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[RP]Le phare de Guilberville, chez Matou et Stromb.

Laveternate
Ef, l'escuyer que toutes les fécampoises enviaient à Matou la regarda avec son air habituel , c'est à dire "si j'aimais le pain rassis, je me régalerais bien ..." .
Puis, il lui donna une jolie chausse qu'elle regarda d'un air surpris .


Ah, c'est pour Lean ... C'est gentil mais je crois qu'elle n'en aura plus besoin vu que je vais lui couper la jambe ou peut-être même les deux , pour l'équilibre, tu comprends ?

Il semblait avoir chaud , il transpirait tellement qu'il lui fit penser à un troubadour célèbre et jaunit à l'idée .
Tout à coup, le voilà qui part en courant et qui revient aussitôt avec un panier rempli de viande et de calva .
Cela la fit sourire, sans doute que Matou allait les inviter ce soir et il venait de se rappeler que c'etait lui qui allait cuisiner .


Il lui tendit quelque chose





Citation:
Si tu as un moment pour t'occuper de ça.


Oh ! Une main ! C'est pour moi ????

Ah mais tu es blessé ?

Excuses moi, j'ai cru que .....tu me donnais quelque chose .....pfff..... je suis troublée ou quoi ?
Arf ...laisse moi regarder ça de près !


Citation:
Je descends nourrir Aupyl, selon les consignes de ma Maîtresse, par contre j'ai perdu la clef, tu en as une toi? S'il te plaît, sublime Lave?


Non Ef , Aupyl attendra , il faut te soigner d'abord !
Viens , allons rejoindre les autres , je m'occuperai de ta main en même temps que la jambe de Lean ...


Puis en se retournant , toute rougissante :

Tu as bien dit : sublime Lave ?
Matouminou


Elle secouait vivement la tête, ah mais non, elle n'était pas d'accord...trois semaines au nom d'une amitié, certes de longue date et sincère, mais tout de même...
Elle tenta une feinte:


- Ben justement, cette amitié, si on veut la préserver, c'est pas comme ça qu'il faut s'y prendre...

Mais Grib n'écoutait pas. Et puis Aupyl continuait de crier. D'ailleurs il disait n'importe quoi, des galettes? où ça? quoi ça? Mon dieu, dans quel pétrin, elle s'était fourrée?

Mais le comble fut quand Lave avança une explication aux propos de Aupyl:


Citation:
Je crois que ce cher Aupyl se croit chez les bretons , le connaissant, il ne voudra jamais manger leur nourriture ! C'est parfait, il va maigrir encore plus vite que prévu !
Soit heureuse Matou, il n'aura peut etre pas besoin de 3 semaines complètes .

Par contre, pour le son, va falloir faire quelque chose, c'est qu'il a du coffre le vieux grigou ....

Ef ?
Tu n'es pas trop bête ni manchot , je crois .
Va donc isoler cette cave au plus vite . Tu prends des moutons et tu en bourres dans tous les interstices , ça empêchera le son de passer , je crois .


Matou tenta de s'interposer:

- Non, mais ça va pas..Ef tu ne bouges pas...Enfin, les cris de Aupyl et les bêlement des moutons, tu ne vas pas bien Lave?...ça va ameuter tout le monde...je vais avoir les éleveurs d'eau vin sur le dos, et on sait qu'il sont loin de mettre de l'eau dans leur vin, ceux-là!


Hélas, Ef avait l'esprit de contradiction, surtout quand il s'agissait d'un ordre donné par Matou. Il partit en courant et, en tendant l'oreille on pouvait entendre sur son passage:

- Il court, il court, l'Ephear
- L'Ephear du phare d'Jobart
- Il court, il court, l'Ephear
- L'Ephear du phare Joli
- Il est passé par ici, il repassera par là...il dort!!


