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[RP] les Pont Notre-Dame et Petit Pont: passer la Seyne

---fromFRMange-rats
Je vais te tuer !

Il sourit, un sourire comme pas deux, son sourire à lui, il l’aime et le lui donne, elle ne le voit pas, il fait trop sombre, pour sûr ! Et ça vaut mieux, car sûr qu’il ne lui plairait pas, à la donzelle, ce sourire ! Un sourire de gosse, moqueur de goguenard, le sourire des grands soirs. Il en rirait bien, il le ferait bien éclater, ce sourire, au grand jour, au grand air, mais le gosse sent bien qu’en face, la rouquine n’a pas vraiment envie de rigoler. La lumière des torches qui baisse alors qu’ils posent le pied sur l’Ile, la balafre qui lui court sur le visage, tout ça lui donne un air terrible et Mange-rats n’aimerait pas qu’elle lui colle la branlée que, peut-être, il mériterait.
Oui mais voilà, c’était tellement drôle de la voir s’escrimer à séduire ce pauvre type, à lui faire du rentre dedans aussi élégamment qu’une catin du liquoré l’aurait fait. Enfin, le gosse, les grues du liquoré, il les a jamais visées, mais bon, à c’que les autres mômes disaient, c’était pas des grandes dames et elles faisaient pas d’manière, pour sûr, dans leur métier ça servait pas à grand-chose… et la voir elle, aguicher ce soldat mal embouché, ça l’avait bien fait rire, ça oui, seulement il avait du se retenir, le type aurait trouvé ça louche, et puis il devait pas attirer l’attention, le môme, sa besogne à lui réclamait de la discrétion. Pour ça, il ne connaissait pas la rouquine, mais fallait dire qu’elle manquait pas d’tenue et qu’elle savait y faire, le type avait marché aussi sec. Bon, il avait failli se faire choper, mais ça, c’tait sa faute itou, au gamin, il était tellement occupé à faire des grimaces mimant un fat énamouré à la donzelle qu’il en avait pour un temps oublié les écus du zigue.
Maintenant, ceux qui restaient de ceux-ci tintaient dans sa pogne, sa pogne esquintée mais toujours adroite, apparemment. Son plan avait parfaitement fonctionné. Quand ils furent assez loin, après avoir tourné en fait pour suivre Ilmarin et ses chevaliers qui s’apprêtaient à franchir un second pont, il se tourna vers la Balafre et ajusta son sourire pour le rendre reconnaissant, admiratif. Ce qu’il était, assurément, en plus d’être intérieurement hilare.


Ca va, mais tu me tueras plus tard, on a un autre pont à passer et une blonde à pister. Une rousse à secourir, accessoirement.

Sourire enjôleur de gosse. Tirer profit de ses atouts, si maigres soient-ils. Riant doucement, il lance une pièce en l’air et la récupère aussitôt, en jonglant avec, fier de lui, fier d’eux.

Tu m’as impressionné.
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---fromFRGabriel Morlhon
Une nuit agitée, un pli des plus troublants, un nom aimé, caché au tréfonds d’un cœur qui ne bas plus. Des lignes rondes tracées à la va vite, une tache d’encre… Que faire, Agir ? Rester au manoir et faire semblant ? Ne plus penser. Ne plus aimer. Rester loin du mal qui le ronge, loin de ce passé ou il avait aimé. Effacer le domaine des Morlhon, sa souffrance, sa sœur, ELLE. Depuis presque une décade il essaie d’oublier cette enfant à la peau métisse, ce sourire tendre, ce cœur… Comprime ses tempes entre les mains. Plus de visions, plus d’envie. Dépérir d’avoir aimé une sœur, mourir d’avoir trahi son sang.

La folie ! Aimante inconditionnelle, amante languissante. Se réfugier derrière ce mur, s’y noyer. Une pensée en entraine une autre. Un nom, Le sien, celui de son amante… Kalian… Sa sœur. Un cri. Un désespoir. Il tombe, s’engouffre, plonge tête la première dans les méandres de son passé. Se recroqueville. Un fœtus. Tant d’années de bonheur fraternel. Une Enfant dont le regard se perd dans le sien, une tête blonde devient son ombre, une douce compagne offerte. La protéger. Faillir. Trahir.

Gabriel se lève d’un bond. Relire l’écriture d’Eugénie. Etait-ce trop tard ? Si cela avait été le cas, La jeune fille n’aurait pas envoyé ce courrier. Trois femmes à récupérer, trois femmes qu’il aimait. Une a qui demander pardon. Prêt à mourir de sa lame pour ses années de souffrance. Déterminé à rattraper sa lâcheté, sonna son secrétaire. Faire atteler son cheval, pas le carrosse. Affronter ses démons. Faire face à sa mère et au Morlhon. Ne plus se cacher !

