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Retrouvailles

Donnae_de_marsac.

    L’attente avait été difficile pour leur fille et si longue ! Toute une matinée à attendre que le départ fusse annoncé. Cè quand maman ? Cè quand Nani ? Et de répondre Encore un petit peu, tout à l’heure Aymée ! Et ce fût son père qui clama de sa voix de stentor qu’il était l’heure d’y aller. Un petit cri de joie transperça leurs tympans à cette annonce et un petit bolide blond si on ne l’avait point retenu serait sorti presque sans eux. Un petit sourire de connivence avec son époux. Voilà qui n’était guère étonnant de la part d'Aymée. Elle avait cette soif de découverte qui était un trait bien particulier de son petit caractère, légèrement exacerbé par le voyage entrepris avec ses parents depuis presque cinq mois ! Que de chemins parcourus, de villes visitées, de Provinces découvertes depuis le quinze janvier. Ils avaient traversé le Royaume en partant de leur Rouergue jusqu’en Champagne. Ensuite un long détour par le Mans pour enfin venir visiter quelques semaines cette si belle Bretagne. Ils n’étaient pas allés plus loin que cette jolie ville de Vannes car ils s’y sentaient très bien et surtout s’y cachait « la mer » ! Et une promesse était une promesse d’autant plus si elle était glissée dans l’oreille d’une petite fille par son père envers qui elle vouait une adoration qui semblait sans limite. Une mer immense, à perte de vue qui les attendait selon papa et qui rendait sa fille impatiente. Ce voyage était idyllique car chaque jour ils étaient ensembles tous les trois et Donnae avait un petit pincement au coeur à l’idée que bientôt il leur faudrait rentrer. De sa main gauche elle caresse son ventre laissant présager une naissance future. Son second enfant devait voir le jour en leur Domaine de Landorre comme son petit bout de femme blond qui tout en leur donnant la main avançait avec une volonté évidente d’arriver au plus vite afin de se retrouver face à la belle bleue. Elle avait laissé volontiers, son chat, son lapin mais était repartie chercher son petit cheval de bois noir qu'elle nommait Odée au fond de sa poche. Il était son petit confident et ami secret ce qui était adorable. Les Marsac allaient rentrer chez eux avec toute une ménagerie. Qui sait ce que Aymée allait trouver sur cette plage que son père devrait rapporter encore. Elle avait lâché sa main pour aller se réfugier dans les bras de son époux.

    Même si chaque jour elle devait se plonger en quelques dossiers à tenir à jour pour son Comté elle se libérait au plus tôt et profitait de chaque instants avec ses deux Amours ! La recommandation d’Albéric envers sa fille la fait sourire car une fois les pieds sur le sable elle reste telle une statue l’index entre ses lèvres tout en observant les vagues, les oiseaux. Elle était indécise y aller, ne pas y aller tout en jetant un oeil à ses parents tout le temps durant lequel ils installent leur petit coin repas. Enlacée dans les bras de son amour elle l’écoute, d’un petit air malicieux elle lui répond doucement dans le creux de son oreille. Bien sur que si j’ai de la chance car nous sommes liés pour la vie ! Tu es mon tendre époux et cela vaut tout l’or du monde tu sais ! A son tour elle lui offre un baiser tendre avant de s’installer confortablement sur le sable tout en s’adossant à un rocher. Elle regarde Albéric qui finit par être sollicité par sa fille et tous les deux partent à la découverte de cette mer qui attire on ne peut plus leur petit ange blond. Elle entend Aymée parler de ces oiseaux blancs déjà rencontrés durant leur voyage sur un bateau de Bordeaux à Moulins et qui étaient telles des pies, bavards en diable. Visions enchanteresses de sa petite famille. Ces deux êtres étaient toute sa vie, elle avait une chance incroyable.

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Sofio.de.valmonte
Voilà bien longtemps , peut-être une éternité, qu'elle n'était plus revenue en Bretagne.

