[RP]La Mer, preuve par 10 !!!

Ils étaient arrivés à Montpellier au petit matin.

Elle avait regardé, heureuse de retrouver les flots.

Elle avait passé la matinée penchée sur ses parchemins. Puis elle avait regardé de nouveau, se disant qu'après tout, un petit tour aux coquillages, à mar...

Hein ?

Pour le coup, elle était sortie. Avait mieux regardé. Pris des points de repère, doutant de ce que ses yeux constataient.

Mais non. C'était vrai, bel et bien vrai. Elle s'était donc rendue en taverne, pour savoir depuis combien de temps le malin opérait ici.

Elle avait demandé à une payse quel était le sorcier qui avait maudit la mer au point de lui voler ses marées... Pas de réponse, ou si peu ! En sortant de taverne, elle avait déjà décidé d'aller voir le Coms - son futur gendre - pour lui demander s'il songeait à organiser une procession, une bénédiction, quelque chose, enfin, pour remédier à cet état de fait, que dire, sinon alarmant ?

Quand elle se fit annoncer auprès de lui, elle était passablement inquiète.

Mais comment font-ils pour les coquillages ?
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Zora, une gueuse bien connue des tavernes de Montpellier pour son franc parler et son goût du pêcher de chair, trainait comme à son habitude en taverne.

Ce jour là la ville était des plus animée et ma fois cela changeait un peu. Elle avait écouté de loin la conversation du troupeau de nobles qui avaient envahi la ville le matin même. Donc à la sortie précipitée de l'une des femmes suivie de près du borgne qui l'accompagnait, son goût invétéré pour l'animation peu commune l'incita à les suivre.

Elle se planta alors en haut de la dune surplombant la plage. Ses longs cheveux roux lui fouettant le visage.
Elle regardait ironiquement la nobliote ainsi dévêtue face à la grande étendue d'eau glacée à cette époque de l'année. Et le borgne qui la suivait à la trace des ses apparats semés en cours de route.
Se retournant pour voir qui d'autre était là elle aperçue une foule de badauds affluant peu à peu.
Naquit alors dans son esprit vif et perfide une idée qui pourrais lui rapporter gros ...

De sa voix un peu éraillée par ses longues nuits de fêtes en taverne elle hurla à l'intention de la nobliote :

"Hey la donzelle ! R'filez donc vos frusques, z'allez attraper la mort ainsi !
S'rait dommage qu'une belle plante comme vous s'fâne !"

Elle entendit alors derrière elle des gloussements mais aussi les éclats de rire des nombreux hommes attroupés.
Elle reprit alors :

"Mais bon, j'parie z'êtes pas capable d'vous jeter au bouillon ! J'parie même 50 écus qu'vous vous rhabiller dans l'instant même !"

Puis la rousse se tourna vers la foule des badauds :

"Qui tient le pari ?"

*Zora se frottait déjà les mains, en pensant à l'argent que çà allait lui rapporter*

Grrr saleté de vent, pfff encore une idée originale se disait elle, se maudissait elle plutôt, toi va falloir apprendre à te la fermer. Une voix derrière elle, qu'elle reconnaissait entre mille, Snell était là, manquait plus que lui, il avait rien à voir, il la connaissait déjà assez pour l'avoir parcourue plus d'une fois.

Une voix de femme, celle la, elle ne la connaissait pas, un pari sur elle allait se jeter dans l'eau ou pas, pfff vraiment y a pas idée. Tiens encore un homme qui prend le pari, cette voix, celle la aussi, elle la connaissait, Insa, que faisait il ici non mais manquait plus que ca.

Au moins, elle avait déjà fait le plus gros, elle avait avancé, l'eau lui arrivant au niveau des mollets, mais c'est qu'elle était froide, cette saleté de flotte, ils auraient pu la réchauffer au lieu de la saler. D'ailleurs, le sel lui avait pas oublié de la piquer aux endroits ou les armes l'avaient attaquées. Elle attendait encore voulant prouver par a + b à la Princesse que la mer n'était pas dangereuse ni une hérésie d'autre sorte.

