[RP] Un retour attendu sur les terres ancestrales

Amarante.

Enfin ! Depuis le temps qu'elle attendait, là voilà de nouveau en terre bretonne. Sa terre natale, celle de ses ancêtres. Ce retour signifiait beaucoup pour elle. Une lourde, très lourde page de sa vie, venait de se tourner et elle mettait beaucoup d'espérance, à revenir ici. Presque six longues années. Elle réalisait, qu'elle aurait dû revenir bien avant, mais la vie en avait décidé autrement ...

Tant de choses c'était passé ces dernières années. La disparition du père de sa fille. Les recherches qui n'avaient aboutis à rien. Il était grand temps de passer à autre chose et c'était exactement ce qu'elle faisait.

Elle tourna un visage qui respirait le bonheur et l'apaisement vers sa fille, son ange, sa petite merveille, sa raison de vivre. Elle avait bien grandit. A cinq ans, elle était magnifique et son coeur de mère était fier de ce petit bout de petite fille ...

Regarde mon ange, nous sommes arrivées ! Nous sommes en Bretagne et nous allons dans une ville qui s'appelle Saint Pol de Léon ou Kastell Paol en breton. Tu connais déjà quelques mots, mais ici tu en apprendras bien plus. Sois fière d'être bretonne mon ange, cette terre, c'est tes racines ...

Elle se sentait bien et respira une bonne goulée de cet air qui lui avait tant manqué ... Tournant de nouveau son visage vers la plaine pour l'offrir à la brise qui venait jouer dans ses cheveux ... Elle sourit aussi à Rodrielle qui les accompagnait, avec toute sa petite famille ...

Bienvenue chez moi Rodrielle ! J'ai grand hâte d'arriver à Saint Pol ... Le Marquis doit nous attendre ...

Oui, ici elle allait repartir de zéro. Tourner définitivement cette page qui l'avait rendu si malheureuse. Oublier ce passé et aller de l'avant. Après tout elle était une Dehuit et elle devait faire honneur au nom qu'elle portait ...
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Les fées tisserandes ici

Korydwen.

Si toutes leurs affaires s'entassaient dans différentes charrettes, Kory avait prit soin de garder avec elle tout le long du trajet ses biens les plus précieux. Chiffon et Linon, ses deux vieilles poupées de chiffon, ou ce qu'il en restait, reposaient au fond de sa petite besace, accompagnées par sa poupée Korydwen aux cheveux noirs et à la robe verte. Mais le plus important, le plus grand trésor de Kory, reposait dans ses bras, serré contre elle, c'était son ours Baudin. Sur le ventre de la peluche était brodé un nom un peu différent, le nom du papa de Kory, ce papa qui avait disparu une nuit sans prévenir et n'était jamais revenu : Baudouin. Mais, si Kory était incroyablement attachée à cet ours qui symbolisait le souvenir de son papa - son papa qu'on avait toujours comparé à un ours -, elle l'avait appelé Baudin durant tellement de temps que le sobriquet était resté.

Sa maman parlait depuis des mois d'un nouveau départ, de tourner la page... Kory savait ce que c'était de partir, son papa l'avait fait une nuit... Tourner la page, elle savait aussi, elle avait déjà vu des livres et déchiffré quelques mots... Oui, elle connaissait tout ça, mais elle n'avait pas encore compris le rapport qui pouvait exister entre ça et leur changement de maison.
En tout cas, le voyage l'avait rendue nerveuse. Si depuis la disparition de son papa elle avait réussi à reprendre une vie normale, voyager d'un bout à l'autre du royaume lui rappelait un peu trop son voyage avec son papa, au milieu duquel il avait disparu, et avait replongé Kory dans un besoin exagéré de rester collée à sa maman pour ne pas lui laisser une seule chance de disparaitre elle aussi.

{ Sois fière d'être bretonne mon ange, cette terre, c'est tes racines ... }

Kory interrompit son inspection du paysage pour regarder ses pieds. Des racines ? Ou ça ? Les arbres, leurs racines ce sont leurs pieds, mais Kory elle avait des pieds, elle, justement, donc pas de racines... Non ?

N'a pas racines Kory, mâma, n'a pieds.

Oui, non mais, ça valait le coup d'être mentionné, quand même, des fois que sa maman la prenne soudainement pour un arbre et la laisse en bord de chemin.
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Amarante.

Kory était là, près d'elle, à regarder un paysage qu'elle ne connaissait pas. Elle avait tant de souvenir ici surtout dans un certain village border d'une baie ...

N'a pas racines Kory, mâma, n'a pieds.

