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[RP] Grand Bal Masqué en l'honneur de Mgr Ingeburge

--Eos_



Aura-t-elle besoin d'être sauvée? Elle ne peut le présager mais en voyant et entendant le hailloneux Grodublaire, cette assertation la rassure. En cas d'assaut malvenu et malodorant, elle pourra être secourue.

Elle fait quelques pas, errant sans but, ses yeux détaillant les mises des convives déjà présents. La couleur domine sans nul doute et les vêtures sont mises en valeur par la lumière des chandelles.
Quelques groupes ou duos se sont déjà formés mais elle n'est pas envieuse.
L'Aurore est habituée à la solitude, chaque jour naissant lui montre la fuite de Phœbe, Hélios a besoin d'elle pour être annoncé mais non pas pour régner.

Alors, elle fait le tour de la salle, attendant... mais quoi?
Certainement qu'en cette soirée particulière, l'inattendu se manifeste, rompant la monotonie des habitudes.

_________________
--Orceleste


--Miss_Ocean a écrit:


Elle se tourna légèrement pour parler à l'étoile du Soir.


[b]Messire Orceleste, nous nous somme forcément rencontrés puisque vous vivez près de moi. Mais je manque à tous mes devoirs. Je suis Océan, Reine des Abysses.
[/color]


Orceleste placide ecoutait la conversation , stoique entre Ocean et Loup, un verre à la main.
Enchanté O Reine des Abysses, maitresse des eaux profondes où le silence est d'Or. Ma lumière est si pâle quand je vous rencontre que nous sommes presque des estrangers vous et moi. Mais je me rattraperai à nostre prochaine rencontre pour illuminer ses vastes eaux sombres.
Voudriez vous un rafraichissement??
voyant son verre vide Je vous en apporte si vous le souhaitez. Comment trouvez l'endroit et les convives??
Etoile du Soir se pencha près d'elle et lui chuchotta quelques mots à l'abri des oreilles indiscretes
--Ketsurui


Ketsurui avançait lentement dans la nuit, la Lune, la mort tout au dessus d'elle, comme la contemplant, attendant le moment propice.
Depuis combien de temps attendait-elle la mort ? mort douce, envoutante. Mais il fallait laisser de côté ces idée, ce soir, elle comptait bien passer une dernière nuit festive !

Elle avait revêtut une longue robe noir, sa peau naturellement pâle, et ses yeux étonnament éteint. Elle avait déjà vu, durant ses voyages, lors d'un bal masqué, une jeune femme habillée ainsi, et l'idée étant des plus intéressante, elle s'était permis de la lui prendre.
Cependant pour compléter ses habits, elle avait placé sur le bout de son nez un loup blanc comme la neige, et sur lequel, autour des yeux, il y avait un contour plus humide, plus brillant... comme des larmes. Une parfaite illusion, mais elle se confondait merveilleusement bien à son personnage.

Lorsqu'elle arriva devant le lieu du bal masqué, elle alla saluer le garde à l'entrée, montrant également pâte blanche.
Puis, elle entra, décidée.

Il y avait déjà quelques persones ici, toutes avaient revêtu de fabuleux et orignaux habits. Au contraire de sa personne.
Ketsurui, larmes de tristesse, larmes de colère... Elle s'approcha d'un groupe, le plus naturellement du monde et commença, avec une légère révérence...


MesDames, Messires, masqués et inconnus.
Le Bonsoir à vous !


Cependant, à la fin de sa phrase, au contraire de ce que l'on aurait pu envisager, surtout dans pareil moment, elle ne sourit pas, restant immobile, prète à partir rejoindre son destin à tout moments.
--Masque_pourpre


Poupre jaloux des parfums qu’elle porte, comme l’odeur qui l’escorte, pas à pas, la suivit jusqu’à la porte. L’écoutant se faire poète sous la lune, il se laissait bercer par la douceur d’un mot susurrer à juste niveau. Captivé, il n’osait détourner sous regard sous peine d’être changé en statue de sel. Il s’avança lorsqu’elle offrit de l’embrasser, mais son désir se rectifia en même temps que sa tête assimilait les dire réelle, l’embarrasser. Plus pourpre que son costume, son teint s’accordait à son masque, si bien qu’il eut pu l’enlever sans qu’on y voie la différence. Peut-être avait-elle surpris son geste? Elle l’invitait désormais à partir.