Prends ses dispositions pour Eugénie auprès du personnel, laisse une lettre pour son père. Monte au premier. Récupère une clef. N’ose pénétrer sans Aurora. Sentir sa main rassurante pour venir voir sa sœur. Son antre. La clef tourne dans un grincement. Le noir. Une chambre vide. Propre. Le portrait de Marie. Un visage impassible. Un éclat moqueur dans le regard. Contemple sa cadette à travers la lumière qui filtre du couloir. En laissant trainer son regard, il voit un morceau de bougie sur la commode. Se rappelle son père courbé, le visage triste. Contourne le lit. Ouvre le tiroir de la table de chevet. Prend un écrin de soie. Referme la porte.

Devant l’allée, un jeune palefrenier l’attend. Dans sa main les rênes d’un Alezan qu’il flatte pour le maintenir en place. Aide son maitre à monter. Le regarde partir au galop avant de retourner se coucher.

L’aube dans quelques minutes doit se lever et Gabriel de rejoindre le Domaine. Que fera-t-il une fois sur place ? Convaincre sa mère ? Défier Le Morlhon ? Peu importe. Il devait y aller. Traverser Paris. Couper à travers les ruelles. Rejoindre la rive gauche. Se rappelle du guet devant le pont mais ses armoiries sont sur le tapis. Le jeune homme n’aura pas à s’arrêter pour payer le garde.

Dépasse la sentinelle. Un groupe d’hommes. Une femme. Blonde.


Marie… Cria-t-il malgré lui le cheval parti au galop.

Dépasse le petit groupe, le corps à moitié retourné vers sa sœur ? Des yeux verts s’arrondissent, surpris. Stop sa course à plus de cent mètres. L’enlace du regard. S’attarde sur son regard à présent haineux. La laisse le dévisager avant de reprendre sa course. Arriver avant elle. Sauver ce qu’il peut. Sortir Kalian des griffes de son cousin. Retrouver Aurora… Cette dernière avait peur de son maitre, mais avec lui à ses cotés, le jeune homme savait qu’elle deviendrait une alliée sure… Sure mais en danger.
Ilmarin
Après des palabres plus ou moins, aux alentours de l'université, ce qui ne les arrangeait qu'à moitié pour leur trajet, ils reprennent leur marche, la nuit se levant un peu plus à chaque pas.

L'aube... Sous peu, les églises allaient sonner les cloches à toute volée pour Laudes. Réveillant les moines, les soeurs, les travailleurs.... Et le Morlhon... Et Cal...
L'aube... Tant de choses suspendues à ce simple moment de la journée. La replongeant des années en arrière.

*Cours... Te retourne pas... Cours... Oublie le sang sur tes mains... Cours... Oublie le sang sur ta robe... Cours... Tu t'en moques... S'il vit, il te vend... S'il est mort... Cours...*
Glisser sur des pavés... Bousculer les premiers passants... Sécher ces larmes... Etouffer ces cris.... Trouver une niche... Un recoin dans les recoins... Dans les puanteurs... Ne même pas chercher à comprendre où elle est... Enfiler ces vetêments... Se servir des lambeaux de la robe pour s'essuyer... Pleurer de plus belle... Trahison... Partout... Tout le temps... Même lui... Hésiter... Arracher ou non... Poignet vide... Tomber... Mais où... Signe... Fuir... Tuer... Mourir... Fuir...
Fuir... Dans l'aube... Dans les premières cavalcades autour des portes. Une porte... La prendre... Farouche et rebelle... Le soleil levé chasse la vie. Au grand jour, la nuit enveloppe le coeur. Début de la descente, chemin emprunté... Aube des Enfers...

L'aube. Un cheval dans les rues. D'instinct, elle s'écarte en poussant Rhuyzar contre un mur. La ruelle est encore assez sombre. Si eux entendent les sabots, ce ne sera pas l'inverse.


Marie…

Le nom... Résonne comme un gong dans son esprit. Depuis si longtemps ce nom n'avait été prononcé.
La voix... Glace son sang, fige son esprit, tétanise son corps.
Non... Impossible...


Ma panthère...

Une main se glisse dans la sienne gelée. Son regard étonné, surpris, devient hargneux... Haineux. Oui. Mais qu'avait-elle espéré? Qu'avait-elle pensé? Qu'il était mort? Comme elle en passant par cette fenêtre?

GABRIEL!!!! MEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUURS!!!!

Son cri part en même temps que l'ombre qu'elle a crû reconnaître. Il est à cheval. Ils sont à pieds. Cette ordure va donner du renfort à l'autre.
Cal.
Non. Pas entre leurs mains.


