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Retrouvailles

Jehan_de_dardemont
Je suivais son regard et j'aperçus la petite crique qui semblait à l'abri du vent. Pourtant j'avais peur qu'elle n'ait froid. La soulevant dans mes bras, je l'emmenais en courant vers la crique. Je voulais la faire rire et la rassurer complètement.
Allons y ma chérie! Je vais vous installer un lit aussi moelleux que dans une chaumière, vous verrez!

La déposant à l'entrée de la petite crique, j'amassais du sable pour lui en faire un lit. J'étalais avec soin pour limiter les bosses. Puis prenant la couverture posée sur le cheval, je l'étendis sur le lit improvisé.
Voilà mam’zelle! Un lit digne de la plus grande princesse. Et cette princesse c'est vous!! La couverture doit sentir un peu le cheval, veuillez m'en excuser! Mais avec la vôtre par dessus, vous ne sentirez rien du tout. Je vais allé quérir notre dîner. Des oeufs de mouettes, ça vous tente?
Henri_de_plumaugat
[Plus loin, plus tard...]

Ce matin-là, alors que toute la maisonnée dormait encore, Henri se leva doucement. Il embrassa tendrement son épouse allongée à côté de lui, profondément endormie. Il s'habilla chaudement puis revint s'assoir à côté de celle qu'il aimait. Il lui caressa doucement les cheveux, écartant ceux qui cachait son visage si plein de douceur, si beau. Un sourire naquit sur le visage d'Henri. Oui, il l'aimait et l'aimerait toujours. Il se pencha de nouveau sur elle, l'embrassa de nouveau, remonta un peu les couvertures sur elle pour qu'elle n'attrape pas froid. Il se dirigea vers le berceau d'Amaury. Son sommeil était paisible à lui aussi. Il l'embrassa doucement puis sortit de la chambre sur la pointe des pieds. Il passa successivement dans les chambres de chacun des enfants. Il rentra un pied de Violette qui était sorti des couvertures et il la reborda correctement. Les matinées étaient fraîches et il n'y a rien de pire que de prendre froid à ces moments-là. Il lui caressa aussi doucement les cheveux en souriant. Comme elle ressemblait à sa maman... Il l'aimait de toutes ses forces. Se penchant sur elle il déposa un baiser sur son front puis sortit et entra dans la chambre de Joseph. Leur petit bonhomme avait une respiration un peu saccadée. Les craintes qu'Henri avait eu se confirmaient, il était de santé fragile. Il remonta les couvertures et les tira un peu afin qu'il ait bien chaud. Il l'embrassa aussi. Chez Anaïs, Henri s'assit plus longtemps. Elle était tellement belle, pleine de charme, de douceur... Il devait bien se l'avouer, il avait une secrète préférence pour elle. Oh, il se gardait bien de le montrer, il n'en avait pas le droit, il les aimait tous de tout son cœur, mais n'est-il pas naturel d'avoir une préférence ? Elle aussi était paisible et dormait profondément. Son visage était un peu rouge. En souriant, Henri lui caressa la joue puis se pencha pour l'embrasser.

Son petit tour terminé, Henri descendit les escaliers de la maison sans faire de bruit. Il enfila ses bottes, passa sa cape et sortit de la maison. Il se rendit à l'écurie où le hennissement joyeux d'Alizé l’accueillit. Il lui flatta le museau, caressant doucement ses naseaux.


- Bonjour mon beau. Nous allons faire un tour tous les deux. Juste le temps de donner à manger à tes compagnons.

Henri entra dans les stalles et remplit les mangeoires d'Etoile et de Féérie. Puis, il remplit les abreuvoirs. Se ravisant, il ouvrit les stalles et fit sortir les chevaux dans le pré situé derrière l'écurie. Il les regarda courir en souriant. Puis, retournant près de son étalon blanc, il lui passa le licol auquel il ne mit qu'une simple corde.

- Nous irons sans selle aujourd'hui et sans mors, nous voyagerons léger.

Il sauta sur son dos, traversa doucement la ville endormie, prenant la direction de la plage. Une fois sur le rivage, Henri se pencha sur l'encolure de son cheval.

- Allez, vas-y mon beau, lance-toi !

