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Retrouvailles

Emmuzzz
Les amoureux s'étaient endormis au bord du rivage, réchauffé par le feux que Thom avait bien nourri toute la nuit, comme un chevalier prenant soin de sa princesse.

Le soleil pointait son nez à l'horizon, Muzette ouvrit un oeil puis deux, et vit son homme, tout près d'elle, dormant avec sérénité, avec amour.
Son bras était posé sur sa douce pour quelle ne s'envole pas si un vent trop fort passait par là.

Muzette le regardait avec tant de tendresse, elle embrassa chaque paupière , ses joues, son nez, sa bouche.
Elle n'a jamais été aussi heureuse , leurs naufrage à Brest leur a permis de se retrouver.

Leur vie était encore plus belle qu'avant, ils vivaient à l'unisson.
Sa marmotte dormait à point fermé, la rousse lui enleva son bras avec délicatesse, pour ne pas le réveiller.
Puis d'un pas léger, elle entra dans la mer, et nagea.
L''eau était calme, l'horizon plat, ..
Les mouettes longeaient les vagues à la recherche de nourriture perdue.
Les poissons venaient chatouiller la peau dorée de Muzette.
Elle sourit et appréciait cette matinée qui annonçait une belle journée .







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Oslohypsnoz
Thomas était de retour à Vannes après quelques jours sans voir la mer sans l'entendre et sentir sa brise. Loin de s'y rendre tous les jour il ressentait un besoin irrésistible d'aller s'y isoler ce matin. Elle était déserte et c'est ce qu'il cherchait, le besoin de faire le point, de voir le large et l'immensité bleue qui ne pouvait que le remettre à sa place d'homme, petit comme tous les hommes, un grain de sable sur la plage..

Il regardait les goélands autour de lui curieux l'approcher...Peut être le reconnaissaient ils de souvent leur lancer des boulettes de pain? ils n'insistèrent pas longtemps d'ailleurs, Thom n'avait pas pensé à eux avant de venir et ils volèrent plus loin.

Il s'approcha de l'eau et marcha dans l'écume pieds nus ayant enlevé ses bottes et remonté ses braies ; il avança jusqu'à mi mollets. Il regardait le large, la mer était calme et le vent comme un doux souffle sur son visage, il ferma les yeux et pensa, pensa à sa vie qui ne serait sans doute plus jamais pareil. Une mouche était tombé dans la soupe et avait gâché ce succulent repas. Il sans voulait car c'est lui qui avait attiré cette grosse mouche en mangeant du miel et en gardant les lèvres sucrées. Il avait douté, s'était senti trahis et pour compenser son mal il en avait fait encore plus. L'erreur, qui révèle au fond qui nous sommes vraiment ; autodestructeur il l'était, peureux probablement d'être trop heureux, n'ayant plus ses repères et ne contrôlant plus rien.

Thomas ne savait plus comment faire, il la perdait jour après jour.. Elle s'éloignait et il ne pouvait rien faire, une autre vie l'appelait à elle et lui impuissant luttait pour ne pas tomber dans ses tourments n'ayant plus le droit de la retenir. Il ne savait plus comment expliquer et montrer ce qu'il était, ses actes et les malveillances avaient parlés et menti pour lui, maintenant plus personne ne l'écouterai...

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Oslohypsnoz
Thomas après un bon moment sans bouger et les pieds froids à ne pas bouger dans l'eau fraîche de la Bretagne décida d'en rire, la vie était belle et si elle ne le croyait pas c'est parce que ça l'arrangeait.

Il ne souhaitait pas se battre pour elle qui n'avait pas toujours été rose contrairement à ses dires.

L'avenir, les nouvelles rencontres, Thomas était emballé par la nouveauté et se sentait enfin revivre, il se déshabilla ne gardant que ses braies, par pudeur au cas où quelqu'un vienne se promener, puis nagea activement vers le large.

Il resta un long moment en mer puis, épuisé par les efforts de la nage, revint vers la plage. Il passa ses mains dans ses cheveux pour évacuer l'eau qui coulait dans ses yeux et remarqua qu'il n'y avait plus de pointes cornues à sa surface. En effet, libre comme l'air ce problème là ne le concernait plus.

