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[RP] les Pont Notre-Dame et Petit Pont: passer la Seyne

---fromFRSahna
Logique ? Oui. Oui. Oui. Sol vers les flots. Lorsque quelqu'un se jette, c'est prévu que les flots recouvre tout son corps.
Fin ? Elle tortille les doigts et les pieds. Celui qui pense que c'est ce lieu qui risque de tuer une illuminée, qu'il se suicide !

Définitivement, pleine d'énergie. Vive, elle est en vie. Elle remonte. Elle compte lui régler son compte. Oooh ! Oxygène.
N'oublions plus une note. Ce jour, elle est dompteuse des flots ! Donc, elle est Consciente des risques. Enfin. Enfin. Enfin.

C'est ce qu'elle pense. En vérité... C'est mieux Inconsciente que Consciente. Elle ne se pose plus de questions. Obsession.
Comme les chiens. Elle se débrouille. Elle tortille les pieds. Pour qu'elle ne coule. Elle est en territoire. Ennemi ? Ennemi !

Seine. En pleine dérive. Où en est cette question d'Offensive ? Quelles techniques ? Minute. Minute. Minute. Elle réfléchit.
Elle tape l'eau. Elle s'en prend dans la face. Réflexe, elle les ferme. Elle reprend la rafale. Claquage de la main. Aïe. Aïe. Aïe.

Claquage de la main. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Enchantée Désenchantée. Désenchantée Enchantée. Elle s'arrête. Eau de pétasse !
Ah. Ah. Ah. Eau de pétasse !
Elle n'aspire qu'à la domination. Claquage de la main. Claquage de la main. Aïe ! Aïe ! Aïe !

Elle tape l'eau. Elle s'en prend dans la face. Résultat ? En parlant, elle avale de l'eau. En travers ? C'est la tasse ! Pas la classe.
Elle crache l'eau par le nez. Elle hurle un peu. Elle se sent énervée. Vexée ? Y'a des chances car elle la massacre pas. Raah !

Raah ! Raah !
Elle déteste. Parce qu'elle n'a pas l'ascendant sur l'eau. Ah. Ah. Ah. Saleté ! Raah ! Marre ! Garce. Garce. Garce.
En plus, elle s'épuise. Trop de tortillons des pieds tuent le tortillon. Elle coule. Elle coule. Elle coule. Oooh ! Non. Oooh ! Non.

Elle reste un peu la tête dans l'eau. Elle se tortille le corps pour remonter. Bouffée d'oxygène. Elle observe le coin pour sortir.
Ooohé ! Ooohé ! Ooohé ! Elle tente de crocher ses doigts. Sur le mur. Pour rejoindre le mieux qu'elle peut les berges. Possible ?

Nous verrons. Voyons le côté positif des choses. Elle n'est plus crasseuse de sang de l'échange. Elle est crasseuse de l'eau vaseuse !
Ah. Ah. Ah.
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---fromFRla_fouine
La Fouine arriva de l’autre coté du pont, tourna et descendit sur le quai. Il y avait toujours de l’activité sur un quai comme celui-ci, et des poches pleines qu’il pourrait alléger si il avait de la chance…

Une rengaine tournait dans sa tête,


Citation:
WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Ce jour-là ? Il pleuvait. La Seine nous racontait... Des histoires…

WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Elle ne s'prom'nait pas. Ce jour-là ? Elle savait où aller.

WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh ! …/…


Il ne pouvait s’en défaire à croire qu’il était ensorcersellé.
Oui c’était cette sorcière.
Mais non c’est une fille désespérée…

Les bateliers déchargeaient leurs barques le long du quai, marchandises, tonneau, sacs …


En regardant dans leur direction il vit dans l’eau un peu en aval du pont une « tache » claire dans l’eau sombre. Un sac tombé d’une embarcation, qui flottait sur l’eau ?
Il regarda plus attentivement. Non il était bien trop agité, il semblait se débattre mollement, disparaissant et remontant à la surface.


Mais c’était la fille !!! celle qui avait sauté du pont celle là même qui chantait tout à l’heure :
Citation:
WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Ce jour-là ? Il pleuvait. La Seine nous racontait... Des histoires…

WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Elle ne s'prom'nait pas. Ce jour-là ? Elle savait où aller.

WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh ! …/…

Oui il pleuvait… Oui la seine murmurait Et Oui elle ne sait où aller… sinon à l’eau …

Inconsciemment il s’était avancé vers le bord du quai. Les bateliers n’avaient pas remarqué eux qu’il y avait quelqu’un à l’eau, en plein travail, ils ne l’avaient peut être même pas entendu plonger…

Dans sa tête tournait toujours cette rengaine et ses voix tournaient dans en rond en résonnant dans sa tête …

WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Mais La Fouine tu n’es pas un Saint Bernard ?
WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Non mais je veux voir ….
WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Mais elle s’est jetée volontairement …
WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Oui mais elle a peut être besoin qu’on lui tende la main …
WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Non mais c’est pas toi la Fouine, tu es un individualiste un égoiste…
WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Ta gueule …

Il arriva près des bateliers …


Vous avez vu la fille là bas ? L’homme continua à décharger ses sacs.
Mais elle va se noyer… Regardez …

Aucun ne lui prêta attention affairés qu’ils étaient, courbés sous le poids de leurs chargements et la tête baissée pour éviter l’averse de pluie qui tombait de plus en plus drue.

La Fouine sauta sur une barque, là un homme réagit…

HooOOoo HoOOoo la !!!!! L’ami, on ne prend pas de passager, descend de là !

Cette fois c’est la Fouine qui ne lui prêta pas attention, il s’avança sur l’autre coté de l’embarcation, la femme était à quelques mètres… Sa tête disparu puis réapparu plusieurs fois dans l’eau saumâtre du fleuve, le courant l’avait entrainée vers la berge. Elle sembla s’y être agrippée, mais le quai était glissant et bien haut pour qu’elle puisse s’y hisser.

Il prit une perche de hallage qui faisait 4 ou 5 mètres, la pluie fouettait son visage, coulait le long de son cou sous sa cape, mouillant sa chemise par l’intérieur, tout autant que par l’extérieur, sa capuche était trempé également, ses cheveux trempés lui collaient a front.

Hey … mademoiselle attraper cette perche… Hey vous m’entendez …


Il tendait la perche dans sa direction il ne pouvait l’atteindre mais si elle y mettait du sien il pourrait l’aider a se hisser à bord et ainsi la sortir des flots.


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---fromFRSahna
Ah. Ah. Ah. Tu n'auras pas la Sahna ! Ah. Ah. Ah. Tu n'auras pas la Sahna ! Dans l'eau, face à face. Elle n'aura que le passage à la Sahna.
Claquage. Claquage ? Claquage. Nan. Elle la plaque au mur. Sa main Sa sainte. Sa sainte Sa main. Malaise. Aïe. Aïe. Aïe. Cicatrice à vif.

Ses doigts crispés sur l'humidité d'une pierre. Sur le mur, elle hurle. Je te déteste ! Je te déteste ! Que peut-elle détester ? Qu'est ce ?
Est-ce elle ? L'élément qu'elle ne peut dompter. Est-ce ? Monde. Oooh ! Folle. Folle. Folle. Ou ? Oooh ! Obsession. Obsession. Obsession.

Plop. Plop. Plop. Tel est le bruit d'une pluie. Seulement. Est-ce ses pleurs ? Elle ne pleure plus. Elle n'est plus que le reflet de ce qu'elle est.
Elle heurte le mur. Elle redresse les yeux. Ténèbre. Elle est perdue. Inconsciente Consciente. Consciente Inconsciente. Brin d'une lucidité.

Comme réconfort ? Oooh ! Son nom. Son nom. Son nom. Espoir obsessionnel. Obsessionnel Espoir. Elle s'épuise. Contrecoup d'un coup ?
Elle dérouille. Joug de ce qu'on nomme contusions ou lésions. Elle perd de l'énergie. Et le bruit ! Une minute. C'est le temps qu'elle percute.

Vous m'entendez ? Vous m'entendez ? Vous m'entendez ? Echo de son. Choc. Un coup, elle l'écoute. Un coup, elle s'engouffre sous les flots.
Ressurection ? Oui. Oui. Oui. Elle tortille les pieds. Ooohé ! Ooohé ! Ooohé ! Direction Espoir. Folie. Folie. Folie. Elle ne broie plus le noir.

