Syuzanna.
[Lorsque la situation l'exigeait, elle savait se montrer faible et c'était là sa force. *]
Elle repose brusquement son verre, et jette un regard à l'homme devant elle. Il lui rappelle Craig MacCallum, le guérisseur du Clan. Lui aussi portait une peau de loup. Avant de se faire dévorrer par une meute. Comme quoi, il y avait parfois une justice. Les assassins se font souvent tués par les amis de la victime. Elle grince des dents. Elle aussi, elle en a, des assassins à tuer. D'alleurs, si jamais elle pouvait trouver le coupable, celui ou celle qui avait osé porter la main - le couteau en l'occurence - sur Soren Eriksen... Il serait déjà éviscéré, d'ailleurs.
- S'il avait été seulement ivre mort, je lui aurais envoyé un seau d'eau en pleine figure, je n'aurais pas fait appel à un guérisseur, siffle-t-elle, agacée, en jetant un regard à l'individu devant elle.
Elle l'écoute ensuite plaidoyer. Qu'est-ce qu'il... Oh, le bougre ! Lui proposer cela, à elle ? Il la prend pour qui, une fille de joie ? Sentant la colère envahir ses veines aussi sûrement qu'un poison, elle se dirige à grands pas vers sa besace, et l'ouvre d'un coup sec. Elle en extirpe une bourse rebondie, y plonge la main, et lance aux pieds de l'homme une dizaine de pièces d'or, qui roulent autour de lui. Elle lui jette ensuite un regard furibond, chargé de sa colère et son mépris.
- Je ne suis pas une de ces filles que tu as l'habitude de fréquenter, guérisseur ! Alors cesse tes bavardages inutiles et soigne Soren !
Elle serre le poignard, accroché à sa cuisse. Comprend-t-il, ce maudit guérisseur, qu'elle le lui enfoncerait bien dans le derrière s'il ne se dépêche pas ? Elle pose son regard noisette sur le corps de son ami, puis sur le guérisseur. Il s'active, oui ? Mais peut-être a-t-il besoin de précision sur la nature de la plaie à soigner ? Et sur ce qu'elle même avait fait ? Bien, pas de problème, si elle peut l'aider, elle le fera.
- Il s'est pris un poignard dans le ventre. Il a perdu beaucoup de sang. J'ai recousu sa plaie. Il lui faut quelque chose. Il a crié. Fais votre travail, fais ce pour quoi je te paie, guérisseur !
Elle se tourne vers lui, le regardant dans les yeux, cherchant à savoir si elle peut placer sa confiance dans cet homme étrange vêtu de peau de bête. Elle sait qu'elle risque de se trahir, de montrer sa faiblesse. De montrer qu'elle attache de l'importance, beaucoup d'importance, au Danois inconscient sur cette table. Le bougre de guérisseur serait bien capable de lui demander plus, s'il comprend cela. Pour plus de sécurité, elle rajoute une poignée d'écus à la somme déjà offerte. Peu lui importe l'argent, à vrai. C'est certes bien utile, mais guère primordial, dans l'esprit de la Saxonne aux cheveux de feu.
- Alors, guérisseur, lance-t-elle sur le ton le plus détaché possible. Tu l'exerces, ton art ?
[*Kim Wozencraft ]
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Elle repose brusquement son verre, et jette un regard à l'homme devant elle. Il lui rappelle Craig MacCallum, le guérisseur du Clan. Lui aussi portait une peau de loup. Avant de se faire dévorrer par une meute. Comme quoi, il y avait parfois une justice. Les assassins se font souvent tués par les amis de la victime. Elle grince des dents. Elle aussi, elle en a, des assassins à tuer. D'alleurs, si jamais elle pouvait trouver le coupable, celui ou celle qui avait osé porter la main - le couteau en l'occurence - sur Soren Eriksen... Il serait déjà éviscéré, d'ailleurs.
- S'il avait été seulement ivre mort, je lui aurais envoyé un seau d'eau en pleine figure, je n'aurais pas fait appel à un guérisseur, siffle-t-elle, agacée, en jetant un regard à l'individu devant elle.
Elle l'écoute ensuite plaidoyer. Qu'est-ce qu'il... Oh, le bougre ! Lui proposer cela, à elle ? Il la prend pour qui, une fille de joie ? Sentant la colère envahir ses veines aussi sûrement qu'un poison, elle se dirige à grands pas vers sa besace, et l'ouvre d'un coup sec. Elle en extirpe une bourse rebondie, y plonge la main, et lance aux pieds de l'homme une dizaine de pièces d'or, qui roulent autour de lui. Elle lui jette ensuite un regard furibond, chargé de sa colère et son mépris.
- Je ne suis pas une de ces filles que tu as l'habitude de fréquenter, guérisseur ! Alors cesse tes bavardages inutiles et soigne Soren !
Elle serre le poignard, accroché à sa cuisse. Comprend-t-il, ce maudit guérisseur, qu'elle le lui enfoncerait bien dans le derrière s'il ne se dépêche pas ? Elle pose son regard noisette sur le corps de son ami, puis sur le guérisseur. Il s'active, oui ? Mais peut-être a-t-il besoin de précision sur la nature de la plaie à soigner ? Et sur ce qu'elle même avait fait ? Bien, pas de problème, si elle peut l'aider, elle le fera.
- Il s'est pris un poignard dans le ventre. Il a perdu beaucoup de sang. J'ai recousu sa plaie. Il lui faut quelque chose. Il a crié. Fais votre travail, fais ce pour quoi je te paie, guérisseur !
Elle se tourne vers lui, le regardant dans les yeux, cherchant à savoir si elle peut placer sa confiance dans cet homme étrange vêtu de peau de bête. Elle sait qu'elle risque de se trahir, de montrer sa faiblesse. De montrer qu'elle attache de l'importance, beaucoup d'importance, au Danois inconscient sur cette table. Le bougre de guérisseur serait bien capable de lui demander plus, s'il comprend cela. Pour plus de sécurité, elle rajoute une poignée d'écus à la somme déjà offerte. Peu lui importe l'argent, à vrai. C'est certes bien utile, mais guère primordial, dans l'esprit de la Saxonne aux cheveux de feu.
- Alors, guérisseur, lance-t-elle sur le ton le plus détaché possible. Tu l'exerces, ton art ?
[*Kim Wozencraft ]
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