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[RP] Hostel de La Suerte ( En travaux).

---fromFRMadelon
Elle en a conclu des marchés, scellé des pactes, paraphé des alliances mais jamais tout cela n'a eu cette saveur. Ils viennent de se consentir la liberté d'être, d'agir en connaissance de cause. Elle jouera de ses propres rouages, il formera ses nœuds, ils enfermeront Paris dans leurs filets.

Elle ouvre la bouche pour répondre, se ravise, hésite. Désorientée ? Pas exactement, plutôt en recherche d'équilibre. Il faut intégrer la notion de partage, si petit qu'il paraisse. Il n'a pas été dit plus qu'il ne fallait, ils n'ont pas trahi leurs secrets respectifs, elle a fait pire que cela, accorder blanc seing.

Le sourire qui nait et s'épanouit n'est que le reflet physique du goût qu'elle vient de découvrir à cette histoire. Histoire oui, alors qu'elle n'était qu'affaire supplémentaire jusque là. Un changement de dénomination qui lui vient tout naturellement. Ses objectifs n'ont pas dévié d'un iota, les formes et les moyens mis en œuvre, par contre, seront reconsidérés.

La chaise est repoussée, Mademoiselle se lève, l'interlude est terminé. Elle a revêtu ses masques, ceux qui lui servent à mener sa vie toujours dans la direction qu'elle désire. Lui fera parti de son parcours pré-établi mais sans faillir, elle couvrira ses arrières, ange gardien discret mettant toutes ses ressources à sa disposition. Blanc seing, définitivement.


Aux vues de tous et à la connaissance d'aucun, jusqu'au dernier moment.

Quelques secondes consacrées entièrement à la contemplation d'un être qu'elle ne comprend pas, même si elle croit en caresser les contours. Elle cherche encore la part de ses vérités. Révérence esquissé, par habitude.

Dans deux jours, pas plus tôt, pas plus tard. Avant que Notre-Dame ait fini d'annoncer sa huitième sentence.

La phrase lui sert d'au revoir, elle se raccompagne elle même jusqu'à la porte le laissant à ses pensées. Disparue, battant de bois qui se referme sur un son mat, emportant avec elle ses besoins, ses envies, ses intérêts, conjuguant tout cela pour les intégrer aux siens propres.
---fromFRMartel est Cloche
Nous ne nous sommes pas arrêtés, dans un premier temps, fignolant les détails.

Une troubadour blonde…

Blonde or blé champs chanson…

Padam, padam, padam.

Troubadour d’une vie de musique et d’épis de liberté, une idée nouvelle, un champ qui s’étend entre les notes des plumes blondes comme le blé. C’est une idée qui s’étend sur les murs même parfois sur les armoires, une idée qui ouvre les portes en trompe l’œil et qui donne chaleur a nuit d’hiver. Et un criquet qui chante tout l’été.

Il ne faut jamais sous estimer le détail, lecteur. Ce qui nous touches, là ce n’est pas tes mains. La main est belle dans son empreinte. Unique, elle touche à l’éternel. Le regard lui nous voit, par la fenêtre de ton réel, de ta seule perception, ainsi, chaque regard nous rendra différent. Mais par CE détail, nous resterons nous même.

Nous avons vu passer un ange. Vif. Sa présence c’était comme un ralenti qui serait passé trop vite. Les cheveux qui flottent, le parfum qui volent, les gestes mesurés. Un ange, oui, mais gardien. Sait elle quelle étrange image elle dévoile ? Un regard, lecteur un regard. Nous étions alors assis, nous nourrissant, bectée après bectée, quelle mains rempli quelle bouche et ne nous regardant que nous même. Soudainement, la tranquillité change de musique. C’est une symphonie cette odeur. Nous en ratons notre bouche. Elle est mis ouverte, mais nous ne nous y fions plus, puis ce que ses mouvements sont couleurs. Mesurée, précise, le vrai caché derrière le faux (ou serait ce l’inverse), Cette perle pure à l’abri dans l’huître. Nous ne sommes plus à la bouffe, mais le pinceau, lui bouge, elle passe. Une simple courbe. Pour la première fois depuis douze ans, nous ne sommes pas d’accord sur une couleur. Nous prenons tape forte derrière la tête. Nous nous cognons nos têtes. Nous nous mettrons d’accord plus tard. Nous ne savons pas trop, quelles couleurs ils ont. Mais ce sont les plus doux qu’ils nous aient été donnés de voir.
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Comment s'entendre sans parler
Comment se comprendre sans s'écouter.
Truffian
L'envie de prendre un bain, ne pas assouvir une fringale, se contraindre aussi tant qu'a y être, à vivre sans satisfaire ses fantaisies, on meurt avec répugnance. Il siffle par la fenêtre, hélant un porteur d'eau ambulant, de quoi remplir le baquet près du fourneau grondant, en attendant d'aménager la Suerte, les cuisines sont devenues son antre, là se niche le cœur d'une demeure pour le funambule, sa liberté et sa chaleur, dans les coroles de vapeurs, il vire bottes, chemise, braies, se sert un verre de vin en sifflotant, contemple ses doigts dénués de bijoux, une bague peut-être, voir, gorgée prolongée d'un soupir de plaisir, s'étire en chat goûtant un premier rayon de soleil, et se plonge en douceur dans le liquide brulant, étouffe un râle de douleur et de jouissance mêlés, flotte, détaché du réel, portant la sève rubis, à sa bouche nonchalante, de temps à autre, réflexions murmurantes en repos délassant.