Geste vers elle. Perche. Ressurection d'une Folie et d'une Obsession. Jeu d'un être suprême et éberlué ? Peut-être. Le Dieu de ses messieurs.
Elle l'emmerde. Elle observe le perché. Homme mouillé. Comment peut-elle le récompenser ? Hum. Hum. Hum. Jusque lui, elle est hissée.

Elle s'écroule. Contre son sol de fortune. Pom. Pom. Echo de son poumon, bouffée de démone. Son corps de Folle révèle les couleurs d'une joute.
Ribambelle Arc-en-Ciel. L'obsession de Son nom joue de son désordre. Psychologique Folie. Folie Psychologique. Elle l'observe. Oooh ! Homme.

Conclusion de l'épisode ? Le rire. Hii. Hii. Hii. 'Ci. Sonorité du bout d'une bouche. Elle ne veut se blesser les lèvres. Perverse. Perverse ? Perverse.
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---fromFRla_fouine
La Jeune femme semblaient souffrir, hurlait, se débattait contre l’eau, contre la parois du quais, contre ses propres démons…
Dans un regard de lucidité elle parvint a atteindre la perche, la Fouine, la hissa, la hissa, la hissa…


Elle s’effondra sur le pont de l’embarcation. Sa réaction le surpris, elle se mit à rire, soulagement de s’en être sortie ? Ou Folie ? Mais la folie était-elle d’avoir sauter ou d’avoir saisie la perche ? Ironie de la situation …

Sa robe trempée, moulait son corps, dévoilant ses formes, dans la tête de la Fouine le dilemme recommença.

Hum un jolie p’tit brin d’fille
Arrête ce n’est pas le moment,
Tu l’a sauvé tu as droit à une récompense… Elle est inerte, rien qu’en la fouillant, tu te régalera les doigts…
Non, non, pudeur, même sa bourse je n’y toucherais pas,
Tu as entendu sa chanson … elle a besoin qu’on l’aide pas qu’on la détrousse, ni pire qu’on la trousse.


L’eau noire dégoulinant de ses vêtements retournait dans le lit de la seine…
L’avait-elle lavée de ses péchée ? L’avait-elle purifiée ? Cette eau douteuse pouvait peut être laver les âmes, mais certainement pas les corps…


La Fouine eu un frisson, la pluie, le froid, elle aussi tremblait, de froid, de peur ?
Il y avait sous le pont un Brasero où se réchauffaient les bateliers qui s’étaient mis à l’abri de la pluie.


La chevelure ruisselante de l’inconnue, lui masquait le visage. La Fouine la pris par la taille et la releva, lui écarta les mèches devant ses yeux, son regard était absent, elle était encore ailleurs, dans son désespoir, son chagrin ? Ou dans les eaux qu’elle cherchait à rejoindre ? Sa porte de sortie ?

La Fouine ne pouvait dire si, si elle avait pleuré si elle pleurait en silence ou si c’était simplement les gouttes de pluies qui lui enflaient les yeux ?

Elle respirait lentement, c’était déjà ça. Il lui demanda
Ca va ? Mais elle garda ses lèvres fermées, il aurait cent mille question à lui posé mais se retint, il ajouta simplement :

Venez on va se réchauffer là bas, On sera mieux et vous me raconterez ce qui vous est arrivé…
Enfin si vous le désirez…


Il l’a prit sur son épaule et la tenant fermement à la taille, il la dressa sur ses jambes, elle se laissait faire mollement, passive, fatigue, envie de rien ? Il s’engagea sur la passerelle pour descendre de l’embarcation et se mettre à l’abri sous le pont et profiter de la chaleur du feu entretenu par les bateliers.


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---fromFRSahna
Gelée. Gelée. Gelée. Vêtements trempés. Les lèvres d'un bleu gercé. Cheveux emmêlés de noeuds et de feuilles.
Couleurs de mort de son corps. Elles se confondent entre les couleurs des coups sur son corps, sur ses joues.

Malheur. Pâleur d'une peau. Mélange de sang. Cadavre de la Sahna ? Nan. Cafard qu'elle est, n'est pas écrasé.
Les membres tremblent tellement qu'elle ressemble à quelqu'un... D'épileptique ? Elle n'est plus lucide. Fin ?

Juste qu'elle est perdue entre... Froid ou Folie ? Yeux sur une pluie. Elle s'en prend directement plein les pupilles.
Entre les mèches de cheveux emmêlés. Elle observe l'ombre d'un monde qui lui semble inconnu. Comme le nom.