Lui qui dévorait ses moindre parole ne put s’empêcher à se moment de se rappeler ses précédentes paroles. Demandait-elle le faux pour obtenir le vrai? Il l’espérait.


-Ô dame, du haut de Babel, je ne puis voir qu’une seule île à laquelle j’aimerais échouer mon navire et celle-ci est la votre. Je vous composerai chastement mes églogues, couché au près du ciel comme les astrologues. Et, voisin des clochers, j’écouterai en rêvant, leurs hymnes solennels emportés par le vent. Aux premières lueurs, face au soleil levant, alors apparaitra votre charme émouvant... Plus pur que la création même de l’Unique. Ne souffrez donc point si je rate celle que j’attends, car elle n’est nul autre que vous.

Il venait de souffler ces mots, et s’était arrêté à bout de souffle. Ouf, il y était arrivé! Maintenant, il n’espérait plus que ne pas le regretter… Face à cette fenêtre d’où pénétrait un léger vent du printemps, Pourpre avait enfin l’impression de voler. Il venait de briser ses premières défenses, sa première grille, il était en ce moment plus libre qu’il ne l’eut jamais été… Il en profitait, car il savait son geôlier tenace, déjà il le poursuivait…
Seraphine_Caukine, incarné par Sorane
Petit résumé du début de soirée...

Séraphine Caukine était servante au Palais de Dijon de mère en fille, une place appréciable qui leur assurait de ne pas mourir de faim vu que les hommes dans la famille étaient eux gredins de père en père ; ils s'empressaient d'aller cueillir la marguerite pour ne pas revenir... aussitôt leur femme engrossée !
Elle tenait donc à sa place mais avait bien du mal à rester à sa place. Plus d'une fois, sa passion pour les cancans et son franc-parler lui avait valu quelques méchantes réprimandes...
Elle adorait espionner tous ces culs bénis du ciel, qui ne restaient que des Hommes comme tout le monde sinon un peu plus fardés, froufroutants et roucoulants !

Ce soir, elle était aux anges, elle était de service au grand bal costumé. Elle prit donc soin de remplir les tables de boissons et de victuailles, de ne pas laisser trainer de vaisselles sales et de bien laisser trainer ses yeux et ses oreilles. Ce genre de soirée, c'était comme au spectacle et elle aurait de quoi cancaner pendant des semaines !!

Elle aimait partager ses commentaires avec son complice de commérage, commis au cuisine. Elle s'empressa donc de le rejoindre après avoir remarqué qu'il scrutait la salle, dissimulé derrière une tenture.


« Hey, t'as vu tout ce beau monde qu'on a ce soir !! Ce coup-ci, en plus des dentelles, ils portent des masques. Va y avoir de la relâche, tous rassuré d'être grimé ! Ca va roucouler, j'te dis comme au pigeonnier ! Pire comme au clapier à lapins ! Faudra penser à faire le tour des buissons demain, y aura surement de jolies trouvailles oubliées à ramasser !

T'as vu comme le gros blaze (Grodublaire) a eu vite fait de pousser le toutou (Lupos), pour grogner au nez des deux premières dames arrivées, la bleue (Miss-ocean) et la rouge (Scarlet). Tu vois, j't'avais bien dit, celui-là sous prétexte d'être déguisé, il joue les hommes bourrus sans aucune éducation alors qu'en fait, il se contente juste de laisser tomber le masque de cul béni obligé qu'il porte d'habitude ! Doit sacrément être en manque de femelle, lui !
Et le toutou (Lupos), aussitôt, sous prétexte de galanterie, se met à faire le héros et à montrer les crocs, tout ça pour impressionner les dames ! Mais c'est juste pour taper dans leur coeur, même plus bas, penses-tu !

Et le lugubre (La_mort) là-bas qui croit faire peur, et le Toutou (Lupos) qui fanfaronne de ne pas craindre la grande faucheuse ! Attend, si elle venait le voir ce soir pour vrai !
Tu trouves pas que le lugubre, il parle trop, comme si la faucheuse était bavarde comme une pie ! Tout cela pour remplir son carnet de bal ! Il taquine la bleue (Miss_ocean) !