Vole, cours, donne la cadence petite demoiselle, remue Paris, trame, échafaude, complote, foule le pavé d'est en ouest de ton pied menu, menuet intrigant, noue, dénoue, broderie des contours, je taillerais dans le vif au besoin, ou à l'envie, dépendra de l'humeur, venez à moi mes mignons, je vous dévoilerai votre danse, les fils sont innombrables, croyez-vous que mon écheveau les réunit tous, possible... Tentant...

Un temps.

Incertain. Celui du songe, bercés en clapotis léger. Profonde inspiration détendue enfin, séchage au feu, en tailleur sur un coin de table, visage à nu, rides pensives au front.


Longue absence le môme, doit bien exister un ouvrage savant sur l'usage des écuyers... Et la frangine... elle connait les Miracles pourtant, simple de récolter des informations sur les bordels du coin... Mhm, l'un comme l'autre, capable de s'être fourré dans la mouise jusqu'aux oreilles... Sont pas dans mes guêtres pour rien ceux là...

Bruit de galopades venant de l'escalier, à peine le réflexe de choper un torchon sur l'ouverture de la porte, une frimousse de minot s'y encadre. Tends une enveloppe, son nom hâtivement griffonné dessus, et s'esbigne sans souffler, haussement de sourcils, pas à dire, les gavroches ont mis au point un service postal damnant le pion aux courriers royaux. Il fait sauter le cachet d'un ongle précis, la signature, Lithian, perplexité, que lui veut l'archer, le marlou parcours les quelques mots, tracés sans fioritures, violence sourde, meurtrière...

Vacille

Ferme les yeux


Mara des Acoma

information très importante

Nicolas du Palazzo et moi même te faisons part

Mara des Acoma est morte

Elle a laissé des instructions

morte

ta présence

morte

manque que toi

Mara

ne doit les lire qu'en ta présence

dernières volontés

Mara

morte

morte

morte


L'éclat dur de ses pupilles se rouvre sur le monde. La lettre se consume à peine dans les flammes qu'il a passé une chemise, noire, lacé des braies, noires, enfilé ses bottes, montantes, noires, sa dague se niche à son avant bras, son ceinturon portant rapière et miséricorde se cale sur ses hanches, son maquillage refait en trois gestes habitués, et brutalement se retient à un meuble, respiration disparue, ongles s'enfonçant dans le bois, crissant d'échardes, blême, ainsi elle le nommait, le livide, jamais elle n'a faillit, jamais elle n'a trahit, la guerrière, pour cela il ira. Pour elle, et nul autre.

D'un effort de volonté, il arrête les tremblements de ses mains, dessine unique larme, rouge, il ne s'en permet plus d'autres, elles alimentent la fournaise de sa rage, Marlowe's quitte la Suerte, vêtu de noir charbon jusqu'aux tréfonds de l'âme.
---fromFRLancelöt
Comme ordonné, je courais, je courais.
A toute vitesse, de tout mon souffle, sans m'arrêter, sans pouvoir m'arrêter. Un ordre, une demande. J'avais été rappelé a moi, mes devoirs, d'écuyer.
Je courais.
La Cour des Miracles n'était qu'un quartier de Paris, bientôt je serait arrivé a la Suerte, juste un espoir : que Marlowe's soit là. Il devait être là le bougre, le vagabond, le glandeur! Sinon, sinon...
Je courais.
Sur la très légère cape de neige formée, entre les très légers flocons tombants. Je courais sans froid, réchauffé par l'urgence devinée dans la voix.
Je courais.
Il fallait arriver chez Marlowe's. Et le trouver! SURTOUT le trouver!

La Suerte n'était plus qu'à deux ruelles et trois tours, j'allais y arriver, je n'avais même pas pris 5 minutes. Je devais y arriver et trouver mon maître AVANT la fin des combats, et avant qu'Ederlyne ne puisse plus rien faire, et avant que quelqu'un ne meure, seul Marl' était digne de décider de la suite, son nom était inscrit sur l'affiche, non? Près d'un autre, inconnu... mort?

Soudain, je me retrouvai par terre, une affreuse douleur au ventre. Je me relevai, sans que le choc d'un autre corps ne m'importe, sans regarder ni dire pardon.
Il fallait me relever, arriver.

Et à peine j'allais commencer la course, mon regard tomba sur ce visage.
Ce visage froid. Ce visage blanc. Dans ce corps noir. Et ma surprise fut telle de vois le funambule ainsi habillé, et ses yeux ainsi voilés de je ne sais quel sentiment, que je faillit continuer ma course, songeant a une ressemblance due au coup d'oeil trop rapide, ou à une hallucination du au feu de mes poumons.
Mais non, c'était bien lui, bien Marlowe's.

Je ne repris même pas ma respiration, et des souffles qui me donnaient vie, je les rejetait pour dire des mots.


Libertad....... Duel...... Mange Rat, Rey...... Contre..... Le Gris.... Luciole..... Elderlyne.... Besoin.............. de toi.

J'appuyai mes mains contre mes genoux, me sentant mourir, respirant avec force...
Et... souvenir, soudain, douloureux...


Mara.....

J'avais besoin d'air... mais ne pouvait respirer, non, pas avant qu'il le sache.
Air...
Air...