La voix de sa fille la ramena hors de ses souvenirs et elle baissa son regard sur l'enfant qui regardait ses pieds. Un grand sourire amusé se fit sur son visage laiteux qui tranchait bien avec ses cheveux couleur jais.

Je sais bien mon ange que tu as des pieds et non des racines, je n'en ai pas non plus ...

Elle fit bouger ses chausses pour lui montrer puis se baissa pour être à sa hauteur et tenter de lui expliquer ...

C'est une expression ma chérie ! Quand on parle de racines, ça veut dire que c'est ici que je suis née, que mes parents et mes grands-parents sont nés aussi, quoi que ma grand-mère maternelle était irlandaise ... Mais tu as du sang purement breton qui coule dans tes veines ...

Enfin ce n'était pas tout à fait exacte puisque son père à elle était Dauphinois, mais le père de Kory, était lui aussi Breton et, même si sa puce était née en Périgord, elle était bretonne de par son sang et ses origines ... Et leurs places était ici, dans ce Duché ... Tout ce qu'elle désirait maintenant c'était ce reconstruire ...

Aller on avance un peu ? Quand on sera arrivé ma puce, je te présenterais le messire qui nous a permis de revenir ici sans trop d'encombre ... C'est un ancien Marquis alors il faudra être poli avec lui ... Et tu verras, on sera au bord de la mer, tu te souviens le monstre mangeur de pieds ?

Elle lui sourit une leur amusé dans les yeux et dégagea une mèche de cheveux aussi noir que les sien puis se releva et marcha un peu en tenant la main de son ange. Le ciel se couvrait légèrement et une brise légère se faisait sentir, mais elle n'avait pas envie de voyager dans la roulotte de Rodrielle. Faran était attaché à l'arrière de la maison sur roue et seules quelques affaires étaient avec eux. Le reste était déjà arrivé par chariot en passant par un autre chemin ...
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Korydwen.

Kory regarda les chausses de sa maman bouger et écouta son explication avec attention, tête penchée sur le côté, parce que pencher la tête, bah ça aide à comprendre mieux.

N'a pas racines Kory...

Sa maman venait de le confirmer, ce qui était rassurant. Non parce que Kory avait annoncé la chose plus tôt sans en être totalement sûre, donc ça faisait du bien de savoir qu'elle avait eu raison. Le drame si on avait découvert qu'elle était en fait un arbre, et pas une petite fille...

Elle écarquilla les yeux à quelque chose que sa maman venait de dire.

Hann, veux pas breton dans ma veine à moi mâma, qui qu'a dit qui peut vener dans la veine ?

C'est vrai ça... Personne n'avait dit au breton qu'il avait le droit de venir dans les veines de Kory, il était un peu mal élevé pour s'inviter comme ça sans demander. Sa maman elle aimait pas quand Kory était mal polie, du coup le breton il devait pas l'être non plus, y'a pas de raisons ! Bon, comment il pouvait rentrer dans les petites lignes bleues qui couraient sur ses poignets, ça, c'était un mystère, mais sa maman l'avait dit hein, qu'elle avait un breton dans les veines, ça devait donc être vrai.

Ah pis justement, sa maman lui disait qu'elle allait devoir être polie avec un vieux marquis, que sinon le monstre mangeur de pieds il allait venir et lui manger ses pieds - pas ses racines, vu qu'elle en a pas.
Pas besoin d'en dire plus, Kory hocha la tête avec vigueur, histoire de montrer à sa maman qu'elle allait être polie, et avança à ses côtés, en lui tenant fort la main.
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Rodrielle

Voyage Voyage.

Elle était toujours sur les routes, la famille Corleone. Du moins, la mini-famille ; celle de Rodrielle, qui se composait aujourd'hui de trois membres : Fralis, Elouan et elle. S'habituant peu à peu à cette vie de famille, où elle devait à présent afficher ses sentiments, la Tatouée avait accueillit rapidement deux nouveaux membres dans le voyage : son amie et sa fille. En même temps, comment refuser la demande d'Amarante, qui avait besoin d'une escorte fiable ? Tout le monde savait avec quelle facilité l'italienne sortait son sabre et sa dague, ce qui la rendait parfaitement apte à remplir ce rôle. Et puis, cette escorte était un bon début pour Elouan et Fralis dans le métier du mercenariat.

