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Retrouvailles

Guigoux
Faut pas croire, j'y ai pas passé toute la nuit. C'était un coup à choper la mort, ça et j'avais pas l'envie de mourir dans les prochains jours, ou semaines. Je m'étais relevé tôt, je trouvais les matelas de la maisonnée Kerdraon trop durs. Du coup... Je suis revenu à la plage, à peu près dans la position de la veille. Cette fois-ci je regardais le ciel se lever dans le ciel.

J'avais une vision de l'océan un peu similaire à ce que je faisais dans la vie: il quitte la Bretagne qu'il n'aime plus et revient toujours. M'enfin, il n'avait pas forcément la même conscience que moi.

Je pourrais tenter mille comparaison avec l'océan en réussissant, mais j'avais pas le cœur à ça. J'avais mal au cou. C'était important ça, d'avoir mal au cou. Je dormais mal quand j'avais mal au cou. J'avais eu la chance de voir la marée revenir ce matin. C'était bizarre, mais pas désagréable.

Contrairement à la veille, le vent ne soufflait plus. Je n'étais plus seul sur cette plage. Oh, Vannes avait beau être une grande ville, je ne connaissais pas grand monde capable de venir à cette heure-ci. Si je n'avais pas jeté un coup d’œil par dessus mon épaule je n'aurais pas vu Alan. Je pensais qu'ils viendraient jusqu'à moi, mais force était de constater que non. C'était à mon avis là l'illustration de tout le malaise qu'il y avait depuis quelques jours.

J'ai fini par me lever, j'avais gardé les bottes cette fois-ci. Je me suis retourné et je suis allé les rejoindre. J'ai pris Alan dans mes bras et j'ai posé un baiser sur sa joue, et je me suis baissé pour tendre une main à Flore, avec un sourire.


-Rentrons déjeuner.

La plage, la bulle de mélancolie que je gardais...
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Morgane_.
Citation:
-Rentrons déjeuner.


Ce n'était rien ... rien de plus que deux mots, mais la rousse s'était elle attendue à autre chose ?

Il aurait fallu pour celà qu'elle aille jusqu'à lui, qu'elle pose son épaule contre la sienne en un geste de complicité, qu'elle prenne sur elle et pour une fois, susurrer des mièvreries loin des oreilles moqueuses ou jalouses.

Il aurait voulu certainement qu'elle s'approche et il avait attendu ... en vain !

Elle prit sa main qui la relevait ... une main froide et un visage égaré malgré le sourire et Flore eut l'impression que sa joie se ternissait comme l'horizon devenait gris au même moment, masquant le soleil aussi sûrement que le brun masquait sa mélancolie derrière un sourire de convenance.

Elle sourit elle aussi, serrant sa main dans la sienne en espérant cacher sa gorge serrée, le frémissement de ses narines palpitantes ... la légère crispation d'une bouche pourtant souriante et la buée qui envahissait son regard ...

Il aurait fallu qu'elle trouve les mots, qu'elle lui dise tout ce qu'elle ressentait, tout ce qui l'inquiétait .... pourtant, une sorte de pudeur cernée de fierté la rendit muette et tout en les regardant , elle ne trouva qu'une réponse sans grand intérêt .
.. oui, rentrons déjeuner !

Pourtant, elle ne lâcha pas sa main pendant le trajet .. de crainte de le perdre ? de peur qu'il s'éloigne ? .... non juste pour se donner de l'assurance et marcher près de lui .... aussi longtemps qu'il l'aimerait.
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Guigoux
Tard le soir, vers la mi nuit, un vendredi. Je suis arrivé sur le plage, légèrement agacé. Le genou ne me brûlait pas, il me lançait doucement. C'était le début des ennuis. Vannes, encore une fois me faisait souffrir. Ma femme était enceinte, et cela me rendait fou de joie, mais il était évident que j'avais remarqué bien des changements. Je faisais quelques pas vers la mer avant de rentrer.

J'avais finalement décidé de rester à Rohan, Vannes vivait une période difficile. Je n'avais jamais ressenti autant de distance avec Grand Sage, ni même entre Grand Sage et Lallie. J'avais une profonde admiration pour eux deux, mais ce voyage avait fait glisser en moi un sentiment étrange de début de fin d'un cycle.

