[RP] Le lac de Cosne

En ce mois d'avril le temps était plutôt pluvieux sur la belle ville de Cosne, les habitants se terraient chez eux ou passaient leur journée dans leur échoppe où ailleurs.. enfin tout ça pour dire qu'on ne croisait pas grand monde dans les rues du village.. Bel était peu sortie aussi, les commandes de vêtements et autres articles étant nombreuses ces jours ci ; cela ne l'empêchait pas d'aller siroter quelques cervoises en taverne à différents moments de la journée histoire de discuter avec les quelques voyageurs qui s'étaient aventurés dans son village natal. Elle y avait fait de belles rencontres d'ailleurs ce qui lui avait rendu le sourire après le départ de ses amis.

Ces derniers jours, le temps s'était radouci, la pluie avait fait place au soleil, sur les arbres les bourgeons laissaient naître des feuilles bien vertes, les oiseaux commençaient à chanter, le printemps s'installer doucement en ces terres reculées de Bourgogne.

Bel profita donc cette journée ensoleillée pour aller faire un tour sur les rives du lac, son lieu favori en été pour la fraîcheur qu'on y trouve, mais très agréable à cette période ci de l'année pour admirer la nature renaître après ces longs mois d'hiver.

Elle marcha donc dans les herbes encore courtes, cueillant les pâquerettes, comme elle pouvait le faire étant enfant, qu'elle plantait les unes dans les autres pour en faire une "guirlande". Boulasse, son chien la suivait, comme toujours, il était tout fou a essayé d'attraper tous les insectes et autres bestioles qui s'agitaient sur le sol ou dans les airs.

Bel aperçut un pêcheur en bord de rive, n'arrivant pas à distinguer qui s'était elle marcha dans sa direction pensant que cela pouvait être Sulfus, lui qui passait ses journées à pêcher. Sachant qu'il ne fallait pas arriver à grands pas pour ne pas effrayer le poisson, elle marcha tranquillement, gardant une certaine distance s'il fallait qu'elle se détourne de cette silhouette si elle ne lui était finalement pas familière..




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Miss Cosne 1456
Adoratrice de Sainte Boulasse
Tisserande à "La Bel'Echoppe"
Souleuse n°3 des Cosnois déchaînés

Alors qu'elle s'approchait doucement elle distingua mieux la scène, une ligne était à l'eau mais le pêcheur était allongé.. drôle de position pour surveiller sa ligne.. Se disant que quelque chose ne tournait pas rond elle avança encore un peu, un homme qu'elle ne connaissait pas était couché par terre, son corps semblait inerte.. Bel eu une pensée terrible s'imaginant qu'il avait pu avoir un malaise, elle se pencha alors sur l'homme et lui parla espérant qu'il ne soit quand pas mort...

" Ouh ouh messire!! "

Bel attendait une réaction avant d'entreprendre de le secouer un peu...
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Alors qu'elle était penché sur cet homme inerte, une voix l'interpella derrière elle, voix qu'elle connaissait, elle tourna la tête et sourit en voyant Sulfus. Elle se leva pour le saluer.

" Bonjour Sulfus, je vous ai dis, Bellule, ou Bel suffit, pas de Dame, ça me vieillie!! Et je vais bien, merci!! Pas comme cet homme là.. je me demande s'il est pas mort.. "

Bel désigna l'homme au sol se décalant pour que Sulfus puisse le voir aussi.

" J'ai eu beau lui parler, il répond pas.. vous le connaissez?? "
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A peine sa phrase finie que Bel sentit du mouvement, elle jeta un œil à terre pour voir cet homme, et tomba sur ses pieds.. elle releva les yeux jusqu'à son visage.. il s'était levé et leur parlait comme si de rien, Bel haussa un sourcil en l'écoutant. Elle remarqua qu'il tenait son arme, ce que Bel trouva louche.. encore un persécuté.. ou un apprenti brigand..
Elle le salua tout de même et lui répondit :

" Bonjour Messire... oui beau temps pour une promenade... pour une sieste aussi visiblement... "

Bel n'en dit pas plus, elle aurait pu se présenter c'est vrai mais elle n'avait pas un bon ressentit envers cet inconnu, à tort peut être, mais un sentiment ne se contrôle pas, et préféra le laisser parler, ou partir, comme bon lui semblera..
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Sulfus entendit un homme mort.

