Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Hostel de La Suerte ( En travaux).

---fromFRLépreux de la Miséricorde
Hotel de la Suerte, une nouvelle vie pour les vieilles pierres


Le jour, la ville est multiple, arborant tour à tour face gracieuse, moue maussade, trogne farouche, air pincé, manières minaudières, matamore portant jupons, laisse se déployer sa verdeur en moisissures de rubans, le fleuve tranchant sa chair, semblant céder aux avances de ses époux, attendant la nuit. Lors elle se retrouve, s'offrant à ses amants.

Ils suivent fidèlement les instructions, étendant leur terrain de maraude, sortant des limites imprécises de la Cour, chacun sa charge, en silence, oubliés de la terre, rongés du sel de la maladie, ils repèrent soigneusement les trajets, observent les habitudes des maisonnées alentour, mémorisent les visages, entourent l'hostel particulier d'une vigilance feutrée, ainsi il a dit, ainsi ils font.

Aux franges extrêmes des Miracles, à la lisière des quartiers aisés, la Suerte se dresse, rue montorgueil, entre l'abbaye Magloire et les Innocents. Coeur battant, au ralenti encore, de l'activité des séides du livide, ils sont l'une de ses murailles. Ses yeux et ses oreilles, cachés par la fange, leur fonction prime, entités exclues de la société des humains, l'absence compose le monde, qui s'approche d'un lépreux, fut-ce de la pointe d'une hallebarde...

Les Miséricordieux attendent, au delà de la patience, le temps leur fut ôté, se répandent silhouettes confondues, dans la nuit d'une cité occidentale.

_________________
Sois mort au monde et revis en Dieu... Déjà trépassée, nostre chair ne craint l'acier.
---fromFRLa Chique
Elle avait dit : trouvez le moi. Et qui qu'on y a collé ? Mézigue !

Galoper tout Paris, fourrer le nez partout, discutailler, secouer, fouiner. Deux s'loperies de jours avant de le dégoter son loupiot. Pour découvrir quoi en plus ? Qu'il est déjà plus surveillé que les joyaux de la couronne qui orne la tête d'la douairière. Parce qu'on va pas la lui faire au La Chique, des pouilleux à qui y manque des bouts qui rampent dans toute la ville, ça pouvait pas tenir de la coïncidence. L'était pas trop malin mais fallait pas pousser mémé dans les orties. Pis pour dire s'il s'était pas trompé, le Jo' il avait fait sale gueule quand il lui avait annoncé. Ha ! si c'est pas une preuve ça !

L'avait cogité un moment le Jo', sans moufter, le nez collé à la fenêtre. S'pour dire, s'pour dire si c'était foireux s't'histoire ! Quand même, il avait fini par se gratter la barbe et ça, c'est plutôt bon signe chez lui. Mais faut avouer que s'qu'il a dit ensuite nous a tous laissé comme deux ronds d'flancs aux pruneaux. "Si on peut pas passer par l'entrée, on ira par les toits." Mot pour mot p'tain ! Par les toits ! avec tout l'berzingue à trimbaler. Dingue ...

Voilà, voilà comment on en arrive à crapahuter sur les toits parisiens, en pleine nuit, en priant le saint patron des voyous de pas s'casser la gueule au moindre conduit de cheminée rencontré. Pis si qu'encore on avait eu les mains libres, mais tu parles, s'aurait été trop simple. Et qui qui passe devant parce que c'est lui qu'a levé la perdrix ? Mézigue !

En plus, pour s'qu'y'a à voir comme paysage à s't'heure. On s'rait plus à l'aise aux fonds d'nos paillasses. Marche La Chique et surtout, regarde pas en bas. Le v'la s'foutu hotêl. Encore bon que le repérage ait été précis. Parce que, parole, s'il avait en plus fallu chercher, sûr qu'on y aurait tous laissé nos dents. Bon s'pas l'tout d'râler, plus vite s'est fait et mieux on s'porte, au turbin.

En douceur, déjointer suffisamment de tuiles pour qu'on passe mais pas n'importe lesquelles pour qu'on aille pas tester la résistance des pavés parisiens. Tiens au hasard, le première qui saute dans l'trou c'est qui ? Gagné !

_________________
Tout ce qui brille est or.
---fromFRJoseph des rouscilles
Si y'en a qui se demandent pourquoi le fameux La Chique est l'acolyte privilégié de Joseph, voici la réponse. Parce que même quand il en pense pas moins, qu'il pourrait vous faire avaler ses chausses, il ferme sa gueule.