Elle frissonnait et hésitait de plus en plus à plonger mais que diable avait elle encore dit. LA pression était là et les badauds qui continuaient à s'entasser à la voir nue, au moins les bonhommes profitaient du spectacle..Pas trop déformée par les guerres, qu'elle avait faite et les blessures reçues.
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Snell regarda la foule qui s'amassait et rigola lorsqu'il en entendit quelques uns conclure des paris.

Il lança un autre regard à Naud, puis cria en direction de la femme qui prenait les paris.

Hé! La rousse! J'ai le droit de parier, moi?
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Snell rendit le sourire à la jolie rousse.

Parfait! Alors 50 écus qu'elle sera trempée dans la minute qui suit!

Le Borgne regarda Naudeas avec un sourire machiavélique. Elle n'était qu'à quelques pas de lui, le dos tourné. L'affaire était dans la poche.
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Deux parieurs seulement? Les hommes présents étaient bien plus frileux que la belle...
Belle en question qui d'ailleurs venait de plonger... Argent facile...
Mais alors qu'elle venait de refaire surface le Tressé manqua de s'étouffer...

Naud?? Pourquoi est ce que cela ne m'étonne même pas....

Il sourit, remarquant finalement que la belle avait un autre profil agréable sur lequel il porta le regard...

Oserai je dire qu'à te voir l'eau à l'air froide?
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Snell écouta l'offre de la dame pendant que son oeil vilain se perdait dans son décolleté généreux. Dans sa tête, il s'imagina entrain de ramener la rousse dans le lit qu'il partageait déjà avec une blonde... et puis son oeil imaginaire vit cette dernière lui arracher la tête et s'en servir pour chasser la gourgandine. Il dut se retenir de rire.

Désolé, beauté, mais côté nature je suis déjà riche à souhait. Les écus suffiront.

Il lui tendit la bourse vide qu'elle lui avait donné.
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Voilà que la belle finissait de faire trempette, alors qu'elle se rhabillait sous les sifflets des bougres qui auraient aimé profiter encore du spectacle, il éclata de rire.
Rire bientôt stoppé par un baiser...
Décidément, la visite au château ne se finissait pas si mal que ça!

Jolie récompense... Si j'avais su j'aurais parié le double...
Ça change de tes coups de serpettes!!

Content de te voir! Ça ne te dirais pas de poser devant un peintre pour moi? J'ai une fresque à faire faire pour ma nouvelle taverne...
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Tss garde tes écus, te le mérites bien tu m'as l'air éreinté. Mes serpettes ou sont elles ? je les ai perdues..lachant sa cape, dévoilant quelque peu sa nudité à Insa, les retrouvant soulagée. Elle remonta sa cape et sourit à Insa, espérant qu'il n'avait rien vu.

Heureuse de te voir également, poser devant un peintre pour toi dans ta taverne, oui pourquoi pas, si j'ai au moins un drap et pas nue comme un vers.. Quel genre de scène voudrais tu voir sur les murs de ton bouge ?

Elle frissonnait, le vent perçant son maigre vêtement, ses cheveux mouillés lui fouettant le visage
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[A quelques pas derrière la princesse...]

Heing ? lou lingadoc né dangièrrrrr ? Qui quoi où ?

Sa main se porte à la garde de Diplomacia, prète à la sortir du fourreau.
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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.

La mer ? Ensorce...

Il n'était pas allé à Palavas ou Maguelone, mais bon la mer quand on y vit toute l'année, la voir par mauvais temps, le pire qu'il fasse ici, c'est... Pas très motivant....

Perplexe... La mer ensorcelée...

Mais je... comment Nautesa ? Elle a disparu ?
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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.

Au bord de la mer, ensorcelée ou pas

Le baiser prit le Borgne par surprise. La jolie rousse pouvait bien faire des paris à 50 écus puisqu'elle ne devait pas en manquer vu la manière qu'elle embrassait. Malgré cela, Snell allait la repousser doucement mais fermement, lorsqu'il fut de nouveau pris par surprise par la main empoignant l'une de ses fesses. Ohlà! Mais c'est qu'elle est sérieuse, là! se dit-il en saississant la fille de joie par les épaules. Il se recula de force pour briser le baiser.

Il se lècha les lèvres un instant, comme s'il évaluait le baiser, puis haussa les épaules.