Il regarda l'homme a terre qui ouvrit un oeil puis le deuxième et il se mit a parlé.


Ah il parle je pense pas qu'il soit mort ou ...

Sulfus le regarda sans rien dire.

L'homme proposa à Bel de l'emmener se promené.

Sufus chuchota à Bel:

Partir seul avec un inconnu armé serait t'il prudent

Sulfus était au lac plus pour pêcher que se promené mais en voyant le regard de Bel il comprit qu'elle souhaitait pas y allé seul et comment refusé quelques chose a Bel

Il accepta de l'accompagner

Si le sir est d'accord pour je vous accompagne, la pêche est un loisir qui peut attendre.

Bel fût soulagée et ravie de voir que Sulfus acceptait l'invitation. Elle regarda donc Dartagnan qui accepta aussi, parfait, de plus il se décida à ranger son épée, il n'avait pas l'air bien méchant finalement.
Le trois compères étaient donc près pour une ballade en bord de rive, elle leur emboita le pas et c'est sereine qu'ils entamèrent la marche, par contre pas facile d'entamer une conversation, elle connaissait que très peu Sulfus et venait à peine de rencontrer Dartagnan.. mais il fallait bien se lancer pour ne pas que cette promenade devienne pesante par son silence.

" Oh vous savez avec tous les militaires qui se trouvent en ville je pense que les brigands ne seront pas de sortie.. mais bon c'est certain que c'est toujours mieux d'avoir de quoi se défendre, au pire votre épée pourra nous servir pour attraper un faisan.. enfin, vous êtes bon chasseur messires?? "
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Bel, accompagnait de ces deux jeunes gens, marchait le long de la rive en regardant le paysage qui s'offrait à eux tout en discutant.

" Oui ça se comprend, personne n'aime faire face à une personne armée, on ne sait jamais les intentions des gens..
Donc elle était à votre père?? Hum... je comprend pourquoi vous ne la lâchez pas, mais à Cosne je ne pense pas que vous en aurez besoin.."

Boulasse était tantôt en avant, tantôt en arrière à fouiner sous les haies ou a courir après des papillons.. Les trois cosnois marchèrent ainsi une bonne partie de l'après midi, puis se quittèrent à l'entrée du village où chacun rentra chez soi.
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Almandian aimait passer prés du lac.
Le chemin était agréable et la vue imprenable, reposante.
Quelle ne fut pas ça surprise lorsqu'il vit Eden, rencontrée la veille en taverne.
Il hésita un instant puis alla la rejoindre.
Le destin fera le reste ...



Bonjour Eden

il lui sourit. Eden se retourna surprise de cette seconde rencontre.
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Almandian, voyant la barque légérement tanguer, s'exécuta rapidement et attrapa la délicate main...
mais au moment où le pied d' Eden se posa sur le rebord de l'esquif, celle ci bascula vers l'avant et tomba dans les bras du jeune homme.
Ou la ... attention à vous

il lui sourit.
Ce court instant, où la belle se retrouva entre ses bras, parut être une éternité.
Comme ces petits moments où le temps s'arrête de tourner, mais que l'on arrive à savourer.
Elle est légére comme une plume se dit- il. Et la reposa aussitôt sur le sol.
Il ne pouvait s'empêcher de la regarder ... il sentait en elle une vive émotion.
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Fourbu de sa longue journée, Almandian passa prêt du lac pour se dégourdir un peu avant de rentrer chez lui.
Quelle ne fut pas sa surprise quand il aperçut Bellule allongée sur l'herbe, à l'endroit où précisément ils avaient fait leur premier pique nique ensemble.
Quelle coïncidence amusante ... décidément le destin savait toujours les retrouver... Il s'approcha et s'allongea à ses côtés ...