VITE!!! TROP LENTS!!!!

Pas le temps de formuler des phrases, ses bottes martèlent, de plus en plus vite, les pavés glissant. La brume sortant de ses lèvres s'épaissit. Son souffle se raccourcit. Souffle rauque et rapide. Balancier des bras. Frottement des fourreaux. Tintement de la ceinture contre le très fin morceau de lame sorti du fourreau. Rythme carillonant. Le décompte est lancé.

BONG!
Laudes.
BONG!
L'aube.
BONG!
Anticiper le glas dans les volées de cloches qui commencent...

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---fromFRLa Balafre
Alors qu'elle essaie d'oublier le gout amer que lui a laissé le garde sur les lèvres, le son de la voix de l'insolent lui vient aux oreilles.
Ah oui, c'est vrai, ils ont une mission... Dommage, elle l'étripera plus tard!
"Tu m’as impressionné."
Ces mots résonnent à son esprit tandis qu'un regard passablement énervé s'affiche sur son visage. Diantre! Comme elle est heureuse d'avoir impressionné un gamin chapardeur de la cour des miracles! Elle qui en rêvait, voilà son rêve enfin exaucé!
Ce marmot croit il que la flatterie lui fera oublier ce qu'elle a fait par sa faute?? Que ses lèvres ont dû se frotter à celle d'un homme?
C'est mal connaître Labal et la rancune qui l'anime...
Tient, cela lui rappelle que Marlowe's lui doit une nuit de débauche au bordel pour avoir épargné la vie d'un halluciné des potions.
Un deuxième pont? Et bien elle ne se fera pas avoir une seconde fois! C'est à lui maintenant de l'impressionner!
Ils reprennent leur course faisant raisonner le bruit de leurs pas sur le pavé humide.
Le deuxième pont apparait enfin, et elle distingue au loin le garde qui en a la charge. Leurs pas ralentissent tandis qu'elle se penche à son oreille.




Alors écoute-moi bien sale morveux! Je n'ai rien à faire de ta flatterie et celle ci ne te sauvera point du châtiment que je te prépare une fois que nous en aurons fini avec cette histoire! Je crois avoir déjà bien contribué à cette mission, qui m'est finalement totalement inconnue quand à ses protagonistes!
Alors maintenant, à toi de m'impressionner, pour ma part, je me contenterais de regarder ce coup ci!


Un coup de pied qui n'a pas pour but de faire mal dans le postérieur du môme, le propulsant au devant de cette nouvelle scène...
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La vie n'est pas simple, la mienne l'est encore moins...
---fromFRMange-rats
[Petit Pont]

Ca va, ça va…


Un peu plus, et elle lui tirait l’oreille… il aurait cru entendre… voile sombre. Regard qui se durcit, il opine du chef pour montrer qu’il a compris, avance sur le pont, légèrement en avant, fait attention à ne pas se masser le fondement, conserve sa dignité. Un autre plan, hein ? A croire qu’elle n’avait rien dans la tête… enfin, c’était une bonne actrice, il devait le lui reconnaître. Un bon point : il avait volé assez d’argent pour payer ce second passage.
Des gardes, forcément. Tudieu, cette sale engeance grouillait dans les quartiers bien habités. Bien. Elle voulait qu’il l’impressionne. Il l’impressionnerait. Lui aussi était bon acteur, quand il le fallait.
Se redresser. Ecarter les épaules. Cesser de se balancer de droite à gauche, comme un pendule indécis. Démarche assurée. Dresser le menton, durcir encore le regard. A la bouche, une moue sérieuse. Il était un adulte, maintenant.
Ca lui bouffait les entrailles, ça lui donnait envie de les vomir. Mais il avait cet âge auquel tout est possible, cet âge où l’on est encore un enfant, et déjà un homme. Y penser, pour lui, c’était voir la ciguë prendre un aspect fort doux. Mais pour sauver des vies, il pouvait bien… oui, il pouvait bien s’efforcer d’être ce qu’il craignait d’être complètement tantôt.
La rousse s’était forcée pour embrasser le garde. Il se forcerait pour être un adulte, un instant seulement. De quelques gestes rapides, précis, il coiffe ses tiffes autant que possible, ajuste sa misérable mise. Il était quelqu’un de respectable, maintenant.

Qui va là ?

Deux gens qui s’en vont passant, mon brave. De combien est l’écot ?

Regard dubitatif du garde. Il faut admettre qu’ils ont la mise de deux brigands.

BONG!
BONG!
BONG!


Dieu nous garde, déjà les laudes ? Allons, allons mon brave, le temps passe.
Quatre écus.

Ting !