De tous les villages traversés et habités, c'était celui qui lui rappelait le plus de souvenirs. Celui d'une guerre, de ses émois, celui aussi des fous rires, des batailles interminables qui confrontaient la mer et ses dangers. Des souvenirs aussi d'une maison bleue avec des volets roses, une jardinière de fleurs à la fenêtre , quelques pissenlits dans un jardin fleuris..... Mais personne ne le saura ....

En déposant son paquetage devant les portes de la ville , laissant le campement aux bons soins de Elie, elle trouva le temps adapté pour une promenade sur les berges du port, se ressourcer auprès d'une nature paisible le temps d'un instant allait lui faire grand bien.

Elle conserva sur elle son épée, mais laissa le fatras lourd , une paire de braies et un chemisier aux manches courtes, abandonnant sa cape en privilégiant les rayons du soleil.


Mais dans l’Ombre se tracent d’autres motifs, souffrances et douleur qui la brûlent à vive, drôle ce besoin des gens d'aller sans cesse en des endroits où le souvenir n'est que peine. C'est en franchissant les derniers mètres jusqu'aux embarcadères qu'elle sentit l'amertume la gagner...

Elle avance encore un peu, tente de s'émerveiller devant la nature qui peine à renaitre , le givre est passé il a laissé ses traces de tapis blanc. L'herbe est comme brulée alors que quelques roseaux renaissent dans un coin marécageux. Il faut qu'elle pense, qu'elle revive, qu'elle respire...

Se remémorer de quelques histoires racontées en tavernes qui vous foutent une grande claque en plein visage et vous rappelle un passé douloureux que vous essayez d'oublier, d'enterrer, mais qui vous ronge de l'intérieur.De longues discussions qui durent des nuits entières et qui vous font voir la vie d'une manière différente et qui réveille certains instincts ... Des paroles qui résonnent à ses oreilles et des pensées qui doucement s'insinuent dans son esprit, la réveille et lui font ouvrir les yeux trop longtemps fermés. Mais déjà dans l'air flotte son poison.

Quelques bateaux amarrés trônent semblant flotter comme sur un brouillard épais, l'écume s'amasse et tourbillonne. Un bateau attire son attention, bien plus gros que les autres, plus majestueux, il appelle de sa prestance aux grands horizons.

Comme attirée, elle longe la passerelle, pose sa main sur l'écorce de la coque, le sent vibrer et vivre, elle le longe , l'enlace et caresse du plat de la main sa carapace de bois. Sur ce bateau de grands mouvements de l'histoire ont eu lieu, elle en est certaine, il a du conquérir des flots, bravé des mers .Elle s'adosse contre la coque son ami du moment, son précieux et ferme les yeux. La terre glisse sous ses pieds, elle sent le sol sous son fessier alors elle prend une poignée de terre dans la main sentant sous ses ongles quelques écorces mortes qui entaillent sa peau.... La douleur n'est rien , elle serre bien plus fort , tout comme la lame qui rentre peu à peu dans un corps déjà mort.

Les heures infidèles et légères s'égrenèrent, insaisissables. Pouvait-on n'être qu'une enveloppe charnelle, morte de l'intérieur. Fêlures, brisures, fractures, pour avenir. Son sourire … son rire … sa voix … ses cris … ses caresses … plus rien de cela n’est , ni se sera jamais.

Les yeux fermés ... Le bruissement d'un pas sur le ponton mouillé, le pas léger et lourd à la fois. Les sens donnent l'alerte, mais les yeux ne veulent pas s'ouvrir, tant qu'ils restent clos il est présent, il approche, elle sent le souffle.


C’est l’heure.... de répondre à la question…… De ta vie, ta douleur, est-elle le tort ou la raison ?

Léger frisson qui n'est pas de froid, quelques senteurs inconnues,pour une peur déraison, ses armes seront inutiles, même la main qui malgré elle a glissé dans son corsage pour y saisir la dague, arme du dernier moment, il est déjà trop tard...

Est-ce son autre, sa folie ou son âme, la fin du commencement . Les yeux s'ouvrent et le néant se profile en sa vision. Pas de démons , ni de reflets . Le vent souffle , sa main est en sang, il reste quelques dernières choses à finir.