Oh bien sûr que non, ils n'étaient pas les seuls à rendre Vannes étrange. J'avais également été surpris par Chimera. Je ne la connaissais que peu au final, j'avais mieux connu Mumia. Mais ce que je voyais ces temps-ci m'avait surpris. J'avais remarqué oui qu'elle était proche de Judas, mais ce soir là, elle avait aussi été proche d' "Anoune". Peut-être simple coïncidence, je ne prêtais pas oreille aux rumeurs, mais mon parcours personnel pouvait m'embrouiller.

Anoune... Il avait été au cœur d'une autre histoire il y a peu, et probablement malgré lui. Tout le monde semblait s'attirer mutuellement. J'avais même eu la vague impression d'un rapprochement entre Grand Sage et Annaell avant que l'on m'explique le drame qu'Annaell avait vécu. Ma vie personnelle prenait le pas sur de plus en plus de choses, et j'étais très affecté par tout ceci. Je ne sortais déjà plus beaucoup en taverne de peur de me faire mes histoires.

J'ai été pris d'un vertige lorsque je repensais à tout ceci, bien évidemment que je me fourvoyais. Bien évidemment que rien de tout ça n'avait de logique. Rien n'était rationnel dans tout ce que je racontais. Le temps de fermer les yeux et je me suis retrouvé au sol, n'aillant pas réussi à me rattraper à un mur. Je devais faire un point rapidement.

Oh il était vite fait le point, je voyais le mal partout. La Bretagne me bouffait de plus en plus vite, et me bouffait beaucoup plus vite que les années précédentes. Grandeur décadente, je ne me retrouvais plus dans ces/ses valeurs. Je ne me retrouvais plus dans mes valeurs. Me trompais-je sur moi même? Je pensais que c'était vrai.

Je me suis relevé avec lenteur, et j'ai continué sur la plage. Au final je n'avais pas vu Tualenn lors de ce voyage. Oh, rester sur une plage je pouvais le faire des heures et c'est que j'avais décider de faire, de ne rentrer que vers deux heures, d'embrasser mes petits loups et de me lover contre Flore.

Ce soir j'avais croisé une demoiselle, Annelyse. Que le Très Haut la protège de cette Bretagne infernale.

Quelques gouttes effleurèrent mon visage, la pluie arrivait et l'hiver semblait ne pas se terminer.J'éprouvais un sentiment de profonde lassitude de ce pays que j'aimais tant. J'ai marché dans le sable, à la recherche de cette Bretagne disparue...

J'ai marché dans le sable, à la recherche du passé.

Et je me suis assis, attendant le déclin de cette Lune de blanc et de noir mouchetée, parfois voilée par les nuages de la discorde et du changement...

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Morgane_.
Le soleil déclinait, l'ombre des feuillages remplaçait la lumière et Flore était debout devant la fenêtre ... où était donc Gui ?

Alan dormait, mais Flore malgré l'heure devenant tardive n'avait point envie de se coucher et son regard se perdait vers la côte au loin, vers la plage où elle devinait Gui, assis sur le sable.

Gui,avec son mal être, son mal de vivre, ses illusions, ses désillusions ... ses colères et ses hésitations. Gui que Breizh rendait amer avec une envie de fuir qui ne savait comment dire son nom.

Gui, avec son bonheur d'être à nouveau papa ... Gui, qui vivait avec ses erreurs passées alors qu'elles auraient dû lui être bénéfiques ... Gui, avec son caractère entêté qui ne tergiversait pas .... même par amitié.


Il lui fallait le rejoindre, il le fallait ... qu'il sache qu'elle était là, pas loin de lui et qu'elle l'aimait plus encore qu'au premier jour. L'annonce de sa grossesse l'avait enchanté ... avec juste un petit bémol quant à la réaction attendue de la chipie de Rohan. Flore avait un peu tiqué au "j'en en veux pas !" de la petite rousse, se sentant un peu blessée, mais finalement elle n'en voulait que très peu à Eliotte ... comprenant le ressenti de la petite.

Flore sonna une chambrière et confia Alan à ses bons soins ... ne vous en faites pas, il dort et ne se réveillera pas de sitôt.

L'air était doux ce soir, malgré quelques gouttes de pluie, et c'est sans Greyfell que Flore aborda le sentier conduisant à l'océan. D'un petit promontoire, elle distingua la silhouette de Gui dans les derniers rayons mourant d'un soleil ombré de nuages.