Ça devenait dingue. Matou soupira, ne sachant quelle attitude adopter. Elle décida de se servir un verre de calva. Il lui fallait réfléchir. Si, comme le pensait Lave, Aupyl se croyait en Bretagne, il allait, en plus de brailler, tenter de s'évader...et s'il s'évadait, il verrait bien qu'il n'est pas en Bretagne, pire, il saurait immédiatement qu'il n'a pas quitter Fécamp et qu'il est dans un phare...et des phares habités, il n'y en a qu'un. Elle se mit à gémir...il lui en voudrait, ça c'est sur!
Elle en était là de ses réflexions, que Ef, plus rapide que Buzz l'éclair réapparut.
Il complimenta Lave...Matou fit la moue...cette manie dès qu'il avait un public féminin de faire le charmeur...Elle bougonna:


- J't'en ficherais moi des "sublime Lave" et gnagnagna...

Elle le vit tendre sa main, et leva les yeux au ciel, qu'avait-il encore inventer pour se faire plaindre?
Elle se resservit un verre de calva, tout cela l'avait épuisée.

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Gribouille87
La blonde voyant que son mari était entre de bonnes mains , décida qu'il était temps de partir en taverne afin de fêter dignement ..

...ses 3 semaines de pur célibat bon soit avec sa fille quoique se dit elle sa soeur lui réclamait toujours Marine disant qu'elle voyait peu .

elle lui laisserait 3 semaine en pension !

Elle soupira d'aise laissant tout le monde sur un discussion de scie , de jalousie en faite la blonde s'en fichait . Qu'ils se débrouillent !

c’est comme ça que personne ne vit ses quelques pas de danse qu'elle executa tout en chatonnant

vive le celibat !!
je vais en profiter !!
à moi les petits nouveaux !!

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Jobart
Jobart avait fait un long chemin afin de revenir faire un tour en Normandie. Les embuches étaient nombreuses. Mais maintenant il était à bon port et c’était le principale.

Il était là déjà depuis quelques jours mais n’avait pas pris la peine d’aller jusqu’à la merveille de Fécamp.

Il prit alors son courage à deux mains, parce son courage était énorme oui. A l’image de plusieurs choses de son corps.

Sur le petit sentier escarpé. Il ouvrit les yeux et l’aperçu.


Il était majestueux. Fièrement dressé. Une image assez virile il faut le dire. Ce n’était d’ailleurs pas pour rien qu’il fut soigneusement sien toutes ces années. L’instant était magique. Car le soleil pointait juste derrière lui. Faisant que l’on ne distinguait presque pas ses traits mais qu’on devinait juste ça forme élancé, da dureté et sa grandeur. Il était vigoureux et avait bravé le temps. La lumière scintillait sur ses bords le rendant luisant à souhait. On pouvait apercevoir le haut, chapoté d’une tête magnifique.

Jobart sourit ,le regardant ,la pensée était merveilleuse mais maintenant qu’ il avait fini d’uriner et il fallait reprendre la route vers le phare…

Rangeant précipitamment « el monstruo » comme le surnommait Madre Esperanza. Une jeune espagnole fort agréable au regard. Pauvre Diego….pas pour rien qu’il signe à présent ces méfaits d’un Z. Quand celui-ci a su….le Nom de Ziggy alias Jobart lui était resté en travers de la gorge, gravé à tout jamais dans sa mémoire. A croire que Zob ou Zizi….en était devenu son obsession. Heureusement que le normand avait quitté la région à temps.

Jobart arriva donc au phare. Il y avait de l’agitation à l’intérieur. Habituelle pour cette demeurre. Tant de souvenirs.

Il soupira puis n’entrant pas desuite il fit quelques pas à côté de l’entrée.

Humm….il me semble que c’est celle-ci. Marmonna-t-il dans sa barbe.

Il passa sa main sur la pierre humide. Enlevant la mousse qui recouvrait celle-ci petit à petit. Il souffla alors dessus et une inscription apparue. Une chose que surement personne ne savait où n’avait probablement jamais prit la peine de regarder. On pouvait lire

Citation:
Ici la première pierre.
Phare de Fécamp
Lieux de dépravation sur terre.
Malédiction sur ses occupants
Que le châtiment les envahisses
Envers l’éternel tout puissant
Qu’exploses ici tous le vices
Pour sauver la terre d’antan


Un sourire apparut sur la visage de Jobart.

Allons à présent retrouver la maitresse de maison. Qui je suis sur, ne doit pas être bien seule.