Merci, bonne journée mon brave !
Roublard. La maréchaussée est une bande de brigands de la pire espèce.


Ils sont passés. Peu importe le reste, peu importe le regard de la rousse dans son dos, peu importent les laudes, peu importe le cri qui…
Ilmarin.
Ils forcent l’allure.


Tu m’égorgeras plus tard.
Cours !


Les pas se précipitent sur le pavé, les rues, les places défilent, ils ne doivent plus être loin de Calembredaine, désormais…
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Lorenz
[Quelque temps après. Pas longtemps.]

Etrange équipée que celle qui se présente sur le Pont Notre Dame alors que le croissant de lune hivernal illumine le ciel et se reflête sur la glace de la Seyne. La route est toute tracée. Droit devant.

De l'autre côté, c'est Paris la Belle et ses quartiers insoupçonnés pour Lorenz. Juste des bribes par ci, par là. De l'autre côté, c'est surtout Saint Germain et son église connue à des lieux alentours. De l'autre côté, c'est donc le domaine de Morlhon avec l'espoir d'y retrouver Calembredaine. Et Ilmarin sans doute. Du moins Lorenz l'espérait secrêtement.

Etrange équipée donc qui se présente devant les gardes du pont, guettant la taxe des passants et manants. Mais à uen heure si avancée de la nuit, comment réagiront-ils?

Le Cap'tain s'avance, fier et droit. Arlequin et Pierrot ont cêdé la place au maître d'armes, au commandeur. A ses côtés, drapé dans son éternelle cape grise, Llian avance d'un pas alerte et sûr. Il a fière allure le Gris et pour sûr qu'il va faire usage de son titre d'ex-connétable. Lorenz sourit intérieurement. Et si c'était elle qui s'avançait pour dire qu'ils étaient en mission spéciale pour le duché d'Alençon? Domaine royal après tout... et, même si ce fut bref, elle a bien dirigé l'armée elle aussi.

Un coup d'oeil vers l'Epervier, juste derrière elle. Pourvu que Dante et Thorolf ne trainent pas trop. Au pire, ils passeront sans eux. Mais Calembredaine ne lui pardonnerait pas de ne pas avoir apporter son épée. Et c'est le jeune du Ciel Azur qui s'en était chargé.

Elle se penche vers son compagnon de marche pour lui murmurer:


Va être facile de passer armés comme nous sommes...

Faire confiance aux Libérés. S'ils n'ont pas de plan tout tracé, nulle doute qu'ils sauront parfaitement improviser.
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---fromFRDante du Ciel Azur
[Quelque temps après. Pas longtemps.]

Il avait bien failli se perdre... Sa serait pas la première fois dans Paris ! La première fois d’ailler il était tombé sur une drôle de dame, enfin une femme qui n’était pas censé être encore de ce monde. Dante arriva près de Lorenz, se frottant légèrement le derrière de la tête. Certes il avait un peu de retard, mais on va pas le blâmer pour ça n'est ce pas ? Légère inclinaison, il s'excusa du retard. Les événements encore tout frais dans sa tête, il évitait de se les remémorer, c’était du passé. N’empêche qu'il aurait bien fait manger le pavé a un type qui avait craché sur... Tholrolf ? Tiens d'ailleurs il n'avait pas fait attention s'il avait suivit... Bref passons.

"J’espère ne pas avoir fait trop perdre de temps...
Je ne quitte pas une de vos semelles surtout avec ce précieux chargement.
Et puis le groupe me plaît, il est tout a fait charmant.
Courons courons, allons donc sauver la belle dame de ces manants."

Un coup d’œil, des gardes... Fins mots soufflé entre ses dents.

"Ah bah put****. Ils arrivent au bon moment eux... J’espère que y'en a un qui a quoi se vanter pour impressionner et qu'on puisse passer..."

Un regard vers le Gris...
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---fromFRVvarnëleen
Les premières lueurs d’une nouvelle journée qui s’annonce.
Le Gris avance, sa haine est intacte. L’affront a été fait contre l’une des leurs, contre la Louve. La flamme de vengeance du Gris s’est réveillée dans le défi. Que l’on touche à ceux qui lui ont fait découvrir la loyauté, que l’on touche un cheveu de ceux pour qui il donnerait jusqu’à son dernier souffle, son dernier cri… LIBERTAD !

Sa main mutilée, visible sur la garde de son sabre, ne laisse pas place au doute dans l’esprit du garde sur le pont. La voix est tout aussi tranchante que la lame ne le serait, s'il fallait en faire usage.