Et il faisait nuit quand elle s'assit près de lui, prenant juste sa main dans la sienne, ressentant son mal être comme si c'était le sien.


Tu aimes la lune mon chéri ?

Le regard fixé sur la face ronde qui montait, Flore n'attendit pas la réponse et se mit à parler doucement à l'astre de la nuit

**Pour vous rejoindre, depuis si longtemps que j'en avais conçu l'immortel projet, je me hâterai sans regret, ivre de vous, insoucieux du futur, confiant dans votre pâle éclat, attentif à votre regard paisible, envoûté par votre sourire triste et énigmatique.

Vous êtes une lyre éternelle accrochée à la nuit, et avant que je ne sois né vous chantiez depuis toujours avec sérénité au-dessus des nues agitées. Je n'étais pas encore en ce monde, et vous le berciez de vos soupirs lents et infinis. Dès que je vous ai vue, à l'éveil de ma jeune âme, j'ai eu l'intuition d'être né par et pour vous.

Oui, depuis ce temps mythique de mon enfance où, imprégné de votre mystère, j'allais m'évader dans votre chevelure phosphorescente, je rêve de vous. Avec votre insondable mélancolie, vous semblez régner sur mon destin. C'est vers vous que je désire monter. C'est du haut de votre sommet que je veux contempler les êtres et les choses contenus dans l'Univers.

Au jour de ma mort vous diffuserez vos caressants reflets sur mon visage éteint. Vous êtes onirique, et j'aurai l'éternité devant moi pour fouler votre sol de poussière et d'immuable écume.


**Raphaël Zacharie de Izarra

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Guigoux
-J'aime le silence de cette plage. Le silence et le bruit des vagues. Je n'aime pas la Lune. Je viens la nuit, car il n'y a personne.

Je n'avais pas prévu que l'on me rejoigne. Je n'en avais pas eu envie, de toute manière. Mais il en avait été autrement.

-J'ai rien compris à ce que tu as dit. je n'ai pas l'intention de mourir, juste de partir en voyage.

Oh il était évident qu'elle le savait. J'ai posé ma tête sur son épaule, et j'ai continué à regarder l'océan.

-C'est fatigant.

Vu l'heure, la Lue descendait. Elle ne pouvait faire que ça.
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Morgane_.
Citation:
Je n'aime pas la Lune. Je viens la nuit, car il n'y a personne.

Il eut été plus judicieux pour Flore d'attendre qu'il réponde apparemment, celà lui aurait évité la froideur de la réponse ... et bizarrement, elle se sentit comme un cheveu qui tombe sur une soupe qui le repousse vigoureusement. Visiblement il ne voulait pas d'elle ... ou tout au moins pas à cet instant. Il avait préféré rester seul et elle était venue ... croyant qu'il avait besoin d'elle.

Ce n'était qu'un poème Gui ... juste quelques pensées vagabondes !

Et elle se tut, le laissant poser sa tête sur son épaule, alors que ses lèvres crispées et ses pieds fourmillants ne songeaient qu'à une chose ... rentrer ! s'en aller !

Rentrer et le laisser seul puisque c'est ça qu'il semblait vouloir, mais elle regarda l'océan elle aussi ... la lune qui descendait, avec désormais un regard indifférent.

A ce moment, elle se demandait pourquoi ils étaient mariés si ce n'était pour se soutenir l'un l'autre, et pour affronter ensemble certaines situations. Elle portait son enfant et pourtant elle se sentait inutile ... repoussée quand elle pensait qu'il avait besoin de sa chaleur.

Il n'avait rien compris à ce qu'elle disait ? alors dorénavant elle éviterait de parler à tort et à travers.

Alors elle ne parla plus, se sentant extrêmement seule alors que sa tête était là toujours sur son épaule ..... et la lune disparut dans l'ombre d'un gros nuage ... même l'astre lunaire la fuyait.
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Maxine25

Maxine etais arrivée depuis peu, et elle vit la mer au loin,et s'y approcha,comme envoutée..
La mer d'ici,c'etais la premiere fois qu'elle la voyait, pourtant, au gré de ses multiples voyages, la mer, elle l'avais vu, mais c'etais dans le sud ou sur la côte ouest du royaume, c'etais bien different.