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Ozane
La chaleur estivale était douce à son apogée et le soir tombait déjà sur la belle Vannes .
Oz' avait ce soir fait la connaissance d'une nouvelle venue et lui avait proposé de lui faire visiter la plage mais pas seulement .
Si oz' était sortie , elle n'avait pas pu manqué l'audacieux Slicer en taverne , qui lui aussi avait été convié à rejoindre le bord de mer .

"Slicer on construit un château ?"

"Non , moi je les casse"


Ceci avait juste suffit pour contrarier la blonde au point de changer tous les plans de soirée.
Un rapide complot avec Pria et il avait était décidé de creuser un grand trou dans lequel serait précipité l'homme avant d'être enseveli de la tête aux pieds .

Ne voyant toujours personne à l'horizon , elle s'accroupie et commença à creuser doucement avec ses mains pour ne pas s'essouffler trop vite sous la chaleur accablante .

Pria l'avait sans doute suivie et ne tarderait pas

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Slicer
slicer s'était dirigé vers la plage ou il avait été convié pour détruire des chateaux de sable !

En s'avançant, il vit Oz entrain de creuser. Il sourit, elle avait prévenu. Il regarda un moment puis fit demi-tour.
Il avait beaucoup de choses à faire, et surtout, il devait gagner la confiance d'une personne, il savait qu'il ne devait pas faire ce genre de chose.

Avec un petit :
Désolé Oz, il repartit vers chez lui ...
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Ozane
Interloquée elle regarda slicer s'éloigner , les bras ballants , elle comprendrait sans doute très vite ce demi tour ..

Elle sourit ne lui en voulant pas le moins du monde , chacun à bien le droit à ses petits secrets et à forcément de bonnes raisons à ses agissements et elle l'appréciait assez pour ne pas s'en inquiétez plus que ça .


"C'pas grave slicer on se verra en taverne"

Elle décida de laisser ce trou tout juste creuser , peut être que quelqu'un d'autre en aurait l'utilité , allez savoir et elle sortit de sa besace une petite bouteille contenant un message priant très fort pour que la rumeur soit vraie et qu'un jour son destinataire la reçoive


Elle s'avança vers le bord de l'eau pensive pour la déposer délicatement


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Ys.
« Rien qu'une petite promenade. »


C'est au terme d'une chevauchée silencieuse que la Rousse arrive à Vannes en compagnie de son garde et de son amie Lidia. Et comme à l'accoutumée, les deux femmes se séparent une fois en ville. Candyce a des nausées, encore, puis quelques vertiges insidieux dont un qui a failli la faire chuter de cheval. Sans doute que son état de contrariété n'aide pas trop dans le processus. N'ayant aucune envie d'aller s'ennuyer dans une des tavernes du coin pour le moment, la jeune femme se dirige alors vers la mer, la plage.

Cela fait un bon moment qu'elle ne s'est pas retrouvée devant cette étendue infinie. Depuis qu'elle a quitté Tréguier en fait. La jeune femme quitte la terre pour marcher sur le sable, se dirigeant vers l'eau jusqu'à s'immobiliser devant les vagues qui viennent mourir à ses bottes. Vision paisible, vision appréciée. Ses premières pensées allant forcément vers son Amie Aphy. Combien de temps cela fait-il qu'elle n'a pas reçu de ses nouvelles ? Aucune réponse à son courrier d'il y a plus d'un mois. Doit-elle s'en inquiéter ? Doit-elle écrire de nouveau ? Cela ne l'enchante guère de devoir quémander. Depuis le temps, les Baroudeurs doivent avoir repris la mer et leurs affaires. Le contraire serait tout de même assez bizarre et alarmant. Et Apoline, comment va-t-elle ? Un petit courrier peut-être.

La jeune rouquine se met à s'imaginer le cas où elle n'aurait pas quitté la troupe. Où elle n'aurait pas revu son Épice, ni rencontré Bess et Charles, Aphélie... Marie et... la petite. Elle n'aurait pas non plus vécu ces petites aventures avec sa Li-Li. Sa vie actuelle la satisfait, elle est bien mieux qu'à pourrir sur un rafiot en pleine mer à se faire chier avec des planqués, qu'ils soient amis ou non.

