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[RP]Le phare de Guilberville, chez Matou et Stromb.

Leandana


Lave??? Cave??? Champignons???
Guerre? Explications??

Sourcil arqué, Léan regardait Matou comme un poisson observe son bocal, yeux et bouche grands ouverts.

Et soudain? délivrance !! Le Calva...

Léan attrapa son verre et le but d'une traite !! Vache que c'était bon, le Calva... Comme cela lui avait manqué.

Et puis devant le sourire amusé de Matou...

Tu sais, Ephear disait qu'ils n'avaient peut être plus d'encre pour signer la paix. Il n'a peut être pas tord.
Moi concernant ce sujet, j'ai décidé de ne pas réfléchir. Après tout, je suis soldat, j'écoute les ordres et j'obéis... Pour le moment.


Et puis faisant un énorme sourire suivit d'un clin d'oeil

En parlant d'Ephéar? tu sais à quelle adresse je peux lui envoyer un pigeon? Je vais lui faire une empreinte de mon pied...

Tu comprends, je crois qu'il est inutile qu'il tente n'importe quelle chausse sur mes petons, alors que s'il a mon empreinte il pourra acheter la chausse qui convient

_________________
Léandana d'Everlange, épouse de Jason_Maccord et heureuse.
Ephear


[ Quelque part à Fécamp. ]

Ephear allait être prévenu par Suzon, que sa Dame aimante, Matouminou, le cherchait.
Il y avait eu cette histoire de meubles, la destruction partielle du Domaine de Guilberville, et la mise en danger volontaire des enfants de la belle Dame.
Ses enfants qu'il adorait par ailleurs, il aurait pu s'y essayer dix fois, qu'il n'en aurait pas fait de plus charmants.

Il ne savait ce qu'il se préparait. Alors en plein milieu de sa sieste, nu, sur un hamac géant installé au milieu de sa bicoque, et être dérangé à ce moment là, cela le mettait de très mauvaise humeur. Pour sur.
En plus ses deux chiens avaient disparu. Les deux concons, surnom donné affectueusement par la chatte à la patte folle, les deux concons, donc, avaient pissé partout avant de détaller.
Il rêvait de femmes l’idolâtrant, et...


-OUI, BAH ENTRE SANS FRAPPER AUSSI, SUZON!!
-Il n'y a pas de porte, et ça pue ici. Ef, c'est la Maîtresse qui m’envoie. Elle t'attend au Phare. Habille toi et dépêche toi!
-Ouh là, c'est bon! Du calme. Y'a pas l'feu au lac... Et pourquoi qu'elle m'attend?
-Je n'sais pas, tu verras!
-Bon bah, j'arrive, aide moi à m'habiller. Tant que je te tiens.
-Mon Dieu, que tu es pénible, Ef. Ton attitude est indigne de la maisonnée.
-Oui, oui, je sais. Mais, maisonnée rime avec nénés! Héhé.
-Quel abruti! Allez enfile ça!
-Oui je viens avec toi, après trouve les deux chiens, ils se sont encore échappés...
-Je ne vais pas pister tes chiens! Les deux concons là? Tu verras avec Dame Matouminou. D'ailleurs, ils sont censés protéger la maiso..., bon, tu es prêt?

Quelques heures plus tard. Ephear avait prit un temps fou à se faire beau pour rejoindre le phare, et ainsi pouvoir présenter un grand sourire étincelant. Cependant, personne, pas même lui, n'avait pensé à son bain annuel.
Agacée, Suzon avait déjà quitté les lieux.
Une fois paré, il se mit en route, pleurant sur son triste sort, toujours seul et abandonné de tous.
Laveternate
S'assurant une dernière fois qu'Aupyl était bien installé et qu'il ne trainait rien de compromettant dans la petite cave, Lave commença à remonter , suivie d'Idryl et de Gribouille .
C'est alors qu'un cri strident :




Citation:
LAAAAAAVEEEEEE....REMONTE, S'IL TE PLAIT, IL Y A UNE URGENCE ICI!!!!


Ehhh ..mais qu'est-ce qui se passe là haut ? Matou a peur que le calva soit périmé ou quoi ?