Il regnais ici une ambiance...différente..totalement différente, et qui l'envoutais.
Marchant vers cette mer, elle arriva pas a pas sur la plage, peu commune mais pas moins agreable pour autant.
Les mers du nord avais plutot de gros cailloux sur la page, plutot que le sable fin des plages de la mer du sud..mais ça avais bien son charme..

La rouquine s'approcha d'un gros rocher, et grimpa dessus, s'y asseyant, et regarder les vagues,la mer, au loin, perdant son regard au milieu de cet environnement bleuté
Gemma.l
A cheval sur la plage, la mer à l'horizon, le soleil se levant à l'aube d'une nouvelle journée. Il ne dormait plus depuis des jours et des jours et éraient dans les couloirs du chateau de Rennes le regard dans le vide.

Les cernes marquaient le visage du Nauériels qui avait encore à enterré un membre de sa famille. Le 2e cette année, après Poup' c'était Esmica qui était comme sa seconde mère et qui était de 10 ans son ainée. Il avait eut déjà à porter le deuil de ses parents mais il était loin à l'époque, loin de la Bretagne, loin d'eux qui n'avaient jamais vraiment porté dans son coeur. Ils avaient voulu le faire moine, il était devenu soldat mais il avait payé son tribut pour l'église en combattant l'hérétique dés qu'il en avait l'occasion.

Le trés haut l'avait recompensé par la mort de ses parents et maintenant c'était sa soeur. Il commençait à douter des desseins du très haut à son égard. Il prenait ses proches un à un sans raison et lui il restait en vie. Comme si la protection du très haut dans les batailles avaient un tribu à payé, c'était folie. Il aurait préféré mourir que de payer le prix de ses « deus veult » sur les champs de batailles ou alors il payait le prix de ses nombreux pêchés charnels...

Il avait l'impréssion que plus il s'élevait dans la société, plus ses proches en payait le prix. Il avait atteint le sommet, son sommet, il ne pouvait aller plus haut en étant maréchal de Breizh par la volonté du très haut. Tout était prédestiné dans ce monde, rien n'était laissé au hasard dans ce monde, rien du tout.

Le blond descendit de sa monture et s'avança vers la mer en armure complête. Il était lourdement équipé le Nauériels, comme s'il partait en guerre contre la mort, en croisade contre son destin et ses botines de fer prenait l'eau alors qu'il y enfonça un pied.

Une vague qui me déstabilise et je me noie.

L'eau était au niveau de ses genoux, le déplacement était difficile. Il avait l'impression d'être Barberousse, le grand empereur germanique qui s'était noyé en armure et l'eau vint au niveau de bassin.

Alors ?

L'eau était au niveau de ses aisselles, les vagues étaient toujours aussi calme, le fond de l'eau était meuble et rien ne pourrait le déstabilisé mis à part un geste du très haut. Son esprit était embrouillé et l'idée de se pencher en arrière pour tomber à la renverse ne lui vint pas. Il était déçu, aucun signe du très haut, rien, la mer restait calme et imperturbable.

Gast !

Il frappa dans l'eau et se diriga vers la plage à nouveau, la déception dans le coeur. Il enjamba sans le savoir une pierre sous marine qui aurait pu le faire trébucher et arriva sur le bord de la plage. Son armure était fichue, il le savait. Il s'en débarassa et cela lui prit de longues minutes. Il était pied nu, de simple braie et une chemise. Le blond se laissa aller dans le sable, la soleil émergeant et ferma les yeux qui pleurait de l'eau salée. Ses yeux pleurent.

Il se sentait seul au monde dans cette plage déserte.