Bonsoir Belle Demoiselle ...
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Al sourit à la réponse de la belle. Il la regarda dans les yeux.

Peur? ... oui j'ai l'âme d'un vampire .. capable de s'approcher lentement de ses victimes le soir tombé ... et de les sucer jusqu'à la mort ... éh éh!

A ces mots, il l'attrapa et lui embrassa le coup ...
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Enelia attendait sa cousine au bord du lac.
En cette journée d'août, il faisait très chaud, et elle décida de se rafraîchir un peu en attendant la venue d'Ascadellia.
Elle ôta donc ses chausses et ses bas, et s'assis au bord de l'eau, y trempant ses pieds.
Touffu gambadait autour d'elle, mais lui aussi semblait avoir chaud. Il ne trouva rien d'autre à faire que de sauter dans l'eau, éclaboussant la jeune fille au passage.
Soudain, un bruit de pas se fit entendre derrière elle...
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Oui, je vais bien et t...

Enelia ne continua pas sa phrase, toute surprise par le plongeon de sa cousine. Mais c'est qu'Ascadellia avait eu une excellente idée ! Après tout... Il n'y avait personne, et elle avait chaud...
Elle se cacha derrière un buisson, ôta prestement ses braies, et courut dans l'eau, uniquement vêtue d'une courte tunique en lin. La jeune fille imita sa cousine, et sauta la tête la première dans l'eau fraîche du lac.

Hmmm, ça fait du bien ! s'exclama-t-elle en sortant la tête de l'eau.

Elle se mit à rire et éclaboussa Ascadellia.
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François avait pour habitude- après son indispensable Chiporhum !- de fair un petit tour revigorant dans l'air frais du matin, au bord du lac généralement désert à cette heure matinale...

Aussi qu'elle ne fut pas sa surprise en entendant les rires cristallins de deux femmes, jeunes assurément, qui semblait s'ébattre dans l'eau...

Il décida de continuer sa route mué il faut le dire par une certaine curiosité...qui vira vite à la confusion lorsqu'il les aperçut en tenue d'Eve !
Ne sachant trop quelle conduite tenir dans cette situation fort embarassante, il se mit à tousser comme un poitrinaire, espérant attirer l'attention des deux (fort jolies) dames.
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Elle vot l'homme partir, et saa cousine aussi. Puis elle dit à sa cousine :
Je reste ici ! Bisous !
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Ascadellia vit Chocapics. Toute contente, elle lui fait signe de venir auprès d'elle.
Mon Choca ! Tu es là ! Je suis contente de te voir au lac ! As-tu vus ma cousine, une blonde ?
Je t'aime tellement, tu m'as tellement manqué ! Je t'adore !
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Ascadellia voit Choca se raprocher.

Ah, tu n'as pas vu ma cousine Enelia. Oui, c'est vrai que c'est un endroit très paisible. Quand la guerre sera finie, et bien nous allons allez à Compiègne, et peut etre apres à Dieppe.
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Elle était arrivée la veille, à la fin de la nuit et avant d'aller prendre un peu de repos, elle avait lancé ses lignes sur le lac.

Puis ce dimanche matin elle prit à nouveau la direction du lac. Des envies de promenade alors que le jour pointait, seule elle marchait lentement le long de la berge. Elle songeait à cette guerre qui n'en finissait pas, qui épuisaient les valeureux défenseurs et inquiétaient les épouses, fiancées, compagnes, amantes...

Elle prit une brindille qu'elle porta à sa bouche et la coinça entre ses dents laissant échapper un léger soupir....

Alors qu'elle s'approchait d'un ponton, elle surprit des voix. Machinalement elle sourit, elle n'était pas seule à apprécier le calme du matin.