Bref. Le petit groupe était enfin arrivé en Bretagne. Comment l'avaient-ils remarqué ? Par les effluves de joie d'Amarante, qui semblait autant attachée à cette terre que l'italienne à son pays natal. Alors sa joie entraînait celle des autres membres du groupe et Rodrielle chantonnait en écoutant la conversation entre la mère et la fille. Elle était marrante, d'ailleurs, la petite Korydwen, du haut de ses 5 printemps. La petite mettait encore plus de gaieté dans le voyage et semblait bien s'entendre avec Elouan.

Mais la discussion se tournait vers le Marquis... Froncement de sourcils. L'italienne, sur son étalon noir à côté de la roulotte tirée par Fralis (oui, chacun sa tâche : l'homme conduit et la femme protège, cherchez l'erreur), regarda Amarante avec curiosité. Marquis signifiait noblesse, ce qui était contraire aux mœurs (pas fiables) de la Tatouée. En d'autres termes, cette rencontre lui donnait déjà froid dans le dos.

Et... Comment ça s'fait cette rencontre avec le Marquis ? Enfin, j'espère que ça ne nous concerne pas.

Manquerait plus qu'elle se tape un procès à cause de cette rencontre ! La Corleone regarda alors Fralis en espérant que lui non plus ne serait pas prêt à cette rencontre. Ils n'étaient là que pour escorter de toute manière. Enfin ! L'italienne sourit à son compagnon puis se retourna vers Amy.

Enfin ! Vivement qu'on arrive que tu nous offres une tournée de chouchen !

L'italienne rit doucement. Rien que cette perspective lui faisait oublier cette nobliote rencontre. Et l'idée de boire un coup d'alcool breton allait surement faire plaisir à Elouan aussi.
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Fralis

« Le voyage est ma maison. »
de Muriel Rukeyser

Le voyage durait depuis un moment déjà. La petite famille se promenait sans destination précise, sillonnant le Royaume sans aucun autre but que d'être ensemble, et de se remplir les poches évidemment. Une vieille amie de la cheffe de cortège leur avait demandé un peu d'aide, et naturellement la tatouée avait répondu à l'affirmative. Toute mercenaire qu'elle était, elle n'en était pas moins une amie fiable.

Le brun guidait la roulotte, la blonde protégeait le convoi. Situation qu'ils se voulaient habituelle, mais étrange aux yeux de pauvres pèlerins et paysans qui auraient pu ne pas reconnaître la Rodrielle Corleone. Le chevelu savait manier les armes, mais n'avait pas le talent de donneur de mort de sa compagne.

Les paysages changeaient, évoluaient, tandis que les routes restaient les mêmes. Le temps restait au beau fixe mais le froid perçait les défenses vestimentaires qu'ils avaient tenté de porter pour contrer les saisons. Le groupe avançait sereinement, sans se presser outre mesure. Ils n'en avaient pas le besoin, ils profitaient juste d'être ensemble.

La joie d'Amarante se communiquait à ses compagnons de route alors qu'ils arrivaient enfin en Bretagne. Petit moment d'émotion se voulant intime mais qui était partagé entre la mère et la fille, ce qui fit sourire tant Rodrielle que Fralis.

La conversation dévia légèrement quand la Bretonne parla d'un Marquis qui l'avait aidée à rejoindre ces terres qu'elle aimait tant. La tatouée hésita un moment en demandant comment se passerait la rencontre avec le titré.

Les regards du couple se croisèrent, un accord tacite stipulant la non-envie de se retrouver face à un noble qui aurait un semblant de pouvoir. Le brun n'avait pas à dire un mot, mais ils se comprirent, et la blonde lui sourit et se retourna vers son amie pour demander une tournée de chouchen. Et là, le brun ne pouvait qu'être d'accord. L'alcool réchauffe les sangs, et ils avaient besoin de chaleur !

Je plussoie pour la tournée ! Ca ferait du bien à tout le monde je crois, même au petit.
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Amarante.

Hann, veux pas breton dans ma veine à moi mâma, qui qu'a dit qui peut vener dans la veine ?

Elle rit de plus belle ! Cette enfant était son rayon de soleil ...

Mon ange c'est encore une expression, il n'y a pas de breton dans tes veines, du moins ce n'est pas une personne, mais bien du sang breton que tu as !

Tenant fort la main de sa merveille, elles marchaient tranquillement suivi du convoi et de Rodrielle qui venait de les rattraper. Elle lui sourit, elle était heureuse et ravi de vivre ça, avec sa meilleure amie ...

Et... Comment ça s'fait cette rencontre avec le Marquis ? Enfin, j'espère que ça ne nous concerne pas.

Comment ça, ça ne les concernait pas ? Bien sûr que si ! Apparemment Rodrielle ne se souvenait pas de Gwen, alors elle se chargea de lui rafraichir la mémoire ...