Mais ses pensées ne peuvent que revenir vers la « petite ». C'est alors qu'un vertige l'assaille encore une fois et la fait vaciller. Jorbas, son garde, s'approche d'un pas pour venir la tenir par les épaules. La jeune femme s'étonne surprise, sortant de ses songes.

Uh... Merci ? Jorbas.

L'homme retire ses mains et se tient à son côté. Il affiche une mine légèrement inquiète.

Je croyais que ces vertiges étaient moins fréquents...

Candyce baisse alors les yeux, le regard de biais vers le sable.

Ils l'étaient. Mais ça n'vient pas du coup.

En effet, la jeune rousse se sent vaseuse, plus qu'à l'accoutumée. Ses nausées ont redoublées depuis hier soir. Pourtant elle mange correctement et n'a pas de faiblesse particulière, mise à part ce coup à l'arrière du crâne mais qui ne donne plus vraiment de signes inquiétants. Sa tête va mieux, elle le sent bien. Grâce en soit rendue à son casque protecteur. Est-ce alors les émotions de hier soir à Rieux ? À cause de cette petite Mana et de sa folie qui aura coûté un morceau d'oreille à Aphélie ? Cette petite... Attachante par certains côtés mais repoussante par d'autres. Elle a cette fois dépassée les bornes. Et cette façon, cette manière de rire et d'aimer cela... On aurait dit une possédée, un petit démon. La Rousse peut être perverse parfois mais cette gamine de huit années, la dépasse largement. Candyce n'en a plus voulu depuis lors. Huit ans, aveugle et folle, possédée et sans aucune conscience de rien. Cela aura été une erreur que de l'inviter à la suivre, mais les choses se sont révélées que trop tard. Pourtant, elle a espéré jusqu'à ce soir là.

Ça vient de... demande alors Jorbas à voix basse, comme gêné.

Salven se plie en deux soudainement pour vomir bruyamment devant ses pieds en toussant. Sa main droite venant se plaquer contre le bas de son ventre prise d'une douleur fulgurante mais supportable. Jorbas s'en inquiète et se porte en assistance sauf que la Candyce n'est point de cet avis là.

Arrière ! J'peux encore tenir debout toute seule ! Té !

La jeune femme se redresse doucement, encore vaseuse, comme si cette nausée l'avait laissée vide de force. Le garde se redresse également sans mot, quelque peu vexé une fois encore par le comportement de sa maîtresse. Il en est à se demander parfois s'il est vraiment fait pour ce genre de travail. Son silence vaut mieux cependant, connaissant ce qui l'attend s'il se montre trop « bavard ». L'homme recule alors de trois pas et ne bouge plus.

Saleté... Pffeut ! crache-t-elle en pestant devant ses bottes heureusement épargnées.

Se retournant vers Jorbas, dos à la mer, elle lui lance un regard inquiet mais lui n'en fait cas.

Ça va passer. Allons, j'ai besoin de repos, c'est tout.

La Salven quitte la plage suivie par son garde avec la tête pleine d'amertume en pensant à la petite, surtout qu'elle a appris tôt ce matin par un pigeon d'Aphélie que la gamine avait mis fin à ses jours pour de bon cette fois. Certainement parce que Candyce l'a abandonnée à son sort. Mais le petit lutin avait été prévenue depuis le début du voyage, elle connaissait les conditions. Sans doute que cette mort là lui aura évité le bûcher qu'elle aurait connu tôt ou tard pour sa démence...



          

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Peu importe mon nom...
 
Morgannen
La mer, il m'avait déjà été donné l'occasion de l'observer lors de ma quête insensée qui m'avait menée aux quatre coins du royaume.

C'était cependant la première fois que je foulais le sol breton. Dès notre arrivée dans la ville je reconnus l'odeur iodée venue me chatouiller les narines et que j'aimais respirer.