Pas mal, mais vous me devez encore 50 écus.
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Zora n'était pas mécontente d'elle elle avait eu une maigre compensation mais une compensation quand même. Elle fit toute fois la moue quand le sieur la repoussa.

"Pas mal, mais vous me devez encore 50 écus."

La belle rousse sourit et sort une bourse de la poche cachée dans sa jupe et la fourre dans son décolleté.

"Si vous la voulez Sieur, faudra v'nir la chercher vous même !"

Sur ces paroles, elle tourne les talons et lui tourne le dos puis repart en direction de la foule qui avait commencée à se disperser.

La rumeur... Une simple rumeur tout d'abord... Qui s'etait transformée en véritable tornade de rumeur, un cataclysme, un tsunami, un typhon -font, font, les petites hérétiques-, une tremblement de terre de force 9 sur l'echelle de Boulasse, une catastrôôôphe, pire, une malidissssssion, s'était, parait-il, abattue sur la Mare Nostrum des romains antiques un peu tocs, la Mer donc, méditait, ramait, pour retrouver quelque chose ressemblant à une marée, comme si rien au-dessus ne se passait, rien au-dessus non plus, pour tout dire. Corbigny voulut en avoir le coeur net, et les yeux rougis par ce petit vent sec et froid de sud-sud-est, force 1 à 3, mères calmées à un peu agitées par la nouvelle, Corbigny s'en alla donc voir de visu l'incroyable :

Encore une légende rurale ! Poussa-t-il, un rien enervé par telles calembredaines. Une mer qui ne bouge plus ? C'est pas potib' !!!

Et pourtant ça l'etait ! Une malediction totalement improbable venait de foudroyer vagues, ridules, flux, reflux, d'une mer désormais implacablement figée !

Palsembleu ! St Bynarr me pénetre, St Lazare se lève si ce que je contemple est menterie !

Erik, profondement croyant, tomba, extatique, à genoux sur le sable d'où il contemplait, hagard, ce grand malheur...
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En construction (Manque de pierre...)
Duc de Corbigny,
3x Duc de Bourgogne,
6x maire d'Autun,
Chevalier Errant de la LICORNE,
Tutélaire de l'Etoile d'Aristote & de la Toison d'Argent(en depot^^)

Blême, elle acheva à sa place : le malheureux, dans sa peine, semblait ne pas trouver les mots.

... Sans protection divine... Quels péchés ont bien pu amener pareil sort ? Las... Qu'y pouvons-nous, dès lors ?
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L'inquiétude dans ses yeux, la combattivité, furent remplacées par la perplexité, puis le doute, et enfin - oui, tout de même, depuis le temps que vous l'attendez, hein, avouez - par un riend e gène. D'où une certaine rougeur qui gagna ses joues, remplaçant le rose.

Elle aurait certes pu rire de bon coeur, de l'air de celle qui vient de faire une bonne blague. Mais elle se savait peu douée pour le mensonge, voire pas du tout... Elle se contenta donc d'un :

Oh... Ahem... Si vous pouviez garder ceci pour vous, n'est-ce pas...
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Erik etait véritablement troublé lorsqu'il apperçu la Princesse de Mortain presqu'à ses coté, visiblement aussi fort troublée... Regardant tour à tour Armoria, puis Legueux, puis Armoria, puis Legueux, puis...

Altesse... c'est bien un coup du malin, tout ça... Le malin... Le malin... Le même qui nous a laissé errer entre Montélimar et Nîmes, ne pensez vous pas ?

Toujours sur les genoux, Erik fit plusieurs signes de croix tres rapides, tres nerveux, tres tendance...
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La capitale avait des avantages, dont la présence de la mer. Petite mer, certes, mais joliment bleue.

L'attroupement ne manqua pas de l'attirer, et la curieuse se fraya un chemin parmi les mâles serrés comme au défilé. Elle se demanda, tandis qu'elle jouait de l'épaule, quelle flotte d'assaut pouvait ainsi aimanter leurs regards.
Au premier rang, elle comprit enfin les causes de l'attention collective soudaine. Une femme dans le plus simple appareil semblait vouloir vérifier si vraiment elle était salée. Il n'en fallait pas plus pour détourner certains de leurs bureaux.
Plissant les yeux sous les reflets elle crut reconnaitre la femme, qui s'immergea sous les regards béats de l'assistance. Elle sourit franchement, et plus encore en reconnaissant le Tressé, qui d'ailleurs eut droit, le bougre, à un bonjour particulier.