Il toqua alors la porte d’entrée vermoulue
Matouminou


Petit à petit, elles avaient quitté les le phare..léan, Grib et Idryl...seule Lave s'obstinait à rester. La prochaine fois, en guise de boisson, elle lui proposerait de cet infâme calva dieppois.
Matou était donc en train de rassurer Lave:


- Oui, oui, il va être bien Aupyl...non, non, on ne le nourrira pas trop...Et tu ne touches pas à un cheveux de mon escuyer, s'il te plait. Sa main va bien...il fait de la comédie!

Elle voulut ajouter que Lave avait du mal comprendre, jamais Ef n'avait dit qu'elle était sublime, lorsqu'on frappa à la porte du phare.
Elle soupira et alla ouvrir en râlant:


- Est ce que je ne peux pas un instant être tranquille?

Le soleil était étant en train de se coucher, elle fut d'abord éblouie non pas par l'homme qu'elle distingua devant la porte, mais tout simplement par la forte luminosité. Aussi, ne reconnut-elle pas Jobart tout de suite.
Alors, pour bien montrer à cet inconnu qu'il la dérangeait, et aussi parce qu'elle était de mauvaise humeur d'avoir à supporter le mari de l'erreur qui pendant ce temps se la coulait douce, elle lâcha:


- C'est pourquoi? je vous préviens, j'achète rien...ni tapis, ni tapisserie et je donne rien non plus...je suis ruinée..et non, c'est pas moi, la mairesse...je lui ressemble juste un peu...Et puis, je vous préviens, j'ai un escuyer et deux chiens, ils font peur, enfin surtout les chiens...

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Laveternate
Lave avait bien finit par comprendre qu'Ef n'avait rien à la main, que Lean s'était sauvée avant qu'elle ne puisse lui couper la jambe , que Grib allait fêter son celibat hebdomadaire dans les bas fonds du village et que Matou avait envie de rester seule avec son escuyer .

Matou, je vais te laisser , j'ai des tas de choses à faire et ..... Ah ben tiens voilà que ça sonne
Pendant que son amie allait ouvrir la porte , elle rangea la scie qu'elle avait enfin retrouvée et se dirigea à son tour vers l'entrée du phare .
chez toi !


Citation:
C'est pourquoi? je vous préviens, j'achète rien...ni tapis, ni tapisserie et je donne rien non plus...je suis ruinée..et non, c'est pas moi, la mairesse...je lui ressemble juste un peu...Et puis, je vous préviens, j'ai un escuyer et deux chiens, ils font peur, enfin surtout les chiens...


Lave sourit, ça c'etait bien envoyé et elle mit ses mains en visière pour mieux voir la tête de celui qui se faisait si joliment jeter .
C'est là qu'elle eut une vision .


Jobart ?

Pouh ....lala là ! je dois être fatiguée moi, voilà que je vois des fantômes ! Allez je file, Matou, bonne journée à toi !

et ...euh ....à vous aussi monsieur le khol porteur !

Et elle disparut aussi vite que l'oeil d'un escargot au bout de sa tentacule quand on met le doigt dessus !
Jobart
C’est Matoumouillou qui ouvrit la porte en personne. Il s’attendait à voir une servante ou quelqu’autre personne de charge. Mais non c’était la maitresse de maison. La pauvre n’avait hélas pas été épargnée par le temps. Les traits tirés , le teints blanchâtre…Jobart en fût presque choqué.

Mon dieu….se dit il

Jobart ne s’attendait évidemment pas à un accueil triomphale mais tout de même. Le bougre avait du lui aussi subir les sévices du temps mais de là à ce qu’elle ne le reconnaisse pas c’était absurde.

Puis Lav arriva à ses côtés…


La mégère était toujours aussi laide. Les rides prononcées, parsemée de petits boutons rouges de si de là et surtout, surtout les veines ressortant violacées de son nez et ses joues laissant entrevoir que bien des plaisir se trouvait dans l’alcool réconfortant. La médicastre devait être lâchement délaissé par son eunuque de Tuckoloschnikov… Le pauvre Jobart allait devoir encore faire de l’humanitaire. Mon dieu quel sacrifice.

Et au plus grand étonnement de Jobart. Elle aussi semblait ne pas l’avoir reconnu au point qu’elle prit la poudre d’escampette. Apparemment le pauvre était à contre-jour. Il allait donc profiter de cette situation.