C'était Gwenvael qui avait tenu à nous emmener ici. Il désirait renouer avec la terre de son ancêtre et j'avais accepté n'ayant pour le moment pas encore trouvé de réel endroit où nous installer pour de bon. Peut être qu'ici, le seul coin du royaume, que je n'avais pas encore visité je trouverais trace de mon passé. Oui même si j'avais abandonné ma quête je gardais toujours un maigre espoir de découvrir d'où je venais et ce que signifiait ce rêve que je voyais chaque nuit.

Nous faisons halte dans une auberge pour prendre un peu de repos. Il nous faudra visiter la ville pour trouver une maison qui nous ressemblerait.

Après avoir déchargé les malles mon compagnon s'effondre sur le lit et s'endort aussi vite. Nous avons chevauché plusieurs jours ne marquant des arrêts que pour nous nourrir. Malgré mon insistance il avait toujours refusé de me confier les rennes de la bête, me laissant me reposer dans ses bras en bon prince qu'il est.

Aussi ayant pu fermer les yeux j'éprouvais moins le besoin de me reposer. Attirée par le bruit des vagues qui s'entendait depuis notre chambre je décidais d'aller faire un tour sur la plage. Sortant un parchemin de ma besace j'écris un mot pour Gwen




Mon prince je suis partie me balader sur la plage. Da garout a ran. (je t'aime) Morgannen.


Le laissant sur l'oreiller je quittais la chambre en silence et sortit de l'auberge.

Une fois dehors je suivis les rues et ruelles qui m'amenèrent devant le port. J'y fis une halte pour observer les bâteaux qui y étaient amarrés. Il y en avait de toutes les tailles. Une petite barque de pêcheur approché du quai les paniers sûrement remplis de poissons prêts à être vendus sur le marché. Je le regardais un moment avant de reprendre ma promenade.

La plage se trouvait un peu plus loin. Il n'y avait personne. Malgré le soleil qui brillait, il faisait glacial. Je pris place sur un rocher pour regarder les vagues qui venaient s'échouer sur le sable. La brise s'était levée et venait emmêler mes cheveux.

Observant l'horizon je regardais les bâteaux qui approchaient au loin les câles peut être remplis de trésors acquis pendant leur voyage.

Ma main se porta sur mon pendentif en forme d'ange qui j'en étais sûr appartenait à mon passé. Peut être ma famille avait elle emprunté un de ces bâteaux qui les avait emmené vers une contrée lointaine. Mais pourquoi m'avoir abandonné ? C'était une question à laquelle je n'aurais malheureusement jamais de réponse.

Resserant mon mantel autour de moi je restais un moment assise sur cette pierre laissant vagabonder mes pensées.


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Gwenvael
Je crois qu'il a fort longtemps que je n'avais pas aussi longtemps et aussi bien dormi. Je dois bien avouer que nous avions voyagé le coeur léger et surtout sans faire trop de halte, et nous étions arrivés bien tard. Le soir meme je n'avais meme pas eu la force de prendre un repas, je m'étais affalé comme un gros sac sur le lit.

Et je ne me souviens meme pas avoir sentis ma douce ce glisser sous les draps tout contre moi, c'est vous dire. A mon avis j'ai du ronfler toute la nuit aussi fort qu'une horde de sanglier festoyant dans un champ.

Au loin j'entendais le cris des oiseaux marins ainsi que l'agitation des rues et ruelles. Je laissais une main ce ballader dans le lit a la recherche de ma brune helas sans succés. J'avais pourtant tatter les moindres recoins de la couche. J'exprimais une moue de déception tout en m'extirpant du lit. Je me levais en baillant et en m'etirant de tout mon long.

Je jettais un regard observateur dans la chambre et je tombais sur une petite note. Je l'attrapais delicatement pour en prendre connaissance et je souris a la lecture des quelques mots. J'enfilais rapidement mes vetements et je quittais l'auberge.

Je déambulais grand train dans les rues et ruelles déja bien animé. J'avais du dormir bien tard. Je me faufillais avec rapidité dans la foule pour me rendre rapidement vers la plage.

Au niveau du port, il y avait maintes agitations. Mais je fus intrigué par un atroupement. J'étais un peu loin pour entendre mais il y avait la une dame rouquine qui semblait arranguer les gens. Curieux je me serais bien joint a la discussion mais du coin de l'oeil j'apercevais ma belle assise a contempler l'océan.