Le voilà déjà dans la place et faut s'agripper des deux harpions pour pas glisser en lui passant les planches et autres clous et visses et tout le toutim. Bosser à la chaîne à vingt mètres d'altitude, bien la peine de pas vouloir taffer pour un patron. A faire gaffe à chaque geste, on y passe un peu de temps. Mais conjuguer les deux impératifs, silence et prudence pour tes miches, ça peut pas se faire en deux minutes.

Tout le matériel entré, faut descendre le petit Maître. Pas question de le laisser sauter et qu'il aille se péter les doigts, c'est de l'or ces doigts là, ou pire qu'il s'escagasse la tête et qu'il oublie son art. Petit homme le Maître, pas nain, juste petit. Doucement, lentement, lui faire suivre le même chemin qu'à son matos, et pour le Joseph, sauter à sa suite.

Personne dans la bicoque a priori. Ca devrait se passer pépère, genre gobage de cerise. De la tendresse et arrivé au coeur, plus qu'à cracher le noyau. Tour d'horizon histoire de situer les lieux. Les combles, évidemment, on s'attendait pas à se retrouver déjà au centre névralgique. Noir comme dans un four, l'extérieur avec sa lune produit plus de lumière. A tâtonner en se marchant sur les pieds les uns des autres, on finit par dégoter la porte. Encore beau que ce soit pas une trappe. Plus qu'à suivre les couloirs et les instructions du Maître, le plus dur est passé, reste qu'à jouer des muscles bêtement, sans réfléchir.

_________________
Du silence les enfants, surtout du silence !
Truffian
Il prends son temps, une prime rencontre, ça se savoure. Sans Nom, à l'unisson de l'humeur du cavalier, fait tranquillement résonner ses fers sur le pavé, à la hauteur de l'abbaye Magloire, vue son pas, pour un peu, c'est elle que l'on croirait propriétaire.

La nuit est jeune, pour un marlou nocturne, la grande rue animée, il observe les fourlineurs du Grand Tröéne à l'oeuvre, tout en délicatesse, l'esbrouffe des Miracles turbine à grandes eaux sur le boulevard, mordiable, à présent de retour, le manque de la ville apparait par son absence soudaine. Il donne enfin réponse à Lancelöt, lequel ouvre des mirettes écarquillées sur l'agitation, dirigeant sa monture vers la rue Montorgueil, coupant au travers de venelles peu éclairées.


Ce qui mijote ? Un copieux ragoût, épicé à souhait, de taille à flamber les papilles en brasier dévorant, un dîner à finir cravaté à Montfaucon.

Aux gargouillis s'élevant en diapason, il comprends que la question a frugale base, il se marre doucement.

Promis, juste un coup d'oeil et on s'offre un gueuleton.

Il en est féru de ce mioche, et c'est le sourire aux lèvres qu'il débouche face à la Suerte. Frisson à l'échine, exactement ce qu'il lui faut, idéalement situé, mais nécessitant un rafraichissement, et deux trois aménagements, un bruissement rapide à sa dextre lui attire l'oeil. Il démonte d'un saut, et s'approche d'une silhouette enveloppée de larges tissus et de bandages.

Bref échange murmuré.


...Personne ? Bien. ... Non, plus tard. ... Oui, Montmorancy. ... Pas encore fait ? ... Bougez vos miches alors. ... Rire commun T'en reste une, et...

Ting.

Silence, filez, et ce môme, toujours un regard sur lui, vous en répondez aussi.

Il cherche un instant la source du bruit fugace, fouaillant le sol, hausse un sourcil, s'accroupit, s'empare d'une petite vis, la considère, pensif, redresse la tête, scrute les toits, longues minutes, pas un mouvement, silence absolu, hausse les épaules, se redresse, hésite.

Et puis baste. Garde moi ça, et bouge pas cette fois tudieu.

Il lance son mantel à l'écuyer, se hisse vers les hauteurs à l'aide d'une goutière, sans doute rien, mais pour Marlowe's, le moindre prétexte est bon à tenir pour explorer les toits, puis, faut bien visiter.
---fromFRAsdrubal Vermillon
Asdrubal s'amusait comme un fou. Est-il besoin de le dire ? Son pas court et sautillant n'en est-il pas la suffisante preuve ? Le voilà dans la place, le galurin rejoint l'arrière du crâne, faut s'aérer la cervelle pour opérer. Les autres le suivent dans un silence presque religieux alors qu'il arpente la bâtisse.