On arrive .... on arrive ..... Crie pas comme ça .....c'etait prévu de te rejoindre alors arrête de beugler !


Lave entra et trouva Matou en pleine conversation avec Leandana .
C'est ça ton urgence ?

Mais son regard fut attiré par la jambe de la visiteuse , jambe blessée, nul doute possible .
Oh, ma pauvre dame , je vois que vous êtes blessée . Soyez rassurée, un heureux hasard fait que je sois médecin et si vous le permettez, je vais m'occuper de suite de votre cas .
Première chose, oubliez le calva , je vais le boire pour ne pas faire de reste .


Et avant que la dame n'ait le temps de réagir, Lave engloutit le verre qu'elle tenait encore à la main .
Arff ..il est toujours aussi bon ton calva , Matou !

Bon, alors, cette jambe, qu'est-ce qu'elle a ? Faut amputer ?
Ce serait dommage de couper une si jolie gambette mais quand il faut, il faut ! Je vais aller chercher une scie , à moins que tu en aies une quelque part dans ta maison, Matou ?

Ah ..la ..la ...que c'est bon de reprendre le travail , ça me manquait , vous savez !


Tout en parlant, elle regarda dehors machinalement et vit arriver Ef au loin .



Tiens Matou, je crois que ton escuyer arrive ..il me semble le reconnaitre ... il doit revenir d'être aller publier les bancs pour son prochain mariage ....
Ephear


Ephear marchait l'air désabusé vers le Phare.
Il aperçut subrepticement Laveternate à l'entrée du monument.
Arrivé à sa hauteur, il lui fit un sourire et une bise.


Ah tiens, comment ça va Lave? Toujours aussi pimpante!
Ma Dame Matou m'a fait venir ici. Enfin d'après la Suzon. Tu sais où qu'elle est? Matou, là?


Tend l'oreille et entend des bruits de voix, des cris, des bruits étranges.

C'est quoi s'bordel? C'est devenu une taverne ici?...
Et, elle va bien, Matou, là? C'est sur?
Tu n'aurais pas vu mes Bergers aussi dans l'coin, tiens?


Perd son regard au loin, puis se gratte la tête en pensant que si Lave avait vingt ans de moins, elle serait certainement désirable.

J't'offre un pot, Lave?

C'était venu comme ça, en général lorsqu'il ne savait plus quoi dire.
Laveternate
Lave attendait sa scie lorsqu'Ephear arriva et lui fit une bise en entrant . Elle sourit , conquise , il etait trop mignon l'escuyer de Matou .

Oui, je vais bien .

Matou ?

Ben euh, elle est par là avec les autres . T'inquiète pas, elle va bien .

Un pot ? Mais euh .... je n'ai pas vraiment besoin de pot , je crois avoir passé l'âge d'aller sur le pot . Quelle drôle de question .

Quand aux bergers , je n'en ai aucune idée . Tu veux te lancer dans l'élevage de moutons ?


Elle ne manqua pas son coup d'oeil qui la détaillait de haut en bas et fut un peu vexée de son air degouté . Elle se dit :

Lave, ma pauvre vieille, tu dois vieillir , y'a 20 ans , les hommes te regardaient autrement ....Pffff ..tant pis, tu peux pas dire que t'as pas profité ....faut bien que ça s'arrête un jour ..... Oui mais bon ..j'aimais bien ..... et ..eux aussi .....ah la la ...le tampax mais les souvenirs restent .....
Matouminou


Lave remonta enfin. Et avec son entrain habituel, et sa façon bien à elle d'accueillir les gens, elle lança en regardant Léan:

Citation:
C'est ça ton urgence ?


Matou hocha la tête, en faisant un petit sourire crispé à Léan. Lave était assez brute de pommes, ce qui en Normandie cadrait bien, somme toute. Du reste, déjà avec son regard aiguisé, elle jaugeait la jambe, poursuivant, avec une assurance qui en aurait fait pâlir plus d'un:

Citation:
Oh, ma pauvre dame , je vois que vous êtes blessée . Soyez rassurée, un heureux hasard fait que je sois médecin et si vous le permettez, je vais m'occuper de suite de votre cas .
Première chose, oubliez le calva , je vais le boire pour ne pas faire de reste .