Prudemment elle s'approcha et aperçut à quelques pas, un couple qui lui tournait le dos.
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Ascadellia vue François, elle fesa signe de venir.
Oh, cher François, vous êtes là ? C'est une bonne compagnie qu'on a là ! Je pense que je n'ai pas besoin de vous présenter "Chocapics" ! Car, je vous en ai beaucoup parlé c'est temps ci ! Et puis vous m'aviez hier en taverne que vous vous connaissiez déjà ! Je suis là depuis longtemps, a vrai dire, j'adore ce lac, il est magnifique et paisible comme le dit mon amour ! La guerre est venue vers Cosne, elle est d'ailleurs à Cosne, d'apres mon Choca !
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Ascadellia écouta François.
Elle répond :

Oui, c'est vrai que heureusement la guerre n'est pas à nos portes ! Ma cousine m'a dit que : "La guerre est en Champagne, mais la elle est vers Reims, une capitale, je crois, et si il combatte Reims,et si il gagne, toute la Champagne est Artésienne !" Dire que je veux aller à Compiègne, mais ce n'est pas grave, je m'en fiche du moment que je suis avec ma cousine Enelia !
Elle lui rend le sourire.

D'accord, petit cachotier !
Oh, tu as toujours une fiole de Chiporhum sur toi, non ?!
Elle accepta la fiole, puis elle réessuya le goulot, puis elle but, contente.Puis, elle enleva ses chausses, puis elle trempa ses pieds dans le lac.[/

Merci, pour ton Chiporhum !
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Ascadellia vit Medeline.

Ah bon ? Et ça rapporte combien de poisson ? Mais, surtout il faut aussi de la force...
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Ascadellia vu le sire.

Bonjour "Georges".
Je suis Ascadellia !
Euh... Je ne sais pas peut être...

Ascadellia tomba dans l'eau à cause du geste malheureux de cet homme, elle en resta bouche bée.

Oh, ce n'est pas grave du tout, je sais nagée, heureusement, je sais nagée !
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Ascadellia vu Georges lui tendre un baton, elle esseya de l'attraper

AIE ! Au sec... blouppp

Ascadellia tomba dans les profondeurs du lac
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Elle avait beau s’époumoner à hurler le nom de Thema celui la ne venait toujours pas

Bin... heu ....où l'est passé encore cet énergumène ?? à courir la gueuse encore ??

Elle revint au bord du lac et donna des coups de pied dans le postérieur du vieux Georges qui cuvait son vin , allongé dans l'herbe , en ronflant bruyamment

Dis lvieux aide moi ! je vais prendre ma lange et mettre un hameçon au bout et on va pêcher la grosse bebette qui est dans l'eau, faudra m'aider à tirer

Ascadellia sortit de l'eau dans les bras de chocapics
Respire un bon coup, puis crache de l'eau et dit :

-Merci beaucoup mon amour ! C'est à cause du vieux Georges ! Il est bouré et sans faire expres il m'a fait tombé dans l'eau !!! Je le déteste !
Toi seul à bien voulu me sorti de l'eau ! Tu es mon HEROS !!!


Elle l'embrasse langoureusement, puis lui fait un calin, elle pose sa tête contre l'épaule de chocapics
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Le vieux Georges fut brutalement éveillé par un tas de vêtement qui sentaient bizarre...on aurait dit du savon, jetés sur lui !

Levant la tête il aperçut d'abord la petite dame , sortie nue du lac, qui embrassait fougueusement un jeune blanc-bec !

Puis la petite peste qui l'avait mordu aux fiançailles de...il eu un trou...enfin bref aux fiançailles...
Il l'attrapa prestement et lui relevant sa chemise lui flanqua une bonne fessée pas volée !

Puis il se posta derrière un bosquet et regarda avec gourmandise les amoureux se livrant à des pratiques solitaires hélas...