Peut pas s'empêcher de marmonner ses calculs à l'instant où ils se font jour dans son esprit. Il scrute les murs, les tâtant de la main. Pas de lumière, il faut donc faire confiance au touché. Sentir leur texture, subodorer l'épaisseur. C'est long, mais nécessaire. La demoiselle avait été assez précise sur ses désirs, pas du boulot de sagouin.

Quelques découvertes lui font faire la grimace, y'a des maçons qui méritent pas ce nom. N'importe quoi. Un coup à se retrouver la tanière sur le coin de la tronche au premier tableau posé. Faudrait pas s'amuser à toucher ces murs là. La profession n'y perdrait pas à faire un peu de ménage dans ses rangs. Comment voulez-vous bosser correctement en passant après des gâcheurs pareil !

De haut en bas, des communs jusqu'aux chambres, en passant par ce qui présage d'être un bureau ou une salle de balle, trois fois le tour sera fait. Et chaque fois il désigne.


Ici ... là ... pas là, touchez à rien dans cette pièce ... hmm le mur de droite ...

Dans son dos, il entend le gratouillis fébrile du Jo' sur le bout de vélin usé et regratté dix fois. Il entend aussi l'effarement muet de La Chique au fur et à mesure que se dessine le boulot à abattre. En silence et sans lumière ... un truc à devenir fou avant la fin de la nuit.
---fromFRJoseph des rouscilles
Fin de l'inventaire qui se conclu par un passage de paluche dans la tignasse et un sombre résumé murmuré.

Ben mon con ...

Même avec le peu de lueur qui filtre des fenêtres, il aperçoit les deux billes à la monde hareng saur du La Chique. Pour une fois, ils se comprennent.

Bon hmmm, j'crois bien qu'on va s'y mettre, s'agit pas qu'on voit le soleil se lever à travers ces carreaux là. S'parti.

Désigne d'un coup de menton un des murs indiqué par le Maître pour s'assurer qu'ils vont pas taper dans le tas pour rien. Et non ... pierre par pierre, à vérifier à chaque fois si on enlève celle là ou l'autre. A faire les finitions en même temps qu'on avance. A coller un taquet au Chicard parce que c'est quoi encore qu'il a dans les pognes là ?!

Cout' moi bien Chicard, j'vais essayer d'être clair pour pas avoir à me répéter.

Posément la caillasse toute fraichement extirpée de la promiscuité de ses consœurs rejoint le sol et trois doigts viennent tirer l'oreille qui doit se montrer particulièrement attentive.

Je

Ne

Veux

Pas

Que

Tu

Touches

Un

MARTEAU !
_________________
Du silence les enfants, surtout du silence !
Truffian
Il erre sur les routes depuis ses quatorze ans, n'a jamais rien possédé, hormis ses armes, et son sourire. En soi, cela lui importe peu, il s'amuse de la constitution d'une garde robe étoffée, mais ses désirs reposent sur l'humain, non sur la jouissance matérielle, si Marlowe's se retrouve nantis d'une propriété particulière sur Paris, les raisons en sont nombreuses, l'utilité, la poursuite de ses objectifs, l'agencement précis de ses plans, la Suerte est un engrenage supplémentaire dans le mécanisme d'horlogerie complexe qu'il est en train d'assembler, rien de plus, rien de moins.

Toutefois, découvrir que son acquisition est pourvue d'une toiture trouée l'énerve passablement.


Carogne ! Mériterait que je lui fourgue un piano mité aux vers ! J'ai déjà assez d'une ruine à Vendôme...

Des bruits lointains lui font plisser le front, semblerait que l'habitation soit livrée avec rongeurs en prime. Bouche en moue à l'extrême lisière de l'exaspération, il dévale, limite prudent, l'escalier menant aux étages inférieurs, se sentant d'humeur à dératiser la demeure de la cave au grenier.