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Azylys
Vannes, 17 Juin 1461

Premier jour de liberté pour la brune, premier depuis longtemps. Une nuit sans garde donc une journée à tourner en rond plutôt que de dormir, un petit bout de chou de dix mois et demi bien accroché dans son dos. Sourire aux lèvres, prunelles de glace détaillant chaque détail des ruelles, la brunette flânait sans grand but. Et comme souvent, ou comme toujours, ses pas finirent par la conduire jusqu'au port.
C'était le premier lieu vannetais qu'elle avait découvert, celui par lequel elle était arrivée, sur un bateau semblable à ceux amarrés dans le port. Ces grandes cogues vers lesquelles elle levait les yeux sans cesse. Elle avait dit un jour qu'elle en construirait une le jour où elle habiterait en bord de mer. Sauf que vu la complexité de la navigation, ça ne la tentait plus autant que ça, bizarrement.
Laissant toujours le hasard guider ses pas, elle finit par poser le pied sur la plage, perdant son regard dans l'océan qui lui semblait infini, second ciel quant à lui mouvant. Le soleil n'était pas bien haut encore et les vagues se paraient de rose et d'or, enchantant la brunette. Pourtant elle ne fut pas bien longue à remettre les pieds sur Terre, dès lors qu'elle distingua ce qui lui sembla être une silhouette allongée sur la plage. La curiosité est un vilain défaut, n'est-ce pas ? Curiosité ou simple réflexe de maréchale, il ne fallut pas beaucoup de tergiversions pour décider l'Azylys à s'approcher. Vrai que l'océan rejetait parfois les corps des noyés sur la plage, vrai que certains vivants s'endormaient parfois saouls sur le sable, et parfois même quand ils n'étaient pas saouls.

Armure éparpillée... un militaire ?
Un blondinet ? Nan pas possible...
Eh bien si, c'était bien le blondinet. Il était encore trempé, ça oui, mais en plus il avait pas franchement l'air dans son assiette. Volontairement bruyante, la brune s'assit à côté, prudente. Vrai qu'un militaire surpris ça a parfois des réactions un brin agressives -sisi je vous assure-. Lueur d'inquiétude au fond des prunelles, la maréchale lâcha -inconsciemment- le surnom pas vraiment adoré de l'ex-militaire.


Miky ?
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Jehan_de_dardemont
Vannes! Vannes, ville du début de mon amour! Ville où tout commença pour de bon.

Avec Malo dans les bras, Jehan avançait vers la plage. Il savait où il allait. Il savait son chemin, les yeux fermés. Il le connaissait par cœur. Une fois avait suffit pour que ce chemin reste gravé dans sa mémoire. La première fois, il l'avait fait avec Mysaline, qui n'était à l'époque que sa fiancée. La deuxième fois, il l'avait fait avec Mysaline, qui, cette fois était sa femme. La troisième fois....il refaisait ce chemin avec son fils, Malo. Sa femme n'était pas là. Elle les avait quitté 2 mois auparavant à la suite d'une longue maladie. Jehan voulait y retourner à l'occasion de leur 2ème anniversaire de mariage, mais sa femme était décédée avant, le laissant seul avec leur fils, le fruit de leur amour. Alors, c'est avec son fils que Jehan y allait. Il profitait d'un voyage pour montrer à son fils là où sa maman et son papa s'était rencontré.
Malo se tortillait dans les bras de son père. Il voulait marcher dans le sable. Amusé, je le posais par terre après lui avoir ôté ses chausses.


Voilà mon grand! Tu vois, c'est du sable! Et là-bas, c'est la mer....la mer dont ta maman avait peur.

Malo courrait dans tous les sens, s'amusant comme un fou avec le sable. Il se roulait dedans, heureux comme un roi. Jehan était presque souriant en le regardant. Il faut dire que Malo était adorable et ses yeux bleus brillaient comme ceux de sa mère.

Papa! viens ave' moi!! Viens z'ouer!!

Je le rejoignis aussitôt et je me mis à jouer avec lui. Je me sentais revivre. Las de jouer, Malo s'allongea sur moi et regarda la mer:
Papa? pourpoi maman avait peu' de l'eau? C'est zoli.....ça bouze...

Je caressais doucement ses cheveux blonds comme ceux de sa mère.

Je ne sais pas mon grand. Maman....ça bougeait trop pour elle. Elle trouvait la mer belle mais ce mouvement incessant l'effrayer. Elle n'aimait pas me voir me baigner dans une eau agitée, préférant me garder à ses côtés. Même le bateau lui faisait peur...elle n'a jamais voulu monter dedans. C'est un de mes regrets. Ne l'avoir jamais emmené dans un bateau...
Un petit soupir et je laissais mes yeux s'attarder sur l'immensité qui s'étalait devant moi. Malo interrompit alors cette rêverie avec une nouvelle question:

Papa? l'est pa'tie où maman? elle nous aime enco'

Je le regardais avec une infinie tendresse:
Malo! Maman nous aime encore! Maman ne nous oubliera jamais...elle reste dans nos cœurs pour toujours et nous dans le sien. Elle est partie au ciel. Aristote avait besoin d'elle.