François fut attiré par les cris de Pestouille...
Se trouvant sur l'autre rive du lac, il du en faire le tour...

Quelle ne fut pas sa surprise en arrivant de voir Chocapics nu, faisant des câlins à Ascadellia, le vieux Georges donner la fessée à Pestouille avant d'aller faire des choses inavouables dans les buissons...

Il en resta bouche bée et fut stoppé net dans son élan...
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Soudain des cris se firent entendre !

- Héééééééé ! et moi alors ?
J'veut pêcher avec toi fillette !
Fais moi donc une p'tite place !

Titubant dans l'eau jusqu'à la taille , une bouteille dans une main et s"empêtrant avec sa canne à pêche dans l'autre, au milieu des pêcheurs qui participaient au concours, le vieux Georges tentait de grimper dans la barque de Verowill manquant à chaque instant de la faire chavirer ...

Il braillait comme un vieux putois dont il avait la douce odeur...

-aaaaatends moi donc nom de d'là !

Avant de s'affaler à grand bruit dans l'eau en jurant comme un charretier.

Vv avait fait le chemin avec Bellinda. Elles accompagnèrent Ambre pour son dernier voyage. Vero retenait ses larmes, elle voulait rester forte pour soutenir Bellinda dans cette démarche.

Elle essayait tant bien que mal de réconforter Bellinda,mais savait que cette peine resterait toujours en elle, peut-être atténuée avec le temps, mais beaucoup de temps.

Elle aida Bellinda à poser Ambre sur le radeau, fit un dernier au revoir et après avoir bien recouvert Ambre, elle recula avec Bellinda.
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Au petit matin, sur la berge du lac, un corps échoué. Face contre terre.
Une femme aux longs cheveux tressés qui doivent être blonds sous la couche de boue.
Visiblement elle ne dort pas.
Qui viendrait s'allonger là dans la neige par ce froid?
Pas de barque amarrée.
A ses côtés une besace et un bâton que la "dormeuse" tient fermement.
Et puis soudain...
Voilà que les épaules tressautent.
La blonde tousse et vomit de l'eau avant de grimacer.
Une presque noyée.
Enfin, au ralenti, elle prend appui sur ses mains pour se mettre à genoux.
La tête lui tourne et puis le froid qui bleuit ses lèvres et ses doigts la fait claquer des dents et frissonner de tout son corps.

Trempée, sale, courbattue et frogorifiée mais vivante!
La Linotte est vivante malgré le bain forcé et le flot qui l'a emportée.
Cela mérite bien une petite action de grâce... mais pour plus tard!
A présent il s'agit avant tout de ne pas mourir de froid.
Frissonnant sans pouvoir se contrôler, la vagabonde finit de se relever en s'aidant de son bâton.
Chaque geste lui coûte mais elle tient bon.
Le temps de saisir la besace, de vérifier que l'écritoire est toujours là et en serrant les dants elle fait quelques pas vers ce qui semble être un chemin.
Qui dit chemin dit cité...
Mais où a-t'elle atterri?
Sémur et le pont Pinard doivent être loin... ses poursuivants aussi.
Peu importe, il faut trouver un feu pour se réchauffer sinon...

AAAAAAAATCHOUM!

Un feu et ensuite elle repartira puisque le ciel est de son côté.
C'est que la Linotte est coriace à défaut de savoir nager.


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Cherche "banniériste" siouplaît...

Lietus le saltimbanque était de bon matin partit a la pêche avec sa barque au milieu du lac , un moment de détente .
Il rame tranquillement sur eau calme , dans le silence de ce bon matin , le temps était frais en ce mois de Janvier.
L 'aurore venait a peine de ce levé , le bateau flotté tranquillement sur l eau sous le soleil qui monté doucement a sont apogée

Lietus avait tout prévus pour cette journée de pêche , le nécessaire pour pêcher , mais surtout un panier repas pour deux
Car il compter bien retrouver sa blonde sur le lac et lorsque leur deux barques seront une a coté de l autre , déguster un bon repas ensemble
Cela donnez le sourire au saltimbanque, il avait tout prévus , même une surprise pour sa magnifique compagne .