J'espère bien, que vous allez rencontrer Gwen cette fois ! Et oui cela vous concerne tous !

Petit regard vers Fralis dont-elle avait vu l'oeillade lancée à Rod ...

Tu te souviens à Angoulême, je servais de garde malade à un homme ! C'était Gwenc'hlañ Bleizhmorgan. En fait il n'a plus le titre de Marquis, il est comme toi et moi maintenant, mais je l'appelle encore ainsi parce que j'aime bien le faire râler vois-tu et tu n'as pas d'inquiétude à avoir, ce n'est pas un noble imbu de sa personne, ni pédant et prétentieux comme certains le son. Non, tu peux me croire, c'est une personne que j'apprécie beaucoup et qui est très agréable à vivre, même s'il a un caractère de cochon parfois ! Mais bon, ça tout le monde à ses défauts hein ! Je ne suis pas une Sainte non plus niveau caractère ...

Enfin ! Vivement qu'on arrive que tu nous offres une tournée de chouchen !

Je plussoie pour la tournée ! Ca ferait du bien à tout le monde je crois, même au petit.

Un regard en arrière pour regarder Fralis et elle hocha la tête à l'affirmative. Oui un petit arrêt dans une taverne ne ferait pas de mal.

Oui je suis d'accord, mais pour ça il nous faut avancer ...

C'est ainsi que le petit convoi avançant à son rythme cheminait sur les routes bretonnes ... Ils venaient de passer Rennes, la grande capitale et continuait en direction de la mer. Déjà on sentait les embruns typiques. L'iode et le vent emprunt de cette odeur qui lui avait tant manqué ... Enfin, enfin chez elle ...
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Les fées tisserandes ici

Elouan.

Ouais ouais ! J'confirme ! Moi aussi j'en veux du Chouchen ! Apres tout y m'faut du reconfort apres avoir escorter et surveiller la p'tite ! Alors j'veux ma part !

La proposition du chevelu n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd, et surtout pas a coté de celles du gamin qui n'avait eu de cesse durant tout le voyage de surveiller d'une part les adultes qui discutaillait, et d'autre part la petite. Alors là, assis a coté du chevelu c'est certain qu'il avait tout entendu !

Il s'était peut être montrer un peu réticent à accepter cette (nouvelle) présence à ses cotés, un bébé à ses yeux, et une fille par dessus le marché, il se sentait, mine de rien, plus que fier de cette mission qu'on lui avait confier. Escorter et veiller sur la fillette !
Pensez donc ! Sa première mission ! Il était fier le môme, même si... même s'il s'agissait d'une fille. Bon et puis, il fallait le reconnaitre aussi.... Elle était marrante la gamine. Elle parlait bizarrement, mais elle sortait toujours des drôles de trucs prêt à le faire éclater de rire. Mais ça, hors de question qu'il ne le montre ou l'avoue, imaginez un peu que sa mère ne décide ensuite de lui faire une petite sœur !

- Et c'est quoi un Marquis ? Et c'est quand qu'on arrive ? C'est encore loin là ?
J'm'ennuie quand même... Y'a même pas que'lque chose a chaparder....

Long, long, long soupire. Le môme commençait a avoir des fourmis dans les jambes a rester assis a ne rien faire. Il écouta encore un moment les adultes discuter, lançant quelque petit regard vers la petite avant de se mettre debout et sauter de la carriole pour la rejoindre.

-Hey Kory t'veux pas qu'on laisse les grands parler ? Si tu veux tu grimpe sur mon dos et on fait le ch'val ? Tu veux ?

Elouan regarda la gamine en lui tendant la main, lançant par la même occasion un regard approbateur vers Amarante et Rodrielle.
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Korydwen.

Pfff, Kory avait un breton dans le sang et sa maman rigolait. Du coup, Kory lui balança une seconde son regard noir et sérieux du genre "dis donc c'est pas drôle ce truc", avant de comprendre ce que sa maman lui expliquait. C'est pour ça qu'elle rigolait alors ? Parce que Kory avait pas de breton dans sa veine ? Ca devait être un rire de soulagement... Bah oui, c'était une bonne nouvelle, de pas avoir un breton dans le sang, non ? Bon, par contre, apparemment c'est son sang qui était breton, et ça, bah, c'était un mystère.

Pas breton dans la veine 'lors ?

Elle se sentait plus légère, quand même, de savoir qu'elle avait pas de breton clandestin caché dans sa veine. Tenant la main de sa maman, elle la suivit, écoutant d'une oreille distraite les discussions entre grands jusqu'à ce que son copain de route débarque pour lui proposer un truc étrange. Grimper sur le dos ? Faire le cheval ? Elle regarda Elouan des pieds à la tête et fronça les sourcils.