Tout d’abord il plaça judicieusement son pied dans le passage de La sœur Calva….la dernière pour etre précise. Le réponse à ce geste ne se fit pas attendre. Le bruit et le choque en firent presque trembler la terre.


Tiens elle a également grossit. Se dit il avait un sourire en coin.

Puis revenant à son sujet principal. Il sortit sa dague et la pointa vers Matou . Il essaya de changer un peu sa voix et dit

Haut les mains la bourgeoise ! Et pas de geste inutile où je te pourfende. Bien que ça te ferais peut être plaisir qui sait…. Il s’avança légèrement mais prit bien attention de rester dans la lumière.

Maintenant tu vas tourner sans poser de question et m’emmener à l’intérieur que je puisse fouiller quelques richesses. Et t’avise pas de me regarder sinon j’en profiterais pour abuser de toi vile noblesse.

A ce moment il jeta un œil vers Lav toujours à terre.

Et au passage ramasse ta copine que j’ai pas à m’en débarrasser de suite… et plus vite que ça !!!

Il avait un sourire énorme sur le visage. Mais heureusement. Elle ne pouvait le voir.
Matouminou


Tandis qu'elle parlait à cet homme posté devant sa porte, Lave en profita pour prendre congé. Matou allait lui souhaiter une bonne journée, lorsque deux choses se produisirent, la première fut la réaction de Lave en voyant l'homme:

Citation:
Pouh ....lala là ! je dois être fatiguée moi, voilà que je vois des fantômes ! Allez je file, Matou, bonne journée à toi !


Matou la regarda un peu étonnée, puis regarda de nouveau l'homme, c'est alors que la deuxième chose arriva. Tandis que Lave passait devant l'inconnu, ce dernier mit son pied de telle sorte que Lave trébuche et s'affale au sol de tout son long.

Matou voulut se précipiter pour la relever, mais à la place ce furent les évènements qui se précipitèrent en la présence de cet homme qui tout à coup sortit sa dague et la pointa vers elle, la forçant à reculer. Il cria d'une voix qui ne laissait aucun doute sur ses intentions.

Citation:

Haut les mains la bourgeoise ! Et pas de geste inutile où je te pourfende. Bien que ça te ferais peut être plaisir qui sait


Elle déglutit, songeant à Ef qui ne devait pas être loin, du moins elle l'espérait, priant pour que Suzon et les enfants ne descendent pas, alertés par les voix, et sentit un frisson lui parcourir le dos. Que fait-on dans ses cas là? Elle regarda la dague puis l'homme qui restait volontairement à contre-jour et se mit à réfléchir à toute vitesse. Crier n'aurait servi à rien, le supplier qu'il s'en aille, lui dire qu'il pouvait prendre tout ce qu'il voulait, trop facile, et puis, hors de question de capituler comme ça...

Cependant, il lui ordonna de s'occuper de Lave, qui gisait sur le sol, inerte, vraisemblablement évanouie. Elle hocha la tête, et réussit à dire sur une voix qu'elle voulut assurée:

- Oui...oui, mais baissez votre dague...je vais m'occuper de notre médicastre...

Tout en disant cela, elle s'était avancée puis accroupie auprès de Lave. Elle fit la grimace, celle-ci avait une énorme bosse sur le front, sans doute occasionnée par la chute.
Elle se risqua à dire:

- Elle a besoin de soins....je crains...


Elle s'interrompit car, en regardant l'homme qui s'était décalé légèrement, elle écarquilla les yeux lorsqu'elle sut qui il était. En effet, il ne bénéficiait plus de la luminosité qui empêchait de bien le voir.
Elle serra les poings, sentant la colère monter. Mais, Matou avait appris une chose au cours des différents moments délicats qu'elle avait vécus, à la guerre notamment, elle savait garder son calme, et c'est ce qu'elle fit.

- Tu veux jouer, songea-t-elle, et bien nous allons jouer...

Alors, éplorée, elle se jeta aux pieds de Job, car, il s'agissait bien de lui, et le supplia:


- Messire, je vous en prie je ne suis qu'une faible femme, veuve de surcroit, et je n'ai pour seule fortune que quelques bijoux, et...et....et c'est tout! Pitié Messire...