Il lève les rames , les remet dans sont embarcation , puis ce met debout en faisant attention de gardez l équilibre
Lietus telle un timonier , le saltimbanque regarde horizon pour apercevoir la barque de sa douce arriver
Homme de spectacle , toujours debout sur sont embarcation décide de faire la sirène du lac et appeler sa belle
D une voix douce et tendre , il exclame en souriant :

Tu es ma diablesse et tu m envoute
Tu es diabolique et tu m enflamme
Au creux de mes bras , tu a le feu qui brule en toi
Je resterais une éternité envouter par ton regard
Je souhaite allez dans tes enfers

Je suis un ange qui a perdu ces ailes blanche
Je peut plus allez au paradis
J ai étais déchus , je suis un ange noir
Tu étincelle en ma présence
Car tu brille de mille feu la nuit
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Lietus debout sur sa barque a surveillez horizon en chantant pour que sa douce le rejoigne et passez une bonne journée romantique ensemble
Le saltimbanque voie au loin une barque , la barque de sa belle et il ne l aperçois pas , sont cœur s accélère , le temps ce fige
Plus aucun son ne sort de sa bouche , un moment de panique , l émotion est forte , lietus regarde partout , crie sont prénom

- Gantra , Gantraaaaaaaaaaa

Écoutant que sont courage , le saltimbanque regarde l embarcation de sont amie et avec le regard vif , prend sont élan est saute a l eau
Le corps de lietus était dans le lac et bat des pieds et des mains et ces a ce moment là qu il se souvient qu il n avait toujours pas appris a nager
Il faisait du surplace et ce fatigue vite a patauger dans le lac , une grande respiration est il lance un grand

- Au secours , je sais pas nager
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la rouquine venais de se réveiller quand elle trouva le mot de sa sœur.

Ma rouquine comme habitude ta barque est prête, une fois que tu aura trouver un bon coin viens me chercher a moins que le mien soie bon ou tu me rejoindra trouve moi et nous mangerons ensemble

ta blonde

la jeune femme alla faire un brin de toilette et mis sa tenue de pêche puis alla voir grizzly et lui demanda de rester la.
elle lui murmura qu'il aurait de bon poisson pour le repas si il se tenait a carreau.

comme souvent sa sœur avais prépare la barque et l'avait mis a l'eau, elle monta dans sa barque rama et jeta son filet pour voir si c'est un bon coin elle essaya plusieurs endroit quand elle aperçut la barque de sa sœur vide,elle rama plus vide quand elle entendit la voix de sa blonde.

elle l'aperçut a l'eau au coter de lietus qui se tenais fermement a la barque, elle avais un bras autours de lui surement pour le maintenir hors de l'eau.
elle s'approcha et mis sa barque a proximité du couple puis elle tendis la main pour aider lietus a monter dans la barque.

