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[RP]Le phare de Guilberville, chez Matou et Stromb.

Laveternate
Matou rouspétait en s'approchant de la forme recroquevillée au sol :

Citation:
Sans penser que va falloir inventer je ne sais quelle histoire pour expliquer sa mort...et puis, on a perdu Job et ta fille... ils sont surement loin, et peut-être qu'il va se débarrasser de ta fille en la jetant à la mer, ou en la perdant dans la forêt, elle se fera manger par les loups ou peut-être même qu'il la vendra dans les bas-quartiers de Fécamp...


Impassible , Gribouille était surtout prête à empocher son héritage. C'est alors que la forme se releva d'un coup .

Pour sûr, il n'est pas mort, se dit Lave .

A peine eut-elle penser cela qu'il la bouscula violemment et s'emmêla les jambes pour s'étaler aux pieds de Gribouille dans un tsouin tsouin formidable . Il essaya vainement de s'accrocher à la future veuve mais le corsage qu'il avait empoigné se déchira et ne retint pas sa chute .
L'homme se retrouva donc au sol et gémit :


Citation:
Aie…..ché’ai mal. Ché’ai peau être ancestral ….ché’ai mal


Lave se dit qu'Aupyl avait choppé un drôle d'accent , le régime n'était pas allemand , quoique ...il etait un peu militaire quand même , le régime du camp ! (Dukan) .

"ancestral " qu'il venait de dire et Lave se souvint ......


Par le pouvoir du crâne ANCESTRAL , je détiens la force toute puissante !!!!!!!!!!

Mon dieu, ce n'est pas Aupyl , c'est ..... c'est .....MUSCLE OR !
Matouminou


Tout se déroula très vite, Grib sembla se satisfaire d'une mort éventuelle de son époux, Matou se dit qu'elle disait ça pour conjurer le sort...
Aupyl n'était, cependant pas mort, tel un diable, il se lança en avant, à croire que la faim avait décuplé ses forces. Mais manque de chance, il buta sur quelque chose au sol. Dans sa chute, il entraina Grib qui tenta, tant bien que mal, de se rattraper à elle. Matou dans la surprise, se sentit tombée à terre.

L'homme gémissait, mais la voix ne ressemblait pas à celle d'Aupyl. Matou, tandis qu'elle se relevait en tentant de reprendre ses esprits, se dit que sans doute, il avait la gorge et la langue tellement enflées par le manque d'eau que ça lui déformait la voix. C'est la seule explication qu'elle voyait.

Elle tendit une main secourable à Grib, mais son sang se figea en entendant Lave s'écrier:


Citation:
Mon dieu, ce n'est pas Aupyl , c'est ..... c'est .....MUSCLE OR !


Elle ouvrit de grands yeux, secoua la tête et ne put que dire, dans un premier temps:


- Musclor? mais c'est qui celui là?

Il faisait sombre, elle ne pouvait pas bien distinguer le visage de l'homme à terre, lorsque soudain, elle se mit à crier:

- Ahhh, mais j'en ai assez de vos bêtises, où est Aupyl? où est Job? et c'est qui ce Cub'or ou je ne sais quoi encore?? Marre qu'on prenne mon phare pour un moulin...si maintenant, y'en a qui entrent sans y être invités... Oh, les filles, c'est pas la fête, hein?


Et de rage, elle sortit et referma la porte à clé derrière elle. Elle s'adossa contre la porte et leur cria:

- Réglez vos comptes, faites parler cet inconnu et priez qu'il ne me prenne pas l'envie de vous oublier...

_________________












Laveternate
Et voilà, ce qui devait arriver, arriva ... Matou piqua une de ses légendaires crises de nerf :

Citation:
- Ahhh, mais j'en ai assez de vos bêtises, où est Aupyl? où est Job? et c'est qui ce Cub'or ou je ne sais quoi encore?? Marre qu'on prenne mon phare pour un moulin...si maintenant, y'en a qui entrent sans y être invités... Oh, les filles, c'est pas la fête, hein?


Lave rigola , elle avait l'habitude et Gribouille aussi, il suffisait de se souvenir du fameux bûcher que cette dernière avait fait construire sur la place de la mairie .
Mais Matou était vraiment très énervée parce que là, elle sortit en claquant la porte et les filles entendirent le cliquetis
du verrou .