Belle bâtisse au demeurant, spacieuse, des portes partout, plancher affiné, lambris cossus, note machinalement de les faire virer, jamais pu blairer ces machins tarabiscotés, dalles pouvant être de marbre, difficile de juger dans la pénombre, puis à mesure de sa progression, son attention s'écarte de la décoration, les rats couinent salement en sourdine, pas un air à aimer le fromage, l'établissement n'est pas encore ouvert qu'il attire déjà les néfastes, rien de mieux pour le foutre en rogne, sans réfléchir plus avant, il débarque en pleine démolition minutieuse. Mais c'est qu'ils lui démontent la baraque ces jeans foutres.


Le toit d'abord, les murs ensuite, et après, ils comptent s'attaquer au parquet de la salle de bal ? Oh, je note, pas de marteau, ça s'exprime dans le fignolage soigné. Ces messieurs désirent un coup de main peut-être ? Un foutu coup de pogne dans la face oui !

Il en repère trois dans l'obscurité relative, pourraient être douze, rien à battre, le marlou est fumasse.
---fromFRJoseph des rouscilles
Gestes en suspens. Nerfs vrillés. Chacun tente de replacer la voix dans le décor, de répondre à la question : mais qu'est ce qu'il peut bien foutre là ?!! Personne n'a ouvert la bouche. On n'est pas des fillettes à pousser des petits cris de souris à la moindre surprise. Non, juste la contraction des muscles qui dénote l'espèce de paire de boules qu'on vient de s'attraper. Il a pas fini de dire "face" le mariole, que Joseph a décidé qu'il se taperait ce coup là avec un bois. Il aurait bien eu un fer sous la main mais ... non, un bois suffirait. Bonne distance, objectif parfaitement visible, vent nul.

Dans les demi ténèbres d'une bâtisse parisienne, retenti le bruit mat et sourd d'une planche de chêne en 15, venant percuter de plein fouet la tête d'un petit acrobate qui avait voulu se faire plus gros que le Jo'.

"Extrait du Manuel de Savoir-Vivre à l'usage des chevaliers et redresseurs de tort :

Comment se comporter en cas de visite nocturne et non désirée de votre propriété.

Il est communément reconnu dans nos sociétés actuelles le caractère sacré de la propriété. Donc oui, celui qui détient de son bon droit un bien est parfaitement légitime à s'offusquer qu'on vienne le profaner. Quelques conseils sur l'attitude adéquat. Si vous n'êtes pas en forme ce jour là, ouvrez la fenêtre et hurlez : Au Guet ! Classique mais ayant fait ses preuves. Si le malandrin est seul et petit, voire même chauve, pas d'hésitation à avoir, pétez lui la tronche. Dans les cas fâcheux, où leur nombre est supérieur à deux, n'ayez pas honte, prenez vos jambes à votre cou et fuyez. Après tout c'est assez désuet la propriété comme notion.

Mais toujours et quelques soient les cas de figure (voir graphique A) : Ne jamais surgir dans le dos de Jo' lors il bosse. Jamais !"


Monsieur Desproges, bonjour.
_________________
Du silence les enfants, surtout du silence !
Truffian
A peine le temps de percevoir qu'il n'est pas tombé sur des baltringues, et la tension envahissant leur attitude, du sur mesure à loufiats expérimentés. Pas l'occasion de regretter sa désinvolture par contre, la planche lui arrive en raccord impeccable, le gaillard pourra toujours se reconvertir dans la charpenterie, Marlowe's, lui, choisit la voltige.

Le déplacement d'air lui fait pressentir ce qui arrive droit vers le coin de sa tronche, instinctivement, il sait n'avoir aucune chance d'esquiver, alors, exact opposé de l'acte d'un homme sain d'esprit, il ne bouge pas, relâche ses muscles, décolle ses talons du sol, amortir, suivre ce qu'on ne peut éviter, et se mange le plat du bois pleine tête.

Décollage, marlou en orbite, pierrot en direction de la lune, les étoiles habituellement nichées dans ses yeux tourbillonnantes autour de son crâne. Léger, aérien, la salle est grande, ça plane pour lui, atterrissage en comète limandeuse, la glissade est longue et belle, se retrouve adossé à un mur, souffle court, le cerveau en cloches tintinnabulantes, paupières battantes à toute berzingues, sont pas trois en fait, sont... Recompte, houla, tout ça.


...

Non, pas le moment de s'épandre en jurons, pour tout dire, il serait bien en peine d'en trouver un adéquat. La cloison le redresse selon un angle à la gite particulièrement vicieuse, il n'existe pas assez de degrés pour tout les angles que la pièce et ses occupants semblent vouloir occuper, un grec n'y retrouverais pas sa diagonale.