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Jobart
Citation:
Messire, je vous en prie je ne suis qu'une faible femme, veuve de surcroit, et je n'ai pour seule fortune que quelques bijoux, et...et....et c'est tout! Pitié Messire...


Elle en était à le supplier à ses pieds. Mon dieu que ça en devenait presque génant.

Mais il fallait garder son rôle et tenir bon.

Il la repoussa avec le pied , pas trop violement tout de même.

Je ne veux rien savoir de tes histoires vieille rombière !. Tire ta copine à l’intérieur. Et je te préviens t’avise pas à me regarder. Je ne voudrais pas me retrouver avec tous les maréchaux à mes trousses.

Une fois à l’intérieur. Il rentra sa dague et prit soin de cacher son visage.

Il y a-t-il d’autres personne ici à part nous ? …..Et t’avise pas de me mentir sinon tu le regretteras !

Il regarda autour de lui et vit la trappe de la cave

En attendant tu vas déposer le corps de ta fameuse médicastre à la cave. Et si celle-ci y reste et bien tant pis pour elle…

Puis la regardant

Je sais que vous cachez un trésors ici même. J’ai cru ouïr que vous gardiez quelques chose bien enfermé à l’abris. Alors tu vas m’y conduire prestement !

Poussant Matouchou devant lui.
Laveternate
Emergeant lentement de son coma, Lave se laissait bercer par le son des voix autour d'elle .
Citation:
Messire, je vous en prie je ne suis qu'une faible femme, veuve de surcroit, et je n'ai pour seule fortune que quelques bijoux, et...et....et c'est tout! Pitié Messire...

ça c'etait la voix de Matou , elle était bizarre , ce n'était pas son genre de faire la faible , Lave décida de continuer de faire la morte pour comprendre ce qui se passait .
Citation:
Je ne veux rien savoir de tes histoires vieille rombière !. Tire ta copine à l’intérieur. Et je te préviens t’avise pas à me regarder. Je ne voudrais pas me retrouver avec tous les maréchaux à mes trousses.

Là, la medicastre se retint d'éclater de rire , imaginer Matou la tirant sur le sol comme un vulgaire sac à patates , pourvu qu'elle n'abime pas sa nouvelle belle robe qu'elle avait payé la peau des fesses .
Citation:
En attendant tu vas déposer le corps de ta fameuse médicastre à la cave

Mince, là, ça devenait embetant, elle n'avait pas envie de se retrouver à la cave avec Aupyl .

Elle decida donc de se faire très lourde pour que Matou ne puisse pas la tirer . Ensuite, elle ouvrit discrètement un oeil et reconnu Jobart , son ennemi juré .

Prestement, elle se mit debout entre les deux et attrapa la dague qu'il venait juste de remettre dans sa poche et l'en menaça

Alors , on fait son malin ? on veut faire peur à deux pauvres femmes ? Tu vas voir qui c'est qui va aller visiter la cave ...... Y'a quelqu'un qui t'y attends d'ailleurs, tu lui tiendras compagnie, allez passe devant !
Matouminou


Petite moue, haussement de sourcils....oula, mais c'est qu'il commençait à lui échauffer les oreilles le Job. Cependant, elle décida de voir jusqu'où il irait et quel meilleur endroit que la cave pour le prendre à son propre jeu? Puisque c'est là où il voulait aller, alors, elle se ferait un malin plaisir de lui obéir.
Le mot "rombière la fit un peu grincer des dents, mais elle se garda de riposter. Faible femme elle avait décidé de se montrer, faible femme elle serait. Avec un peu d'effort et en pensant à son défunt mari, elle réussit même à faire monter des larmes à ses yeux.