Je suis Vvarnëleen, soldat, ex-connétable du domaine Royal d’Alençon. Je suis celui envoyé pour une mission. Une urgence. Qui ne tolérera aucun retard. Aucune digression.
Ceux là sont avec moi. Escorte éclectique mais redoutable. Nous sommes armés et nous passerons.
Point d’écu à vous verser. A moins que vous ne souhaitiez goûtez à un autre. Plus cinglant. Moins appréciable.

Je suis le Gris. Faites place.


Le garde, bien qu’aguerri et expert en matière de passage, en reste tout estourbi. La mâchoire lui en tombe presque alors qu’il s’écarte lentement, arme baissée, regardant passer devant lui un guerrier dans sa cape grise, un capitaine sautillant presque, une jeune femme qui se retient de lui sourire, un homme masqué de rouge sang et un adolescent au visage candide.

La nuit a effectivement été surprenante. Sera-t-il pour autant au bout de ses surprises ?

Sans trop savoir pourquoi, il lève un bras pour signaler au garde sur le pont suivant que la taxe a été versée. Qu’il peut les laisser passer en toute quiétude. Il regarde, encore sous le choc, la troupe s’enfoncer dans la rue au bout du pont. Au loin des cloches retentissent, le ramênent à la réalité. Bientôt il y aura la relève et il pourra aller oublier cette nuit étrange.

Ce n’était pourtant pas encore la pleine lune. Pourvu qu’il ne soit pas de service dans deux jours…

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Mort au 19 décembre 1453 Dans la Cour, qu'il à tant aimé qu'il lui donna sa vie.
---fromFRThorolf
Ils n'avaient vraiment pas le temps de s'attarder à des conneries iventées pas un sale râleur, même si cette connerie fesait insulte à l'honneur existant du pirate. Un crachat sur le mollet... c'était vraiment le mieux qu'une armure stupide pouvait lui donner comme provocation... Thorolf n'avait fait que jetter un regard assasin derrière lui avec son unique oeil visible et retenir, par ce geste et un peu de consetration, le visage infâme de la crapule. La prochaine fois qu'il le croiserait, s'il en avait le temps et le bon plaisir, Thorolf lui apprendrait un peu de respect, mais pour lors, il avait laissé passer Dante et fermait la marche.
Aucun soucis de plus a traverser la partie de Paris la plus vile et pourtant la seule aimée. Aucun autre obstacle pour parvenir a la Seyne.
Dante et lui s'étaient, semblait-il, un peu attardé, Dante suivant de loin les ombres devant lui, Thorolf le suivant lui, dernière ombre du groupe avant le pirate.

Arrivés Le Gris s'avança. Thorolf eu un faible sursaut, il ne l'avait pas remarqué et ne l'avait pas vu arriver, pourtant il avait déjà reconnu. Il était là, lorsque le plan fut fait, là lorseque par hazard Thorolf s'értait embarqué dans cette histoire des plus importantes a son propre oeil.
Calmebradaine pour Libertad.
Pas d'autres mots qui puissent definir cette soudaine et ô plaisante attirance vers le Palazzo...

Quelques mots soufflés du noble libertadain, le voie qui s'ouvre a un simple titre et une menace glaçante. Thorolf n'aurait pas aimé se trouver a la place du soldat pour recevoir ce regard tueur dans son oeil.

Moment de pause dans la marche, une mèche rebelle écartée du front, pas un bruit, juste les mots encore résonnants de l'ex-connetable et le courant de la Seine indifferante a toute cette agitation...

Aparament un groupe presque ridicul, en tout cas hors de ces circonstances, a cet instant une cours macabre, vengeance et liberté, soldats de la passion et de la fraternité.
Libertad...

Rapide moment de songes, le pont est traversé. Thorolf sourit de sa propre naiveté et son envoutement involontaire... ou volontaire.
Il passe près de Dante. Rien a dire, et pourtant un murmure se voit presque nessaisaire... ne pas rompre ce slence outre que par un soufle de mots traversant la bouée de cet hiver encore bien froid...


Se vanter n'était pas le mot, mais on est passés...

Réponse au murmure précedants, sourire amicale, quelque peu complice, Thorolf suit le Gris, l'Arlequin et Lorenz aux côtés de Dante et l'Epervier. Il les suit vers la destinée, quelqu'elle soit. A travers le pont, traversant l'eau et tout les dangers. Pacte silencieu d'honneur et de fidelité ainsi que promesse de respect et d'aide.
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Piraton Libertadien
---fromFRDante du Ciel Azur
Un faible murmure soufflé par le pirate tomba dans le creux de ses oreilles. Un jurons soufflé juste après de la part de Dante, non adressé a Tholrolf, mais a lui même. En effet Dante se rendit compte qu'il avait parlé un peu mais la n’était plus la question, ils sont passé sans problème. Mais ce murmure ne fit qu'accentuer le sentiment de complicité, le tout accompagné de sourires amicaux. Plus de temps a perdre, il n'avait que trop tardé, lui transportant le paquet, aucun écart ne lui sera toléré, sinon c'est dans le ventre de la louve qu'il finira ses journées... Il rit intérieurement. Tout comme le compagnon d'a coté, il suit sa destiné et marche a la suite de Lorenz et de ses équipiers. Mais il commença a douter... Il est bizarre que... Assurerai t il la neutralité ? Fichtre ! Voilà une chose a laquelle il n'avait point pensé.