Oups ... Je crois qu'elle est un peu énervée notre Matou . Grib, ça va ?
Bon allez, la situation n'est pas si grave, nous voilà enfermées avec Aupyl , on va réflechir et trouver une solution . Je plaisantais quand j'ai parlé de Musclor , je sais bien que c'était toi, Aupyl . Au fait, tu t'es fais mal ?
Fais voir ?
Gribouille87
Gribouille fut relevé par Matou mais à peine était elle debout que celle ci piqua une crise.

la blonde se retient de rire, dès que matou était dépassé par les Evénements elle braillait , puis elle finit pas exploser de rire mais beaucoup moins quand elle entendit le cliquetis de la porte

Vi ça va merci Lave , dis donc son esclave devrait l'attrapé plus souvent la Matou ça la détendrait un peu .

Tout en écoutant lave , ses yeux se porta sur son mari

Dis lave je suis pas sure que cela sois Aupyl....

Elle s'approcha du corps étendu par terre et sursauta

La vache !!! c’est pas Aupyl !!!!

Elle sourit

On est sauvé c’est job !!!

Puis la perplexité se dessina sur son visage

Ben ??? il est où Aupyl ?? et pourquoi job est à sa place ???
_________________
Jobart
Jobart toujours étendu sur le sol entendait les pulpeuses fécampoises (enfin surtout Lav , car elle est tellement pulpeuse que ça peau a un effet peau d’orange et si on la presse un peu du doigt elle jute de toute part) .

Restant donc au sol , apparemment celle-ci ne l’avait encore pas reconnu.

Matou dans son traditionnel caractère incompréhensible qui change d’humeur telle une femme enceinte fit encore une crise et les enferma tous dans le cachot.

Là ce n’était vraiment pas bon. Il allait passer un mauvais moment.


Citation:
Dis lave je ne suis pas sure que cela sois Aupyl....La vache !!! c’est pas Aupyl !!!!...On est sauvé c’est job !!! …Ben ??? il est où Aupyl ?? et pourquoi job est à sa place ???


A ce moment là il se releva et essuya son nez un peu ensanglanté.

Bon…..d’accord. Oui bah oui c’est pas Aupyl. Ce n’est que moi ! Dit-il avec un sourire un peu machiavélique. J’ai tout fait pour m’échapper mais vous êtes encore plus tenace et plus collant qu’un poux de bois. Surtout Lav parce qu’elle, elle pompe ….pompe….et encore. Une vraie boit sans soif !

Enfin bref le fait est que maintenant c’est moi et il va falloir vous y faire mesdames.

Il se retourna vers la porte. Matou semblait encore bouder dans son excès de colère.

Aupyl il est loin maintenant….enfin…normalement et avec ta fille Gribouille ! Regardant le corsage déchiré qui laisse entrevoir bien des bonheurs pour les petits…mais surtout les grands.

Enfin voilà . J’abandonne , je me rends , j’aurais tout essayé mais vous êtes meilleurs. Je me livre faites donc ce que bon vous semble. Mais je vous préviens profitez en car ça ne se reproduira surement jamais !
Matouminou


Toujours adossée à la porte, elle entendait vaguement que ça s'agitait de l'autre côté. Elle ne put s'empêcher de rire. Quelle équipe! Elle tendit l'oreille pour tenter d'entendre quelque chose, elle reconnut la voix de Lave puis celle de Grib, mais ne comprit pas vraiment ce qu'elles disaient.

Tout à coup, elle se figea et tendit encore plus l'oreille...quelle était cette troisième voix. En toute logique, il aurait du s'agir de la voix d'Aupyl, mais ce n'était pas du tout la sienne. Elle fronça les sourcils.


- Quelle est cette sorcellerie?
murmura-t-elle pour elle-même,
on dirait la voix de Job...


Elle secoua la tête, un brin perplexe, et regarda la clé qu'elle tenait en main...

- Arff...j'ouvre? j'ouvre pas?

Au bout d'un certain temps, voire d'un temps certain de réflexion, elle tapa contre la porte en criant:

- Tout va bien là-dedans?? vous vous amusez bien?

Alors, elle introduisit la clé dans la serrure et tout doucement ouvrit la porte, elle jeta un oeil et son soupçon se confirma, c'était bien Job.
Elle ne put s'empêcher de pousser un petit cri.