Je l'observais quelques instants. Elle paraissait là etre une femme de marin attendant avec angoisse le retour du navire de son homme aprés une nuit de tempete. Le panorama était splendide malgré le vent marin frais de saison. Le bruit des vagues, l'agitation portuaire et le cri des goélands, voila quelques choses de trés poétique.

Je m'approchais lentement d'elle avec discrétion.

Demat belle brune, j'en conviens les bruits marins sont fort plus agréable que mes ronflements.dis-je d'un ton amusé

Sans lui laissais le temps de répondre je l'embrassais tendrement.

Alors, restons nous là? Allons nous faire un tour au port, on pourrait trouver une petite embarcation pour faire une ballade dans le golfe? Il semblait aussi regner une certaine agitation au port.

Soudain je m'arretais, j'avais troublé sa quiétude et voilà que je l'assaillais de questions. Je lui souriais amoureusement, lui laissant le temps de reprendre ses esprits et faire son choix.
Morgannen
J'ignore combien de temps j'étais restée là assise sur ce rocher à contempler l'horizon. 5 minutes, 1 heure peut être plus.

A en juger par mes mains gelées et mon corps transit par le froid je dirais un long moment.

Mais je ne m'étais pas aperçue du temps qui avait filé. J'avais laissé courir mes pensées par delà cette horizon dont j'ignore tout. Il faisait si calme qu'il était facile de se laisser transporter. Juste les cris des oiseaux marins venaient me rappeler de temps en temps la réalité.

Malgré cela je n'avais pas sursaute lorsque Gwen s'était approché de moi. J'avais reconnu le bruit de ses pas et la brise qui soufflait était venue m'apporter les effluves de son parfum que j'aimais tant.

Avant qu'il n'arrive j'avais laisser mes pensees courir jusqu' à lui, je songeais à ce que sa présence à mes côtés avait apporté dans ma vie. J'avais trouvé en lui un ami, un confident, une âme soeur, celui avec qui je pourrais peut être un jour fonder une famille.

Il nous avait déjà été permis de toucher du bout des doigts à ce bonheur lorsque nous avions fait halte aux pieds des montagnes. Mais le destin en avait décidé autrement et nous l'avait brutalement enlevé un triste matin d'hiver.

Mon compagnon avait alors été une épaule solide sur qui j'avais pu compter, cachant sa peine pour ne pas aggraver ma propre tristesse dans laquelle j'avais sombrer.

Grâce à lui j'étais tout de même parvenue à me relever et de cette épreuve notre histoire en était ressortie plus forte.

Il m'arrivait néanmoins d'encore y penser et c'est à ce moment de notre vie que je songeais également lorsqu'il m'avait rejoint sur cette plage.

Je quittais cette vaste étendue d'eau pour poser mon regard dans le sien. Je lui souriais tentant de dissimuler la mélancolie dans laquelle je m'étais doucement glissée lorsque tendrement il déposa ses lèvres sur les miennes.

Te voilà mon beau prince. Je suis heureuse que tu m' es rejoint. Tu m'as l'air bien reposé.

Revenant doucement à la réalité je l'ecoutais me proposer un programme pour la journée.


De l'agitation dis tu ? Je n'ai rien remarqué quand je suis passée tout à l'heure.

Et bien si on trouve un marin prêt à nous embarquer pourquoi pas je me demandais justement ce qu'il y avait plus loin de cet horizon.

Je me redressais avant de glisser ma main dans la sienne

Bouh oui marchons un peu ca me rechauffera. Je n'avais pas remarqué qu'il faisait si froid.
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Gwenvael
Je voyais bien dans ses yeux encore la présence de tristesse que le destin cruel nous avait fait subir. J'avais été fort dans l'épreuve pour ne pas qu'elle ne sombre dans une depression inconsolable et aujourd'hui elle avait remontée la pente. Mais encore par moment je la voyais bien avoir des coups de moins bien. Je m'en voulais terriblement, car j'avais ce sentiment de ne pas avoir pris assez soin d'elle a l'époque. Quelque chose que je ne pourrais jamais effacer mais que je comptais bien réparer a l'avenir.