*bordel de *****

Il est vrai, cela fait bizarre de ne rien contrôler... Enfin de s'en rendre compte.

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Kad
Kad avait quitté l'auberge de la Rose et du Gratte Cul, place de Grève, pour rejoindre plus au Sud Wiatt en compagnie de Madelon et d'Ujio. La visite se révéla courte mais intense en émotions. Invitant les jeunes femmes à le suivre, il n'avait cependant pas prit la peine de vérifier si elles lui avaient emboîté le pas tant il était préoccupé par le rendez vous qu l'attendait. Les retrouvailles lui avaient fait perdre toute notion du temps. Les lourdes aiguilles de Notre Dame ne s'étaient pas pour autant arrêtées de tourner.

Le pas est rapide. Kad est pressé. Il file droit, tête haute, traverse le pont afin de remonter en direction de la place de Grève, qu'il traversera rapidement pour poursuivre en direction du cimetière. L'y attend probablement son homme de main, celui qui le servit pendant la fête des miracles. Et miracle il y avait bien eu ce jour la, car la grotte avait explosé, s'écroulant à la force des explosions en rafale de poudre noire. Les encapuchonnés avaient du être piégés. Le Messie s'en était sortit, et avait quitté cette cour au plus vite sans demander son reste.

Il fallait espérer qu'aucun membre de leur petite troupe de conspirateurs n'ait été démasqué. Le trident à signé l'acte de barbarie, la vengeance de Béziers. Le Sans Nom, amputé d'un bras devait moins se réjouir...

Il chasse une caillasse du pied afin d'évacuer la tension qui le ronge, puis s'arrête enfin pour souffler un coup. Il sort de son veston une fine fiole de gnôle, sur laquelle est gravé un petit bénitier. Kad s'envoie une copieuse rasade puis se remet aussitôt en route...

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Porte le deuil de sa sœur, Wiatt Diane d'Azayes
Amberl
Pres des ponts, mais plus en bas vers les berges.
Levée du jour sur un Paris de Juillet.
Badauds et gens de tout bords vaquent déjà à leurs activités.
Paris fourmille.
Le jour se leve, sur le noir de ses nuits.
Une nuit comme toutes les autres.
Avec ses combats de chiens et chats errants, retentissants de cris.
Rapières qui attendent le bourgeois au detour d'une ruelle.
La bourse est denrée vitale.
Cette rapière qui l'attandait aussi.
La petite espagnole avec son panier, revenant du marché. Tres tôt comme toujours. Maraîchers les meilleurs repartent avant les matines.
Passants qui vous penchez, vous le verrez comme echoué, sur le quai là en contrebas.
Petit panier qui a roulé jusque là.
Propre et nette, comme la coiffe le reste.
Un raccourci qu'elle s 'etait dit.
Dans de choses qui ne seront jamais faites. Adélia aura le temps maintenant.
Elle n'a pas vu, la silhouette.
Occupée à faire la liste des taches qui l'attendaitent.
Et la lame cette nuit etait pour elle.
En fait elle a à peine eu le temps d'avoir peur.
Juste le temps de sentir l'approche que le coeur etait percé par derriere.
Et le panier a roulé. Avec ses fruits, ses legumes et ses herbes.
Et elle est tombée, sans un bruit, le tablier rouge.
Elle a juste entendu le bruit flasque du metal qui ressort et le flot s'est epanché.
Des pas ont raclé le sol, une silouette s'est faufilé anonyme en quete de plus riche proie. La bourse etait vide, le panier etant plein.
Juste une chaine derobée avec la croix d'Aristote qu'elle a rejoint.
Sans invitation préalable. Elle qui a juste voulu gagner du temps sur l'horaire pour faire un crochet. Et revoir le scribe de la place publique. Celui qui sait sa langue. Et qu'elle aimait bien Adélia. Raccourci mortel.
Inattendue au carrefour, la mort a frappé et c'etait son heure.
Le panier a roulé jusqu'en bas quand la main l'a laissé echappé. Ruelle en pente menant aux rives, aux quais.
Adélia est restée là sur le pavé et ses yeux fermés ont revu son pays.
Le soleil blanc de sa terre qui l'a aveuglé, au bout d'un noir tunnel.
Qui la trouvera lui verra sourire aux levres.