Est morte

Et inspirer de nouveau, une énorme bouffée d'air, de cet air glacial qui déchira mes poumons trop chauds. Le contraste brutal, je tombai à genoux.
Mara est morte.
Je suis arrivé a Marlowe's.
J'ai mal.
Plus besoin de courir.
Mains dans la neige, je tremblai, les yeux fermés, me concentrant plus que dans ma respiration, qui devait reprendre un rythme normal. J'avais envie de vomir, et j'avais mal.

Bon, en tout cas, on ne pouvait pas dire que je ne savais pas courir! Je méritais même une médaille du meilleur coureur écuyer!
L'idée me fit sourire. Le nez, je l'avais face aux bottes noires de mon maître. Et en les voyant, je me souvins qu'il n'était vraiment pas moment de rire...

Je me relevais. Je respirai encore avec un peu de difficulté, j'avais encore un peu mal aux poumons, mais ça passait, lentement, alors que l'air glacé entrait, sortait réchauffé.

Je n'osai pas regarder Marlowe's... La mort de Mara, ma petite fuite avec pour but d'aller le découvrir sans son autorisation, ma perte de temps.
Je me sentais soudainement très coupable.

Mon geste, regard bas, dévoué, était clair : je te suis, ou je t'y emmène, tu est mon maître. Pardon.
Truffian
D'un mouvement souple, délicat, il croche la taille de Lancelot, l'assure à son dos, bras de l'enfant autour du cou, reprends sa marche, remontant vers le nord, vers la Cour, foulées assurées dans la neige crissante. Il n'a pas sourcillé aux paroles de son écuyer, une part froide de son esprit enregistrant les informations, analysant les vides, triant les manques, le reste aussi lumineux et glacial que le givre couvrant la ville, blessant de sa clarté reflétée les passants.

Je sais. Reprends ton souffle. C'est une journée comme il y en a parfois. Longue à crever. Mara m'attends. Le reste...

Sa voix est atone, unie, et si un sourire apparait parfois à ses lèvres, il n'atteint jamais ses yeux. Elderlyne... Sa soeur... Elle aura à assumer ses choix, stupides ou juste. Le Gris... Son ami, plus que frère... Il les a déjà fait, il y longtemps. Mange... Son héritier... Il ne l'a pas choisit au hasard. Marlowe's trace sa route, silhouette noire dans un décor immaculé.
---fromFRMartel est Cloche
Le temps de nous en remettre. Pas si longtemps… Voyez vous, on l’aurait bien dessiner a même le sol, mais nous étions aussi d’accord sur ce point, un plafond. Rien de moins… On ne marche pas sur les anges, et le ciel … Pas a portée de bras, le ciel. Pas a portée de main. La peindre, lecteur, était un défi… Nous entrons dans la bibliothèque, nous avons entendu chose troublante, le sens parfois échappe a notre compréhension, dans la forme. Le ton, qu’il soit bouleversé ou juste de cette froideur qui atteint l’âme la plus chaude, comme la force d’un appel au secours muet, à portée d’âme. Ils étaient de nouveau sorti, et nous voilà libre, juste les pinceaux et quelques détails chromatique a régler. Tour a tour, nous tiendrons le pinceaux, comme toujours, l’un portant l’autre pour atteindre le ciel.

Nous nous comprenons bien. Mais un détail pourtant, continue de nous tarauder.

Juste une nuance. Chacun est sur du sois. Mais nous nous heurtons, pour la première fois a un autre sois. Et quand on se heurte, mes amis, on rajoute souvent un peu de carmin à l’ambiance chaude et rougeoyante de cette bibliothèque. Sans paroles, mais les baffes et les gnions parlent d’eux même. On se demande s’il va reconnaître l’ange du plafond. L’infime nuance d’un œil à l’autre, nous a poché les deux yeux. Chacun le siens, mais elle les gardent, ils lui vont tellement bien. Un doigt sur la bouche. Silence, elle existe. Le mystère de son regard est peut être dans cette infime différence. Nous devrons en avoir le cœur net un jour.

Pas besoin d’ailes pour voler. Les pieds ne touchent pas le sol, trop léger. Tous s’ouvre sous elle, la scène s’étends sur les murs, ses boucles noires encadre son visage, une fossette creuse un sourire entendu, le visage légèrement tourné vers la scène finale, mystère secret des plis d’une robe recouvrant nos dessins moins chaste et apaisant ainsi nos oreilles rougissantes. Chacun porte masque sur les murs, les comédiens a couvert, nous ne connaissons pas les visages, juste, nous savons qu’ils comptent. Qu’ils sont cher. Il ne sont présent, mais l’un prête son bras, l’autre sa force. Ou l’inverse. Les masques graves, ceux qui sourient, ils se tendent des verres d’ambre, le gris des cendres d’un âtre sur un coin de ciel crépusculaire, fait voleter des feuilles de vignes rigolarde.

Lecteur, le paradis est en nos cœurs aimant. L’empreinte d’une âme aimée ne nous quittes jamais vraiment, elle reste, dans la douleur, puis dans la joie, chacun porte son ciel… Ou son enfer. Sur dernier cadre, un jeune garçon guide un funambule sur un chemin musical, Leurs pas volontairement guilleret nous on fait sourire. Le message caché est amour, comme tout rit il se fait humour, et nous, lecteur nous sommes réconciliés avec nous-mêmes. La nuance était lumière… Evident non ?
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Comment s'entendre sans parler
Comment se comprendre sans s'écouter.
Ilmarin
Ilm’, je t’emmène à la Suerte. Viens.