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Laveternate
A sa grande surprise, il s'avéra que ce n'était point Aupyl mais Jobart qui était dans la cave . Oh oui, c'était bien Jobart, son regard dans le corsage de Gribouille le confirma plus que n'importe quoi, il n'y avait pas pire obsédé dans tout le royaume .
Et en plus, il se rendait .
C'est à ce moment là que la porte s'entrouvrit et que Matou poussa un petit cri en reconnaissant l'ancien propriétaire du phare .
Lave essaya de se rappeler pourquoi ils étaient tous là , pourquoi Job se rendait , pourquoi Matou criait en le voyant , pourquoi , pourquoi quoi ? Mais pas moyen de se souvenir alors elle eut une idée de génie ...mais sans bouillir .

Elle se dirigea vers la porte entrouverte et sans regarder derrière elle s'en alla vers l'escalier qui remontait vers l'entrée .


Bon .... ben, je ne sais pas vous mais moi, j'ai des trucs à faire ! Bonne journée à tous ! et à un de ces jours !
Matouminou


Elle n'y comprenait plus rien, et à voir la tête de Grib et de Lave et l'air effaré de Job, Matou se douta qu'eux aussi avaient du mal à analyser la situation.
Elle vit alors Lave se diriger avec énergie vers la porte derrière laquelle elle se tenait. Prudemment, elle s'écarta pour éviter de se faire bousculer, une fois suffisait.
Lave ne la regarda même pas, et se dirigea vers l'escalier en disant:


Citation:
Bon .... ben, je ne sais pas vous mais moi, j'ai des trucs à faire ! Bonne journée à tous ! et à un de ces jours !


Matou sentit alors son sang ne faire qu'un tour, là, fallait pas abuser et prendre ou pousser les vessies de mémé pour des lanternes dans les orties. Elle courut après elle en lui criant:

Heyyy...ah mais non...ça se passe pas comme ça...d'abord, faut que tu t'occupes de Job, après tout c'est ton beau-frère, alors zou...tu récupères ta famille et les cochons seront bien gardés...et pis, l'autre...
.elle haussa d'un ton la voix, afin que Grib l'entende...l'erreur noble, ben elle se débrouille, mais elle me retrouve son mari et sa fille, et ensuite, tout sera en ordre....non mais....

Elle se planta devant Lave et la regarda dans les yeux, ce qui était un peu difficile parce que Lave avant un œil borgne à cause d'Aupyl qui lui avait planté une aiguille à tricoter, à moins que ce ne fusse à coudre, elle ne savait plus, dans l'oeil, il y a longtemps:

- Compris?, dit-elle, en essayant de ne pas loucher.

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Laveternate
Plutôt fière de sa répartie et contente de se sauver en courant , Lave se fit rattraper par Matou , toujours aussi énervée qui lui ordonna :

Citation:
faut que tu t'occupes de Job...tu récupères ta famille et les cochons seront bien gardés... Compris ?


Pfff, y'a des jours où les copines, ça pèse quand même .... En plus, voilà qu'elle lui donnait des ordres, à elle !
En plus, cette façon de la regarder droit dans les yeux alors qu'elle n'en avait qu'un , c'était déroutant quand même . Mais Lave ne baissa pas son oeil ni même l'autre si elle l'avait eu .


Du calme, Matou , ne t'emportes pas tout le temps comme ça ... Cela va te vieillir avant l'âge !
D'accord, je vais m'occuper de Job et toute ma famille comme tu dis ..et même les cochons si tu veux ! Mais par pitié , arrête de beugler comme ça , je ne suis pas sourde !
Et sache que si je m'occupe de tous ces gens, c'est uniquement par gentillesse parce que je vois bien que tu n'en es pas capable !
Nous sommes chez toi et tout ça, c'est tes histoires mais bon, comme je t'aime bien, j'emmène Job et ma famille ainsi que les cochons . Pour l'erreur, j'espère que je ne dois pas , aussi, l'emmener, elle !


Lave retourna dans la cave, attrapa Jobart par le revers de sa chemise et le tira derrière elle .

Allez viens, Job, on va compter les étoiles , couchés dans l'herbe derrière la falaise , comme au bon vieux temps . Après, on comptera les cochons jusqu'à, ce que tu t'endormes et quand j'en aurai marre , je te pousserai dans le vide et t'essaiera de résister juste pour rigoler !