Donc lorsqu'il lui ordonna:

Citation:
En attendant tu vas déposer le corps de ta fameuse médicastre à la cave


Elle acquiesça, prenant un air apeuré et s'approchant de Lave, elle lui prit les mains et s’arque bouta pour la tirer sur le sol grossier du phare. C'est sur, elle allait lui abimer sa houppelande, mais bon, c'était pas le moment de faire des chichis.
Matou fronça les sourcils, c'est qu'elle pesait la médicastre, elle n'aurait pas juré comme ça, mais qu'est ce qu'elle était lourde. Toute à sa concentration de vouloir déplacer Lave, Matou ne vit pas que celle-ci n'était plus évanouie et elle poussa un cri lorsqu'elle bondit sur ses pieds, sauta sur Job et lui arracha sa dague en disant:


Citation:
Alors , on fait son malin ? on veut faire peur à deux pauvres femmes ? Tu vas voir qui c'est qui va aller visiter la cave ...... Y'a quelqu'un qui t'y attends d'ailleurs, tu lui tiendras compagnie, allez passe devant !


Matou ouvrit de grands yeux et elle dut reconnaitre que Lave avait un certain panache et savait se défendre. Il est vrai qu'après deux rencontres musclées avec l'armée normande , elle était quel que peu aguerrie.
Matou, pour sa part, avait pris des cours de qu'à rater, et comme son nom l'indiquait, elle avait tendance à perdre ses moyens face à l'adversaire, et à tout rater. On lui avait bien proposé le jus d'eau, mais là aussi, elle s'était méfiée, ses gouts personnels allant plus vers le calva.
Et puis, bien souvent, Matou, il est vrai, pensait que la violence ne servait à rien, un sourire, une franche explication et on pouvait avancer. Bon, ça ne marchait pas toujours, aussi n'avait-elle jamais cessé d'entretenir son célèbre coup de main 'j't'éparpillefaçon puzzle" dont Tuck avait fait les frais, mais en réalité, elle pensait sincèrement qu'il ne la remercierait jamais assez car depuis, il était le plus bel homme de Fécamp.

Bref, ce qui se déroula devant ses yeux lui coupa le souffle, et c'est avec une certaine admiration, voire une admiration certaine qu'elle regarda Lave prendre en mains la situation. Il est vrai que tout comme Tuck aimait secouer les nouilles, Lave aimait prendre les choses en main.

Alors pour ne pas être de reste, elle en rajouta une couche:


- Ouhhh...Vilain Job, tu as profité de ma faiblesse...à la cave, à la cave, on y va tous à la queue leu leu...

Oui, Matou était surmenée et parfois, elle marchait à côté de ses chausse.
Il n'empêche que seul contre les deux femmes les plus importantes de Fécamp, il n'allait tout de même pas continuer de faire le malin...

_________________


















Jobart
Jobart était persuadé qu’il allait pouvoir profiter pleinement de la situation si ce n’est de Toutoumiaou.
Mais c’est alors que la cinglée de meurtrière assermentée se releva pour se saisir de sa dague. Pas souvent qu’elle pouvait prendre en main une chose aussi belle et élancé. Qui sait tenir un homme droit et docile.


A peine le temps de dire ouf.

Ouf

Que de déjà celle-ci pointait….et le pointait avec la lame. Ca voix de crécelle se mit en branle, à défaut de pouvoir le faire avec Tuck, et finit par prononcée :

Citation:
Alors, on fait son malin ? On veut faire peur à deux pauvres femmes ? Tu vas voir qui c'est qui va aller visiter la cave ...... Y'a quelqu'un qui t'y attends d'ailleurs, tu lui tiendras compagnie, allez passe devant !


Ahhh elle était fière hein ! Elle était contente là hein ! Pour une fois qu’elle reprenait le dessus sur Jobart. D’ailleurs un peu d’amertume se fit voir chez celui-ci, qui la regarda avec des yeux d’un noir fluo extrême !

Il allait répliquer avec panache Monaco mais Mayouyouyou le coupa car elle aussi avait pris surement conscience de qui il était réellement. Décidément toujours à la traine la bourge…bourgmestre.

Citation:
Ouhhh...Vilain Job, tu as profité de ma faiblesse...à la cave, à la cave, on y va tous à la queue leu leu...


Mais qui avait il a la cave du phare en ce moment ? …finalement ce petit plan tournait de plus en plus au désavantage de Job.

Non mais attendez je passais juste dire un petit bonjour rien debien méchant. Il jouait la carte de la sensibilité. Je suis content de vous revoir mesdames. Surtout toi Lav.

Il fit passer sa langue sur ses lèvres rapidement…comme pour dire…..délicieuse ! Puis il ajouta.