Un cri de loup avait ponctué la voix du gamin. Tiraillée entre rester près des cendres que le vent chasse, aller voir Cal et chercher un peu de réconfort dans les bras de son amie ou le contact de Cry et provoquer une entrevue avec M.

Rêveuse... Perdue dans une sphère qui ressemble à un ailleurs.
Perdue, un léger sourire aux lèvres qui n'a pourtant pas sa place en ce moment. En théorie. Légère. Oui. Quelques fugaces instants, elle se sent légère. Elle a été là pour lui. Elle a permis à ses pas de trouver le Chemin. Pas celui de ses Portes. Non. L'autre.
Perdue ailleurs. Un ailleurs fugitivement reposant. Elle en aurait presque chantonné. Elle avait vu. Quoi? Chuuut... Secret voyons, petits curieux. Mais elle l'avait vu...

Un regard en arrière. Murmure étouffé vers Cry. Promesse de plus tard, espérance toujours d'une lettre. Chaque chose en son temps.

M. La Suerte.


Allons.

Nouveau sourire pour toute réponse, une pression de cette main si fine qui se glisse dans la sienne tremblante. Tremblements habituels, plus ou moins marqués. Tremblements sans aucun rapport avec ses pensées, ses actes ou ses gestes. Tremblements d'une main fatiguée dont le secret est caché par un simple bout de tissu...

Relevant le visage pour l'offrir au vent, elle laisse ses mèches lui fouetter la peau pour la réveiller. Souriant de cette boite dans ce sac qu'elle a eventré pour Mange. Elle voudrait sortir de ce rêve éveillé, cette torpeur qui est sienne mais rien ne semble y faire.
Quelque chose lui crie d'en profiter, alors elle le fait. Laisse le brouillard tout absorber, tout résorber, tout calmer. Flotte au hasard. Marche au gré des envies de ses bottes et du gamin.

Arrivés en bas du Mont, elle se secoue un peu, réalise que le gnome n'a guère plus de quoi, huit ans, a tenu toute la nuit et marche encore vaillamment. Hum...
Sans un mot, toujours, elle s'arrête, lui sourit à nouveau, passe sa main dans ses cheveux et le prend sur son dos, lui confiant son bien le plus précieux en cet instant. Ah, pour sûr, il râle, ce dos, tant sollicité. Mais elle s'en fiche comme d'une guigne.
Porte l'écuyer espiègle pour soulager ses pieds d'enfant. S'il est réveillé, elle suit ses indications. S'il somnole, elle repart dans ses rêveries, continue sa route au hasard. Revenir en arrière. Tourner et retourner. Serait même incapable de dire s'il la houspille. Juste le tenir et parcourir les routes. Jetant des coups d'oeil réguliers vers le troisième larron, constatant qu'il suit.


Et l'Hotel s'approche, enfin selon les dires du gnome. Sans un mot, elle le fait glisser au sol, étire lentement et pendant quelques minutes ses muscles douloureux, maudit ce corset trop serré et qui pourtant lui maintient les vertèbres.
Elle regarde, avec l'intensité de ses joyaux verts limpides, le gnome, le questionnant en silence sur le lieu, les habitants, la présence de M ici. Attendant plus que patiemment quelque chose. Quant à savoir quoi...

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---fromFRSexy Souris
Par mes mes moumoumoustache. Ça sent le cha cha chat. Un deux trois. Hihihi.

Elle se laves ses moustaches, vous l’aurez compris, elle est brune, a la taille microbienne, aime par-dessus tout le fromage de chèvre, vis dans un minuscule conduit, tout petit.

Cha cha cha hihihi

Évidement, ça lui chatouille le museau, ça lui ébouriffe les moustaches, et pour tout dire, elle se fait pipi dessus. Et oui elle me fout la honte, mais vous trouver pas qu’elle est mignonne tout plein, avec ses pip pip et sa longue queue nue ? Comment ça beurk ? Oui.
Bon en attendant, elle se dirige en plein vers le buffet, remonte la table et la nappe, fait fit du danger, idiote de souris. Le chat dors, mais les souris dansent pas elles se terrent quand il ne fait que dormir !


Mmm…scuit !


Elle a repérer un biscuit, et son flair très développer est quelques instant captivé par le fumet de l’onctueux fromage qui sert d’accompagnement au dessert. Elle interromps quelques instants sa dégustation, jusque là elle émiettait un biscuit en couinant bêtement pour fermer les yeux et renifler le fromage, denrée si précieuse à ses minuscule papilles.


Mmmmmmmm

Une souris, ça bave vous savez ?
Bon évidement la quantité de liquide infinitésimale ne va pas tâcher votre nappe comme son urine arrive a peine à le faire… Elle lâche le biscuit, renifle encore le fromage avant de se faire une toilette méticuleuse. Mon beau fromage, roi des desserts….

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You sexy thing !
---fromFRMrrrouaire
Chaprichti, chapitô, cha chen bon ! Cha ché chur, cha fleur le poil de chouris chouriante, cha va chier. Le chat va se la ffffaire en doucheur et chans ffffioriture, la canine chaleureuche, la langue chavoureuche.

Pattes de velours sur dallage ffffroid, il a le ffffion qui che tortille, la queue en èche, chous la table, y'a du chalivache en gouttelettes cherrées. Chi, chi, la chouris elle est pour lui.

L'oeil se ffffffait ffffffente lumineuse, la truffffffe minuchculue ffffffrémit. Les efffffffluves lui cherrent le ventre. Manger ! Fffffffaut pas se precher, contrôler le chaut, ch'il che rate, il aura juchte l'air couillon et touchours un creux au bedon.