Accentuation plus prononcé encore du sourire crispé, Matou tentait ainsi de rassurer Léan. Lave la complimenta sur son calva, elle hocha la tête. Lave continua avec un ton fort professionnel qui aurait impressionné n'importe quelle personne ne la connaissant pas:

Citation:
Bon, alors, cette jambe, qu'est-ce qu'elle a ? Faut amputer ?
Ce serait dommage de couper une si jolie gambette mais quand il faut, il faut ! Je vais aller chercher une scie , à moins que tu en aies une quelque part dans ta maison, Matou ?

Ah ..la ..la ...que c'est bon de reprendre le travail , ça me manquait , vous savez !


Éclair d'affolement dans le regard et tressaillement plus ou moins retenu, Matou regarda Léan, puis sa jambe, puis Lave puis de nouveau Léan et réussit à balbutier:

- Une scie? vraiment? Arfff..je ...j'ai...enfin, je n'ai pas ça...mais si tu commençais par un pansement...avec un onguent cicatrisant...en attendant de trouver une scie, hein?

Lave avait détourné son regard de la jambe de Léan, et Matou soupira légèrement. La médicastre regardait maintenant par la porte laissée ouverte. Matou ne pouvait voir ce qu'elle fixait, mais très vite, elle sut. Elle ouvrit de grands yeux en reconnaissant la voix de Ef. Elle murmura à Léan tout en lui resservant un verre de calva:

- Excuse moi, je crois que j'ai de la visite...


Lave papotait joyeusement avec l'escuyer. Matou s'approcha et salua Ef:


- Bonjour Ef...alors tu as retrouvé le chemin de phare? c'est bien, entre...et refermons cette porte, il fait froid...

Gribouille et Idryl étaient remontées entre temps, cela faisait pas mal de monde, mais le hall d'entrée du phare était spacieux. Elle n'eut pas le temps de dire à celles-ci "servez vous en calva", que c'était déjà fait. C'est vrai qu'il ne fallait pas leur en promettre à ces deux là. Elle attira Ef dans un coin, brièvement, elle lui expliqua la situation, Aupyl en bas, dans une petite pièce, la diète pour son bien, l'obligation de fermer l'accès à la cave à clé...

- Tu comprends, je ne veux pas confier de clé à Grib, ni à Lave, bien que je soupçonne cette dernière d'en avoir une...en même temps, on ne peut laisser Aupyl ainsi...donc j'ai pensé que tu pourrais lui apporter tous les jours une miche de pain et un peu d'eau...bien sur, tu devras faire cela le matin, vers 5 heures, afin d'éviter que les enfants ne te voient...je n'aimerais pas non plus qu'ils leur prennent l'idée, d'aller mettre leur nez à la cave...

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Maitre_aupyl


Enfermé! il était enfermé dans une pièce. Ses yeux s'habituèrent doucement à la pénombre ambiante. Une fenêtre ou plutôt un soupirail haut placé donnait un peu de lumière. Une couche était dressée dans un coin. Très large la couche, au moins pour un couple. Pas de draps, ni de couvertures, juste une mauvaise bâche jonchait le sol.

Nan de nan, je suis où? Y a quelqu'un?

et plus fort

J'AI FAIM!!

_________________


Président de la Société Navale et Commerciale Fécampoise
http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=13125

Le moteur fondamental des Royaumes Renaissants, c'est l'interaction entre les joueurs. Et de manière RP.
Matouminou


Un certain brouhaha régnait au rez de chaussée du phare, Lave dispensait ses conseils de médecin, coupera? coupera pas? Grib et idryl papotaient, les verres de calva ne désemplissaient pas, lorsque soudain....

CHUUUUUUUUUTTTTTT, ordonna Matou, en tendant l'oreille.

Le silence se fit, c'est que la mairesse savait y faire, elle avait même une âme de chef à qui il était impossible de résister. Ça lui servirait pour dans une autre vie, surement.
Elle fronça les sourcils, en s'approchant de la porte qui menait à la cave:


- Vous n'avez pas entendu?