Fatigué d'avoir trop joué, Malo s'était endormi. Il n'écoutait plus ce que je disais mais moi je parlais.

Tu sais, avec maman, nous nous sommes rencontrés à Cosne là où habite ta marraine et son mari. J'étais pas dégourdi pour un sou même. Je ne savais pas allumer un feu. Je me suis même brulé en essayant d'en allumer un. Maman m'a alors soigné avec soin. Elle avait une crème dans sa besace et elle m'en a enduit la main. Je crois que c'est ce jour là que je me suis rendu compte à quel point je l'aimais. Mais mon titre l'effrayait. Il a fallu que je me domine pour ne rien dire, pour ne pas lui demander de m'épouser sur le champs. Je crois que sinon elle aurait fui et je ne l'aurai plus jamais revu. Mais je l'aimais trop pour la perdre....Je ne voulais plus la quitter. Quand, j'ai rencontré un homme capable de me ramener en Bretagne, j'ai demandé à maman de m'accompagner. Et elle a dit oui. J'étais très heureux. Alors a commencé une longue route en amoureux. Notre amour commençait peu à peu à se dévoiler. Ta marraine le savait que j'aimais Mysaline. Elle m'a soutenu, encouragé à ne pas laisser tomber malgré les réticences de ta maman. Et elle a eu raison. Pendant deux ans, nous fûmes très heureux. Tu es né et ta naissance nous a comblé de joie. Notre amour en est sorti fortifié, plus grand, plus pur. Et puis...Aristote a décidé que cela devait prendre fin. Nous étions trop heureux...mais tu vois? je t'ai gardé! Tu es près de moi. Nous nous avons l'un l'autre et maman veille sur nous de là où elle est.


Jehan embrassa la chère tête blonde et s'allongea lui aussi. L'air marin l'avait envouté et comme son fils, il s'endormit.
Melyana
Je voulais partir jusqu'a la Mer...

    On serait juste Toi et Moi
    Près d'ici ou là-bas
    Sans règles dignes et sans foi
    Quand tu veux on y va
    Toutes les couleurs du ciel
    Un pleins de bouteilles
    Du rhum, du vin, du miel
    Quand tu veux on y va

    Cachés pas les dunes
    Entre terre et mer
    Voler un peu de paix
    Des refrains à la mer

    Bien sûr tu serais là
    Moi blottis contre toi
    Je te raconterais ce rêve
    Quand tu veux on y va

    Si on vit cachés
    Si on vit damnés
    Si le temps se compte
    On frustre nos hontes

    Là-bas tu peux mentir
    Là-bas tu peux tricher
    Là-bas on peut salir
    Là-bas on peut juste être...

    Toi et Moi...


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L'océan une étendue bleutée signe d'infini.. Océan qui a vu son destin se sceller à son Brun, et tel une bénédiction avait jeté sur leurs pieds nus sa mousse blanche, elle s'en souvenait encore de la sensation ressenti quand il avait glissé l'anneau à son doigt.. Et ce jour autre plage.. Autre ville et toujours cette sensation de bien-être absolu.. Malgré la tempête qui avait un instant secouée leur vie, elle sentait que la force était à nouveau dans leur couple.

Et assise sur le sable froid de ces premiers jours ou l'Automne s'annonce à l’Été son regard se perd, elle est pensive de cette vie qu'ils construisent ensemble, un rêve des plus fous que de parcourir le monde, de ne pas savoir ce que demain serait fait..Mais elle savait au fond qu'un jour il faudrait rallier l’Helvétie sa Terre, son Cocon.. Reprendre la Mairie, et fonder les projets, les faire éclore ne pas les laisser mourir dans l’œuf.. Ensemble toujours pour puiser dans l'un comme dans l'autre la force d'aller au bout de leur objectif.. Il avait déjà vécu un bout de leurs envies.. Mais leurs têtes fourmillaient encore d'idées..