Là ! elle lui tourne le dos, l'idiote, ché parti ! Contraction muchculaire, queue chiratoire, le chat che détend, à droite ! il va la louper le crétin ! SBLARF !! Quatre pattes chous le nez churpris d'une chouris, poils contre poils, les yeux dans les yeux, il a viché trop court.


Mrrrrrrrrrrrroooooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuué !

Cha ché le chant du chat miné.
---fromFRSexy Souris
Cha cha cha cha cha…

Cha cha cha, oui cours, souris cours elle contourne la théière, se trempe dans la saucière, à quelques seconde de sa queue frétillante, glissade sur feuille de salade, haute la table rétablissement sur pattes arrières, contournement de pieds énorme, couine couine souris si tu veux, mais court court encore plus vite tu le peux !

Cha cha cha…

Tapes les pieds et rebondit la souris. Les lattes du plancher la font sauter, vibrer. Le chat suit. Le trou n’est pas si loin, encore. Faut courir. Swingue entre les pieds, les feulements juste derrière… L’horreur, l’épouvante, elle n’as pas touché au fromage. Non pas par la. Oui sous le tapis.

Sous le tapis du Marlou, entre les quatre pieds des frères martel…


Couic couic….


Son cœur fait du deux milles a l’heure... Elle a peur.


ou kil est mon fromage.
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You sexy thing !
---fromFRMrrrouaire
Claquent les mâchoires dans le vide, ché raté, ché loupé, ché pas chympa de cha part de boucher comme cha ! Arrêtes toi chouris, che chuis ton ami. Pourquoi elle le croit pas, elle a pas confffffianche. Les chouris, ché plus ch'que chété.

Cha patine un peu chur la nappe, ché chûr, ché pas penché pour chervir de terrain de chache. Ché pourtant bien fffffffait pour manger. Dérapage improviché à gauche, fffffffaudrait la choper avant qu'elle dépache la chalière. Mais ché que cha fffffffile ché choses là. Notez qu'elle est chentille, elle che chauche elle même, cha peut qu'y gagner au goût. Une chouris chauchée, apportez les mouillettes.

Fffffin de la pichte, le chat n'a pas peur, chaut chans élachtique, retombée molletonneuse, ffffffffffffacile. Y'a des guiboles dans le pachage, mais pouchez vous ! elle che carapate. Coup de griffffffffffffe, il y perd du temps, un peu, mais cha choulage l'humeur. Ché le chat teigne.

Il y est prechque, une patte che prochète vers l'avant, il effffffffleure la bête mais happe encore le néant, cha a du lui fffffffffaire du vent. Elle n'est déchà plus là. Elle a dichparue. Où qu'elle est la chouris ... où qu'elle est. Ché que le chat craint.

Il cherche, tourne et vire entre les grandes canes d'humanoïdes intrus. Elle est où la chouris ! La, cha bouche, ça fffffffforme boche, ch'est elle. Deux pattes che posent chur la protubérance du tichu. Che te tiens !

Un doute, afffffffreux, terrible .... che te tiens mais comment che te mange ....


Mrrrrrrrrrrrrrrrrrrroooooooooooooooooooooooué

Cha ché le chant du chat alors ...
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Où les rats jouent, le chat vire
---fromFRLancelöt
Voyage aux pieds trainant, les ruelles se faisaient de moins en moins lugubres et noires, le cri des loups était resté en arrière, bien en arrière, sur le haut de ce mont que tous trois devinions, et vers lequel personne n’osait se retourner. Moi, je voulais juste arriver a La Suerte, manger, dormir… Et pourtant, j’allais devoir faire mon hôte, attendre le Marl’… en espérant que les travailleurs soient partis, car aucune envie de sentir le coup des marteaux me martelant le crâne. Bon, d’accord, des fois, j’aimais à entendre la drôle de musique qu’ils faisaient, en cadence, en rythme, sans sembler s’en rendre compte, mais pas ce soir-là… ce soir-là, je voulais juste dormir.
Nous revenions à Paris. Même si nous ne l’avions jamais vraiment quitté, faut dire que la Cour ne pouvait être comparée à la Capitale. Même si moi, j’savais déjà que la capitale c’té pourri. Et je l’avais souvent répété à un Livide qui prétendais que chaque chose en son temps, chaque campagne en son temps, nous allions finir par partir… et revenir.
Je senti la main d’Ilmarin me lâcher… pour me prendre mieux, dans ses épaules, comme avait fait Marlowe’s… j’attirais les amis ce soit-là ? Me souviens-je avoir pensé… C’était possible, qu’en jour de morts, les gens cherchassent à trouver des vivants, des jeunes vivants, des gamins qui avaient une vie devant… Peut-être n’avaient-ils plus envie de souffrir la mort des amis, et pensaient qu’un môme ça mourrait après eux… peut-être les adultes pouvaient se tromper à ce point.