Enfin voyons vous n’allez tout même pas m’enfermer dans la cave…..En plus tu sais ce qui s’est passé la dernière fois que l’on y était tous les deux Lavounette chérie adorée en sucre d’orge de Prieuré de Notre-Dame des Anges à Moret-sur-Loing.

Il souria puis allait surement les faires changer d’avis. Ils les connaissaient par-cœur.

Vous savez bien que je su...c’est alors qu’il entendit crier dans la cave. Une voix à peine descriptible. Un peu connu de lui-même mais…..

Il regarda les deux comparses aves des yeux énormes. Là c’est sur elles étaient devenues cinglées. Les élèves avaient dépassées le maitre. Hummm oui maitresse flagellée moi avec la lanière…oui oh oui non pas les clous ….non pas les clous ohhhh allez y….hum… raaahummm….reprenons l’histoire.

Jobart prit soudainement peur. La malédiction du phare faisait bien son effet. Celui-ci avait rendu Jobart plus pervers et plus machiavélique que jamais toutes ces années mais deux femmes, déjà d’origine un peu tordues, et de surcroît manipulatrices dans un lieu de perversité maléfique comme celui-là….Ca en devenait presque démoniaque.

Mon dieu….qu’ai-je fais. Dit-il prenant conscience de ce dans quoi il venait de s’embarquer.

Il fit quelques pas en arrière. Il tentait une fuite , tout était encore possible
Laveternate
Matou réagit rapidement et se mit à coté de Lave .

Citation:
Ouhhh...Vilain Job, tu as profité de ma faiblesse...à la cave, à la cave, on y va tous à la queue leu leu...


Lave regarda Matou avec surprise , elle devait être surmenée leur maire pour debiter des âneries pareilles ... Lave se promit de soigner les troubles mentaux de son amie dès que possible mais là, il y avait Job .... Job, le même lâche habituel qui faisait semblant de faire l'amande au nord râble .

Citation:
Lavounette chérie adorée en sucre d’orge de Prieuré de Notre-Dame des Anges à Moret-sur-Loing


Lave écarquilla les yeux .

Moret sur Loing ??? T'es allé à Moret sur Loing ? Et tu ne me l'avais pas dit ? Sais-tu , au moins, qu'il s'agit du berceau de ma famille ? C'est de ce prieuré que sont mes racines, mon arrière arrière grand père , Lavéteran y a fondé une dynastie : les lavomatics . Je suis actuellement la dernière descendante et je peux te dire que je reviens de Loing !
Mais elle ne se laissa pas berner quand il fit un pas de coté pour essayer de fuir .

Tssss...reste là toi !
La cave, c'est par là , et tu vas voir, il y a quelqu'un que tu connais , il sera ravi de te voir, je pense ....
Gribouille87
La blonde prit la direction du phare enfin cela faisait un petit moment déjà mais sa fille avait décidé de marcher depuis la maison et quand on a 24 mois on marche pas vite . sans compter que si un volatile passe on s'arrête pour regarder.

Gribouille avait décidé de rendre visite à son mari enfermé au phare , non que son mari lui manquait mais elle se devait de surveiller les intérêts de sa fille , c'est à dire son héritage .

Elle s'accroupit devant sa fille

Bon tu as compris Marine , tu touches à rien au phare et tu casses rien sinon Matou va nous faire un crise et elle est capable de nous envoyer la facture . Allez viens on va voir ton père

Quand enfin elles arrivèrent enfin devant le phare , Gribouille vit la porte ouverte et cria :

Matou ? T'es là? ça va ?

Elle poussa sa fille à l'intérieur en premier ,passa la tête dans l'ouverture
et vit une scène étrange que son esprit de blonde mit un moment à analyser

Ah z'etes là!! je croyais qu'il t'étais arrivé quelque chose matou !!

Puis elle aperçu Jobart

Oh ? t'es de retour Jobart ? ah ben Kiki va ça va être content il te croit mort ! Limite il est en train d'organiser ton enteremment!

Et enfin ses yeux se porta sur la dague

Ben ? tu fais quoi Lave ? pourquoi tu menaces Job?
ET toi matou? tu dis rien tu laisses faire Lave ?