N'attendant que cet invitation, Alizé partit au grand galop. Henri buvait l'air frais et salin qui lui fouettait le visage. Ce galop lui faisait autant de bien qu'à son cheval. Celui-ci justifiait bien son nom. Ses foulées étaient longues, régulières et rapides. Arrivés près de rochers, Henri arrêta son cheval. Il sauta sur le sable, et laissant Alizé s'ébattre sur la plage, il s'assit sur un rocher plat et regarda la mer. Il se mit à réfléchir. Il resta là longtemps, pensant à sa famille. Les respirations régulières, les sommeils paisibles montraient que tout le monde était heureux et ne craignait rien. Un sourire naquit sur son visage. Il avait bien réussi de ce côté-là. Mais il souffrait quand même car rien n'est parfait dans ce bas monde. Et personne n'a le contrôle sur tout. L'ombre venait de l'absence de celle qu'il aimait par dessus tout. Oh non pas que leur amour baisse, non pas par manque de confiance ou il ne savait quoi d'autre. Non, seules des évènements indépendants de leurs volontés les tenaient éloignés. Heureusement, cet éloignement n'était que physique, leurs cœurs battaient toujours à l'unisson. Ils s'aimaient, ils aimaient leurs enfants. Mais la mort de Maelfea a profondément marqué son épouse, sa sœur aînée... Et lui ne s'en était pas aperçu. Il s'en voulait terriblement.

Il resta là, très longtemps, songeur.
Cornelia


Depuis quelques jours que Cornélia était sur Vannes, elle n'avait pas encore pris le temps d'aller voir la plage qu'on lui avait pourtant recommandé d'aller voir.
Pour une fois, trouvant le temps longs, elle se de décida à faire ce qu'elle avait dit et se rendit sur les lieux.
Autant dire que Djinn, sa mouette messagère, s'en donnait à cœur joie quand elle retrouvait les affres de l'océan.
Souriante, elle la regarda jouer dans les courants contraires des vents marins, plongeant parfois droit vers un potentiel poisson aventuré trop près de la surface onduleuse.
Le vent était vif et frais et elle serrait sa courte cape sur ses épaules, peu habituée à cet air vivifiant; Il faut dire que même si La Rochelle n'était pas loin de Niort, elle ne s'y était que peu rendue ces derniers temps.
Heureuse de pouvoir profiter de quelques jours de repos avec Ani et de peut-être enfin concrétiser leur souhait commun d'union,
elle se sentait à présent vide du fait de son absence trop répétitive hélas.
Son chat Ulysse toujours logé bien au chaud sur ses épaules, caché sous sa chevelure ne la quittait plus depuis son retour de la guerre et
elle souriait de l'entendre ronronner, la réconfortant dans ses moments de doutes.
Des doutes oui, elle qui pensait ne plus en avoir, être enfin heureuse de partager son amour avec Ani, se surprenait à en revoir le bout du nez.
Cornélia qui ne savait pas nager craignait l'eau surtout celle en mouvement comme la mer de cette journée, encouragée par les vents.
Ainsi, elle longeait la plage simplement, regardant au loin de ses yeux ambrés la mer fougueuse qui léchait ses pieds dénudés…

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Marypole
[ Plus loin, assise sur un rocher ]

Il lui avait dit...
" Mon épouse, nous devrions aller à Vannes, la mer est si belle et la plage si grande...nous tremperions nos pieds dans l'eau " !
Ils y étaient venus en escorte de sa Grâce la Duchesse de Cholet et de sa fille, Maeve.

Et puis le temps était passé et puis ils avaient eu tous les deux mille occupations et... elle avait vu Vannes, la forêt, les habitants si gais,vivants mais point la plage.

Alors, sachant qu'elle partait ce jour rejoindre la Capitale, Mary se rendit à la dite plage, s'assit sur un rocher regardant le flux et le reflux de l'eau, scruta l'horizon qui joignait le ciel et la mer et se laissa aller loin dans ses rêves, là où seul, la connaissant si bien, Hrolf, son époux pouvait la rejoindre !!!

Un petit coup de vent vint lui rabattre une mèche de cheveux devant les yeux, tant pis, elle ferma ceux-ci et sourit, bercée par le seul bruit des vagues.

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Hrolf
Hrolf avait trouvé à son réveil une missive de Mary lui disant qu'elle était sur la plage. Lui qui voulait y aller dès leur arrivée en cette cité et bien c'était le dernier jour. Mieux vaut tard que jamais pensa-t-il mais cela le mis d'humeur chagrine. Mais bon pour le dernier jour il se décida à rester souple sur les pattes arrières et rassembla ses affaires

Il y alla, vit Mary sur un rocher, alla s'assoir à côté d'elle, regarda l'horizon. Un coup de vent sur la mèche de Mary que Hrolf remit bien vite en place.