Au fait, Aupyl ?
Il est où du coup ?
Matouminou


Bon, ça s'arranger, Lave n'avait pas pu s'empêcher de lui faire son petit discours "j'suis seule à bien m'occuper de tout le monde...et gnagnagna", qu'à cela ne tienne, elle avait récupéré Job, c'est tout ce qui comptait.

Restait l'erreur, et noble ou pas, elle aussi, elle allait bouger ses fesses, foi de Matou.
Elle se dirigea vers la pièce, alors Lave posa la question fatale:


Citation:
Au fait, Aupyl ?
Il est où du coup ?


Elle s'arrêta et se retourna, et lui lança :

- Grib va se faire un plaisir de le retrouver, ainsi que sa fille...

Puis, elle entra là où Grib se trouvait. Le spectacle qu'elle offrait d'elle était pour le moins surprenant. Elle était là, la bouche ouverte, et Matou eut la nette impression que les deux questions qu'elle se posait "pourquoi Job est là?" et "où est Aupyl?"s'entrechoquaient dans son cerveau, rebondissant sur les parois, télescopant le peu de neurones qu'il devait lui rester du à une trop grande consommation de mirabelle. Matou restait persuadée que s'abreuver de cette boisson représentait au moins le même danger que d'avaler une cuillère du ragout de Ména. L'antidote eut pu être le calva, mais à priori non, car, avec tous que Grib était capable d'avaler, ça ne lui donnait pas plus un air intelligent. Bref, elle alla se planter devant la blonde et l'apostropha:

- Bon Grib? c'est pour aujourd'hui ou pour demain? En gros, je te résume la situation...Aupyl était là..tu sais pour son régime, d'accord Ef ne l'a pas nourri, mais bon il est pas devenu maigre au point qu'il puisse faire le tour de ses braies sans toucher le cordon, ou se volatiser d'un claquement de doigts, donc, il a du s'échapper...aidé par Job qui a pris sa place...je ne sais pas d'ailleurs pourquoi, en même temps Job, il a pas toujours les idées bien en place...bref...donc Job, Lave va s'en occuper, c'est réglé, mais Aupyl et ta pauvre petite qui est peut-être morte à l'heure qu'il est...Matou aimait beaucoup les mélodrames, à ses moment perdus...
Bref, cette pauvre enfant se trouve où? et Aupyl?

Elle la regarda fixement:

- Alors si tu veux pas que dans quelques mois on retrouve un grand et un petit squelette, t'as intérêt à te bouger les fesses pour chercher dans le dédales de cette cave...et si tu pouvais faire vite, j'attends du monde...

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Gribouille87
La blonde resta planté là sans faire attention à ce qui se passait autour d'elle . Pour comprendre ce phénomène assez particulier qui est propre au blonde il faut savoir ce qui se passe dans sa tête ...chose que nous allons faire de suite :



N 1 : Nan !! Nan !! tu as eu plus de temps de pause que moi !!! c'est pas juste !
N2 : atta même pas vrai pas de ma faute si j'ai pris les quarts de nuit ! t'avais qu'à te proposer
N1 : m'en fiche je fais grève , t'as qu'a prendre tout en charge ! vu que môssieur faut mieux que tout le monde
N2 : tu chipotes vraiment pour rien , déjà qu'on evite un maximun informations
Chef neuronne : bon les gars je sors de mon sommeil qui dure depuis longtemps car les infos se bousculent à la porte là !!! il se passe quoi?
N1 : je fais grève !
N2 : monsieur dit que j'ai plus de pause que lui
Cn : bon on traites les affaires urgentes et on verras ces temps de pause ce soir !! allez hop au boulot ! on prend la dernieres information en date , les autres ont oublie


.....mais Aupyl et ta pauvre petite qui est peut-être morte à l'heure qu'il est...

Un sourire se dessina sur les levres de Gribouille

Quoi ? les deux morts ???

Elle etait tellement ravie de cette nouvelle qu'elle entendit pas la suite que lui racontait Matou

Houla faut que je file j'ai un tas de trucs à faire ..surtout maintenant que l'heritage est tout à moi !!! à plus Matou et merci pour la nouvelle

Gribouille detala à une vitesse incroyable et le premier arret etait la taverne où elle allait fêter cette grande nouvelle !
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Matouminou


Et bien, c'était à son tour de rester bouche bée devant la réaction de Grib pour le moins singulière. Matou secoua la tête, en même temps qu'attendre de cohérent et de structuré de la part d'une Lorraine?
Elle murmura pour elle-même tout en suivant Grib des yeux:


- J'y crois pas...je suis en train d'halluciner...