Il était temps pour les mises de changer de mains, et elle se recula, resserrant sa cape autour d'elle. Il faisait frais tout de même.
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Ahem... Oui, à vos souhaits, Montjoie.

Elle regarda Erik, sans surprise - elle n'était plus à cela près - et s'apprêtait à lui répondre quand une sirène se fit entendre au-dehors. Pas la sirène au bain, non, quoi que dans ce cas précis, cela prêtait à confusion, mais celle qui sait si bien avoir raison des bouchons de cerumen confortablement lovés au creux des oreilles les moins ragoûtantes.

Forrest ? Il semblerait que l'on m'appelle... Va voir, et si c'est personne connue de moi, tu me la pourras mander.

Le valet véloce - oui, ça marche aussi dans ce sens-là - partit en trottinant, ce qui était sa vitesse de croisière (là aussi, notez la fine allusion au monde de la mer). Elle se tourna de nouveau vers Legueux, juste au cas où.

Pas de procession, alors ? Vous en êtes sûr ?

Puis elle posa LA question, celle qui vraiment la tourmentait :

Comment faites-vous pour la pêche à pied ? Vous ne mangez donc point de coquillages et crustacés ? Qui l'eût cru... Déplore la perte de l'été, diront certains bardots...
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Naud criait toujours le nom de la Princesse, en espérant qu'elle réagisse, on ne sait jamais dans ces grands châteaux, les gardes la regardaient toujours d'un sale oeil. Les goguenardant au passage..

Quand elle vit Forrest se présenter à elle. Elle courut vers lui, étant arretée par les gardes et leurs lances.

Forrest, Forrest, dis à son Altesse que je désire la voir, c'est d'une très grande importance. Ses rufions ne veulent pas me laisser passer. Ils me prennent pour une fille de petite vertu.
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Pas convaincu... Ah, ça, non ! pas convaincu du tout, même ! Une Mer ne bouge point ? Depuis quand avait-on entendu telle ineptie ? Erik avait oui, oint de sa méconnaissance des lieux, et bien malgré lui, les explications fort peu amène de l'homme du Sud, se remémorant ce qu'un voyageur croisé là-haut dans quelque sombre auberge lui avait confié sur la tendance à l'exagération des hommes des régions tropicales. Poli, n'ayant l'air de rien, étant désinvolte et presque sans s'en rendre compte, il accompagna la formule armoriesque :

'Vos souhaits, Messire !

Reprenant, avec moulte retenue dans les gestes, ses signatures crucifixiennes.
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Naud tira la langue aux deux gardes quand ils comprirent qu'elle pouvait passer non sans leur murmurer "et toc !"

Elle s'inclina devant la Princesse et les deux hommes. Elle en avait déjà croisé un en taverne et l'autre ben elle savait pas qui c'était.

Votre Altesse, je viens faire mon rapport, je me suis baignée dans la mer, elle n'a rien d'ensorcelée, j'ai pas trouvé de moules en revanche et puis de toute façon j'avais pas de panier, nous retournerons à la pêche un peu plus tard.
Elle est très salée comme l'océan mais n'a rien de dangereuse, à part être très froide.
Alors si vous pouviez éviter la messe, ca éviterait que je finisse de m'enrhumer dans un endroit froid et austère. Souvenez vous de Compiègne, je me suis enrhumée dans une église
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Zora le dos tourné à l'homme l'entendit dire :

"Si vous croyez que je vais me gêner, ma dame..."

Et joignant le geste à la parole il retourna la rousse pour plonger la main dans son décolleté.
Zora aucunement choquée par son geste lui sourit et lui dit :

"J'vous croyais plus grivois que c'la messire, ma fois si vous changer d'avis ... Vous savez où me trouver."

Elle lui fit un clin d'oeil et repartit vers la dune sa chevelure rousse soulevée par le vent et qui venait lui fouetter le visage.

*pfffff tous les même les hommes ...*