Monte mon bof
tu sera en sécurité dans ma barque nous allons t'aider a regagner les barques.
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Ce jour s'annoncait beau et ensoleillé. Encore fallait il que Goonz finisse son travail au champ pour en profiter. Elle jeta un coup d'oeil a son embaucheur qui ronflait de loin, et sans aucune hesitation elle decida de se prendre une petite pause. Sans trop penser, elle repris ses affaires et couru le long des epis de bles en bousillant quelques uns au passage. elle passa pres de la taverne municipale ou elle avait repere son cheri, et courru lui faire un long baiser tendre avant de filer jusqu'au lac Arrivee labas, le paysage lui parraissait tres paisible. Elle cueilla une rose petillantesur son passage et la mis dans sa chevelure. Quel bonheur etait cet endroit calme et berce par les roucoulements d'oisillons. Elle s'alongea sur l'etendue d'herbes hausses, fraiches par la rosee du petit matin et profita du bain de soleil qui lui caressait sa peau delicatement de sa chaleur. Une petite coccinelle vint lui porte compagnie sur son epaule. Elle la pris sur sa main et la regarda.
- Cette belle bete devrait bien avoir la vie de bonheur a se promener en liberte dans un si bel androit. alors petite? on s'amuse? qu'est ce que je t'envie tu sais..
elle la regarda vortiger et se dit qu'elle n'appreciait pas beaucoup qu'on lui souffle nos reflections. Eh bien elle avait raison! A trop entendre les maux des autres on finit par devenir comme eux. Et d'un coup elle se redressa, s'aprocha du bord du lac et y plongea ses pieds. Le froid de leau moussante la relaxait. Dire qu'avant, elle ne venait ici que pour pecher et s'en aller. Quel gachi l'etre humain naif!
le ruissellement de l'eau lui inspirait le calme. Elle soupira longuement avant de se souvenir que son embaucheur etait surement reveille. Elle sorti ses pieds les secha rapidement pour enfiler ses bottes et couru loin du lac en hate.

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Antoine continuait sa marche, solitaire.

Il avait regardé sa soeur de coeur regagner le rivage, puis s'éloigner joyeusement.
Il n'avait point été lui faire ses adieux, craignant de gâcher son bonheur par la grande tristesse qui s'emparait de lui.
Ce soir elle embarquerait sur la Loire, puis à pied ou à cheval, descendrait jusqu'à Montpellier, fort loin de Cosne.

Il s' assit contre un arbre, sorti un parchemin, de l'encre et une plume de sa besace commenca à rédiger un pigeon qu'il lui enverrait demain.
Sa tâche finie il l'enroula et rangea le tout, puis repris sa promenade.
Soudain, il entendit des cris !

Une imprudente, la voix était celle d'une femme, était en train de se noyer !
Il hésita un instant, craignant de périr aussi, puis se jeta à l'eau, se mettant à nager vigoureusement, pour ne point geler lui aussi, en direction de la malheureuse !
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Tandis qu'elle prenait l'assiette, je la vis regarder avec une moue dubitative la fourchette. Je souriais en moi même. Elle n'avait pas l'air décidé à s'en servir. Je la vis prendre le poisson à plein main pour le manger. En moi-même, je me disais: Quelle étrange manière de manger. Pourtant en la regardant dévorer son poisson, l'envie me vint de faire pareil. Je lâchais la fourchette et en souriant, je croquais à même dans le poisson.
Dis donc, c'est vrai qu'il est bon le poisson! Je souriais largement quand elle me dit que j'étais un bon cuisinier.
Je finissais de manger. Mon regard était sans arrêt poser sur elle. Elle était tellement belle. Ma contemplation cessa quand je l'entendis s'écriait:

Je partis d'un grand éclat de rire. Ainsi elle m'avait cru.
Mais non damoiselle, nous n'irons pas prendre de bain. Je voulais m'amuser et vous taquiner, rien de plus. Ne m'en voulez pas. Et de plus en aucun cas je ne voudriez que vous attrapiez la mort en vous baignant en cette saison.
Je me murmurais à moi-même: je vous aime
En l'observant toujours en riant, je la vis prendre un air contrarié et ce qu'elle dit me fit montait le rouge à la figure:
Damoiselle, je vous prie de croire qu'aucune idée ne m'avait traversé l'esprit quant à cela. Je ne voulais en aucun cas vous offenser, je vos respecte trop pour cela. Je vous prie de m'excuser.