T'as remarqué l'autre escogriffe bleu (Orceleste) au chapeau qui fait la roue ? J'te parie qu'avant la fin de la soirée, il aura cramé son couvre-chef en se pavanant trop près d'un chandelier ! Il a tout de suite fait le paon devant la femme bleue (Miss_ocean) aussi. Y aura du faisandé c'te nuit ! Et pas qu'en cuisine !

Oh le plus beau, c'est le pirate d'eau douce (Barbenoire) ! Il se mouche dans les nappes celui-ci ! Il joue les gros tatoués, mais même pas capable de cracher comme un homme ! Faut que je change le linge derrière lui ! C'est y pas honteux de caricaturer d'la sorte les marins !
Lui aussi y cherche la pucelle ! Il s'est fait rembarré par la roussie (Eos) !

Qui se ressemble s'assemble ! Hop le masque rouge (Masque_pourpre) contre la Dame en rouge (Scarlet)! Surement pas assez contre à son goût, pardi ! Mais bon il a p'tet sa chance, elle minaude avec lui.

La nez crochue (Arielle), au moins, elle profite du banquet ! Elle a bin raison de se remplir la panse avant les efforts !

L'Andalouse (Andalousia) fait sa mystérieuse ! Elle observe... j'me demande qui va aller la taquiner le premier ! Tu prend le pari ?

Oh regarde... La nouvelle toute blafarde (Ketsurui) qui vient de faire son entrée ! Elle joue la maladive. J'te gage qu'en fait, elle va finir par faire la peste !

En bref, rien de bien original encore... Que de roucouleries !
Le pourpre (Masque_pourpre) avec la sanguine (Scarlet) qui a déjà commencé à l'écorcher !

Le marin d'eau douce (Barbenoire) qui s'est pris un vent avec la Rousse (Eos). Lui est arrivé tout gonflé comme ses voiles par grand vent et l'Enflammée a eut vite fait de lui bouffer son air !

La bleue (Miss_ocean) attire les hommes, d'abord le grosblaze (Grodublaire) tout naze, ensuite le toutou servile (Lupos), le lugubre (La_mort), enfin le paon bleu (Orceleste).
Elle a déjà a son actif une rixe entre le gros naze et le toutou !

Mais bon, sa cour va surement s'éparpiller, vu qu'y a trois dames esseulées, la nez crochue (Arielle), l'Andalouse (Andalousia) et la Rousse (Eos).

Ah flûte, faut que j'y retourne, le service m'appelle !

Et Séraphine retourna glâner des nouvelles...
--La_mort


La Mort savoura un temps le compliment de l'Océan, mais constata bien vite qu'elle était courtisée de toute part. Sous le masque on jugea opportun de se comporter comme son modèle et d'attendre son heure. S'éloignant des convives, un serviteur en profita pour apporter en toute discrétion un petit papier plié et le fameux chalumeau dont Lupos avait parlé. Dépliant le papier le Spectre de la Mort trouva fort opportun de ranger le fameux chalumeau à sa corde qui lui servais de ceinture, et décida de retourner au jeu.

Il avisa une belle dont il ne doutait pas que la froideur faisait parti de son costume, aussi est ce sans crainte qu'il s'approcha de Ketsurui.


QUE VOILA UNE PARURE ORIGINALE ET FORT RECHERCHÉE. ON EUT JURE QUE VOUS M'AVIEZ EN TÊTE QUAND VOUS LA MÎTES. PARDONNEZ L'OUTRECUIDANCE DU SPECTRE DE LA MORT, MAIS IL EÛT ÉTÉ IMPARDONNABLE QUE JE NE VOUS ABORDE PAS VU NOS SIMILITUDES.

Pendant tout le discoure, la lame de sa faux était tournée en arrière, afin de ne pas inquiéter la dame. Sous le masque, on se demandait bien où la femme pouvais avoir prit sa double faux. La sienne était tout simplement celle d'un paysan. En fait, son propre costume était loin d'égaler la richesse de celui de Ketsurui. La robe de bure noir était celle d'un moine a qui il l'avais emprunté. La corde qui lui servait de ceinture était... une authentique corde! Et si elle ne détonnais pas sur l'austère Spectre s'était tant mieux! Le sablier avait été dérobé dans une bibliothèque la veille... il faudrait le rendre intact avant qu'on constate sa disparition. Seul le masque avait quelque richesses, et encore tenais t'il plus de l'antiquité que de la richesse mondaine. Un noble lui avais prêté pour les besoins de cette soirée...