T'as tout petit toi, n'est grand cheval, grand co' çaaaaaaa !

Et pour ponctuer son exclamation, elle lâcha la main de sa maman et écarta les bras en grand, le plus grand qu'elle pouvait, sa peluche se balançant dans les airs.
Si dans sa tête Elouan était trop petit pour faire le cheval, elle n'eut pas vraiment à réfléchir avant de lui prendre la main pour se laisser entrainer en dehors des discussions de grands. Des fois, c'était amusant, d'écouter les grands causer, on apprenait des choses, mais rigoler et faire des bêtises avec un pas grand, c'était quand même plus amusant.
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Rodrielle

Et bien ! Son idée de Chouchen avait été acceptée à la majorité. Elle ne fut d'ailleurs pas étonnée de voir les propres hommes de sa famille se manifester en premier ; ils faisaient presque une famille d'ivrognes, les Corleone ! Mais la Tatouée souriait et jeta un regard à Elouan, de fierté. Le petit avait finalement adopté Korydwen et se faisait un plaisir de l'escorter, à la demande de sa mère.

Puis Amy lui répondit sur cette question du Marquis. Qui finalement n'en était plus un. Ô soulagement ! Pas de nobliots en vue ! Hourra ! Double tournée de Chouchen ! Hum... On s'égare. Amarante lui rappela donc qui était Gwen et Rodrielle opinait de la tête en se rappelant des courriers de sa jeune amie.

Alors je te crois ! Sachant ça, ça m'emballe déjà plus de le rencontrer ton ami.
Et entre caractère merdique, on s'entendra certainement bien !

Elle fit un clin d'oeil à son amie et écouta Elouan qui posait ses éternelles questions. L'italienne se tourna vers lui et plissa le nez.

Un marquis, c'est un noble. En gros. Le genre de personnes dont on se passe très bien, dans la famiglia. Et on arrive d'ici quelques jours, on a fait la plus grande partie du chemin.

Elle retourna à son chemin, remit son étalon sur le chemin et vit Elouan rejoindre Kory. Petite scène qui fit sourire l'italienne. Une petite fille... Petits souvenirs sur sa Sebilia à cet âge, tout aussi guillerette que Korydwen. Ca lui manquait tient ! Enfin, presque. Elouan la regarda alors pour savoir s'il pouvait jouer avec la petite brunette et l'italienne opina une nouvelle fois du chef. Elle se tourna ensuite vers Fralis.

Mio Tesoro, tu n'aurais pas quelque chose à boire derrière toi ? Qu'on se rince le gosier avant notre arrêt à la taverne.

Oui, elle avait soif la donzelle. Et puis, toutes ces histoires lui donnait l'eau à la bouche !

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Elouan.

Alors là, rien a dire, la môme venait de le moucher ! Vrai qu'il était pas grand La Teigne, mais alors vraiment pas très grand pour son age. Peut être même trop petit, mais n’empêche que sa petite taille ne l’empêchait pas de courir très vite et surtout d’être très fort !
Alors tant pis, ca s'rait un p'tit cheval, mais il f'rait le cheval quand meme !

-Ben on aura cas dire qu'c'est un Poney ! S’écria le gosse en faisant grimper la petite sur son dos.

-Aller c'partie ! Tu t'accroche bien, on va galoper jusqu'en haut d'la cote !

Et voilà le petit brigand, redevenu un simple enfant pour quelque instant. Et puis finalement, c'était pas si mal une petite fille pour jouer.
Un coup d'oeil vers sa mere, un autre vers Fralis, et le gamin s'en alla mimant le cheval, la gamine sur le dos.
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Amarante.

Alors je te crois ! Sachant ça, ça m'emballe déjà plus de le rencontrer ton ami.
Et entre caractère merdique, on s'entendra certainement bien !

Un marquis, c'est un noble. En gros. Le genre de personnes dont on se passe très bien, dans la famiglia. Et on arrive d'ici quelques jours, on a fait la plus grande partie du chemin.

Heureusement qu'elle la croyait ! Manquerait plus que ça tient ! Elle lui sourit et continua de marcher. Elle regarda les enfants qui s'entendaient bien entre eux et s'était une bonne chose pour Kory. Elle avait passé un cap et elle était contente. De plus Elouan jouait les chevaliers servant et ça lui allait bien ...

Ne partez pas trop loin les enfants !

Elle les regarda partir non sans une pointe d'inquiétude ... Et si elle tombait ...