En ce jour. Choquée, elle n'est plus qu'une poupée. Bloquée, poid de son obsession et d'une folie qui guide une vie.
En elle. Elle l'entend le... Oooh ! Son nom. Son nom. Son nom. Son monde de FOoolle. Prisonnière pour l'éternité.

Les mèches emmêlés ensemble ne gènent plus ses yeux. Seul ? Son corps se soulève. Non. Une question d'illusion.
De l'extérieur, inconsciente. Merveilleuse illusion. En vérité ? Doigts de l'homme contre son corps pour soulever.

Vicieuse pluie. Oeil qui rougit de plus en plus. Contrecoup d'une dérouillée ? Peut-être puisqu'elle est bel et bien épuisée.
Vidée de sentiments. Soupçon de bonne volonté envolé. L'oreille discerne une sorte de son. Elle l'observe. Non réponse.

Second son pour l'oreille. Comme un écho, elle le comprend lorsqu'elle observe le dessous du pont. Elle ne peut refuser.
Vidée de l'énergie ou non, son poison de Folie. Moment ? Elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. Elle le suit. Fébrilité.

Sur l'épaule de l'autre, elle s'attarde. Main à la taille, il l'aide. Pas saccadé de la passerelle jusqu'à la chaleur de la flamme.
Serait-elle reconnaissante quand elle se rétablira ? Cela va déprendre de l'état mental. Cela va dépendre d'elle et de l'autre.

Ah. Ah. Ah. Amusée dans sa tête la Sahna. Elle se rend compte qu'elle s'en sort toujours, toujours, toujours. Oooh ! Folle.
Elle résiste. Pire qu'une épidémie ? Hii. Hii. Hii.


* Sont de couleur, les pensées.
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---fromFRla_fouine
Il la tenait par la taille, elle tremblait ses lèvres bleu de froid, La Fouine l’amena devant le feu.
Elle avait un démarche souple mais se laissait porter par lui, encore sonnée dans son demi coma, son rêve éthéré…


Il interpella les bateliers, Laissez nous une place près de votre feu s’il vous plait.
Ils s’écartèrent firent de la place, des petits regards en coin méfiants, courraient sur ce couple improbable.
Un maraudeur et une jeune fille au regard hagard, perdu dans les flammes.
Couple sous le pont, êtres perdus, vie de paumés, âmes errantes curieusement rencontrées, destinée ou coup du sort, pourquoi les avoir mit en présence…
Pourquoi avait-il traversé ce pont ?
Pourquoi s’était-elle jetée de celui-là ?
Pourquoi à ce moment là ?
Dans sa tête toujours cette chanson :


WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
Ce jour-là ? Il pleuvait. La Seine nous racontait... Des histoires…

WOooh ! Oooh ! Oooh ! WOooh ! Oooh ! Oooh !
La Seine racollait ....
(toujours extraits de 10 petits Indiens - la seine)

Oui la seine aurait encore des histoires à raconter… Mais son racollage avait foiré pour cette fois.



Il se sentait de mieux en mieux près du feu, ici sous le pont a l’abri de la pluie qui ne cessait.

Il lui lâcha lentement la taille, elle pouvait se tenir seule debout maintenant.

Il la regarda son visage éclairé par les flammes qui envoyait des reflets dorée , elle semblait reprendre des couleurs, de la vie, une flamme intérieure semblait renaitre…

Vous allez mieux ? (pause) On m’appelle La Fouine… ( pause) et vous comment vous appelez vous ?

Mais elle ne répondit pas… Ils restèrent silencieux un moment profitant de la chaleur qui les gagnait. Les hommes reprirent leurs conversations sans intérêt ils se passaient des godets qu’ils remplissaient à un tonnelet.

La Fouine avait soif, il voulait se réchauffer les entrailles lui aussi. Il demanda :

On peut avoir un godet ? Regards méfiants, regards défiants… Mais honte sur eux, eux qui n’avait pas bronchés pour venir l’aider a sortir la jeune fille hors de l’eau et qui avait fuit leur bateau pour venir s’abriter de la pluie.

Avec un râle rauque et embarrassé qui ne voulait rien dire d’autre que « qu’est-ce que vous venez nous emm… » Ils les regardaient encore par mépris, par méfiance, des étrangers qui venaient déranger leur petite communauté …

Néanmoins un d’eux remplit un pot en fer et lui tendit sans le regarder dans les yeux.