A ce stade de l'histoire, Matou se dit qu'il était temps de faire le point. Elle referma la porte de la pièce et jeta un oeil vers le long couloir qui menait dans les tréfonds du phare. Si Job devait surement les connaitre par coeur, ce n'était pas son cas à elle. Cependant, il y avait, quelque part, Aupyl et avec lui , la jeune Marine. Elle eut un instant d'hésitation, et bougonna:


Ah ben super, merci les filles..merci beaucoup... maintenant c'est moi qui vais devoir retrouver le gros et la mouflette...pfffff...

Elle essaya de se persuader qu'après tout Aupyl savait se diriger sur l'eau alors sur terre, ça ne devait pas poser de souci....mais si elle n'essayait pas de faire quelque chose pour eux, la culpabilité la rongerait, elle ne se connaissait que trop.

Elle prit alors une torche, accrochée au mur et avança de quelques pas dans le couloir. Elle se mit à appeler:


- AUPYYYYYYLLL? MARINEEEEEEE???

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Matouminou


PLUSIEURS JOURS PLUS TARD

Le phare avait repris figure humaine, après l'épisode de d'Aupyl, puis de Jobart puis de...elle secoua la tête comme pour chasser l'énervement qui montait en elle, quand elle y pensait.

Aupyl et sa fille n'avaient pas répondu à ses appels, elle en déduisit donc qu'ils avaient du réussir à retrouver le chemin souterrain dont elle avait entendu parler mais qu'elle ne s'était jamais hasardée à chercher. Il faudrait qu'elle mette Ef sur le coup...Bon, chaque chose en son temps.
Pour l'instant, elle était installée dans son bureau à siroter un petit calva et elle appréciait d'être tranquille. Elle travaillait depuis quelques jours sur un projet dont Ef avait eu l'initiative. Il était venu lui en parler, elle avait de suite été emballée. Il s'agissait de fonder une école normande.

Durant plusieurs semaines, ils en avaient longuement discuté, tous les deux d'abord, puis avec d'autres personnes de Fécamp qui avaient également manifesté de l'intérêt pour le projet. IL fallait recruter des professeurs et surtout faire une charte dans laquelle tout serait bien expliqué.

Ef y avait travaillé des heures, tandis qu'elle confectionnait l'affiche qui annoncerait l'ouverture de cette école.
Elle aimait travailler à ses côtés, il savait être sérieux quand il le voulait, et elle appréciait.
De temps à autre leurs mains se frôlaient pour échanger une plume, un peu d'encre et cela faisait battre un peu plus qu'il ne fallait, le coeur de Matou.
Ils avaient aussi longuement discuté de ce qu'il était arrivé quelques semaines auparavant, Matou s'était expliquée, excusée. Elle l'avait rendu malheureux et cela l'avait elle-même rendue malade. Finalement, tout s'était arrangé, un pardon vaut mieux qu'une rancoeur, et elle savait qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Le temps se chargerait d'aplanir les difficultés que ne manquerait pas de poser leur situation très particulière.

Pour l'heure, Matou avait appris qu'il fallait apprécier chaque bon moment que leur donnait Aristote, tout pouvait si vite basculer. Alors, aux côtés d'EF, elle était heureuse et engrangeait totalement ce bonheur.

La veille, il lui avait montré la charte de l'école, lui demandant son avis et de rectifier si besoin s'en présenter. Elle venait d'en finir la lecture et avait rectifié et complété certains passages. Elle regretta qu'il ne fut pas là pour lui montrer. Il était parti avec les chiens en forêt. Ces bêtes, concons, certes, mais affectueuses, nécessitaient de prendre de l'exercice tous les jours. Ef s'en occupait bien, même si parfois elle se demandait si ce n'était pas plutôt les chiens qui s'occupaient de lui.

Elle s'étira, alluma plusieurs bougies et regarda le soleil décliner. Ses pensées s'envolèrent vers Horloger qui faisait partie des étoiles désormais, veillant sur elle et sur ses enfants. Elle avait appris à vivre sans lui, mais elle savait qu'il avait toujours une place dans son coeur.