Les arrêts étaient fréquents, après tout maintenant qu'ils étaient ici, ils avaient tout leur temps, même si elle avait envie de vite arriver. Elle avait un projet qui lui tenait à coeur depuis très longtemps et que jusqu'à maintenant elle n'avait pas pu faire ...

Mio Tesoro, tu n'aurais pas quelque chose à boire derrière toi ? Qu'on se rince le gosier avant notre arrêt à la taverne.

Elle sourit, c'était vrai qu'il faisait soif à marcher comme ça, mais pas n'importe quoi non plus ... Ici c'était Chouchen ! Un petit regard sur Fralis et elle lui fit un clin d'oeil ...

J'espère que tu feras le stock de Chouchen avant de repartir sinon ce sera sacrilège ...

Et ils avançaient lentement, mais surement ... Elle sentait les embruns de la mer et cela lui arracha un sourire. Bientôt ils seraient arrivés et bientôt elle se construirait une nouvelle vie ...

Vous resterez quelques jours à Saint Pol j'espère ... Un peu de repos ne vous fera pas de mal non ? Et puis c'est au bord de la mer ... Tu sais que j'aime la mer ?
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Les fées tisserandes ici

Korydwen.

Poné ?

Elle fronça les sourcils et plissa le nez. Ca lui disait quelque chose ce mot là... Cheval, petit, poney... Ah bah oui, c'était un petit cheval, un poney !
Elle sourit à son nouveau copain en hochant la tête et grimpa tant bien que mal sur son dos.

Huuuuu poné ! Huuuu !

Un petit signe de la main pour rassurer sa maman, et hop, ils étaient partis, Kory riant aux éclats.
S'accrochant au mieux pour ne pas tomber de son poney-Elouan, elle posa sa main libre - son autre main tenant toujours sa peluche qui pendouillait sur le côté - avec plus ou moins de précision sur le front de celui-ci, lui couvrant un oeil au passage.

P'u vite ! Ouiiiii !
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Elouan.

Et vas-y que je t’étrangle à moitié, que je te cache la vu et que j'hurle à tout va d'aller plus vite ! D'un coup le môme regrettait de lui avoir proposer de grimper sur son dos. Mine de rien, elle était p'tite la mini Kory, mais elle pesait son poids quand même ! Et lui, mini Corleonne, il pesait pas bien lourd quand même !

Mais courageusement, comme un cheval en pleine bataille, le gamin courrait sur le chemin, loin devant les adultes, essayant tout de même de pas s'prendre les pieds dans les caillasses sur la route.

-Ouais ! Ouais ! J'vais aussi vite ! Mais t'ention j'vois plus rien ! Kori ! Enleve ton bras d'la !

Ralala les filles, toutes les mêmes, c'est sur ça devrait même pas monter a cheval ! Enfin sauf sa mère. Mais sa mère c'était pas une fille c'était sa mère, et elle, s'était la meilleure, pas comme l'apprentie cavalière qu'il avait sur le dos.

Et il continuait le môme, tentant toujours de mettre un pied devant l'autre jusqu'au moment où....

PATATRAS !

Ce fut un amas d'herbe haute qui réceptionna son petit corps, à moitié écraser par sa cavalière.
La course se termina le nez dans la poussière !
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Rodrielle

Pendant que Fralis cherchait une bonne bouteille, l'italienne regardait Elouan et Kory s'amuser. Les deux enfants s'entendaient pour le mieux au grand plaisir de la Tatouée qui, à cette vision, avait des envie de pouponner. Mais elle se retira cette idée de l'esprit en secouant la tête. Puis Amy lui demandait s'ils allaient rester.

Oui, je pense que nous allons rester avec vous quelques jours, le temps de prendre un bon bol d'air frais. Tu nous feras visiter ton futur chez-toi

Elle fit un clin d'oeil à son amie au moment où Elouan et Kory tombèrent par terre. Rodrielle stoppa net son cheval duquel elle sauta pour aller voir les enfants, légèrement paniquée mais sans plus. L'herbe haute semblait avoir amorti la chute des petits.

Elouan, Kory ! Bambini ! Ca va ?!

L'italienne aida Kory à se relever, lui caressa le visage avant de la tendre à sa mère, aussi paniquée qu'elle. Rodrielle se tourna ensuite vers Elouan qu'elle releva à son tour avant de le serrer dans ses bras et de vérifier s'il n'avait rien : juste une petite égratignure sur la joue et les mains sales.

Tiens. Première cicatrice ! Congratulazione Mio Tesoro !