La Fouine allait porter ce breuvage à ses lèvres, puis se pencha vers la jeune fille qui regardait danser les flammes devant elle.

Voulez vous un petit remontant ?

Il tendit le godet attendant que ses mains froides le saisissent ou que sa tête refuse.

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---fromFRGaetano dell Verro
Non, mais sans rire, t'as fallu combien de temps pour aller de la Cour des Miracles jusqu'au centre de Paris ? Huit mois ? Pour parcourir, allez, mille sept cent cinquante trois mètres ? Et tout ça pour quoi ? Te retrouver avec un rafiot miteux, comment tu l'as eu déjà ? Ah oui, la duchesse douairiére, pas si doux que ça à son age...

Strooooooonzo de voile !!! Tou montes ou tou descends !

Attends, tu comptes allez en Italie avec ce truc ? Gaetano, tu te souviens de tes capacités en navigation ? De tes capacités tout court d'ailleurs.

Ma, si le trouc il va là, le bidoule il coulisse plous...

Non ! Touche pas à ça ! Ah... T'étais prévenu.

Vafanculoooooooooo !!!

T'as l'air malin, une bôme dans la tronche, ça fait du bien, remarque, t'as évité la baille, y'a du progrès. Et voilà, du sang sur ta belle chemise, dommage, t'en as pas d'autre, tu vas te retaper une nuit rue Saint Denis pour en racheter une ?

Vai ! Remplir la cambouse et je décampe de ce trou perdou, Italia mia, ton fils prodigue arrive, la pasta de mamma, les ragazzas de Firenze, et le vino... Avanti !

Le seul truc bien chez toi Gaetano, t'as un moral à faire pâlir Achille, à renvoyer Hélène se faire voir chez sa mère, à coté de toi, Hercule est un petit bras. Dommage que t'es la cervelle d'un raton laveur...
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Travailler, moi ? Jamais !!!
---fromFRMerdalor la Scoumoune
Le vent sous les ailes qui guident, comme un delta plane secoué de bourrasques. Pas toujours stable l'armature. On vole si haut que les autres n'ont guère plus d'importance que des mouches, encore qu'elles au moins nous nourrissent et encore, j'suis pas très mouches moi. C'est petit, ça bzzt bzzt en folâtrant dans le soleil, ça me gonfle. Pis tu l'as plus vite gobée que le temps qu'il t'a fallu pour la chopper. Pénible. Puis rien de tel que le poisson, ça au moins ça croque, ça vous frétille dans le bec, c'est vivant quoi !

Capitaine mon capitaine sur le guet chevelu, j'grapille l'horizon. J'tapote un peu sa tête d'une patte. Juste pour vérifier l'écho... Creux. J'm'y connaitrais en noix, j'dirais qu'celle-ci est pourrie. Une chance pour lui que je fasse pas dans le végétarisme.

Pourrais faire un effort, tout de même. Tout ce circuit de réincarnation pour surveiller cette buse, ce marin d'eau douce. Pourquoi qu'on me fait mouette, alors qu'il ne connait que les ports. L'pied marin, l'pied nické oui !Faut quand même y r'connaitre une chose, la couleur des poils sur sa tête me rappelle l'oeil globuleux et attachant d'un fléttant. Et le fléttant moi ... je craque.

Sé qué yé pé pas avaler c'est qu'à lé fréquenter en permanence, il m'a réfilé soun poutano d'accent de caquita ! maintenant quand je cries ça fait : Yééééééééééééééééééééééééé ma quééééééééééééééééééééééééééééé. C'est fou parce que je pense droit, ma jé cause comme ça ! Puis, il a un de ces répertoire, que même ma mère en aurait pleurer de rire, ou de honte .... faut voir.

R'garde le, minaaaaaaaaable, bou ! bou ! Ca s'prend pour un marin, ça s'noie dans une baignoire. Moi au moins j'ai les pattes palmées ! Y flotte comme une ancre ! J'ai beau sautiller sur son crâne, j'arrive pas a lui faire rentrer que les coups de lattes dans la tronches n'arrangent rien à son problème mental !