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--Muzette..
Les feux de la Saint Jean accaparait tout le village , la plage semblait déserte.
Et Muzette cherchait le calme, mais loin d'elle se trouvait la sérénité.

Elle avait perdu ses ailes la fée ainsi que ses joues rouges et son sourire.
Elle marchait pieds nus dans le sable chaud...la tête regardant ses pieds se suivre l'un après l'autre inséparable.
Elle soupira et dans sa caboche une phrase vint percuter ses pensées
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé
C'est comme ça la rousse avait beau avoir pleins d'amis, recevoir des pigeons de réconfort même venant des quatre coins du monde..
Elle se sentait désespérément seule.

Elle s'assied sur un rocher et regarda l'horizon plat.
Aucun bateau, quelques mouettes survolaient l'eau abandonnée par les vents.
La Fée rêveuse avait trop rit.
Elle avait sans doute semé les mauvaises graines et elle en récolta que de la tristesse et des regrets.

Elle avait fait des choix de liberté et poussa l'homme qu'elle aimait à partir.
Mais la liberté sans la partager à chaque instant, était en fait une coquille de noix vide :
Un port sans bateau, un peintre sans pinceau, une nuit sans lune, une journée sans soleil....
On avait beau la charmer, la bousculer pour la faire sourire....
La mélancolie s'était installer confortablement dans sa tête dans son coeur, dans son corps entier...
Elle pensait pouvoir respirer, s'envoler....mais l'air ne rentrait plus dans ses poumons, et ses ailes était froissées de chagrin...

Qu'ai-je fait?

Elle prit des cailloux et les jeta un par un avec colère dans l'eau.
Elle savait que demain, elle allait être seule en tête avec Dieu.
L'église allait être lugubre, et l'ambiance terriblement cruelle et douloureuse.
Elle sortit un petit nid de sa besace ou se superposaient deux petits cercles.

Muzette avait envie de les laisser partir au grès des courants...
Mais elle les replaça délicatement dans sa besace.

Elle mit sa tête entre ses mains...et attendit que le soleil se couche.
Fauche
Thomas se rendit sur la plage dans l'espoir de croiser Muze. Il rêvait de reconquérir son cœur. Il se demandait s'il trouverait les mots en se retrouvant en face d'elle, il avait tellement de chose à lui dire qu'il avait peur de se mélanger complétements les pinceaux. C'était pas un artiste lui alors les pinceaux il ne savait pas très bien s'en servir.

Thomas avançait sur la plage pieds nus pour profiter de la fraîcheur du sable. Il était tard et la visibilité était presque nulle. Retrouver Muze sans l'appeler était peine perdu et il ne souhaitait pas l'appeler, ça manquait de romantisme et son cœur voulait que du beau, du passionnel. Il se mit à genou au milieu de la plage et laissa parler son cœur en criant ses sentiments. Où qu'elle se trouve sur cette plage, si tenté qu'elle si trouvait encore, elle serait forcé de l'entendre.







Tu es la femme de ma vie,
Reviens Muz je t'en supplie.

Aimons nous comme au premier jour,
Je suis fou de toi depuis ce jour.

La vie sans toi ne m'intéresse pas,
Pour vivre j'ai besoin de toi.

Tu n'imagines pas à quel point je t'aime,
Il n'y a que toi pour éponger ma peine.

Je te veux Muz, je t'en supplie reviens,
Mon cœur à tellement besoin du tien.

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--Muzette..
Muzette était assise sur son rocher, le soleil s'était couché, la nuit avait chassé le jour.
Seules les étoiles donnaient de la lumière sur la mer et sur le sable.
La rousse était restée assise là, à attendre....

Puis elle entendit une voix crier des mots d'amour,
une magnifique déclaration.
Et c'était pour elle, c'était son Thom....
Elle se leva de son rocher, et se dirigea vers lui.
Il était à genoux sur le sable. elle s'approcha de lui, et elle le prit dans ses bras.
Elle pleurait de joie la petit fée rêveuse.
Ils s'aimaient comme des fous....Leur passion les dévorait mais elle alimentait aussi le feu qui était en eux.
Ils se roulèrent dans le sable, ils s'embrassèrent...
Rien n'aurait pu les déranger même pas la marée.