Elle l'embrassa alors sur le front et nettoya d'un pan de cap ses mains. Autant tourner ça comme Elouan l'entendrait, c'est à dire comme un vrai chevalier.
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Un retour attendu sur les terres ancestrales

Fralis

Tout le monde avait soif de repos et de boisson, et après le sauvetage héroïque du jeune homme, ils prirent la direction d'une clairière, qui serait leur toute dernière pause avant de repartir. Rodrielle menait son cheval par la bride, tout en buvant une bonne rasade et ils se posèrent enfin dès qu'elle eut attaché le canasson.

La nourriture sortie, les bouteilles prêtes à être vidées, le brun attaqua un morceau de fromage avec sa dague, avant même de s'asseoir. Il avait eu les fesses posées sur la roulotte pendant tout le trajet, et les muscles s'ankylosaient de n'avoir rien à faire.

Combien de temps de route encore ? Je suppose qu'on n'est plus très loin, mais arrivés on sera mieux encore.
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Rodrielle

Bon, il y avait eu plus de peur que de mal. Ouf ! Enfin, l'italienne ne s'inquiétait pas tant que ça, surtout devant la moue d'Elouan qui se rattrapait derrière une histoire abracadabrante. Rodrielle l'embrassa alors sur le front puis se redressa. Autant faire plaisir à son fils et rentrer dans son jeu ; c'était bien plus drôle, surtout que Kory semblait tout aussi ravie par l'histoire.

Bon, tout va bien alors.
Je suis fière de toi, tu as su protéger Kory ! La prochaine fois qu'on croise un cailloux pareil, on lui fera la peau... Enfin, tu comprends.

Elouan repartit donc avec Fralis et Kory avec sa mère, comme si rien ne s'était passé. Rodrielle récupéra alors son cheval qu'elle tint par la bride pour se diriger vers la clairière qu'indiquait Amy.

Oui, tu as raison, et puis notre princesse et valeureux chevalier ont bien le droit à un réconfort.

La Tatouée se dirigea vers la clairière, rapidement, tout en riant de cette petite aventure. Fralis avait également sortit la bouteille -dont Elouan réclamait une gorgée- qu'il tendait aux dames. Évidemment, comme une bois-sans-soif qui se respecte, Rodrielle attrapa la bouteille en faisant un clin d’œil à Fralis puis en but une gorgée avant de la lui redonner.

Ils arrivèrent enfin à la clairière, lieu de repos. Rodrielle attacha Baäl à un arbre puis sortit à manger en plus de la bouteille (des bouteilles?).

Aller, dernière pause avant l'arrivée. On y est presque, je pense.

S’asseyant en tailleur dans l'herbe, l'italienne prépara un morceau de pain aux enfants.
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Korydwen.

Kory s'amusait bien, jusqu'à ce que son cheval de fortune se retrouve le nez par terre, l'entrainant dans sa chute.
Ca lui avait fait un peu peur de tomber, mais en même temps, ça lui avait chatouillé le ventre, c'était pas si désagréable. Du coup, quand Rodrielle la releva pour la présenter à sa maman, elle continua à sourire comme si rien n'était arrivé. Un bisou magique plus tard, elle répondit à sa maman qui s'inquiétait.

Encore !

Elle hocha ensuite la tête gravement en écoutant le récit chevaleresque de son copain-cheval.

N'a été attaqués par grand caillou, co' ça...

Et d'écarter les bras pour illustrer l'histoire d'Elouan...

Quand son copain partit en courant vers la roulotte, Kory, elle, ramassa vite son ours Baudin qui avait lui aussi volé dans l'herbe, lui donna quelques claques pour lui enlever les brins d'herbes qui collaient à son velours, et suivit ensuite sa maman sagement.
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Amarante.

Oui, je pense que nous allons rester avec vous quelques jours, le temps de prendre un bon bol d'air frais. Tu nous feras visiter ton futur chez-toi

Ravie, elle était ravie. Ils allaient rester un peu et elle allait pouvoir lui montrer là où elle voulait mettre son projet en place. Tout en parlant et marchant, elle regarda les enfants partir et de voir Kory rire comme ça, lui faisait chaud au coeur. Cette enfant avait eu de dur moment déjà si petite, mais elle était fière d'elle, elle les surmontait très bien.

Les yeux brillants, elle retint un cri de peur quand ils tombèrent tous les deux. Rodrielle partit la première et elle suivie sur ses talons en courant presque. Kory était allongé de tout son long sur ce pauvre Elouan qui était forcement dessous. Heureusement l'herbe avait amorti un peu la chute pour ce courageux destrier qu'il était.