Ma qué j'aime tes cheveux !
---fromFRSahna
Passage à la danse. Spectacle ? Spectacle à la Sahna ? Nan. Nan. Nan. Juste le jeu du feu. Tellement qu'elle en est percutée.
Envie. Envie. Envie. D'éternité ? Elle l'est, éternelle. D'effleurer un feu ? Peut-être. De se brûler un peu ? Peut-être. Un jeu.

Seule. Seule. Seule. Juste un feu qui lui insinue une envie, une lubie. Elle réfléchit. Piège de l'esprit ? Tss. Résiste. Résiste. Résiste.
Elle n'en peut plus. Elle ne peut être présente qu'envers le jeu du feu. Peut-elle l'effleurer ? L'élément le plus... Sauvage à la Sahna.

Sauvage ? Sahna la Sauvage. Sauf que là, ce n'est plus le cas. Peau un peu plus... Humaine ? Vivante. Elle n'a plus la tête d'un cadavre.
Seulement, elle reste elle. Elle ne sent plus une présence. Seule. Seule. Seule. Elle s'est perdue sur un feu. Sens. En éveil, l'émerveillée.

Oooh ! FOolle. FOolle. FOolle. En vie. Elle reprend de l'énergie. Elle reprend de l'esprit. Signe de risque. Son Obsession. Son Poison.
Inconsciente Consciente. Consciente Inconsciente. C'est le réveil, elle s'éveille. Rictus d'une vipère. Hii. Hii. Hii. Que réserve-t-elle ?

Ah. Ah. Ah. Gare à Sahna ! Gare à Sahna ! Gare à Sahna ! Elle se redresse, perverse. Début de ? Elle les déteste. Elle les déteste les gens.
Surtout cette sorte de couillons qui ont des gueules de poissons pourris. En ce jour, elle est dompteuse. Dompteuse de ? Oooh ! Encore.

Elle observe Son objet, Son jouet. Un feu. Un feu. Un feu. Prestement, elle prend le verre. Oooh ! ExplOosion. ExplOosion. ExplOosion.
En peu de temps. Elle jette le verre sur un feu peu nerveux. Couleur du soleil qui illumine le lieu. Explosion sous Son pont. Oooh ! Folle.

Elle s'en brûle un peu quelques mèches. Doigt qui lui pique, c'est une réussite. Hii. Hii. Hii. C'est une merveille. Energique résurrection.
Dompteuse. Elle court sous Son pont. Elle observe le lot de couillons/poissons qui se tortillent contre le sol. Oooh ! Folie. Folie. Folie.

Elle ne veut s'en prendre une. Vers une pluie. Fuite d'une Reyne en péril. Hii. Hii. Hii. Elle commence une course sous les grognements.
Sur les berges, elle court. Elle observe Son monde. Celui-ci, silencieux. Douleur d'une contusion. Elle s'écroule contre le sol. Oouh. Oouh.

Crevée. Elle ne se relève plus. Repos pour qu'elle reprenne son souffle. Lorsqu'elle observe les environs, elle voit un idiot sous une voile.
Elle fronce un sourcil. C'est quoi ce guignol ? Et ce truc, une perruche efféminée et hystérique ? C'est une merveilleuse cible. Kss. Kss. Kss.

Elle prend un peu de munitions pour l'offensive. Elle se relève. En position, elle jette les pierres le plus... Loin possible. Oooh ! Guignol.
Elle en reprend quelques-unes. Pluie de pierres pour un duo douillet. Elle observe le perroquet mouette, son coincé de clown proprio...

Et les environs...
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---fromFRNik Talope
Ca fait du chemin, poudre de perlimpinpin, à remonter la piste d'un secret d'artiste. Joliment dessiné sur parchemin usagé, peu importe l'allure pourvu qu'il paie biture. Le Talope a sa dame, au côté sa lame, en tête mille pirouettes, à la cheville bas de soie, fleurettes. Allons, elle se plaint comme à l'âtre gémit le pain.

Mal aux petons ma douce, faut-il que je te pousse ? Ou alors mieux ! je te roule, oui merveilleux. Vas y, mets toi en boule.

Vu la figure offerte, la solution ne fait recette. Pourtant sainte bure ! ce n'était point idiot, puisque de Talope venait le mot. Bien, bien, n'insistons pas, sur le bord de Seine il serait fort marron de ne pas découvrir où poser celle-là.