Hrolf alla sur le sables, retira ses chausses pour sentir l'eau. Pris un caillou le plus plat possible et le jeta au loin. Celui-ci rebondit plusieurs fois avant de disparaitre entre deux vagues.

Hrolf revint s'assoir à côté de son épouse, lui déposa un baiser sur sa joue, la mis un bras autour de son épaule et la serra très fort contre lui.


Mary ... croyez-vous que l'infini et l'au-delà soient au bout de cet horizon de vagues et d'écumes ? N'avez-vous point froid face à la mer ?

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Marypole
Elle le vit arriver ... malgré son air un peu renfrogné Mary fut prise d'une immense joie !
Elle sourit quand il releva ses braies pour tremper ses pieds dans la mer, il était bien difficile pour elle de l'accompagner car elle portait bas et bottes !
Alors quand il la prit dans ses bras, elle se blottit contre lui... son roc, son essentiel.
Oh temps suspends ton vol !

Quand il lui dit en regardant la mer :


Citation:
Mary ... croyez-vous que l'infini et l'au-delà soient au bout de cet horizon de vagues et d'écumes ? N'avez-vous point froid face à la mer ?


Elle lui répondit :

"L'infini et l'au-delà "est là où nous le rêvons tous deux mon époux ! il était en effet au bout de cet horizon mais il nous suit partout où nous sommes !
Et puis, oui j'ai froid !!

Elle lui colla les mains sur son visage en lui disant :

Sentez mes doigts combien ils sont gelés !!! alors, hop, hop, hop !!! quittons cette rêverie et filons à l'écurie où nos chevaux nous attendent !!

Elle lui sourit, se hissa sur la point des pieds, lui claqua un baiser sur la joue et saisissant sa main, l'entraîna hors de cette plage en courant !
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Kassbrah
Ils arrivèrent enfin devant l'océan… Immense et vivifiant… Le soleil était à son zénith et cette petite marche depuis le haut de leur colline avait grandement ouvert l'appétit du grand blond.

Lavatar chercha un endroit à l'ombre et y étala la grande couverture, invitant son aimée à s'y asseoir…


— Voilà une belle après-midi annoncée !!! As-tu soif, mon amour ? j'ai de l'eau fraîche dans ma gourde…

Il s'assit en lui souriant et son regard parcourut les alentours, s'arrêtant sur la colonie de goélands qui se chamaillaient à coups de cris sonores et stridents, tels des chiens se plaignant de l'éloignement de leurs maîtres…

— Regarde moi cette nuée de goélands sur l'abrupt de la falaise… Ils sont au moins cinq cents !!! héhé, ils sont en train de faire leurs nids… il y en a même qui doivent déjà couver leurs oeufs !… Pffff, quelle cacophonie !
et dire qu'ils seront plus nombreux l'année prochaine ...
Kiklan
[Plus tard, ce qui n'empeche pas les amoureux à continuer^^, on n'aura qu'a dire que ce post se passe après votre histoire ]

Assis au bord de la falaise, les pieds dans le vide, le regard perdu vers la ligne d'horizon il restait là. Le soleil se couchait derrière lui, ses rayons pourpres réchauffant son dos et rendant devant ses yeux la mer bleue en océan de flammes.
Il aimait parfois penser de choses et d'autres devant la mer, l'entité abysale à jamais mystérieuse... Un coin de son esprit s'ouvrit, une petite étincelle lumineuse vint se poser sur sa mémoire, réveillant les fantomes du passé.

Un voyage sur un bateau craquant, les matelots comme les autres hommes d'équipage volant litéralement de part et d'autre du navire, se fracassant contre le bois. La tempete, signe de la colère de la mer, voulait la coque de noix dans laquelle il se trouvait. Il n'était alors agé que de neuf ou dix ans. Ceux qu'il accompagnait étaient ivres mort dans la cale, cette même pièce qui se retrouva plus tard ravagée par l'eau salée et engloutie par Dame la mer, affamée.
Un naufrage, une mort pour certains, une liberté retrouvée pour d'autres.

Se maudissant d'avoir résuciter ces souvenirs, il se leva, la nuit était tombée et le froid se faisait sentir... Il décida de passer par le cadastre pour ramener certaines paperasses ennuyeuses qui pourraient le tirer de ses rêveries...

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Plutôt la mort que la souillure!
Melyane..
    Mmmh la plage, cet air iodé qui vous prend les narines et vous picote les joues. La blondinette sourit, accepte l'aide de son blond et s'installe sur la couverture..