Citation:
J'AI FAIM!!


Bien qu'étouffée, la voix d'Aupyl lui parvint distinctement. Elle se tourna, catastrophée, vers les autres:

Et ben voilà!! On est dans de beaux draps, il a faim et il crie....il suffit que quelqu'un passe pour qu'il l'entende...faut faire quelque chose...On aurait du le baillonner!

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Laveternate
Lave avait oublié de chercher sa scie et regardait Ef qui chuchotait avec Matou dans un coin . Elle se demandait bien ce qu'ils se disaient ces deux là et finit par sourire , évidemment, les gens qui chuchotaient, c'est bien connu, c'est pour se dire des trucs cochons .

C'est alors que Matou fit taire tout le monde et on entendit un cri etouffé venant du fond des escaliers :


J'AI FAIM !

Matou les regarda comme si c'était la fin du monde :

Citation:
Et ben voilà!! On est dans de beaux draps, il a faim et il crie....il suffit que quelqu'un passe pour qu'il l'entende...faut faire quelque chose...On aurait du le baillonner!


Panique pas Matou , on va aller le faire taire . T'as bien du pain sec quelque part dans les stocks de la mairie ?

Et pour les passants qui pourraient l'entendre, t'inquiète pas non plus , personne ne passe jamais par ici , j'en sais quelque chose, je surveille le phare depuis des années ! Enfin, je le surveillais au temps de l'ancien propriétaire .


Lave regarda Gribouille, Inaya et Leandanna qui commençaient à être si bourrées qu'elles ne faisaient même plus attention à la conversation .

Eh !!! Les 3 greluches !! Faudrait peut-être songer à rentrer chez vous . D'ailleurs moi je vais y aller , Tuck m'attends .

Pour le traitement d'Aupyl, je repasserai dans une semaine , en attendant , surtout ne pas aller le voir et juste lui donner du pain sec et de l'eau ...une fois chaque deux jours . Tu verras Matou, il criera moins fort au fur et à mesure du traitement .
Et encore merci à toi Matou, de prêter ta maison pour les soins d'Aupyl .
Gribouille87
Gribouille etait remonté de la cave avec Idryl et comme toute cette epopée lui avait donné soif et que matou etait occupée avec son esclave .

Elle avait donc salué vite fait l'invitée de Matou qui allait avoir la jambe sciée par Lave pour se jeter sur la bouteille de calva .

Bouteille qui evidement touchait à sa fin quand Matou imposa le silence puis pris un air catastrophée :

Et ben voilà!! On est dans de beaux draps, il a faim et il crie....il suffit que quelqu'un passe pour qu'il l'entende...faut faire quelque chose...On aurait du le baillonner!

La blonde soupira et se dit en elle même qu'elle avait bien fait de mettre son mari ici au moins c'est pas elle qui allait subir Aupyl qui serait pire qu'un chat réclamant à manger .

Eh !!! Les 3 greluches !! Faudrait peut-être songer à rentrer chez vous . D'ailleurs moi je vais y aller , Tuck m'attends .

Gribouille sourit

ah ben moi personne m'attends !!! dis idryl on va se finir en taverne ?

Puis s'approchant de Matou

Merci Matou d'avoir prit mon mari ici , tu sauves mon mariage !! et pis si t'as besoin de quelque chose tu sais où le trouver non ? et pis 3 semaines c'est vite passé !
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Matouminou


Citation:
Merci Matou d'avoir prit mon mari ici , tu sauves mon mariage !! et pis si t'as besoin de quelque chose tu sais où le trouver non ? et pis 3 semaines c'est vite passé !


Matou failli s'étrangler, elle aspira un grand bol d'air:

- Attends....jamais tu n'as parlé de trois semaines....tu plaisantes, là...GRIB???

Déjà, Grib faisait mine de s'éloigner, elle lui courut après:

- Te dérobe pas comme ça, c'est quoi cette histoire de trois semaines?