Femme cesse donc de geindre, Talope n'est point quiconque, tu ne vas pas te plaindre. Hop, grimpe belette, dans les bras de ton Sire. N'ai peur pour ton escalope, je n'aime pas l'omelette. C'est dit, je te tiens, tu glisseras au pire.

Là, crac, galet en train de courir. Suivons le tracé en sens remonté. Où cela mène-t-il ? Une barcasse ou un baril, le choix est difficile. Tel capitaine fracasse, un luron s'égosille à cracher des jurons en magnifiques trilles. A la dame :

Tiens voilà notre oiseau, mon âme, n'est ce pas qu'il est beau. Moins que Talope, c'est sûr, mais au diable la chipote.

A l'homme :

Hola compère ! Tu es fait pour me plaire, si de ton rafiot tu es proprio. C'est que vois tu la belle à mon torse suspendu, a la jambe de dentelle mais l'endurance au ..... Bref ! Il faut que nous allions mhm quelque part nous dirons et si de ton galion tu nous fais profiter, je ne s'rais point avare, en rimes je te paie.
---fromFRLuneDeMiel
Miel a cheval sur son dadet, c’est qu’elle avait eu les chausses de la fille de l’aubergiste, et qu’au grand jamais elle n’avouera que celle-ci avait pied plus menu. Et qu’il la faisait arpenter la Seyne, car il était sur de trouver embarcation… L’avait le pas guilleret.
Elle entends l’Italien, le voit l’italien, oui il est pas mal mais… elle parle directement dans l’oreille de nik ses petit bras le serrant.


-Mais …Nik…Regardes le. Son bateau c’est … une épave… Et lui…Aïe.

Il venait de se prendre la bôme. Puis une fois partie sur le rafiot… « Tourne le dos à cette ville… Va t’en... »Elle avait enfilé le poudrier dans une cordelette, il pendouillait contre sa poitrine, elle avait drôle de nostalgie… Partir vers l’aventure… Mais non elle n’avait pas peur. Juste que…

-Je peux te dire, j’en ai vu quelques un des marins, dans ma profession. D’ailleurs il me rappelle vaguement…

Elle s’accroche un peu plus à lui, son dos glisse. Elle resserre ses jambes. Elle lève le bras et fait un signe à l’étrange marin d’eau douce.

-Allez vous ne le ferez pas avancer seul votre bateau ! Vous avez besoin d'un équipage !

Et voilà qu'il se faisait jeter la pierre. Bon sur qu'il était pas doué, mais qui n'as jamais ...

Hé là ! Arrêtes donc ! Ne vois tu pas qu'il se fait déjà du mal tout seul !
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---fromFRla_fouine
La fouine vit le regard hypnotique de la jeune fille, un sourire aiguisé, si acide, si rempli de folie…

Elle pris le godet qu’il lui tendait et le jeta dans le feu

Vouuuucchhhh

Les flammes emplirent le ciel les bateliers poussèrent des cris affolés. la filles part en courant sur la berges. La fouine la suis des yeux, veux la rattraper esquisse un mouvement dans sa direction mais soudain voit des flammes se propager sur sa cape, le godet à du verser sur son vêtement ce qui a attiré les flammes.

Il se débat, tape, souffle mais les flammes sont plus fortes, il défait sa cape, mais déjà ça brûle, son bras, son épaule, les flammes prennent sa capuche, Douleurs, cris, affolement une seule issue, il court et saute dans la seine ...

Ploooouffff

Délivrance dans l’eau saumâtre, la fraîcheur le saisi, lui qui était en flamme l’instant d’avant.

Faire le bien ne m’apporte que du mal. Personne ne te fait de bien à moi…
Et me voila bien puni.


Il remonta à la surface… émergea près des bateaux, il se hissa par l’attache de l’ancre, jusqu’au pont. Son bras le brûlait toujours, il se redressa et vit là bas sur la berge la folle en train de jeter des pierres sur un bateau qui passait, avec un curieux équipage, il fit un signe en sa direction qui voulait dire... Débrouilles toi maintenant...

Maintenant trempé lui aussi, jusqu'à os, l’odeur de ces eaux vaseuses, boueuses, collait à sa cape.

Il n’osait plus s’approcher du brasero des bateliers qui se mobilisaient pour contenir les flammes.

Il descendit la passerelle, remonta le quai, la pluie avait cessé, mais qu’importe il était trempé.