Une mort parmi d'autres, simple servante assassinée.
Une nuit comme les autres dans paris de 1455.
---fromFRSahna
Oooh ! Obsession. Obsession. Obsession. Oooh ! Elle se le répète. En tête. En tête. En tête. Oui. Son nom ? Oui. Son nom ? Oui.
Colérique. Signe de persécution psychologique. Elle se ronge l'ongle. Elle se mordille le doigt. Suspicieuse, elle épie le lieu.

Elle pointe le doigt, direction droite. Oooh ! Toi. Toi. Toi. Virevolte Volte. Volte Virevolte. Feinte ? Oooh ! Folie. Folie. Folie.
Elle hurle. Elle hurle. Elle hurle de peur ? Peut-être. Elle déteste. Elle les déteste. Elle déteste que les pensées restent en elle.

Elle hurle de ruelles en ruelles. Elle heurte les pieds sur les pierres. Elle se heurte sur les murs. Blessures. Blessures. Blessures.
Héé ! Je t'en veux ! Je t'en veux ! Je t'en veux ! Course Folle. Folle Course. Elle est déboussolée. Oooh ! FOooLLE ! FOooLLE !

Elle court. Elle court. Elle court. Jusque sur le pont. Elle se stoppe. Oooh ! Oooh ! Oooh ! Ce soir, elle choisit cette voie. Celle-ci.
Elle se nomme dompteuse d'élément. Elle l'observe. Son côté d'obsédé est comblée. Elle l'oublie pour le p'tit bruit. Elle le chérit.

Elle lui offre son sourire puisqu'elle le domine d'ici. Oooh ! Communiquons. Communiquons.! Communiquons ! Elle s'est envolée.
Folle. Folle. Folle. Elle est loin de toute notion. Inconsciente. Elle sombre sous le joug de son monde. Oooh ! BOoonheur. Oooh !

Elle se penche. L'envie d'être elle-même une miette qu'elle jette est de plus en plus présente. Elle observe son trouble profond.
Seulement. Elle se sent dompteuse de flots. Ne l'oublions plus. Vu ? Elle ne compte obéir sous pression d'une miséreuse envie.

Elle s'écorche les doigts lorsqu'ils glissent sur les pierres. Idiote. Idiote. Idiote. Elle prend le chemin qui mène vers les Berges.
Elle dégringole de coeur en corps et de corps en coeur. En somme ? Son désordre de Folle où se forme une conquête du Monde.

Elle se stoppe. Elle l'observe Son Jouet, Son Objet, Son Souffre-Douleur. Qu'elle est sotte. Qu'elle est Sotte ? Non. FOoolle ! FOoolle !
Dompteuse du Fleuve. Quelle idée. Quelle idée.! Quelle idée ! Dire que cette dernière lui est venue juste pour se nettoyer le corps.

Voyez où elle en est ?! Voyez où elle en est ?! Elle s'est perdue en cours de route. C'est son lot quotidien, il ne suffit d'un rien, d'un rien.
Elle est d'humeur rieuse. Elle se sent l'équilibriste qui se dirige vers le fil. Comprenez le rebord. Elle entre en piste, l'espièglerie en elle.

Elle tend les bras, paumes ensanglantés vers le haut. Elle s'avance, cela l'enchante. Ah. Ah. Ah. Elle se penche vers la gauche, vers l'eau.
Ah. Ah. Ah. Gare à Sahna ! Sautera ? Sautera pas ? Ah. Ah. Ah. Gare à Sahna ! Elle bavache, la regardant. Attente Latente. Latente Attente.
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---fromFRSahna
Elle s'arrête. Face à l'eau. Sautera ? Sautera pas ? Ah. Ah. Ah. Gare à Sahna ! Elle bat les bras. L'ange Sahna. Sahna L'ange.
Elle se penche. Vers la terre en arrière ? Vers l'eau en avant ? Vers la terre en arrière. Vers l'eau en avant. Elle bat les bras.

Ah ! Délicate. Délicate. Délicate. Elle s'applique. L'aile imaginaire. L'imaginaire aile. L'ange Sahna brasse l'air. Plaisanterie ?
C'est sa danse. C'est sa danse.! C'est sa danse ! La vague de ses bras. Elle regarde l'eau. Hauteur. Ah. Ah. Ah. A l'attaque !

Guerre. C'est le chant de guerre ? Non. Non. C'est juste une berceuse. Une histoire qu'elle lui conte. Pour qu'elle s'endorme.
En tête ? Elle est prête. Oooh ! Mélodie. Mélodie. Mélodie. Jolie Folie. Oooh ! Folie. Folie. Folie. Qu'est cette petite mélodie.

WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Ce jour-là ? Il pleuvait. La Seine nous racontait... Des histoires.


WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Elle ne s'prom'nait pas. Ce jour-là ? Elle savait où aller.


Changement. Elle se met à la place de l'eau. Qu'elle la chante. Sa plainte. Sa plainte.! Sa plainte ! Afin de la convaincre. De sauter.

[Viens avec moi ! Je te gard'rai au chaud. Dans mes eaux ? Tu sauras le repos.
Viens dans mon lit ! Je te tiendrai serré. Dans mes bras ? Tu oublies le passé.]

WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Ce jour-là ? Il pleuvait. La Seine nous racontait... Des histoires.


WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Elle ne s'prom'nait pas. Ce jour-là ? Elle savait où aller.


Changement. Elle se met à la place de l'eau. Qu'elle la chante. Sa plainte. Sa plainte.! Sa plainte ! Afin de la convaincre. De sauter.

[Viens avec moi ! Plonger ton corps trop maigre. Dans l'oubli. D'une fin sans remous.
J'inonderai de baisers tes cheveux. Pour te plaire ? Je te berc'rai doucement.]

WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Ce jour-là ? Il pleuvait. La Seine nous racontait... Des histoires.


WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Elle ne s'prom'nait pas. Ce jour-là ? Elle savait où aller.



WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Elle ne s'prom'nait pas. Ce jour-là ? Elle savait où aller.


WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
La Seine racollait. Sur les quais ? Une nouvelle amoureuse.


WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
La meilleure des maîtresses. Pour elle qui les avait. Toutes perdues !

WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !

La La.
La La Li La ? Di Da... Da Da Di Da !
Mains à la taille. Elle la regarde, la narguant au passage. Elle se penche vers l'eau des Ténèbres.
Sautera ? Sautera pas ? Elle la reprend. Sa danse. La vague de ses bras. Sautera ? Sautera pas ? Saut de l'ange. Saut à la Sahna.

Ah. Ah. Ah. Gare à Sahna ! Phase d'attaque. A l'attaque ! Elle a chanté. Elle a sauté dans l'eau. Gardant la grâce dans ses bras.
Eclaboussures des bordures. WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh... Elle coule. Elle coule. Oooh... J'cOooule ! Oooh...



(Dix Petits Indiens. La Seine (remaniée à la sauce Sahna))
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---fromFRla_fouine
La Fouine Passa le pont qui enjambait la seine, comptant les pièces qui étaient dans la bourse qu’il venait de dérobé, 5, 6 Ecus… pas plus… il avait pas gagné sa journée, il faudra recommencer.

Tout a coup il aperçu sur le parapet du pont une fille qui agitait les bras, Tombera, Tombera pas ?
En s’approchant il l’entendit chanter une chansons…


Citation:
WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Ce jour-là ? Il pleuvait. La Seine nous racontait... Des histoires
.
Une saltimbanque certainement tentant d’attirer son public en gesticulant et en prenant des risque sur ce parapet surplombant le fleuve.

La Fouine ralentit son pas, scrutant si des bourgeois tiraient leur bourse pour donner une piécette à l’artiste, ce serait le reste pour lui.

Mais les gens ne prêtaient pas attention à elle, ils passaient pressés dans la bruine et le vent. La jeune femme continuait sa danse entre la vie et la mort son chant se fit plus rageur,

Citation:
Viens avec moi ! Plonger ton corps trop maigre. Dans l'oubli. D'une fin sans remous.
J'inonderai de baisers tes cheveux. Pour te plaire ? Je te berc'rai doucement
.

La Fouine regarda plus attentivement cette fille, Non ce n’était pas une saltimbanque, c’était une désespérée, il s’approcha, écoutant son chant et entrevit la détresse qu’elle exprimait.

Mains à la taille, elle semblait narguer l’eau noire, lançait-elle un défi à elle-même ou à la mort qui lui tendait les bras dans les eaux saumâtres quelques mètre plus bas ?

Elle n’avait pas terminé de chanter qu’elle sauta… Personne n’avait bougé, La Fouine approcha du parapet aperçu les bulles noires qui engloutissaient son chant, ses rêves, ses malheurs.

Il releva la tête la pluie se mit à tomber, gouttes en rangs serrés. La Fouine rabattu la capuche de sa cape pour se protéger.

Avec un temps comme celui-ci il ne serait pas facile d’augmenter son pécule, les gens ne traînaient pas dans les rues, les bourgeois se calfeutraient…

Il repris son chemin vers l'autre coté du pont.

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