Saisissant un coquillage, elle en caressa les aspérités, et souffla "juste toi et moi.. Pour toujours mon Loup.." Soupire de tendresse qui inonde son cœur, une pensée pour ses amis et la surprise qui se prépare, pour la Blonde calculatrice ça n'allait pas elle aimait tout savoir, tout contrôler de façon maladive et là elle ne savait rien et cela là perturbait encore.. Demain Rohan.. Demain Heure de vérité.. S'allongeant sur le sable elle se laissa aller à la rêverie et aussi à calculer ses prochains moments..
Morgane_.
Le mieux parfois, quand tout semble aller de travers, c'est encore de s'isoler et de se faire oublier un peu. Et quoi de mieux qu'une plage déserte, qu'une mer agitée d'un vent revigorant pour vous tenir compagnie, songeait Flore.

Enfin pas tout à fait, puisque un petit roux animé galopait sur la plage et un petit brun endormi contre son sein l'accompagnaient. Elle s'assit à l'abri du vent contre un rocher et regarda Alan
.... je te surveille mon chaton ! ne va pas trop loin !

Ses yeux s'attardaient sur le petit garçon. Il avait deux ans, et qui aurait pu supposer en le regardant, si fort sur ses jambes, ses joues si roses, qu'elle avait cru qu'il ne vivrait pas ? Désormais, il avait un nom et un père, et pourtant, à part ses cheveux roux qu'il tenait d'elle, il LUI ressemblait de plus en plus. Mais Flore n'en souffrait plus, tout celà était loin derrière , et l'amertume s'était enfuie quand elle avait épousé Gui.

Gui ... chuchota t-elle tout bas. Quand le géniteur d'Alan l'avait quitté, elle avait cru qu'elle n'aimerait plus ou tout au moins pas aussi fort qu'elle l'avait aimé, et pourtant .... pourtant, ce fut le contraire qui arriva et ce qu'elle avait découvert avec Gui la brûlait à petits feux. Parfois, elle avait l'impression, sans le montrer le moins du monde, qu'il ne l'aimait pas autant, ce qui la rendait d'humeur changeante, nerveuse et impatiente, ce que Gui ne comprenait pas bien entendu.

Et cette fois, la dispute avait éclaté pour un rien, comme d'habitude, mais Gui lui avait fait des reproches en des termes qui avaient un peu blessé la rousse, et elle s'était mise à pleurer, ce qui, bien évidemment, n'avait rien arrangé.


Se faire oublier un peu .... le laisser à son travail qui lui prenait du temps, lui donnait des soucis, de la fatigue et le tenait éloignée d'elle la plupart du temps. Et si les rares fois où ils arrivaient enfin à se croiser, c'était pour se disputer, il valait bien mieux que Flore se fasse un peu discrète, sans lui donner de soucis supplémentaires.

Alan revint s'asseoir près d'elle, passant son bras sous le sien et appuyant sa joue rose des embruns contre sa cape ... Alan fatigué maman et a faim !

La rousse sortit de sa besace quelques crêpes préparées du matin et les lui donna.

Elle sourit et reporta son regard sur Tristan qui avait ouvert les yeux ... le petit brun était tout le portrait de son père, même cheveux bruns et mêmes yeux bleu océan ... rien d'elle ! il avait même sur le haut de la cuisse droite, cette tache de naissance que Gui avait sur les côtes. Avec Eliotte et Tit, ils formaient une vraie famille.

Tristan lui adressa son premier sourire et la rousse regarda l'océan en songeant que la vie lui avait fait un beau cadeau.
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Eliotte
La chipie avait retrouvé le sourire dans la journée car elle passait de nouveau du temps avec son petit frère alan.

Son papa avait été très clair, alan devait rester avec sa maman car elle était triste que son fils passait autant de temps avec sa grande soeur. Pourtant , flore avait avec elle deux enfants enfin là flore avait autorisé éli à garder alan toute l'après midi.

Le petit et la grande rousse avaient donc pris le chemin de la plage pour y chercher des trésors. Pas besoin de demander à merwen de l'accompagner, il était occupé avec le tribunal et le soir il vadrouillait avec son père.

Donc il rentrait tard et donc la chipie allait sauter sur le lit de merwen que fort tard dans la matinée afin de le laisser dormir même si elle adorait le faire grogner et lui piquer son oreiller hihi...