Je ne bronchai pas, j’acceptai ce geste d’amitié et de chaleur, même si je savais Ilm’ fatiguée… Moitié pas le courage de marcher, moitié pas le courage de lui dire non. Pas à elle, à cette femme au regard si paumé, si ailleurs. Ca aurait pu la blesser, comme on dit qu’il ne faut pas réveiller les somnambules.
Et en parlant de sommeil, c’est les yeux mi-clos et la joue sur le dos, que je murmurai des directions sans sens.
Plusieurs fois je me suis fait reprendre par un regard ou une petite tape, qui m’indiquait qu’il n’y avait pas de ruelle à gauche alors que je venais d’ordonner un demi-tour gauche, parfois ils suivaient mes instructions, peut-être sachant que je disais n’importe quoi. Peut-être pas. En tout cas, dans ma somnolence, je souriais de la joie de la bêtise faite. Je souriais du tour de Paris que je leur faisais faire alors que c’étais si près, si près de la Cour, que la Suerte…


Faut tourner à droi… euh… non rien, enfaite on est arrivés.

Glissade le long du dos d’Ilmarin, frottement des yeux pour reconnaître en effet la maisonnée que j’habitais.
Je me dirigeai vers la porte, et après deux essai ahuris, je remarquai que soit elle était barricadée de l’intérieur, soit le bois avait gonflé… soit elle était fermée à clefs. Et fichtre que diable moi je n’avais pas les clefs ! Et même pas d’bout de fer ! (1)…
Deux minutes de réfections, et pis na hé d’abord, Marlowe’s allait entendre parler de moi quand il arriverait ! Pas les clefs ! Heureusement fenêtre avec millimètres d’ouverture (s’avez, la fenêtre que les ouvriers avaient pas bien faite en mesures et qui était condamnée à laisser rentrer l’air à l’intérieur pendant que l’histoire de la Suerte existerait… ou au moins jusqu’à ce qu’elle soit réparée), et après instants de concentration, fenêtre ouverte.

Deux fois j’essayai de sauter et de rentrer, deux fois je me retrouvai à terre et deux fois des murmures-jurons-entre-les-dents se firent entendre. Si j’avais prêté œil, j’aurais vu la silhouette qui s’agitait, se demandant si intervenir ou pas.


C’est bon, c’est bon, j’vais y arriver…

J’n’étais pas très convaincu, mais bon, je perdais rien pour y essayer, sauf quelques unes des pas très nombreuses réserves de force qui me restaient. La troisième c’est toujours la meilleure… première fois qu’un proverbe (c’en est un, heein ?) se vérifiais sous mes yeux. Je réussi à entrer, tombant, mais cette fois à l’intérieur de l’hôtel, faisant tomber avec moi une table et me trouvant… nez à nez avec un chat…

UN CHAT ??? Et puis quoi encore ??!! Et depuis quand en plus !!

Je me relevais, le regardais faire, ne compris pas qu’il avait une souris sous les pattes, soulevai un sourcil pour sa position bizarroïde, et lui caressai le pelage.

Si tu pises dans les tapis du Marl’ tu peu dire salut à ta belle vie.

Direction la cuisine, chopage d’une bouteille de lait et d’un plat (que je tardais deux heures à trouver…), versage de la demi-dernière-bouteille-de-MON-lait dans le plat, et posage de ce plat avec du lait près du tapis (non, pas SUR le tapis) et près du chat.

Té, un peu pour toi, le reste pour moi. T’peu pas savoir comment je regrette d’en avoir donné la deuxième aux autres mioches… (2)

Et dans l’élan me souvenir que j’avais laissé deux gentes derrière la porte, entrain de cailler de froid, et dans l’impossibilité de rentrer par la fenêtre (comme quoi, des fois, être mioche c’est quand même bien). Je laissai donc le bon ami que je prévoyais déjà me faire, et j’ouvris la porte d’entrée.
A ce même instant une troisième silhouette se dessina.


Hey ! Qui êtes vous ?
Sourcil relevée -Et vous-même ?
-Larrons! Vous volez cette piaule ?
-N’importe quoi ! D’un, ça à même pas l’air d’une maison vu l’bordel de l’intérieur, et d’deux c’est chez moi ici !
-Chez vous ? Et pourquoi vous êtes rentré par la fenêtre, hein ? Il croyait vraiment avoir trouvé l’argument en béton l’pov…
-Car j’ai pô les clefs. Normal, non ? Sourire, haussement des épaules, signe au jeunot et a l’Ilm qu’ils pouvaient rentrer.
-C’est pas normal tout ça…
-Ben quoi ? Ca arrive de paumer ses clefs non ?
-Hum… mouaif… mais tout de même! On m’a informé qu’ici habitait un Monsieur Marlowe’s, pas un gamin! Et puis comment tu aurais pu trouver l’argent de te payer ça !? Mouvements de têtes… vraiment il y à des gens qui ont la tête dure dure dure, et les neurones si peu nombreuses…
-Mais j’n’ai jamais dit que l’Marl’ il habitait pas ici… Air abasourdit du gars… Je suis son écuyer… et je voudrais bien savoir ce que vous voulez à mon Maître.
-Ah… tout s’explique. Bon ben… euh… écuyer de Marlowe’s, ton maître est dans les parages?
-Ca dépend de ce que vous lui voulez…
-Ecoute, ce n’est pas à toit de me demander ce que je veux de ton maître. T’es un micohe, tu te mêles pas des histoires d’adultes, ok ? Tu me dis juste s’il est là.
-Dans ce cas… Non, il est pas là. Je fit mine de refermer la porte qu’il rouvrit à la volée. Je sentis sa colère monter, mais vu, sans doute, mon sourcil relevé et mon air m’enfoutistedeceluiquiàtoussesdroitsici, je le sentis aussi la ravaler. …Oui… ?
-Je voudrais savoir ou est ton maître…
-Et moi pourquoi tu le cherches et pourquoi tu espionnes l’entrée de la Suerte.
-Ecoute, je ne vais pas m’engueler avec un gamin.
-Je suis Lancelot et j’demande pas mieux que ce que vous me laissiez dormir.
-Bon, Lancelot, j’ai vraiment besoin de savoir, ma maîtresse l’attends. Et… première gaffe de la soirée l’ami ! Et de à, je n’allais sans doute plus te lâcher.
-Oui je sais. Même pas en plus. S’cuse donc, je savais pas que c’était elle qui t’envoyais. Il paru soulagé.
-Bien ! Je t’excuse. Alors, tu me dit ou il est ton maître ?
-Non désolé. J’ai un message important de lui pour ta maîtresse, et seule elle doit en prendre connaissance.
-Quelque chose de grave?
Je ne peu pas en dire plus, désolé. Mais je doit d’abord vérifier que tu est bien un ami, et que tu est bien au service de celle a qui je doit livrer mon message.
-Oui, euh… bein sur, je comprends…
Qui est ta maîtresse ?
-Ben, la Princesse Ann de Montmorency…(3)
Oui c’est ça, parfait. Bon, tu veux bien m’attendre cinq minutes ? Entre, entre.