Elle lui chuchota :

je t'aime mon Thom,
je crois en nous....
Je suis et je serai pour toujours ta Muz.
Tu es le seul à me faire vibrer, sans toi je ne souris plus, je n'arrive pas à vivre..
Tu es mon oxygène.

Puis elle l'embrassa de nouveau en prenant son visage entre ses deux petites mains.
Fauche
Ses sentiments avaient trouvé un cœur pour les recevoir, même s'il était prêt à crier son amour pour elle au monde entier, seul le sien pouvait les comprendre et les apprivoiser. Elle était là devant lui et ils s'enlaçaient fou d'amour l'un pour l'autre. Il adorait la voir pleurer de cette manière, le moment était si beau et si fort que ses émotions débordaient se déversant en larmes sur ses joues rouges.

Tu m'as manqué... Tu m'as tellement manqué!! Je ne suis pas complet quand ton cœur et loin du mien, il a besoin du tien pour battre et pour me faire vivre. Si je suis ton oxygène alors toi tu es mon sang. Mon sang pour transporter l'oxygène et faire vivre tout mon corps.

Dieu qu'il l'aimait sa Muze. Les disputes et les séparations étaient éprouvantes mais les moments comme celui là n'avaient pas de mots pour les définir tant ils étaient beaux et puissants. Aucune drogue au monde ne pourrait lui offrir ça. Seul Muze le pouvait, elle était son joyaux, ce qu'il y avait de plus précieux sur cette terre.
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Emmuzzz
Elle le prit dans se bras, et se blottit très fort...
Muzette était heureuse , elle aurait voulu arrêter le temps.
Mais il devait partir, c'était ainsi....Angers l'appelait avec tous ses mystères.


Je vais t'accompagner jusqu'aux remparts , une petite balade à cheval tout les deux,
les sabots dans l'eau...ça te dit?


Elle sourit avec un air mélancolique..car les voyages sont toujours plein de surprises.
La rousse aux joues rouges, la Fée aux ailes déployées, espérait tout au fond d'elle qu'il reviendra...
Et que les aléas de la vie n'allait pas une fois de plus entraver leur bonheur.

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Fauche
Muz était inquiète, elle ne cessait de l'être, les mots de Thom n'avait plus aucune valeurs. Il était déçu et triste de voir que ses mots n'avaient plus d'influence sur elle. Il se disait qu'il ne fallait pas qu'il perde espoir et que ça reviendrait tôt ou tard.
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Emmuzzz
[Des jours et des jours bien plus tard]

L'été était arrivé à grand pas. Tous les matins après ça garde Muzette regardait la plage du haut de ses remparts. Elle était vide.
L'eau s'ennuyait aussi car le vent était parti en vacances.
On se demandait même si les pêcheurs allaient trouver du poissons, car sans doute, eux aussi , était parti pour trouver des eaux plus chaudes.

Les mouettes tournoyaient, les goélands criaient..et la rousse attendait....
Qu'ils reviennent, qu'il revienne ...


Oslohypsnoz
Oslo se promenait à dos de cheval le long du littoral vannetais, il savourait la liberté bien qu'éphémère étant de garde à la maréchaussée. La liberté était un luxe sans prix et il fallait parfois s'enchainer pour pouvoir la savourer d'autant plus. Il était important aussi de montrer une certaine stabilité dans la contrainte afin de montrer le respect qu'on porte à ceux chers à nos yeux. En ce qui concerne les gardes de nuit ce n'était vraiment trois fois rien que de faire l'effort de s'y tenir même si l'ailleurs l'appelait et qu'il n'aimait pas cette sensation d'être bloqué quelques part.

La possession était une chose qui le repoussait également. Il possédait uniquement des choses qui lui était utile pour atteindre ses objectifs mais le sentiment d'appartenance était inexistant. Il n'avait jamais compris ce qui animait les personnes qui souhaitaient posséder pour posséder sans but précis. Sans doute la peur de manquer où la peur d'être juger comme ayant rater leur vie. La vie pourtant est bien plus belle sans tout ce ressenti psychologique de la réputation. Comme pour la noblesse, Oslo avait remarqué que les personnes possédants un titre n'étaient bien souvent pas grand chose sans cela même s'il n'en faisait pas une généralité.