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---fromFRGaetano dell Verro
Gaetano, tu forces l'admiration, si si, avec une évidence à rendre pantelant le plus pantouflard des rôtisseurs versifiant. Qu'allais tu foutre dans cette barcasse ? Décidément, tu n'attires que trois choses dans la vie, les mouettes, les pierres et les emmerdes. T'es gâtés, voilà les trois d'un coup.

Gaetano dell Verro, descendant illoustre des plous grandes famiglia de la péninsoule, vivant exemple des astres de l'ouniversité de Bologna, souberbe héritier des grandeurs de l'antique savoir, n'a besoin de personne pour mâter oun rafiot !

T'es mignon, jamais vue un rital aussi mégalo, même le citron givrée sur son pont a plus de crédibilité que toi. Oh oh... C'est quoi cette lueur Gaetano ? La dernière fois, ça a mal finit, tu te souviens ? L'église, le marié et la mariée s'avouant mutuellement leur flamme pour ta tronche, enfin, ta tronche... Là où t'as faillis te prendre les fourches ensuite... Gaetano, tu m'écoutes ?

Ma... Pour oune graziella et oun bello soublimo, mon esquif est votre nef. Avanti, bienvenou à bord, partons vers l'orient et ses mirages, sour les traces d'Oulysse !

Tu pourrais avoir inventé la vapeur, et quand il s'agit de mettre les voiles, t'es pas le dernier. Gaetano ? T'as une mouette dans les cheveux...
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Travailler, moi ? Jamais !!!
---fromFRNik Talope
Mais que dit elle, elle propose travail ? Foutue femelle. A aller à la baille, c'est pour s'étendre sur le pont, non pour s'entendre donner ordre à la con. Ah mais non, point d'accord, ou alors pour de bon, les femmes d'abord ! De fait, au sol, il la dépose, si s'activer lui plait, qu'elle commence par les pieds.

Les bottes claquent sur le bois qui lui craque. Talope invité, il est chez lui, envoyez le diner. Regard qui enjolive, le rafiot se fait paquebot, la flaque de Seine, océan, mer pleine. Faire les présentations, qu'il sache le capitaine, quel honneur on lui fait de lui porter attention.


Talope pour me servir. Roi du monde en devenir. Magnifique spécimen de l'espèce humaine.Certains ont cru faire mieux, point de chance pour eux, cela ne se peut. Bretteur, dévoreur de femmes, goûteur du plaisir de ces dames, en un mot comme en cent, moi.

Point de meilleur sujet que celui qui ne traite que d'essentialité. Talope est le divin, mieux que ça même mais restons modeste, présentons la demoiselle, un brin.

La dame que vous voyez là, n'est autre que l'accorte qui de moi soupire. Chaque jour nouveau grâce à moi, elle respire. Je lui fais escorte pour ne point la voir dépérir de mon absence, mon manque de présence. Dur réalité que celle de sa nécessité.

Là, qu'elle s'occupe des détails, les broutilles jamais ne le concernent, Talope s'étire et baille.
---fromFRLuneDeMiel
Miel était dans ses vociférations intérieures et n’en montrais rien, ou pas grand-chose, son regard, peut être, dont l’éclat gris c’était fait dur comme pierre. Elle étira ses jambes, laissant monter sa fureur voilée et maudissant l’impudence de son comparse…. Elle grimpe sur le pont ses jambes s’étirant en travers ses jupes. Et ses fichues chausses qui lui vrillaient la voûte plantaire, que chaques pas lui était souffrance, et qu’elle ne grimaçait pas.

Pas question de montrer faiblesse, même pour cet insupportable gaillard. Surtout pour lui en fait.


Bonjour, messire Capitaine, Miel pour vous servir, donc, mais permettez d’abord que je respire.

Elle regarde l’homme Talope, les yeux mis-clos, s’approche de lui dans un soupir, ses doigts frôlant son torse, ses yeux dans son regard cabochard, elle vient cueillir une longue et voluptueuse bouffée d’oxygène dans le creux de sa nuque, pendant que sa poitrine se presse contre lui…

Je pense que le bon’ air marin saura me défaire de cette vilaine habitude…

…Et qu’elle détend les bras d’un geste vif, l’envoyant de l’autre côté du bastinguage.

Plouf !

Elle observe l’Italien avec un sourire ravi.

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