Je le fis entrer, je refermai la porte derrière lui, je le laissai à l’entrée et me dirigeai vers la cuisine, ramenant avec moi Ilm et le jeune homme, les tenant par les bras et genre « vous ne dites rien, v’nez ».
Une fois en cuisine je cherchai quelques trucs sur les étagères et les tiroirs. La moitié de la bouffe était encore dans les boites en carton (4). Bien sur, mes recherches se firent juste du côté ou le mur me voilait à la vue du gars à la porte qui attendait.


Bon les gentes, vous vous asseyez, je vais trouver une bouteille, vais aussi z’allumer le feu, et vous m’attendez. J’dois arranger quelques… affaires. Je reviens avant Marlowe’s. Faites comme chez vous mais ne bordelisez pas trop, après Marl’ il va dire que c’est d’ma faute.

Ma faute… namé… C’était quoi cette histoire avec une princesse qui envoie des gardes nous espionner ? C’était un mystère à éclaircir… et à tout prix ! Et je n’y manquerais d’ailleurs pas. Milles suppositions se faisaient sur ma tête… la pire était sans doute la plus vraie : son amante.
Passant devant espion et chaton.


Euh… Moi Lancelot, toi ?
-Maurice

Signe de tête de Ok, regard au chaton. Et toi ? Mais bon, j’croyais savoir que les animaux ça causait pas, donc direction la salon, allumage de feu en expert (car ouais, même si j’aimais pas, je le faisait de temps en temps et je savais faire), puis retour à la cuisine, allumage d’un espèce d’âtre fait spécial cuisine ou ché pas quoi.

Puis fouillage des caisses… Alors, j’avais bien acheté 6 bouteilles de rouge, nan ? Comme par hasard, je n’en trouvais que trois… mais bon, hein, tant que je ne trouverais pas les vides, je ne pouvais pas dire qui était l’coupable… t’être j’avais mal cherché… mouais… genre. Pariais tout ce que j’avais qu’il les avait bu avec la Madelon, l’Marlou ! (5).
Bon des trois trouvées j’en pris… les trois. Une, pourtant je la mis à l’abris dans un tiroir.


Celle-là… Pas touche ou je vous désinvite.

En garder quand même un peu pour le Marl’. J’en ouvris une, je pris un verre, je le servis à ras-bord, je le posais sur la table avec regard genre «celui-là non plus, pas touche». Je continuais recherche dans la forêt des caisses, je pris la boite aux pâtisseries et aux tartes aux pommes, je posais sur la table, pris un morceau de la tarte, passai à toute allure, embrassai Ilmarin sur le front en me mettant sur les pointes des pieds.

Le Sommeil ? Disparu…
KECEKEKECETTEFEMMEVOULAIT AVEC MON MAITRE !!??
La joie de l’aventure. Et la jalousie de la possesitivité de MON maitre a MOI.

Au passage je chopais ma sacoche qui trainais là, avec pleins de petits trucs bien à moi...


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(1) Même au Palazzo, quand Lancelot essayait de rentrer dans la chambre du feu Gris, sous ordre d'Ilmarin, pour prendre la petite boite où allaient être rangées ses cendres, il avait eu besoin de prendre la ceinture du garde qui l'accompagnait puisqu'il n'avait pas de bout de fil de fer sur lui (chose qu'il à d'habitude vu qu'il sait ouvrir les cerrures grâce à ça) => Palazzo

(2)Lancelot à été envoyé par Marlowe's acheter de quoi manger, un matin. Mais se retrouvant avec assez peu d'argent, il à préféré voler le marchand avec des excuses bidonnes et à l'aide de deux gamins, qu'il paya plus tard d'une des deux seules bouteilles de lait qu'il avait prises => Suerte, quelques pages avant.

(3) En effet, la Princesse Ann de Montmorency attends Marlowe's et à demandé à ce que quelqu'un soit posté devant la Suerte pour la prévenir de l'arrivée du Livide => Hôtel de Montmorency

(4) les Boites en carton où se trouve la nourriture sont celles volées aux Halles => (2)

(5) La Madelon, venue pour regler les affaires de traveaux à la Suerte, fut surprise par Lancelot avec Marlowe's dans des circontences douteuses => La Suerte quelques pages avant.
---fromFRSexy Souris
Petite bosse sous le tapis, elle file, la souris, elle file pour sa vie. C’est une course contre le chat. Mais pas que. Une course contre les pieds. Et c’est quoi cette horreur…

BAM !