Savoir prendre des décisions étaient d'une excitation sans pareil. Il appartenait à chacun de nous de le faire mais heureusement peu savaient en prendre lui laissant tout le plaisir de le faire. Subir était pour lui un repoussoir, une marque également d'un profond manque de caractère. La liberté méritait des sacrifices mais ces sacrifices ouvraient des portes merveilleuses sur la nouveauté et l'excitation de la découverte. Pour vivre pour le meilleur il fallait être conscient du pire et accepter de le vivre, l'un n'allant pas sans l'autre. Oslo était attiré par les deux, le meilleur signifiait que les objectifs étaient atteint et que l'ennuie ne tarderait pas à s'inviter. Le pire laissait entrevoir beaucoup plus de sensations comme l'espoir, la combativité, la renaissance et la nouveauté. Il était convaincu que sans le pire, nul homme ne pouvait se réaliser et savoir qui il était vraiment.

De longues réflexions comme il les aimaient tant, seul sur cette plage face à lui même il n'avait pas très envie de rentrer au village mais se força car toutes les choses dont il avait pensé ne se vivaient pas seul.

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Emmuzzz
Muzette était de retour à Vannes, elle avait passé sa nuit sur la plage,
La Fée rousse avait trouvé une petite crique perdue entre deux falaises,
Elle avait fait de drôles de rêves cette nuit là....Elle sourit.

Puis elle se leva, elle devait préparer ses affaires, pour son départ, son baptême hors de la Bretagne.Tout en réfléchissant à ce qu'elle devait prendre ou ne pas prendre, elle faisait trainer ses pieds nus dans le sable déjà chaud.

Elle vit une silhouette au loin sur un cheval...Elle reconnut celui qu'elle avait tant aimé, celui qui lui avait fait tant découvrir de choses, celui avec qui elle s'était mariée deux fois, celui qui lui avait appris la passion, et les premiers ébats.

Il semblait partir du côté du village...elle, à pieds, elle ne pouvait le rejoindre.
Elle le regarda s'éloigner comme elle regarda s'éloigner l'amour qu'il y avait entre eux.

La fée avait des ailes qui gênait son Thom..Il n'avait pas compris qu'elle aimait voler, simplement voler.
Elle l'aimait mais elle aimait aussi les gens, des femmes, des hommes, ...
Elle aimait parler, partager, rire, taquiner...et maintenant voyager.

Elle ne l'appela pas, elle le laissa partir car depuis bien longtemps, il voulais partir....elle lui offrit alors une paire d'ailes. Elle les mit dans le creux de ses mains,
elle les porta à la hauteur de ses lèvres salée puis avec délicatesse et respect, elle souffla .
Les ailes s'envolèrent ...elle put les regarder virevolter dans les airs, et se déposer, sans qu'il ne s'en rende compte sur le dos de Thom.
Il était libre, enfin il pouvait respirer loin de cette agitation qui les envahissait, loin de la jalousie, et des reproches, loin d'un amour physique et charnel, loin de la possessivité..
Il était libre.
Il est libre.
Muz l'a aimé, elle l'aimait et il restera toujours dans son coeur.

Cette fois-ci, elle ne pleura pas. Car Muzette savait que cela n'allait rien changer.
Elle le regarda s'éloigner avec toutefois un énorme pincement au coeur, car malgré tout,
il restera pour toujours son premier amour, amant, ami.



Frangipane
Extrait du journal de Frang', le Mercredi 26 juillet 1465 :



J'ai retrouvé la mer. J'ai retrouvé le tumulte de sa voix, la fraîcheur de ses embruns. Ça faisait pas longtemps, je m'en souvenais encore vivement. C'était toujours la même, exactement la même. Et pourtant, j'avais encore ce sentiment de la découvrir. J'ai retrouvé, surtout, ce souffle toujours neuf, audacieux, saisissant. Un truc puissant et acéré, qui m'a redressée sans gêne, me poussant à avancer vers nulle-part, vers là-bas dans le monde, ou ailleurs. Ce qui comptait, c'est que j'étais prête à repartir, à filer au vent. Pour un soir ou pour une vie.