Sous le dit masque, inutile de dire qu'on espérais ardemment que l'originalité du costume supplante sa pauvreté.


DITE MOI. DANSEREZ VOUS AVEC LA MORT CE SOIR? ON DEVRAIS JE ATTENDRE NOTRE RENDEZ VOUS FINAL POUR VOUS REVOIR?
--Andalousia


Andalousia regardait toujour ce jolie spectacle, le petit bout de papier que le garde lui avait donné ne lui disait rien du tout cet indice à part les deux avec les masque à cauchemard Grodublaire et la mort ou alors la barbenoire.

Elle se faufila dans la foule pour observer cet trois personnes en restant bien discrete, fit quelques signe de la tête et sourire mais observait les trois .

Comment je vais trouver moi avec se mot elle hésitait
--Scarlet


Ainsi donc, le Pourpre disait l'avoir démasquée, avouant l'avoir cherchée..Elle se demandait ce qui avait pu la trahir, car elle s'était finalement peu dévoilée.

Oh, peut être par la voix, pas assez modifiée..? Un moment de relâchement est si vite arrivé !

- Ainsi je serai celle que vous attendiez messire ? Comment en être sur..saurez - vous me décrire ?

Ne divulguez point mon nom, le jeu en serait écourté, il faut alimenter le mystère, la rumeur ici, n'est que salutaire, c'est le jeu qui veut ça, autant ne pas les faire taire.

Mais dites moi peut être quelques mots, qui sans ce masque, me caractérise, et je saurai alors, si je suis la jouvencelle qui sur vous, semble avoir tant d'emprise..


Paraissant en dehors du temps et des hommes, l'Ecarlate était aspirée dans la contemplation de cet individu qu'avec insistance elle regarde, cherchant la faille dans son masque même si, de son cœur, elle semblait déjà avoir, sinon dérobé la clé, au moins ouvert une mansarde..

Mais au milieu de cette soirée, elle ne savait plus distinguer le vrai du faux, entre un bon mot pour le dire, ou une belle rime pour séduire. Se jouait-il d'elle ? Sans doute cet homme était taquin, quoiqu'il en soit, la belle ne comptait pas tomber dans le piège du Don Juan qui, de cette scène, semblait vouloir tirer les ficelles.
--Ketsurui


Ketsurui s'était finalement écartée du petit groupe. Elle s'était montrée respectueuse, mais préférait rester seul, plutôt que d'encombrer, surtout parce qu'elle ne devait pas vraiment avoir un aspect des plus rassurant, dans son déguisement.

A présent, elle réfléchissait sur le moyen de se distraire quelque peu, afin de ne rester immobile toute la fin de la soirée.
Lorsqu'elle sortie de sa longue léthargie, elle fut surprise de se retrouver en face d'un Messire, celui-ci qui plus est lui parlait. Reprenant les paroles de La Mort au fur et à mesures qu'il les prononçait, afin de reconstituer une certaines compréhension.
Lorsqu'il eut terminé, elle lui répondit à son tour, des plus étonnée... Détaillant par la même manière l'ensemble de son déguisement.


Messire, vous avez en effet raison.
Il est vrai que mon ensemble se fond à merveille dans votre style, cependant ceci est un malheureux hasard. Une coïncidence bien étrange cependant, je vous l'accorde.
Peut-être partageons-nous des similitudes inconscientes également... qui sait ?!


Se taisant, elle continua tout de même à regarder son costume. Une faux, tout comme elle, une robe noir accompagnée d'une ceinture de corde. il avait également un sablier, ainsi qu'un masque des plus expressif.
il avait du être recherché, et également confectionné avec soin, à l'aide de ce qu'il avait eu à disposition.
Témoignage du mal donné et de l'orignalité et de la créativité de l'esprit.
Peut-être que la jeune femme, elle, pouvait parraître perdue dans toute cette assemblée, mais elle n'en avait cure, elle ne s'en soussiaut pas le moins du monde... Elle avait déjà eu bien du mal à trouver sa double faux, avant de trouver une ingénieuse solution à son problème, mais il fallait laisser ses réflexions de côté.