Elle l’attrapa par le bras, pour la forcer à la regarder:

- Tu crois vraiment que je vais supporter les hurlements de ton époux, pendant trois semaines?? Tu rêves...J'ai rien demandé, moi!! Ton mariage, tu le sauves comme tu veux...d'façon, un mariage entre une lorraine et un normand, c'est incompatible...ça peut pas marcher...tiens c'est comme si tu nous annonçais vouloir arrêter de boire du jour au lendemain...ça nous ferait tous rire...ben ton mariage s'est pareil!

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Gribouille87
Après un hochement de la tête à l'intention de Matou et ef , la blonde prit la direction d'une taverne quand elle entendit :

- Attends....jamais tu n'as parlé de trois semaines....tu plaisantes, là...GRIB??? - Te dérobe pas comme ça, c'est quoi cette histoire de trois semaines?


gribouille fit mine d'avoir rien entendu et continua son chemin quand une main se posa sur son bras et matou la força à lui faire face.

Ben écoute moi les hurlements de mon mari je les entends tous les soirs depuis mon mariage ..m'as tu déjà entendu me plaindre ? quoique il dit jamais " j'ai faim" mais bon on va pas chipoter sur le contenu du hurlement. Et pis c’est toi qui veut pas me laisser une clé de la cave afin que je viennes nourrir mon mari alors....

Elle lui sourit de toutes des dents

Dis donc le jour où on t'as annoncé notre mariage a du être un triste jour pour toi !! m'enfin! moi je suis les ordres de notre médecin de famille lave ..et elle a dit 3 semaines . Tu voudrait vraiment aller contre les ordres de ton amie Lave ?

et elle finit par enfoncer un peu plus le clou

et pis ...oublierais tu déjà les préceptes du Très Haut ? l’amitié prime Matou!! et Aupyl est bien ton ami nan ? Penses à sa santé!

Gribouille lui tapota le le bars d'une main rassurante

t’inquiètes pas !! j'ai pas encore décidé d’arrêter de boire ! promis je t'en réserve la primeur pour que tu puisses t'en payer une bonne tranche !

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Maitre_aupyl


Enfermé à double tour ou plus. Voilà ce qu'était. Il secoua la porte comme il le pût, mais rien ne bougeait, si ce n'est sa bedaine.

Laissez moi sortir!!!

De guerre lasse, ne voyant personne venir, il s'assied sur la couche, dos au mur, et examina sa prison. Pis il se demanda pourquoi il était ici. Et où est cet ici. Il prit peur. Il sut qu'il allait mourir là.
Il se mit à parler tout seul pour se tenir compagnie.

On m'a enlevé et mes ravisseurs vont demander une rançon à Grib. Pis comme elle ne sait pas où est caché mon or, je suis mal..... Mais mal....

Je suis bien malin du coup, à vouloir me faire passer pour le plus riche; Des brigands ont du en avoir écho, et paf, ils m'ont enlevé. PFFFF. Et maintenant..... ma pauvre femme, ma fille, elles ne vont plus rien avoir. et moi, je vais mourir.....


Il resta dans ses pensées lugubres. Et il se trouva une autre explication.

Ah non!, c'est les brecons. Ils m'ont enlevé et me voilà dans une geôle breconne. Et pareil, ils vont demander une rançon à la Normandie.
Et là, la Normandie, elle paiera pas pour un bourgeois. J'aurai été noble, vi, peut-être, et encore. ....

Mais un bourgeois, ça ne vaut rien.

Ils sont vraiment idiot, ces bretons. Enlever un capitaine de navire marchand pour demande une rançon, ils sont vraiment idiots. Des bêtes sans cervelles.....

Enfin bon, le résultat sera le même: je vais mourir. En plus, en terre hostile. Mais quelle engeance!!
Pis, tiens, je mangerai pas leur foutu gamelle, si ils m'en apporte une. Plutôt crever!

S'adressant à la porte
Je veux pas de votre nourriture ignoble!! Vous savez où vous pouvez vous les mettre, vos satanées galettes?