Je prenais sa mains et l'attirais contre moi pour lui apporter chaleur et réconfort. Nous marchions lentement sur la plage, écoutant le bruit de l'océan et les chants des nombreux oiseaux marins. J'aurais bien de nouveau abordé le sujet de notre grand malheur mais je n'en avais pas la force morale. Et j'avais peur aussi de la troubler de nouveau en abordant le sujet.

J'étais heureux d'avoir pris la décision de vivre dans ce pays. J'étais deja conquis meme si je n'en n'avais pas encore vu toutes ses splendeurs. Sans m'en rendre compte, nos pas nous avait deja menés sur le port. Je souriais a ma brune et je l'embrassais tendrement avant de me détacher lentement d'elle.


Ne bouge pas, je vais essayer de nous trouver un pecheur pour nous faire visiter le golfe.

Je m'eloignais lentement de sa beaute pour accoster quelques pecheurs et negocier cette ballade marine.
Morgannen
Blottie contre lui je suivais ses pas vers le port en silence. De temps à autre je levais mon regard vers le sien, il semblait être plongé dans ses pensées à présent.

Malgré mes efforts pour lui cacher mon petit passage de tristesse, il semblait l'avoir remarqué. Sans le vouloir je lui avais rappelé ce douloureux souvenir. Je savais qu'il se sentait responsable et je m'en voulais de ne pas réussir à trouver les mots pour lui en parler et lui ôter cette idée de la tête.

C'était le destin qui en avait décidé ainsi et on y pouvait rien.

Notre installation dans ce pays était l'occasion de laisser ce sombre événement derrière nous. Me serrant un peu plus contre lui j'admirais à nouveau le paysage


C'est magnifique. Tu as eu raison de nous entraîner ici.

Je ne m'étais pas non plus rendue compte que nous étions revenus sur le port. En souriant je répondis à son baiser avant de le laisser s'éloigner.

Je t'attend ici.
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Odren
« La vie est un défi.
Fais-lui face. »

d’un Inconnu.



Et si la vie est le principal défi de l’existence, le Vagabond en avait, aujourd’hui, un tout autre a relevé : Une baignade dans la mer bretonne. Oh dur, c’est pas l’pied ! Vrai. A cause de la fièvre d’Illel – qui avait rendu les deux hommes angoissé comme rarement, tous deux gardant à l’esprit l’agonie de Marcera, fille du nain, quelques années plus tôt alors qu’elle n’était pas beaucoup plus vieille que la fillette actuelle - il avait échappé à la première tentative de bain à Saint-Brieuc. Tentative couronné de succès pour tous sauf pour lui, évidemment. Au risque de devenir la risée des bonnets – ce qu’il refusait même d’imaginer, l’orgueil, ça ne s’invente pas - il ne pourrait donc y coupé cette fois. Mais étant le seul participant, il s’était offert le luxe de choisir l’heure et le moment, en d’autre terme : la nuit, enfin le soir. Sans comprendre pourquoi, sans chercher non plus, l’Armagnacais avait toujours aimé se baigner de nuit. Pourtant, malgré le ciel dégagé - que la quasi-absence de lune rendait étrange et beau à la fois – malgré le feu allumé au milieu de la plage et généreusement alimenté, s’était difficile de se lancer.

    Résumons la situation :

    ◈ L’air est froid.
    ◈ Le sable est froid.
    ◈ L’eau est froide.

    Bref, il fait froid.

Retirant ses vêtements un à un, d’abord lentement, ralentit par l’instinct de préserver sa chaleur, le rythme s’accéléra soudain et braies et chemises volèrent presque alors qu’il se mit à courir pour se jeter à l’eau, tête la première dès que la profondeur le lui permis. Le corps déjà froid, le risque d’hypothermie, minime. Le choc thermique n’en fut pas moins rude et lui coupa un instant le souffle. Quelques brasses plus tard, le Sudiste tressautait sur place, rattrapé par l’environnement et ses degrés plus que bas.