La Mort lui parlant de nouveau, elle reprit le fil de ses mots. il lui proposait une danse, ou bien une rencontre un jour prochain, dernier jour, avant de se diriger vers l'astre solaire... ou bien l'astre lunaire... préférer l'enfer au paradis celeste, c'était une possibilité...


Messire, peut-être nous reverrons nous d'ici peu, très peu. Cependant, j'accepte votre invitation, je suis ici pour oublier le Soleil, apprécier la Lune.
Si vous le souhaitez donc, je vous suivrais, tant bien que mal.


Elle le regardait toujours, ou plutôt regardait son masque, les yeux éteints, mais les sens en veille.
Qu'allait-il se passer ? accepter une danse, était-ce acte bien réfléchit ?
Gaston Palagaf, incarné par Sorane
Début du souper

Gaston avait fort à faire ce soir. Il était responsable du bon déroulement de la soirée et de tout ce petit monde qui se démène pour servir les invités. une dure tâche de tout gérer et surveiller... Il ne souriait pas souvent.

Il avait suivi le déroulement de la soirée avec attention selon les directives qu'il avait reçues. L'un des organisateurs lui fit le signe convenu pour l'annonce du diner.

Il entra donc dans la salle de réception, accompagné du chef cuisinier et d'une file de serviteur portant des plats.

D'un voix ferme mais uniforme, il annonça :

"Illustres invités, nous allons avoir le plaisir de vous servir votre diner."

Il attendit stoïque, et derrière lui toute la file de serviteurs, que les invités rejoignent les tables et prennent place.
Puis avec un seul geste de sa part, le défilé se mit en branle, bien réglé.
--Masque_pourpre


Scarlet semblait le retenir sur terre, bonne chose sans doute. Il s’emportait vite, et ce qu’avec une certitude des plus controversé… La proposition avait l’avantage de les rassurer tous les deux, du moins, si elle comptait partager ses informations… Agrippant une bouffée de parfum, le Pourpre rêver, s’élança.

-Cette dame en est une qui s’est toujours montré des plus charitables à mon égard, parfois assez pour me faire rougir de honte! Elle… Elle a une merveilleuse chevelure ondulée d’un brun relativement clair. Elle a des goûts pour le moins étranges, figurez-vous, elle adore les règles et la forme n’excluant pas le fond. Son rire cristallin et sa douceur sont sur mon cœur le seul baume en ce monde bien parfois trop aride. J’ose espérer lui être du même secoure lors de nos entrevus tardifs où nous nous permettons d’échanger un ou deux verres de vin…


Dans son envolé, il agrippa doucement cette main de soie et l’amena à son bouche de plâtre pour en humer le sentiment discret s’en évadant.

-Et, si cela ne vous convint pas, laissez-moi dénuder votre poignet de cette dentelle, et nous saurons tous les deux si nous avons bien trouvé le complémentaire de la suite.

En arrière fond, les serviteurs appelaient au souper. Mais une bulle temporelle avait envahit le cadre de la fenêtre... Une réponse, une seule, pourrait rassasiez l'estomac gargouillant du Pourpre.
--Scarlet


L'Ecarlate se trouva bien dépourvue lorsque l'évidence lui fut venue.
Cela lui sauta alors aux yeux, par cette simple allusion, il venait de lui faire un aveu.

Son poignet, lui seul pouvait savoir ! car à sa seule épaule elle s'était épanchée..Visage blême de la vérité toute nue, dévoiler son poignet, oh grand dieu, devant toute une assistance jamais !

Aussi, un silence s'installa, déroutant, mais point inquiétant, elle se savait entre de bonnes mains. D'ailleurs, il lui tenait toujours la sienne. Elle ne l'ôta point.

Après une minute d'hésitation, elle lui avoua à son tour :

- Vous m'avez démasquée messire pourpre, point besoin de dénuder mon poignet, ce qu'il y a de gravé à son creux fait partie d'un passé que je vous ai déjà compté...en d'autre temps, un autre lieu. Pour votre seule exclusivité..

