Soren
[Un cri dans le hall*]
Mon esprit vagabonde. Il part loin de Paris. Il retourne vers le Maine et vers mes amis. Depuis mon bannissement du Danemark, je n'ai plus qu'eux. Cela fait longtemps que je les ai quitté, bien trop longtemps. J'ai besoin de reprendre la route, de vadrouiller la campagne. J'ai besoin de me sentir utile, de mettre mon bras armé au service de quelqu'un. J'ai besoin de me sentir utile.
Le cheminement de mes pensées est soudain brisé par un cri qui retentit dans la pièce. Une voix féminine...L'inconnue... Elle est revenue à elle. C'est la première fois que j'entends sa voix. Je lève les yeux dans la direction du groupe qui n'a pas bougé. Je ne comprends foutrement rien à ce qu'elle dit. Aux sonorités, j'ai l'impression qu'elle parle le même dialecte que l'écossais, un dialecte qui m'est inconnu. Mais se peut-il que le premier mot qu'elle ait prononcé soit... mon nom?!?!?!?
Intrigué, je m'empare de la canne. Le talon de mes bottes résonnent dans le hall de l'hôtel. Je m'approche. Je jette un oeil furtif en direction de l'italien, puis de l'écossais. Mon regard est interrogateur. Ai-je bien entendu mon nom? Pourquoi aurait-elle prononcé mon nom? Tout ça n'a pas beaucoup de sens. Je fixe mes mirettes sur son visage. Je détaille le moindre de ses traits. Je cherche une réponse dans le blanc de ses yeux, dans les courbes de son nez, de la rondeur de pommettes.
Oui, elle est bien écossaise. Par certains côtés, elle ressemble à Syuzanna. Je ne sais quoi lui dire. J'ai l'impression d'être de trop ici en ce moment. Ces trois-là se connaissent. Je suis le seul inconnu. Je n'ai vraiment pas ma place ici. Je les dérange. Je trouverai de l'aide ailleurs.Je dépose la canne à ses côtés. Non! C'est impossible! Elle n'a pas pu prononcer mon prénom! Ça n'a pas de sens! Je hoche la tête dans leur direction respective, signe que je vais prendre congé. J'ai une étrange sensation. Je ne sais pourquoi, mais quelque chose me pousse à quitter cette pièce, à m'éclipser. Sans trop comprendre pourquoi, je tourne les talons... Clac.. clac... clac... Le bruit de bottes se fait de nouveau entendre dans le hall de l'hôtel.
* Référence à "Un cri dans la nuit de Mary Higgins Clarks"
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Mon esprit vagabonde. Il part loin de Paris. Il retourne vers le Maine et vers mes amis. Depuis mon bannissement du Danemark, je n'ai plus qu'eux. Cela fait longtemps que je les ai quitté, bien trop longtemps. J'ai besoin de reprendre la route, de vadrouiller la campagne. J'ai besoin de me sentir utile, de mettre mon bras armé au service de quelqu'un. J'ai besoin de me sentir utile.
Le cheminement de mes pensées est soudain brisé par un cri qui retentit dans la pièce. Une voix féminine...L'inconnue... Elle est revenue à elle. C'est la première fois que j'entends sa voix. Je lève les yeux dans la direction du groupe qui n'a pas bougé. Je ne comprends foutrement rien à ce qu'elle dit. Aux sonorités, j'ai l'impression qu'elle parle le même dialecte que l'écossais, un dialecte qui m'est inconnu. Mais se peut-il que le premier mot qu'elle ait prononcé soit... mon nom?!?!?!?
Intrigué, je m'empare de la canne. Le talon de mes bottes résonnent dans le hall de l'hôtel. Je m'approche. Je jette un oeil furtif en direction de l'italien, puis de l'écossais. Mon regard est interrogateur. Ai-je bien entendu mon nom? Pourquoi aurait-elle prononcé mon nom? Tout ça n'a pas beaucoup de sens. Je fixe mes mirettes sur son visage. Je détaille le moindre de ses traits. Je cherche une réponse dans le blanc de ses yeux, dans les courbes de son nez, de la rondeur de pommettes.
Oui, elle est bien écossaise. Par certains côtés, elle ressemble à Syuzanna. Je ne sais quoi lui dire. J'ai l'impression d'être de trop ici en ce moment. Ces trois-là se connaissent. Je suis le seul inconnu. Je n'ai vraiment pas ma place ici. Je les dérange. Je trouverai de l'aide ailleurs.Je dépose la canne à ses côtés. Non! C'est impossible! Elle n'a pas pu prononcer mon prénom! Ça n'a pas de sens! Je hoche la tête dans leur direction respective, signe que je vais prendre congé. J'ai une étrange sensation. Je ne sais pourquoi, mais quelque chose me pousse à quitter cette pièce, à m'éclipser. Sans trop comprendre pourquoi, je tourne les talons... Clac.. clac... clac... Le bruit de bottes se fait de nouveau entendre dans le hall de l'hôtel.
* Référence à "Un cri dans la nuit de Mary Higgins Clarks"
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