Lentement la nuit tomba, elle frissonna, elle n'aimait pas être seule dans le phare la nuit, même si Suzon, sa fidèle servante était là, à vrai dire, c'était d'Ef dont elle avait besoin. Elle soupira, espérant qu'il ne rentrerait pas trop tard.

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Ixia
[A la roulotte, avant l'arrivée au phare]

Le lendemain matin, le soleil se levait doucement, pénétrant doucement dans la roulotte. Il venait caresser le visage de la noirette, qui s'éveille doucement. la nuit avait été assez courte, elle était tellement enjoué d'aller au phare.

Elle se lève rapidement laissant dormir Stromb encore un peu, Luna se réveillant en même temps qu'elle, la faim la tiraillait. Elle l'allaite sur sa chaise à bascule, tout en réfléchissant à ce quelle allait prendre. C'était si rare qu'ils dorment ailleurs...

Ils quittaient la roulotte que pour pour la maison de Stromb à VF, même à Espalion ils restaient dans la roulotte, Inba ayant détruit s vieille maison à coup de masse un soir de colère...Ixia les rejoint, déjà sautillant partout, et chantant on va chez la gentille dame, on va chez la gentille dame.

Inba rigolait, toute la famille était ravie d'aller là bas. Et lui dit d'aller chercher ce qu'elle voulait prendre pour aller chez Matou. Ixia avait pris ses poupées de chiffon, et naturellement sa belle ferme en bois, ainsi que quelques autres jouets en bois fabriqué par son papa.

Luna ayant finit de manger, Inba aussi prépare ses affaires, elle prend que bien peu de choses finalement, elle se dit que la roulotte étant pas loin, elle pourrait aller chercher au fur et à mesure.

Stromb se réveillait pas, pffff, alors regarde Ixia d'un air malicieux et espiègle, et lui fait un clin d'oeil tout en lui disant vient on va réveiller papa.
Et c'est ainsi que les deux follasses courent dans la chambre saute sur le lit et bien sûr sur lui, le chatouillant, l'attaquant avec des coussins.

Debout la dedanssssssssss!!!!C'est un grand jour, faut se leverrrrrrrr!!!!
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Stromboli
Zzzz...zZzz...zzZz...

Bien au chaud dans son lit, la tête enfoncée dans un oreiller confortable, le brun dormait encore profondément. Dans son rêve, il naviguait sur une mer déchainée et chassait la baleine géante au large des côtes de Fécamp (tout à fait normal...). La baleine finit par l'avaler, mais fort heureusement elle avait dû avaler avant lui plusieurs bateaux pirates car il découvrit avec stupéfaction une montagne d'or une fois à l'intérieur ! Se ruant dessus, il enfouait les pièces dans ses poches, dans des gros sacs, en tapissait sa barque... Mais soudain, quelque chose le heurta à la tête. Surpris, il se retourna et apperçut une mer déchainée le bombardant de poissons arrivant sur lui à grand bruit. Et ce fut le rush ! Le mur d'eau le percuta tandis qu'il était malmené de partout.

Il émergea de son rêve et réalisa que ce qu'il pensait être une mer démontée était en réalité une attaque complice et préméditée de deux chieuses redoutables. Tandis qu'il se prenait de grands coups d'oreiller, il se cacha la tête dans le sien, montant au plus vite une stratégie pour vaincre l'envahisseur. Attrapant un oreiller qui trainait, il se redressa et rendit les coups en poussant un cri de guerre.


Arrière !!! Vous osez troubler le repos du Roy, vous serez chatiez de votre témérité !!

Attrapant la plus petite et l'emprisonnant contre lui, il s'attaqua à la grande. Aprés plusieurs minutes de bataille acharnée contre les deux filles qui s'étaient liguées contre lui, il finit par avoir raison d'elles. Voyant qu'elles étaient déjà habillées et prêtes à partir, il en fit autant.

Finallement tout le monde se mit en route, et aprés quelques minutes le phare se dressa devant eux. Stromb toqua à la porte et attendit.


Hohééé du bateau ! C'est l'envahisseur rouergat !! Temblez et rendez-vous !!!

Plantés minusculement devant le phare, il avaient l'air méchants les barbares. Même pas peur d'abord. En vrai, les habitants du rouergue sont redoutés. Si si... Faut juste l'imaginer dans un autre contexte en fait...
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