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Président de la Société Navale et Commerciale Fécampoise
http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=13125

Le moteur fondamental des Royaumes Renaissants, c'est l'interaction entre les joueurs. Et de manière RP.
Laveternate
Lave attendait Gribouille qui parlementait avec Matou , cette dernière etait peu enthousiaste à l'idée de garder Aupyl mais elle n'avait pas le choix . D'ailleurs , Gribouille lui confirma en parlant de medecin de famille Lave, ça c'etait gentil, le medecin en fut touché .

Des cris venaient toujours de la cave .


Citation:
Je veux pas de votre nourriture ignoble!! Vous savez où vous pouvez vous les mettre, vos satanées galettes?


Lave sourit

Je crois que ce cher Aupyl se croit chez les bretons , le connaissant, il ne voudra jamais manger leur nourriture ! C'est parfait, il va maigrir encore plus vite que prévu !
Soit heureuse Matou, il n'aura peut etre pas besoin de 3 semaines complètes .

Par contre, pour le son, va falloir faire quelque chose, c'est qu'il a du coffre le vieux grigou ....

Ef ?
Tu n'es pas trop bête ni manchot , je crois .
Va donc isoler cette cave au plus vite . Tu prends des moutons et tu en bourres dans tous les interstices , ça empêchera le son de passer , je crois .



Ephear


Il écouta Lave en se disant simplement qu'avec vingt ans de moins, pour elle!... et il l'aurait bien emmenée derrière le premier buisson connu. Juste pour un pot déjà, hein?

Oui Lave? Tu es belle, je sais. Tiens, je reviens.

Il posa une jolie chaussure dans sa main.

Tu diras à Lean que j'ai trouvé chausse à son pied, au fait.

Ephear était inquiet, mais il savait le dissimuler sous les litres de sueurs que lui procurait l'émotion.
Après une réflexion intense, il commençait enfin à comprendre qu'un drame humain se jouait en les lieux du Phare de Jobart. Et que le dénouement en était proche.
A quelques pas de lui, un homme en souffrance hurlait, sa fin était proche. Le nom d'Aupyl avait été évoqué. Matou lui avait demandé de le nourrir régulièrement tous les cinq du mois, ou quelque chose comme ça. Seulement la dernière fois il avait oublié. Trop occupé à ne rien faire.
Et puis une fois par mois cela lui semblait un peu juste pour un régime équilibré.
A quoi bon jouer au yoyo?
Ainsi, le terrible constat s'imposait à lui, Aupyl était enfermé, humilié, surveillé de près par des chimères hystériques, il commençait même à en perdre la raison. Il fallait agir, et vite!

"Cours Ef, cours Ef", lui disait souvent son père. Les images lui revenaient, le traumatisme aussi. Ephear souffrait aussi, mais en silence, lui.

Malgré cela et sans réfléchir plus que la Reyne, il fit demi tour et il courut. A la fin de cette histoire, on retiendra d'ailleurs, qu'il courut longtemps en fait, très très longtemps.
Mais dans le même instant de réflexion unique, il avait pris la courageuse décision d'arracher quelque nourriture aux crocs de ses chiens, qui, d'ailleurs, n'avaient pas hésité à bien le remercier en retour. Joie et souffrances, le butin était superbe.
Deux beaux morceaux de viande de leu, dégoulinants de graisse. Avec cela, il avait posé dans son petit panier plusieurs bouteilles de calva trouvées dans la cave de la taverne municipale et quelques bons chocolats. De l'eau? Ça pouvait attendre.

Enfin, il revint rapidement sur les lieux du crime, retrouvant Lave au même endroit avec la même question.


Non je ne suis pas très bête, Lave, mais des fois, on me dit que je suis trop bête.
J'ai pas compris ce que ça voulait dire.

Manchot, bah...
Si tu as un moment pour t'occuper de ça.


Sort sa main qu'il avait gardée sous le coude et lui tend avec l'autre main qu'il avait gardée dans la poche.

Je descends nourrir Aupyl, selon les consignes de ma Maîtresse, par contre j'ai perdu la clef, tu en as une toi? S'il te plaît, sublime Lave?

Oui il avait exagéré volontairement. Était ce là la preuve de l'existence d'une forme d'intelligence chez l'escuyer?
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