    — Regarde moi cette nuée de goélands sur l'abrupt de la falaise… Ils sont au moins cinq cents !!! héhé, ils sont en train de faire leurs nids… il y en a même qui doivent déjà couver leurs oeufs !… Pffff, quelle cacophonie !
    et dire qu'ils seront plus nombreux l'année prochaine ...


    Les yeux de la Bretonne s'arrondissent en même temps que sa bouche... A t-elle laissé échapper quelques mots dans la conversation qui l'aurait mis sur la voie... Pourtant elle a bien fait attention... Oh vite il se retourne, prendre un air détaché ou mieux tiens.. faire son fameux air de rien. Ses saphirs scrutent l'endroit indiqué par l'index de Lav', elle esquisse un sourire, une main barrant son front.

    - " Oui.. L'année prochaine... "

    La jeune femme lui adresse un sourire quand leurs regards se croisent puis retire ses bottes et enfonce les pieds sous le sable avant de s'allonger sur la couverture. Puis elle lui tend une main.

    - " Une bien belle journée oui... Viens près de moi .. "
Kassbrah
- " Une bien belle journée oui... Viens près de moi .. "

Rêveur, Lavatar s'assit sur la couverture guidé par la main malicieuse de sa bien aimée… Il se pencha sue ses lèvres et les embrassa longuement… Lorsqu'il se détacha presque à regret de son baiser, il regarda au large… Il sourit...

— Sais-tu que la première fois que j'ai pris la mer, je suis tombé malade ? Un comble pour un breton, non ? … mais, vois-tu, quand le Général en a parlé.. j'ai eu comme une vague de frisson… une envie de prendre la mer… Ne ressens-tu jamais ce désir ?

Il tendit la main et massa instintivement le pied de sa belle… il tourna la tête vers sa charmante compagne..

— Je te trouve de plus en plus belle… et , avec le printemps qui arrive, tu prends des couleurs qui te vont à ravir.. Houla…. il faut que je pense à récupérer le costume pour le mariage d'Esmica ! Le tien est-il prêt ?
Melyane..
    La blondinette sourit de le voir faire et l'ecoute tout en se demandant comment lui annoncer.. Et surtout comment va t-il le prendre.. Elle rit doucement au compliment... Elle avance la main vers lui et lui tourne le menton pour l'embrasser..

    - Mon amour chuuuuut j'ai quelque chose à te dire... à propos des Goélands..

    Des Goélands ? Mais Mely !!!!! Oui bah je fais ce que je peux pfff... Elle soupire doucement et lui souffle tout en l'embrassant...

    - Nous allons avoir un bébé... je suis enceinte...

    Puis elle le regarde attendant impatiemment sa réaction..
Kassbrah
Voilà son menton pris… Prisonnier d'une main douce et amoureuse… Il sourit.. Que allait-elle lui dire sur les Goélands… Qu'elle en voudrait un pour aller pêcher ? Un furet, des loups, et maintenant, un volatile ? La maison sur la falaise allait devenir une vrai animalerie !!!
Il s'apprêtait à répondre lorsque …


— Nous allons avoir un bébé... je suis enceinte…

Son sourire se figea un instant… Avait-il bien entendu ? Ses oreilles ne lui jouaient-elles un tour ? Il sonda son regard … Non ..??? Oui ?
Une montée de chaleur faillit l'emporter avec lui… Il resta sans mot un instant… Puis son sourire s'élargit…

— Un… bébé…? Un bébé de nous ????

….

— YYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!! * une nuée de goélands s'envola et semblait fêter l'annonce dans une pagaille innommable, aboyant la joie de Lavatar du haut des cieux !!! * YYYYYYHAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

Il prit le visage de sa bien aimée entre ses mains et la couvrit de baisers tout en riant …