Sa main trembla légèrement dans l'écrin vivant dans laquelle elle reposait, et, ne quittant le regard de son protecteur, elle ne put que s'approcher davantage de lui, lorsqu'un cortège se déplaçant vers la salle du banquet, les frôla, les entrainants dans leur sillage.
--Arielle
On venait d'annoncer le souper, Arielle n'avait pas fini sa grappe de raisins... Qu'à cela ne tienne, elle avait repéré la grande faucheuse La mort. Le deguisement lui convenait, il ne lui restait plus qu'à flirter avec lui... Flirter avec la mort voilà qui ne manquait pas de piquant, c'était jouer avec le danger, l'inaccessible... Arielle esquissa un sourire et s'avanca vers La mort ne prêtant aucune attention à la femme qui l'accompagnait. Elle lui tourna autour puis se figea devant lui. Soulevant sa grappe à peine commencée devant le nez de l'inconnu, elle en piqua un grain et de ses longs doigts graciles, le porta à la bouche de la grande faucheuse. Aussitôt, soulevant légèrement la pointe de son masque, d'un baiser la jeune effrontée vint cueillir la moitié du fruit entre ses propres dents. Le jus du grain perlant à son menton, elle se recula. D'un geste de la main s'essuya.

- Bonsoir La Mort, amie fidèle entre toutes qui n'oublie rien, ni personne.

Alors qu'elle prononcait ces mots, elle remit en place la pointe de son masque et ne put s'empêcher de porter une main démonstrative sur le torse du chantre des enfers, la laissant glisser au gré de sa fantaisie.

- Un diner en ma compagnie vous mettrait peut-être en appetit pour une danse ensuite? Je vous laisse le choix de la cavalière pour cette derniere mais je me fais force d'ouvrir vos appetences pendant le souper...

Lascive, le regard insolent, elle allait essayer de ne pas trop brusquer la mort et lui donna le temps de la reflexion en décochant un clin d'oeil amusée à celle qu'on nommait déjà ici et là Ketsurui

--Miss_ocean


Elle devisait tranquillement avec les invités, elle se demandait bien qui pouvait être son partenaire. La mort, L'étoile du soir, Messire Loup, qui, où était son prince ??? Le mystère était complet. Elle aurait bien aimé qu'un des convives donne un indice mais elle n'en n'avait guère vu. enfin ... elle était là pour s'amuser.

Elle écoutait l'étoile du soir avec attention, il se rapprochait discrètement d'elle. Peut être allait il lui donner un indice ...

Tout a coup le diner fut annoncé. Elle regarda les deux messire qui restait près d'elle.

Me feriez vous l'honneur de diner avec moi messires ? Nous pourrions ainsi bavarder plus facilement avec un verre toujours plein.

J'avoue que votre compagnie m'est exquise. Cependant ma curiosité a été piquée au vif, j'aimerai en savoir plus sur vous messieurs.


Elle regarda Le Loup et Orceleste d'un regard aussi profond que les abysses qu'elle habite.
--Endymion


Il surgit du corridor interminable, comme une apparition, comme un nuage perlé d'un regard sombre. Il semblait jaillir de la pierre en habits d'albâtre et son pas feutré glissait sur le sol telle une brise nocturne. Sa démarche était un souffle bruissant, malgré une certaine raideur de statue aux pieds fragiles.
D'un léger signe de tête dentelée, il salua les portiers et entra dans la salle de bal, en dissimulant le vélin sous les lacets blancs. La lumière des chandelles, l'éclat des costumes, brillaient de couleurs chatoyantes sur la soie et les perles immaculées.
Le long du buffet, il ne s'arrêta pas. Un éclair de sauce serait comme une fêlure, une trainée de vin, une blessure sanglante. La pureté était dans le jeûne, la beauté dans l'abstinence. Sous le masque argenté, les démons se taisaient. Ils dormaient, en toute apparence.
Il salua tour à tour les invités, un bref sourire aux coins des yeux, malgré la froide apparence. Il ne reconnut qu'une seule personne. Séléné brisa les diamants de sa robe de nuit.
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