Ah ! Voulez jouer à ça ! Chez moi ! Viendraient pas chialer !

Trois pas, ça tourne, comprend soudain l'origine de l'expression gueule de bois, se déporte en zag chancelant assortie de zig titubant, croche un vase oublié, pas de remord, il est hideux, le balance à la volée en revers approximatif, encore quelques instants, et il sera en état de dégainer sa rapière. Du moins si il se souvient en porter une.
---fromFRLa Chique
Pas même le temps d'esquisser un geste de retenue que le Joseph avait déjà mis en œuvre ses plans de déstructuration. Aller hop, on externalise la cervelle. Sauf que y'avait comme un accroc de taille. Pas moyen de se tromper sur l'allure générale, c'était LE gazié. Tout en jambes, la fesse ferme, un régal à se mettre sous la langue. L'oeil affolé contemple l'envolée, la trique se laisse dire qu'avec une telle souplesse ... Quel gâchis d'abimer un petit mâle de cette qualité. Qu'il serve au moins d'abord ! L'avait eu tout l'temps d'l'observer le Chicard pendant ses recherches sous pavés. Pas croisé souvent mais l'avait du goût l'bonhomme et un mâle un jour, un mâle toujours. Et çui là ... pas garanti qu'il le laisse à une pouffe ! Ca donnait faim ce genre de petites choses.

Rattraper la masse du Joseph bien décidé à éclater celui qui vient lui titiller le poil de barbe alors qu'il est vraiment pas d'humeur. Si jamais des fois il est d'humeur. S'accrocher à son bras qui déjà se relève pour aller finir de faire entrer dans le crâne du margoulin une leçon express sur le sommeil.


Rète tes annêries ! S'lui !

A un poil de cul près .... Pfiou, l'a eu chaud le gonze.
_________________
Tout ce qui brille est or.
---fromFRJoseph des rouscilles
Il en reste pantois le détrousseur de demeures. Il avait failli tuer la poule aux œufs d’or avant même qu’elle ait pu pondre un seul œuf. C’était donc lui le sésame de la gosse … Bah pourquoi pas dans le fond, c’est pas Joseph qui allait se fendre d’un comparatif sur l’apparence physique d’une clé. Grimace de réprobation. On n’a pas idée aussi de venir se jeter dans les pattes de ses maçons avec une telle volonté de trépasser. Forcément ça donne envie de faire plaisir.

Il le regarde tituber à la recherche du meilleur côté où tomber. Si jamais la gamine apprend ça … Les yeux se plissent pour dénicher l’ampleur des dégâts. Toujours, l’est pas mort, c’est quand même un bien. Tellement vivant qu’il gueule un coup pour s’en persuader lui-même.


Et non p’tit, on n’a pas apporté les mouchoirs.

Récupération en catastrophe d’un vase volant parfaitement bien identifié. C’est qu’il allait rameuter tout le quartier le fou. On pouvait pas lui en vouloir en réalité, s’té plutôt dans son intérêt de son point de vue. Pas de bol pour lui, on n’avait pas le temps de faire une réunion de co-propriétaire pour trouver un terrain d’entente.

Une tape sur l’épaule de La Chique pour le faire bouger. Vu s’que le môme se paie, y’a pas long à lui agripper la carcasse. Le voilà pourvu de deux gardes du corps. Il en a de la veine. Mademoiselle fait jamais les choses à moitié. Un pour chaque main. La Chique à gauche, le Jo' à droite. Deux mots.


Ligotage, placard.
_________________
Du silence les enfants, surtout du silence !
---fromFRMartel est Cloche
Alors on se présentent comment

Quand on a été embauché à la sauvette, nos sac a dos empli de clou de vis, que l’un a un facies taillé au burin et l’autre au marteau ? Figure quasimodé sous couvert de cagoule brodée. Nous sommes les frères jumeaux. Enfants de la cloche, reconverti dans la décoration, l’ameublement et la rénovation de bâtiment.

Alors on se présentent comment ?

L’un sourd l’un muet, tout deux moitié d’aveugle, un oeil chacun, nos figures sont pieds de nez à ceux qui disent que Dieu nous a fait à son image. Dans ce cas, dieu aussi à pieds bot. Tronche a miroir inversé. Minois a défrisser les figures imobiles des nonnes peintes en Sainte Eglise. Les saints en perdent leurs ailes. Identiques à l’effroi nous sommes. Un bras qui compense l’autre. Lui le gauche moi le droit, à moins que ce ne soit l’inverse, à force de faire la bouche et lui l’oreille, (ou l’inverse) à la longue… On s’y perd. Frappons donc à cette porte.