Juste devant, là, presque raté. Ou réussi ça dépends de quel coté on se trouve.

BAM !

Encore un écart. C’est le bruit du balai ça.
Ses moustaches atterrisse hors du tapis.


COUICCCCC !!!

Enfer, damnation, Satan, Azazel, Asmodée ? Non Mrrrouaire, le chat, ses yeux fendus et sa langue rapue. Ses poils noir et ébouriffé ses canines pointues, ses griffes acérées.
Elle file gauche, gauche… hop hop, ça va tellement vite, elle glisse sous le ventre charnu de ce chat, glisse sur les dalles entre sa queue qui un quart de seconde d’éternité, chatouille son museau effrayé.


Ch cha cha…

Une cachette, vite une cachette ! Une idée, n’importe quoi ! Sous la table. Derière un pied ? Y a pas mieux que ça là ?
_________________
You sexy thing !
---fromFRMrrrouaire
Le chat est embêté et ça ne fffffffait que commencher, les choses aiment à che compliquer, cha, ch'est chûr. La chouris chous le tapis entre les pattes, un tout petit humain, quoi qu'à vue de chat pas si petit que cha, chous le nez. Où ché qu'il fffffffaut pocher les yeux ?

En pluche il crie le chiard, cha le fait churchauter le chat, du coup il se ffffffout un coup de ffffffffflipe parche que la chouris pourrait bien en proffffffffiter pour chesbigner. Les grifffffffffffes s'enfffffffffonchent dans la doucheur du tissu, cha fffffffffait cage et puis comme cha, chi le môme a des envies de ....

Quoi chi le chat piche ! Le chat est propre, le chat piche pas chur les tapis, il chort, comme tout le monde. Le gamin piche dans les tichus lui ? Rhooooo mais ché quoi che gamin qui ch'épanche chur le chol, mais comment il a été élevé ! Ché dégueulache, il va changer de baraque le chat.

La chouris est toujours là et le picheux ch'en va. La chituation che clarifffffffie. Rechte que le problème d'echtraction. Puis non, cha empire, voilà qu'on lui poche une achiette de lait chous les mouchtaches et avec papouilles en pluche. Rhaaaaaaa il chent qu'il va che ridiculiser en ronronnant ... Gratte, gratte, à droite oui là ! rhaaaaaaaaaaaaaa. Cha'y'est, il ronronne. La honte.

Chi mais alors ... le lait, la chouris, le lait, la chouris .... il chait pluche. Peut être que chi il tend bien le cou, comme cha, encore, puis chi il tire la langue .... non trop court. Alors, il décale une patte, à peine mais la chouris, cha lui chuffffffffit, elle che ffffffffffaufffffffile. Touteffffffois, la chouris manque de bol, fffffforcément, ché le chat qu'il l'a, le bol. Elle apparait juste chous les mouchtaches du chat, qui n'en revient pas. Un miracle ! La chouris, elle était une boche et maintenant, elle est toute groche.

Mais ché une canaille, chous le ventre du chat elle galope, alors le chat il veut la chuivre, cheulement, il peut pas pacher chous ches propres pattes. Le chat est un con, il echaie quand même. Fffffffffffaut pas ch'étonner qu'il che vautre. BARDARF ! Ché chouple un chat mais y'a des limites.

Il che relève, ffffffffffffffurieux, ffffffffffffulminant, éructant et crachant le fffffffffffffeu. Elle héchite, tant pis pour elle, la pourchuite a achez duré, chette fffffffffffois, elle va connaître la couleur de la langue ffffffffffféline. Il mouline, la rattrape, d'une patte la coinche contre le pied de la chaise et la ...... BOUFFE !


Mrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuué

Cha ché le chant du chat mère ! je l'ai eue !
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Où les rats jouent, le chat vire
---fromFRDimytri
Le jeune garçon avait emmené Dimytri par le bras… Il se laissait guider… un pas, deux pas…

« Jamais je n’ouvre plus la bouche pour dire des idioties pareilles… »

De pas en pas… de pensée en pensée… le rouquin se trouva auprès de la jeune femme, devant la porte de ce qui n’avait rien d’une auberge…

« enfaîte, on est arrivés. »

Le jeunot regardait d’un air abasourdi le gamin en-train de sauter pour passer par la fenêtre…

« Sur qui suis-je tombé ? »

Dimytri espérait ne pas s’attirer d’ennuis en venant ici…
La porte s’ouvrit finalement et, derrière, le mioche, vainqueur, sortit et les prit par le bras…

Manquant d’écraser le chat qui campait dans l’entrée, le rouquin estimait le mobilier… deux tables et une chaise par-ci… deux chaises et une table par-là…

Le môme les faisant assoire…

« Bon les gentes, vous vous asseyez, je vais trouver une bouteille, vais aussi z’allumer le feu, et vous m’attendez. J’dois arranger quelques… affaires. Je reviens avant Marlowe’s. Faites comme chez vous mais ne bordelisez pas trop, après Marl’ il va dire que c’est d’ma faute. »

le jeunot se rappelant qu’il avait faim, sortit une pomme oubliée de sont sac et croqua…

Il était fatigué.
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Dimytri, 18 ans, taille moyenne, cheveux roux,

Dimytri, pensif, étranger, perdu,

Seul...
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