- « Ouh con qu'il caille ! »


Sans attendre, il ressortit. Inutile de tenter Dieu ou le Diable, il n’avait pas l’intention d’attraper la mort. Pas ce soir et surement pas ainsi. Se frictionnant avec le linge amené à cet effet, le Solta ne fut pas long à se rhabiller, n’attendant pas d’être complétement sec pour ça. Frissonnant encore, l’épiderme en chair de poule, il s’installa finalement devant le brasier et finit de se réchauffer en observant le jeu des flammes.

Défis relevé.

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    No masters or kings when the ritual begins
    There is no sweeter innocence han our gentle sin
    In the madness and soil of that sad earthly scene
    Only then I am human
    Only then I am clean
    Oh, oh, amen, amen, amen
          «Hozier»
Tamella
Tamella s'était levée tôt ce matin. Elle avait des obligations désormais. Outre son travail de meunière, chaque jour elle devait promener ses chiots, Cham' et Allot ! Et c'est tout naturellement vers la plage qu'elle pris la direction ce matin.
L'air était frais, vivifiant et les deux boules de poils gambadaient devant elle, s'éloignant pour découvrir de nouvelles sensations, museaux au vent, puis s'arrêtant et vérifiant que leur maîtresse était toujours là. Faisant demi-tour pour revenir vers elle, remuant la queue de plaisir, jappant parfois après une touffes d'oyats qui bougeait au vent, un gros morceau de bois abandonné là par les vagues...
Tam' marchait lentement, profitant de chaque instant avec sérénité et bonheur. Elle savait que bientôt elle repartirait en voyage, accompagnée d'un Baron qui, bien malgré lui sans doute, avait pris une grand place dans sa vie. Elle devrait laisser ses chiots à son domaine et espérait qu'ils s'adapteraient à ce nouveau milieu.

Elle les laissa gambader encore un moment puis, les rappela à elle, en se baissant et en tapant sur ses cuisses

Cham' ! Allot !
Allez venez maintenant, on doit rentrer... Allez !!!


Déjà obéissants, les deux chiots faisaient demi-tour et venait à ses pieds. Allot, fatigué se laissa porté dans les bras de sa maîtresse....
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Fleur_de_songe
Vannes,son nouveau chez elle.
Ce matin là,elle a déposé sa besace avant de venir ici.

Depuis la veille au soir,son sourire avait disparu.
Son passé venait de la rattraper,le doute s'était installé chez son compagnon de voyage.
Alors le plus simple était de tout arrêter,si l'amitié n'était pas assez forte pour un nom non dit,cela ne servait a rien de continuer.

Elle laisse échapper un soupir...Le bonheur n'était pas là,il serait temps d'ici quelques jours de reprendre les chemins à la recherche de ce lieu.

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Emmuzzz
Muzette décida d'aller se dégourdir les jambes loin de la ville, et les pieds dans le sable...
Zéphyr n'était pas venu, il y a avait trop de vent pour cette petite boule de poils.

Muzette, la tête dans les nuages flânat...

HUMMMMM que c'est bon....de ne rien faire....

Tout en marchant lascivement, elle regardait autour d'elle, elle vit des gens plus ou moins loin...
Tout d'abord, un couple..d'ailleurs elle se demandait même si ce n'était pas Morgannen et Gwenvael, toujours inséparables....

Puis, un jeune homme.... dingue, qui plongea dans une mer glaciale, ...au moins le spectacle était beau à voir..Muzette en profita un peu....Ce n'est pas souvent de voir de beau jeune homme à moitié dévêtu...

Et enfin, elle vit une jolie jeune femme dressant deux adorables chiots.
Elle était un peu loin,... mais ....à coup sûr, il s'agissait de Tamella....


AHHHH la plage, chacun vient s'y ressourcer selon ses envies, sa personnalité, ....
Bon...ce n'est pas que je m'ennuis...mais j'ai des commandes de tentures qui m'attendent ainsi que Zéphyr ...


Muzette prit une dernière fois, une grande respiration bien iodée, et s'en retourna à l'atelier, où une odeur de térébenthine y régnait en maître.
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