_________________
Matouminou


C'est alors que les choses prirent une autre tournure. Le vil Jobart n'en menait plus aussi large qu'avant. Lave avait le total contrôle de la situation. Matou pour ne pas perdre la face, arbora un sourire moqueur et triomphant.

Elle leva les yeux au ciel quand l'homme diminué tenta de se chercher des excuses, allant jusqu'à déclarer à Lave:


Citation:
Lavounette chérie adorée en sucre d’orge de Prieuré de Notre-Dame des Anges à Moret-sur-Loing


Oui, là on touchait le fond, jamais elle n'avait entendu Job s'exprimer ainsi. Il devait redouter leur colère et se sentir bien mal à l'aise.
mais voilà que Lave s'exclamait:


Citation:
Moret sur Loing ??? T'es allé à Moret sur Loing ? Et tu ne me l'avais pas dit ? Sais-tu , au moins, qu'il s'agit du berceau de ma famille ? C'est de ce prieuré que sont mes racines, mon arrière arrière grand père , Lavéteran y a fondé une dynastie : les lavomatics . Je suis actuellement la dernière descendante et je peux te dire que je reviens de Loing !


Matou la regarda étonnée, c'était quoi cette histoire de Moret? elle n'en connaissait qu'un et c'était un si brave homme qu'on disait de lui que c'était un saint. Très vite, elle sentit que c'était un piège pour déconcentrer Lave, elle s'approcha pour lui murmurer de se reprendre, c'était pas le moment d'échanger ses impressions géographiques ni ses souvenirs familiaux, heureusement Lave réagit promptement... c'est qu'elle était maligne et intelligente, presqu'autant qu'elle:

Citation:
Tssss...reste là toi !
La cave, c'est par là , et tu vas voir, il y a quelqu'un que tu connais , il sera ravi de te voir, je pense ...


A ce moment là des hurlements retentirent, provenant de la cave. Matou déglutit et bougonna:

- Arf, on dirait un cochon qu'on égorge, je suis sûre que Ef l'a pas nourri aujourd'hui...ça va m'attirer des ennuis...

Elle s'approcha de Lave et tenta de lui dire:

- Lave...j'sais pas si c'est une bonne idée...Aupyl et Job, ensemble....


Mais celle-ci était plus occupée à empêcher Job de fuir. Matou secoua la tête, et se mit derrière Job, pour le pousser vers la cave.
Dans ce genre de situation, on dit toujours qu'un souci n'arrive jamais seul, et c'est exactement ce qu'il se passa. Par la porte ouverte du phare, elle entendit quelqu'un l'appeler:


-
Citation:
Matou ? T'es là? ça va ?


Gribouille! Manquait plus qu'elle! arfff...sans doute venait-elle aux nouvelles...
Matou tourna la tête vers l'entrée et vit Gribouille en compagnie de sa fille. Sur le visage de l'épouse d'Aupyl se lisait un mélange d'interrogation et de réflexion intensive, enfin, elle donnait tout ce que son cerveau lui permettait.

ce qui donna , le triple constat: ah vous êtes là? tiens Job aussi est là, oh comme Kiki va être content qu'il sois vivant...

Matou la regarda essayant de ne pas trop montrer à quel point elle était consternée, et elle dit:


- Entre, entre...oui, c'est bien nous, on va bien, en fait on cherchait un quatrième partenaire pour un tare haut, qui va se passait, en réalité en bas à la cave où ton mari est toujours vivant, vu la puissance qu'il met à beugler qu'il veut sortir.

Elle adressa un sourire à l'enfant et lui fit un clin d'oeil rassurant, genre "t’inquiète pas les grands sont parfois un peu fous, mais qu'est ce qu'on rigole!"
Surtout que l'erreur de Fécamp s'étonnait, ayant analysé la situation avec son cerveau de blonde ce qui donnait à peu près ça:




Citation:
ET toi matou? tu dis rien tu laisses faire Lave ?


Soupir...

- Non, je ne fais rien, Lave va tuer Job, et puis voilà...Non mais tu crois quoi??? J'en ai MARRE qu'on prenne MON phare pour le dernier endroit à la mode où on s'amuse!!! Je dois préparer mes affaires, en plus, parce que je quitte Fécamp...

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