BANG BANG BANG

Hostel de Suerte. Nous ne sommes pas des personnes particulièrement sociables. Pour cause… Peut être notre tronche de biais, lui vers la gauche moi vers la droite (serais ce l’inverse ?). Enfant des miracles, donc nous sommes. On a opté pour la multiplication des pains. On en a déjà pris pas mal dans la gueule faut dire. Nous, cher lecteur, si tu le veux, nous te parlerons, à toi, parce que les autres vont avoir du mal à nous entraver. Par chance, pour nous, mots ne sont pas utiles, la compréhension passe par d’autres biais, parfois même violent. Parfois uniquement mental.

Nous main d’œuvre, de belle œuvre, ils nous trouverons donc sot, moche, diminué mais compétent, nous vous laisserons, Lecteur, je l’espère, l’occasion de voir, par vous-même, que nous sommes des artistes.

Nous. Veniir. Travaux.

Avez-vous essayez de parler sans oreille ?

Les bras presque collés, nous sommes. On multiplie par deux. Le concept d’union, nous le connaissons. A plus tard, nous avons l'impression, qu'on vient.
_________________
Comment s'entendre sans parler
Comment se comprendre sans s'écouter.
Truffian
Marlowe's est un jongleur de contradictions, une alliance complexe de contraires, fonctionnant sur la base d'un principe d'une extrême simplicité : l'incompréhension crée son propre mouvement, de préférence bordélique, à l'inverse, le décryptage se fait immobile, la réflexion s'inspire du détail imprévu, l'évidence née de l'observation intuitive.

La logique voudrait qu'il se débatte, le voilà méditatif, se laissant porter par les deux gaillards, toute pause est bonne à prendre, et la pensée renoue les fils épars.

Il est quelqu'un pour ces inconnus. De fait, ils ne peuvent être là pour s'emparer du vide meublant sa nouvelle demeure, c'est sa future présence qui en fera la richesse, assertion confirmée par l'attention portée à sa personne, attention bourrue certes, mais... Hors peu sont au jus de ses projets, et seulement en partie. Les possibilités sont restreintes.


Elle couvre ses arrières. Laissons lui le bénéfice du doute, admettons qu'ainsi elle s'occupe des miens.

Cheminement mental exprimé à voix posée, sans se soucier de la manière dont la perception se fera chez ses vis à vis. Non point fataliste, assurance du marin sachant mettre son navire à la cape, pour mieux reprendre sa route une fois la tempête essuyée.

Deux choses toutefois. D'une part, en me privant de mobilité, vous retardez objectifs communs, d'autre part, la picaille sort de mes poches...

Le marlou dédie un sourire éblouissant à la Chique, la situation a tendance à l'amuser, si Madelon est capable d'ourdir dans son dos, cela confirme surtout la solidité du choix de sa, possible, partenaire.

Quand aux mouchoirs, un conseil, procurez-vous en promptement. Je la connais peu, mais la demoiselle me semble pas le genre à laisser passer pareil branlement dans ses rouages. Elle est méticuleuse non ?

Le temps d'exposer sa vision des choses les amènent devant la menace d'enfermement, les salles vides de l'hôtel résonnent alors des coups portées sans douceur aux portes, assortis de trois mots gutturaux. Le funambule laisse échapper un petit sifflement.

Vue leurs tronches, me doutait qu'ils étaient loufoques ces ouvriers, mais de là à se pointer en pleine nuit... A vous de voir les gonzes, moi, au pire, je passe quelques heures dans un placard, m'en fiche, j'ai du sommeil en retard. Vous, par contre, va falloir trimer pour rattraper le coup, vue l'engagement.

Un temps. Il secoue un peu la tête, la migraine se confirme.

Le silence a ses avantages... Et ma parole est celle des Miracles.