Je me trouvais dans une situation embarrassante mais heuresement sa proposition me fit compendre qu'elle m'avait pardonné. Je me levais promptement:
Avec le plus grand plaisir. Quel plaisir ça sera que de marcher dans la neige près de vous. De plus, je ne veux pas "faire du gras"comme vous dites. Alors allons y.
Je l'aidais à ranger les restes de notre repas puis j'allais remplir un seau d'eau pour éteindre le feu.
Je ne sais pas si c'est comme ça qu'on fait hein! Mais c'est la méthode la plus radicale.
Je riais avec elle. Comme elle était charmante et ses yeux brillaient. Et son rire! J'aurais voulu qu'elle rit encore. Il se répercuta sur le lac silencieux.
Allons-y!
La prenant par le bras, je l'entrainais pour faire avec elle une promenade dont je me souviendrais surement toute ma vie.

Il venait d'arriver à Cosne ce matin et avait déjà bien envie de visiter la ville.

Le voyage était bon jusqu'à présent et l'envie de ce promener dans cette nouvelle ville était là.

Apres avoir arpenter les ruelles et vu le port, il se dirigea vers le lac. Arrivant vers celui ci, il pris plaisir en ce matin plein de fraîcheur de marcher au bord du lac, le temps d'un instant, le temps de vider encore quelques pensées en cette endroit si délicat.
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Oui, qui aurait cru qu'il se serait entiché d'une brigande... euh saltimbanque ? Surtout après que celle ci lui ai vidé les poches. Elles n'étaient pas bien pleines, certes, mais c'était le geste qui comptait. Enfin... entiché était un bien grand mot. Disons qu'il l'appréciait assez (surtout son joli minois) pour songer à la connaitre plus... intimement. Comment ça, je copie ce qu'a écrit la joueuse de Swan ?

Et Gautier souriait, également. Il faisait beau, le printemps revenait, les oiseaux chantaient et il avait une femme à son bras. Que demander de plus ? C'était ainsi qu'il vivait avec les femmes. Un jour il en voulait, l'autre jour non puis il revenait. Un inconstant, un homme. L'amour était pour lui comme un appétit. Un jour on a faim puis, quand on est rassasié, on n'a plus faim. C'était également le gout du défi, et le gout des plaisirs charnels.

- Où mène ce chemin ?

Regard qui passe du chemin à la rousse et il haussa légèrement les épaules.

- Tu sais, je ne connais pas beaucoup plus la ville que toi. Mais il me semble que celui ci mène au lac.
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Capitaine d'un grand navire de guerre... Lui aussi ça lui plaisait bien, les bateaux. Libre et tranquille, porté par les flots.
Il faudrait pour cela qu'il trouve de l'argent. Et c'était durant ces moments là qu'il songeait à épouser une veuve très riche.
Le jeune homme s'approcha de la rousse tandis qu'elle lui pose une question.

- C'dur d'être un avocat ? Non j'demande ça parce que, c'est pas dur du tout d'être brigande ! Enfin cela dépend, sur qui l'on tombe aussi !

Gautier songea un instant aux mois qu'il avait passé à Paris, pour étudier.

Oui, plutôt. Disons qu'il faut travailler.

Le Vaisneau passa une main taquine sur son cou puis désigna de la tête le lac, souriant, malicieux.

Tu m'as dit ne pas être frileuse ?
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- T'veux aller faire une baignade dans le lac ?

Sourire. C'est que... non, il avait très moyennement envie d'aller faire un tour dans le lac. Si elle n'étais pas frileuse, lui l'était. Et sa peau typée montrait bien d'où il venait.
Le jeune homme s'allongea donc sur l'herbe tiédie par le soleil, passa ses bras derrière sa tête et leva son regard sur elle.

Sans façon non, je t'attends ici.

Dit de cette manière, cela ne lui donnerait certainement pas très envie d'aller se baigner. Gautier chercha donc quelques paroles pour l'encourager.

Mais crois bien que si tu le fais, j'aurai beaucoup d'estime pour toi. Et puis d'ici, j'aurai d'avantage le loisir de te... contempler.

Et si après ça elle ne rentrait pas dans l'eau, il voulait bien déclarer sa flamme à Tibère !
Nouveau sourire, songeant qu'il pourrait prendre plaisir à lui cacher ses habits, aussi.
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