Eli avait pris le soin d'aller dans la cuisine du domaine d'ouessant et de prendre un morceau de pain et un petit pot de confiture pour le goûter.

Un panier d'une main et de l'autre celle de son petit frère, ils arrivèrent ainsi. Elle installa le panier sur un rocher sec où la mer n'allait pas ou alors quand elle était en colère mais là c'était pas le cas. C'était une belle journée d'automne.

Elle retira ses bottes et celle de son petit frère et firent la course du plus rapide à la mer. Mais non, pas question de se baigner mais tremper les pieds dans la mer , c'était bon pour le sang selon tonton oban. Et la chipie rousse écoutait toujours son tonton Oban même si , actuellement, elle n'osait pas défier non plus son autre tonton GS et aussi le fils de tonton dénommé merwen. Elle avait donc éviter de sortir cette nuit pour les rejoindre.

Elle était trop petite pour aller se battre dans l'armée de son tonton et pourtant elle savait aussi se défendre et protéger les plus petits comme elle l'avait promis lors du serment qu'elle avait fait à son tonton. Elle surveillait donc de très près son petit frère.

Elle lui apprenait les bêtises mais pas question qu'il lui arrive quelque chose ou qu'il se blesse...

Dans la bibliothèque du manoir des druides, elle avait lu des histoires sur la relation entre la mer, la terre et la lune. Pendant qu'ils logeaient la plage les pieds dans l'eau, éli raconta à alan pleins d'histoires sur les habitants de la mer, ce qu'il se passait lors des pleines lunes ....

Le petit roux regardait sa grande soeur fasciné par tout ce qu'elle lui racontait. Elle n'était pas grande pourtant mais elle connaissait déjà pleins d'histoires marrantes et lui il adorait ça.

Mais c'est bien connu, la vie à la mer, cela donne faim. Après un bon goûter avec du pain frais et de la confiture qui dégoulinait de la bouche d'alan jusqu'à son menton. Ils décidèrent d'explorer les alentours à la recherche d'une grotte et allez savoir peut être d'un trésor.

Alan, lui avait déjà trouvé des trésors en la présence de joli coquillage tout brillant. Il en ramassait des tas qu'il mettait dans ses poches à faire craquer ses braies. Mais qu'importe, ils étaient tous les deux heureux de se retrouver et de passer ensemble ce moment magique.

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--Anders
De retour ? oui... Heureusement ?... non bien sur...
Il chevauché la plage sur son cheval noir, le vent soufflé, il regardait l'horizon de ses yeux vert émeraude qu'on voyait à peine sous la capuche de sa cape.
Il mit pied a terre devant un arbre, lacha son cheval pour qu'il puisse marcher, se laissa glisser sur l'arbre et joua avec sa dague... peut être qu'une personne imprudente pourrait passer...
Don.
S'il y a bien un mois dans l'année, où la baignade est déconseillée, c'est le mois de décembre, non? Et pourtant...
Il avait suffit d'une plainte, une main qui effleure son poignet et une chaleur inquiétante pour que Dôn décide. Elles iront se baigner. Qu'importe la pluie, le vent et le froid, la plage accueillera en ce jour deux jeunes femmes aussi vives que l'océan.

Une averse violente était venue battre le sol de granit qu'était la Bretagne, sa chère Bretagne. Un vent puissant abrutissait l'esprit de quiconque souhaitait s'aventurer à l'extérieur, les tempes de la jeune femme luttaient contre les coups que sa brune chevelure venait abattre continuellement sur sa peau. Fouet esclave des bourrasques, Dana subissait sans pouvoir riposter, les attaques de l'élément déchainé.

Le son sourd, et puissant de la tempête qui semblait n'être présente que sur cette plage, arrachait éclats de rire à la brunette, se sentir ainsi pousser par des bras imperceptibles lui procurait un bien être presque inégalable.

Une fois arrivées à destination, les deux nouvelles amies allaient devoir faire ce dont elles avaient parlé plus tôt.
Dana pourtant fort attachée à ses vêtements - souvent hors de prix, il fallait bien l'avouer - n'hésita pourtant pas une seconde avant de se déshabiller.
Seulement vêtue de la chemise blanche offerte la veille par Lys, ses jambes l'emmenent jusqu'au bord de l'eau, là où les vagues viennent épouser le sable.

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