Il laisse peser son poids, étouffant un bâillement, vrai qu'un somme lui fera du bien.
---fromFRJoseph des rouscilles
Sait pas s'il est capable d'ouvrir beaucoup de portes le mariole mais en tout cas qu'est ce qu'il jacte. Et le Joseph, la mine fermée et les doigts serrés sur son poignet, la main accrochée à son épaule, il écoute. Il écoute et il aime pas ce qu'il entend. Il apprécie pas qu'on s'amuse à tirer des conséquences de trois mots volés à cette enclume de La Chique. Pouvait même pas l'accabler de reproches le Chicard, s'il l'avait pas ouverte, à la minute qu'il est, y'aurait plus qu'à espérer que l'autre avait préparé son testament.

Sûr que faut se décider à quelque chose. Le ciboulot tourne alors que le trio traverse la pénombre pour aller présenter sa nouvelle piaule au proprio. La picaille hein ... si tu savais gamin ... Presque ça le ferait marrer le Joseph si c'était dans sa nature.

La bâtisse résonne des coups de butoir portés à l'entrée. Pis l'minot refile pile la pièce manquante aux cogitations du bonhomme. Arrêt net devant l'objet de leur petite marche de complaisance. Une chose à mettre au point. Il se colle face au môme, une main crochetée sur chaque épaule. Obligé de se baisser pour venir capter un regard.


Perd l'habitude de parler d'elle comme ça.

L'a tellement pris le plis de jamais l'ouvrir à son sujet, que ça lui arrache les oreilles que l'autre se permette d'en causer aussi ouvertement. Comme apparement s't'é pas bien la peine de faire semblant de pas comprendre de qui il était question autant que les choses soient claires. La messe est dite. Bonne nuit. Le poing se détend pour venir frapper la tempe juste ce qu'il faut pour mettre fin au débat et l'envoyer visiter le royaume de Morphée. Des fois que de l'autre côté, il se trouve des compagnons plus enclins à dégoiser des heures avec lui. L'empêche de tomber en le repoussant dans les bras de La Chique, trop content du cadeau qu'on vient de lui faire.

J'ai dit placard, c'est placard.

L'est venu pour faire un boulot le Joseph, s'ra pas dit qu'un p'tit môme de rien viendrait lui coller des bâtons dans les roues. Trente ans de bourlingues, ça vous a laissé le temps de tester quelques trucs. Un coup de pogne dans les frisettes pour évacuer la tension et il part s'occuper des nouveaux arrivants. P'tain, s'pas d'la cahute à charbonnier, y'a long à arriver jusqu'à la porte. A crécher ici, va pouvoir dépenser son énergie le sésame, t'cours un marathon chaque fois qu'tu veux pisser un coup.

Une prise de respiration profonde, la main débacle la porte et ... ha en v'la des trognes ! En piste.


S'lut les gars. Bien qu'vous arriviez maint'nant, on va pouvoir avancer l'boulot. C'est l'patron qui va être content.

Un écart pour les laisser entrer, le coup d'oeil réflexe dans la rue et la porte se referme sur les manigances d'une gamine secondée par un ours.
_________________
Du silence les enfants, surtout du silence !
---fromFRMartel est Cloche
Légère hésitation. Il nous regarde. Alors nous aussi. Ha ! L’air grave et la gueule d’équerre, des types avec nez si droit, ne peuvent être que droit. Ou loyaux. Ou les deux. Bien qu’avec des cheveux qui cachent constamment les yeux, il était probablement plus loyal que droit. Observation terminée.

La porte se ferme dans notre dos. On préfère rien dire, sauf quand c’est utile. Pour se que ça change… Un. Entité complète, dans un seul regard, même séparé. On regarde l’entrée. Croyez-le ou pas, cher lecteur, la maison elle-même savait bien comment elle devait être agencée. huit moi, jusqu’au bout du hall. Sept moi, de largeur. Alors au milieu on ferme les yeux.

Courte échelle. Un moi et demi de haut. Sans se regarder on sait que les proportions sont bonnes. Appuyer dos a dos l’un sur l’autre, nos deux hémisphères rejoigne. Pour Pâle, donc.
Nous établissons une liste.

Fin. Léger. Lumineux comme un ciel noir d’orage.

Manœuvrer par leurs bras épais, ils commencent à retirer le superflu. Toutes ses choses qui tiennent aux bonnes briques, par la grâce du Saint Esprit.

CRAAaaaaK

De la double efficacité, de deux paires de bras. Munies de la même volonté. Oui, nous faisons du bruit. Mais diantre, ce que nous le faisons bien.
_________________
Comment s'entendre sans parler
Comment se comprendre sans s'écouter.
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)