— Melyane !!! Mon amour !!! Tu as le don de rendre mon bonheur éternel !!! … Hummmm… Tu en es sûre, mon coeur ? … Raaaaaaaa, je suis tellement heureux !
Clyde_
Marlgré le temps mausade, hogan fut comme irresistiblement submergé par l'envie de revoir la plage...cet endroit calme et apaisant qui lui permettrait de souffler un peu..
Assis sur un petit rocher, il contemplait la mer et les oiseaux marin qui se battait pour un morceau de poisson....il faisait un peu froid mais l'endroit etait si serain malgré le bruit des vague qui s'ecrasaient a ses pieds....
Il aurait aimer partager se moment avec quelqu'un mais le destin en avait decider autrement...une larme s'echappa de ses yeux, qu'il s'empressa d'essuyer aussi afin que personne ne sache ....
Alors il resta la un long moment, en attendant que le manteau noir de la nuit descende et engloutisse tout se qui etait visible autour de lui...
Emmy
La plage....lieu magique où toutes les couleurs se fondent à l'horizon...un lieu...où on est bien...quand on est seule...pour chasser les idées noires...mais accompagnée c'est mieux encore...
Remiette était déjà passée plusieurs fois à Vannes mais sans aller à la plage...mais là elle en avait besoin...pour se ressourcer..
A peine arrivée...elle respire à pleins poumons cet air iodé...se déchausse...pour sentir le sable humide sous ses pieds...sa besace bien accrochée à son cou et les bottes à la main...cheveux au vent...elle va au bord de l'eau...l'eau est froide...elle frissonne...mais va plus loin et comme une fillette...elle s'éclabousse si fort que ses braies sont mouillées..
Le besoin de décompresser se fait sentir et elle se met à crier........marrreeeeeeeee....j'en ai marreeeeeeee....les joues rougies par le froid et sa gêne d'avoir crié...les oiseaux ont du avoir peur pour s'envoler comme ça...elle rejoint le bord...
Remiette ...calmée...va s'asseoir sur un rocher...sort de sa besace..quelques parchemins à étudier pour devenir médicastre

_________________

Ambassadrice de Bretagne en Guyenne
Consul des Provinces Françaises
Cael
Enroulée dans une confortable cape, Cael avait chevauché à vive allure en longeant la côte.

Kerguen,
Roguedas,
Kerjaffré,...
Kerlann,

Ses mains tenaient les rennes serrés ne laissant que peu de marge de manœuvre à son cheval. Ses talons heurtaient régulièrement les flancs de la bête ne lui laissant que peu de répit et l'obligeant à garder la cadence.

Kerat,
Rosclédan,
Gravellic,
Gréo...

Cael avait tapé l'encolure de sa monture pour lui signifier : "Allez, on y est presque..."

Le Moustoir,
Mané Habus,
Penmen,
Le Bois Bas....

Cael fit ralentir lentement son cheval du galop au trot pour finir au pas.... Puis, elle le stoppa au niveau de la falaise. Les narines de la monture soufflaient dures signifiant à sa cavalière qu'il appréciait amplement cette pause. Cael sauta en bas de son cheval sans quitter l'horizon des yeux. L'immensité était face à elle. L'infini était là !

Avec précaution, elle descendit la falaise jusqu'à sa mi-hauteur où elle choisit une roche plate pour s'y installer. Une fois bien assise, elle sortit son carnet et son fusain. Face à l'océan et bercer par le roulement des vagues, elle se sentait bien et elle se mit à écrire laissant son esprit libre de toutes contraintes.


Citation:
Luminis, la blanche.

Ivre de vie, dans sa fraîche candeur,
Luminis la blanche s’habillant de lueurs
Humecte d’un doux espoir, nos cœurs,
Relève nos regards baissés sur les cailloux
Apporte un peu de rêve au milieu de la boue
Hypnotise ses fidèles la servant à genoux.

Rien qu’une simple flamme, dans le noir absolu
Éclaire à l’infini les âmes mises à nues
Miser sur la lumière et la blanche invaincue
Rendra chacun de nous, plus fort et moins soumis
Oser l’immaculé dans ce fossé pourri
Sonnera l’assomption des anges endormis
Histoire, postérité voilà quel est le prix.

Réelle, elle est palpable, la blanche ne manque pas d’air
A l’aube du chaos, l’équilibre est précaire
Harmonie apatride dans la sainte atmosphère
Il y a de l’espoir pour peu qu’il y est l’envie
Sous le poids des fardeaux, Luminis est aussi
Havre de soulagement quand l’ailleurs est mépris
A l’orée de ce jour, j’ai vu la blanche en vie...


Elle marqua une pause et observa l'océan. Comment pouvait on dire qu'ici, nous vivions dans un cul sac ? Comment pouvait on dire qu'ici se situait la fin ? C'était tout l'inverse à ses yeux. L'océan appelait les êtres, l'océan invitait au voyage... L'océan nous projetait plus loin que tout. Un arc en ciel traversa son esprit et elle se remit à écrire.

Citation:
Luminis, la noire

Vomissant ses horreurs en flot discontinu
Avec autant de cœur, qu’une ombre aux dents pointues
Luminis la noire dévore les ingénus.