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Je ne suis peut-être pas voyante, mais je suis réceptive au présent, hé !
Morgannen
Et la voilà une fois encore de retour dans cette ville qui regorge de souvenirs bons et mauvais.

N'arrivant pas à fermer l'oeil la brune avait quitté le campement et s'était rendue en ville. Machinalement son premier réflexe avait été de se rendre dans la boutique de Muze pour la voir, lui parler. Ce n'est quand se retrouvant devant la vitrine déserte que Morgannen se souvient que son amie n'était plus et qu'elle ne pourrait rien pour elle.

Elle fit donc demi-tour et se rendit dans le deuxième endroit où elle aimait se réfugier.

En se rendant vers la plage, elle se balada sur le port et reconnut le pêcheur qui les avait un jour emmené visiter les îles bretonnes à une période de sa vie où tout allait bien. A présent la brune avait appris à faire semblant.. semblant de sourire, semblant d'aller bien, semblant de vivre. Elle-même avait fini par croire à ses mensonges mais la réalité l'avait rattrapée.

Oh elle ne souffrait plus à cause de lui, elle avait fini par tourner la page. Mais en réalité elle se sentait vide, seule et ce sentiment s'était encore intensifié à la mort de son amie. Elle avait besoin de parler mais personne n'était là pour l'écouter, la conseiller. Elle avait cru que ce nouveau projet dans lequel elle s'était engagée lui ferait du bien mais il fallait bien constater que ca ne changeait rien.

Perdue dans ses pensées elle poursuivit sa balade jusque sur le sable. Il était encore très tôt, le jour venait à peine de se lever et la plage était déserte. Tant mieux personne ne viendrait la déranger.

Elle avanca jusqu'à la mer qui venait paresseusement s'échouer sur la plage. Sans vraiment réfléchir Morgannen enleva ses bottes. L'eau était glacée et elle frissonna lorsque celle-ci entra en contact avec sa peau. Elle marcha ainsi un moment longeant les vagues qui venaient caresser ses pieds. Elle regardait les bateaux qui quittaient le port pour aller pêcher ou pour un voyage vers des terres lointaines. Peut être que c'était ça la solution. Embarquer à bord d' un de ces navires, abandonner ce qui lui restait encore ici, tout recommencer.

Mais elle s'était engagée et ne voulait pas faire faux bond. Alors elle allait rester là jusqu'à ce qu'on est plus besoin d'elle. Ensuite elle verrait bien ce que la vie lui apporterait. Peut être que celle-ci déciderait de lui sourire à nouveau.

Perdue dans ses pensées, la brune n'avait même pas remarqué que ses pieds s'étaient engourdis avec le froid. Elle enfila ses bottes et prit place sur un rocher. Morgannen resta encore un moment pour écouter le tumulte de l'eau etregarder le soleil se lever. Puis elle se redressa et retourna au campement.

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Tamella
De passage à Vannes rien n'a changé, malgré les mois passés.
Tout est calme, trop calme. Même la mer semble s'ennuyer.
Tam' se promène sur la plage, les pieds nus. Elle est en route pour un long voyage et n'a aucune appréhension. Elle se sent légère, complètement détachée du reste du monde, en totale confiance. Seul compte son projet. Elle n'a aucun regret, pas de rancoeur. Son coeur est aussi léger que son esprit. Elle ne laissera aucun obstacle se mettre en travers de sa route. Sa décision est prise. Elle pense à son amie Morgannen, qui comme elle a traversé bien des déceptions, des désillusions. Aujourd'hui elle survit, quelque part. Tam' ne manquera pas de passer lui faire ses adieux avant de partir.
Elle sourit, s'assoie sur le sable, cheveux au vent et hume l'air frais de ce coin perdu au bout du monde. Rien ne lui manquera, elle le sait. Déjà elle est ailleurs.... Dans quelques jours, elle aura rejoint son groupe et chevauchera vers son avenir.

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