Rodrielle releva sa fille et la tourna vers elle. Se baissant, elle la prit dans ses bras pour l'inspecter de la tête aux pieds pour voir si elle n'avait rien.

Ca va mon ange ? Tu ne t'es pas fait trop mal ?

Un petit bisou magique sur le front, un sourire, un ébouriffage de cheveux en règle et elle regarda Elouan que Rodrielle inspecté aussi.

Tu n'as pas trop mal bonhomme ?

Elle se releva et vit un endroit où ils pourraient faire une petite halte ...

Regardez, il y a une clairière, on pourrait s'y arrêter un moment non ? Le temps de gouter à la bouteille que Fralis vient de sortir ! Non ?
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Les fées tisserandes ici

Elouan.

C'est un peu embêter de cette chute qu'Elouan senti le poid qui l’écrabouillait s'envoler et lui même presque aussitôt soulevé dans les airs. Que s'était-il passer ? Une crevaison dans la derniere ligne droite ? Ah non, pas encore inventé ça... Alors... le cheval avait perdu son fer, oui voilà, c'était mieux, c'était ça, il avait perdu un fer sur la route, du coup, boum par terre !

La joue ecorché, les mains salis par la boue, et les genoux un chouilla égratigné, il avait tout l'air d'un preux chevalier après un combat. Sauf qu'il n'y avait pas eu de combat, ou juste avec l'herbe et les cailloux.
Un peu vexé tout de même de s’être fait avoir comme un débutant, le môme fit une petite moue en regardant ses mains que sa mère était déjà en train de nettoyer, et jeta un oeil vers Kory espérant que celle ci n'ait rien avant de marmoner.

-J'suis désolé, on a été attaqué par un vil caillou qui s'est jeter sur nous ! J'ai tout fait pour protéger Kory, car j'suis sûr qu'il l'aurait attaquée elle aussi ! Mais le traitre m'a eut par derrière et m'a flanqué par terre, heureusement, j'me suis pas laissé faire mais j'ai préféré tombé moi d'abord plutôt que ce soit Kory qui se fasse attaquer.
Il faut faire attention sur c'te route, on peux s'faire attaquer sans prev'nir ! Même par les cailloux !!!

Pensez vous qu'ils y croiront à son récit ? Qu'importe le môme était fier, bien trop fier pour avoir s’être emmêler les jambes, et puis, pour expliquer cette cicatrice se serait nettement mieux de dire qu'il s'était fait attaquer plutôt que d'avouer être tombé.

Pour éviter les questions et moquerie des adultes, le môme termina de s’essuyer les mains sur ses braies et courut rejoindre Fralis dans la roulotte.

-Tu m'fais passer la bouteille a moi aussi ! C'ma donner soif c't'aventure !
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Elouan.

Rodrielle

Fralis

Le marquis n'était pas réellement un marquis. Bon, sur le coup ça semblait étrange au brun, mais il préféra n'émettre aucun commentaire, d'autant plus que Rodrielle croyait son amie, et que lui n'avait pas de raison de douter d'elle. La blonde expliqua rapidement la situation à son fils, qui après l'accord des deux mamans parti jouer avec la petite. C'était plaisant et nouveau pour le chevelu de s'inquiéter pour quelqu'un d'autre que lui même.

Sa compagne lui demandant de trouver quelque chose à boire, le brun attacha les rênes pour que les chevaux suivent gentiment leur route, et fouilla dans son dos pour trouver à portée de main les bouteilles d'alcool précieux. Personne ne pouvait prédire où ils pourraient de nouveau trouver de quoi se rafraichir le gosier et se réchauffer les muscles, ils avaient donc tout naturellement un large stock de vins et alcools bruts.

Retirant une bouteille du coffre, il s'empressa de l'ouvrir pour la faire tourner. Lui-même avait la - rare - galanterie de laisser les femmes boire avant lui. Les verres, c'était pour la haute, le goulot leur suffirait très bien.

Oubliez pas de faire tourner surtout, on a tous soif !

Il sourit, et, attendant son tour, il repris les rênes sans se presser. La route était facile et peu fatigante. Les enfants jouaient, et l'invitation d'Amarante acceptée par Rodrielle, le chevelu lui laissant le soin de tracer les routes et les plans de départs et de repos.

Les deux gamins tombèrent, Elouan ramassant tout, tandis que la petite fille s'en tirait bien étant la "cavalière" du moment. Une nouvelle cicatrice de gagnée pour le petit Corleone, et le trajet repris son cours, l'alcool réchauffant la gorge.
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Amarante.