Malaises, maux et nausées, tel est le sang qui coule
Au tréfonds des entrailles de la noire qui roucoule
Habillant chaque espoir d’un manteau de douleur
Abîmant chaque soir un peu plus les couleurs
Ne reste que le noir pour venger les rancœurs

Trahisons et coup bas, la noire vit en chacun
Outrage souriant, la noire est une putain
Wass la voyait en hydre, la noire a bien plus faim.

Luminis, la jaune

Mélange de saveurs la jaune est souriante
Immodérément chaude, infiniment patiente

Habile à effacer les traces indiscrètes
A l’affut d’un bon mot ou d’une tendre pichenette
Nul ne pense à la fuir, elle est la guillerette

Tournée vers le plaisir, la jaune est rassurante
Ombelle d’une conquête, pâmoison d’une amante
Waé même succomberait à cette cour charmante

Laissez vous oublier dans les bras de la jaune,
Acceptez sa promesse d’éloigner les béjaunes
Roucoulez sans mesure, sans demander l’aumône
Rien n’équivaut l’amour, la jaune offre son trône

Luminis la rouge

Mais d’où vient tout ce sang qui irrigue la rouge ?
As-tu donc tant de vie à mettre en bout de vouge ?
Hystérique Luminis que rien ne rassasie
Zeste d’un cœur à vif ou bien simple mépris ?

Vermiis en personne s’étrangle du trop de flot,
Recrachant en hoquetant l’indigeste caillot
A qui de garroter, la rouge insatiable ?
Néraï s’en noiera si nous n’en sommes capables

Torrent de sang hurlant, nourrissant les démons
Arthus est notre avenir ? Est-ce notre horizon ?
Nuage, Mahaud et Blake en seule solution.

Luminis, la bleue

Irisée sous le voile, la bleue est protectrice
Solitaire bien souvent mais épée salvatrice
Hermaphrodite face d’une fédératrice

Kidnappant la chaleur d’une simple main tendue
Alertée par l’indice d’un chaos défendu
Radicale est la bleue, quand elle frappe du fer
Jetant sur les maudits, les affres de l’enfer
Elle est la froide et pure, la juste qui défend
Mêlant jaloux et fiers aux chagrins pour l’enfant.

Voyez comme je la voie, celle qui protège vos vies
Évitez les satires, comprenez ses défis
La liberté ici, tient sur son large dos
Même au cœur du voile, elle chante son crédo
A la rage, à la hargne, Luminis la bleue
Résiste à la gangrène et meurt pour le mieux
Rayonne malgré tout pour vous ouvrir les cieux

Luminis, la verte

Toi qui franchis le dôme, qu’es-tu venu chercher ?
Huttes chaudes et repos, avenir mérité ?
As-tu vu tant d’espoirs dans tant de cœurs croyants ?
As-tu vu un ailleurs, avec autant d’allant ?
Retournes-toi et voit ce que la verte apporte

Retourne-toi et vois ce que l’anamorphose
A offert comme espoir dans ses métamorphoses
Je crois qu’ici la verte d’espoir tue la nécrose

Luminis, la violette

O violette Luminis, de mystères et secrets

Illustre magicienne qui simule et conspire
Nul ne lève le voile sur tes mille soupires

Fragile est ta silhouette pour qui n’ouvre les yeux
Espiègles sont tes pirouettes pour enfumer les lieux
Réelles sont tes astuces pour piéger les naïfs
Aujourd’hui comme hier, tu couves tes artifices
Habile est la violette, la sainte corruptrice

Luminis, l’orange

Hier rouge et jaune, Luminis vire orange !
Emmêlant dans ses bras les vils et les anges
Haranguant toutes les vies par des choix bien étranges

Gargarisme hypocrite des bouches emmiellées
Altruisme calculé des fripouilles ampoulées
L’orange est une mauviette dangereusement armée


La nuit commençant à tomber plus que sérieusement, il était temps que Cael reparte vers chez elle... Elle roula ses parchemins et les glissa dans la poche de son sac. Puis, elle remonta la falaise, qui s'était humidifiée au contact de l'air de fin de journée et s'avérait bien plus glissante et donc périlleuse qu'à son arrivée...

Avec prudence, elle atteignit donc le haut où elle remonta sur son cheval. Elle lui tapa l'encolure dans un geste affectueux et lui souffla quelques mots à l'oreille. L'animal se mit à avancer aux pas. Dans un peu plus d'une heure, elle serait chez elle, si tout allait bien.

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Caëlliane Le Talliec - Woronvë : Avant tout bretonne !
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