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Doit avoir cheveux propres celui qui nomme autrui pouilleux

Brygh_ailean
Elle continue de rire.

Relève-toi donc... C'est bien assez humiliant d'être là, à attendre quelqu'un qui nous évite... Nous savons tous pourquoi, hein !

De sécher le coin de ses yeux humides.

Il faudrait être bien fol pour ne pas le savoir, n'est-ce pas ? Diantre, rien de changera jamais. Mais la vie persiste au-delà même de la destruction*, ciosan. Les circassiens m'amusent néanmoins davantage et me coutent bien moins cher, à la fin.






Gandhi
_________________

Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?
Arthanagor
{...Le grand déballage de printemps...}

La grande de partir dans un rire sonore et de l’aider a se relever. A défaut d’avoir fait sortir le loup du bois, cela aura au moins eut le mérite de la faire rire. L’Ecossais râle : combien de longueurs de dentelles et de velours doit ont avoir autour du cou pour arriver a se faire entendre en ce lieu ? Il savait les institutions du royaumes lentes a réagir parfois.

Mais cette fois-ci, les choses étaient différentes, visiblement, ON ne voulait pas les recevoir.
Que fallait-il faire ? On dit que les combats désespérés sont les plus beaux…tu parles Charles ! là, il n’y avait même pas eut de combats. L’adversaire refusait la confrontation.
Arth regarda le groupe. Une certaine lassitude commençait à peser sur leur épaules. Il soupira doucement en regardant la pièce et le couloir désert à présent
.
- ça pourrait être navrant, écœurant…c’est juste pathétique dit-il en regardant la grandebon, je ne vois pas l’intérêt de prendre racines ici.. Il franchit le seuil sous le regard surpris de la sylphide et se planta de nouveau devant le bureau du clerc.

Il sort de son gilet soigneusement rangés dans une pochette de cuir craquelée par le temps les parchemins qu’ils avaient pris soins de prendre avec eux pour cet entretien qu’ils auraient aimé avoir.
-Jeune sagart(*) dit-il, puisque la tenancière des lieux semble refusé de nous voir…
-Tenancière ? croyez vous donc que nous sommes ici dans une maison de plaisirs ?
L’Ecossais ne put retenir un sourire :
- je crois pas vous teniez a entendre ma réponse….il sort les parchemins, et les pose sur devant le clercvoici donc les différentes attestations et lettres que nous avions amené, afin que Brygh Ailean puisse faire valoir ses droitsIl les présente une à une :



Citation:
Castillon, Périgord-Angoumois
Le septième jours de Mars de l’an 1460


Par la Présente,

J’atteste que dame Brygh Ailean Mc Fadyen souffre, depuis sa résurrection d’entre les morts, de troubles sévères de la paroles, et que sa santé est plus que précaire.

Malgré ça, elle a fait le voyage de catalogne, où elle s’était rendu pour consulter un médicastre réputé, pour venir accomplir son devoir de noblesse périgourdine envers le comte Louis Vonafred.

Aussi, il me paraît fort improbable qu’elle ait pu sciemment vouloir offenser le compte de part son attitude vu son état. D’autant plus que, le Héraut qui officiait lors de cette cérémonie lui, était parfaitement au fait de l’état de santé de Dame Brigh Ailean Mc Fadyen.

Bon pour faire valoir ce que de droit.

Arthanagor,
Ecossais Errant



Citation:
Natale Adriano di Foscari Widmann d'Ibelin, Marquis di Isola San Marco, Coms de Rabat, Vescoms de Carmaing & de Lautrèc, Senher de Santa-Massima
le 8ème de Mars, Ano Domini 1460


J'affirme par la présente avoir accompagné la Donà de McFayden près des thermes Caldes Montbui en Catalogne et connus dit-on depuis les Romains pour les bienfaits que les eaux de la place apportent aux rhumatismes, problèmes osseux, respiratoires et surtout émotionnels.
Brygh_Ailean McFayden a subi un grand choc depuis le trépas de mon bon cousin alors Coms de Toulouse et dont elle était la compagne. Cela l'a laissé sans voix et elle est resté alitée de longs moments sans faire plus d'exercices.

J'ai l'ai donc laissé dans la vallée quelques temps pendant que je visitais la capitale Barcelone. Nous nous sommes retrouvés une dernière fois avant qu'elle ne retourne en Périgord faire son allégeance au Grand Coms de la province et je puis vous affirmer qu'en tout cas la cure lui a au moins fait du biens aux entournures.

J'espère un jour pouvoir à nouveau entendre ses vocalises.

Sarlat,
Mars 1460.





Citation:
Moi, Pattricia, barbière de mon état, résidant à la maison dite « Les Mures », sis 1 avenue du Lac à Sarlat, Comté du Périgord Angoumois, certifie pour vrai ce qui suit.

Lors de son arrivée en Périgord Angoumois, dans le village de Bergerac, j’ai pu constater que ma patiente Brygh Ailean MacFadyen, Dame de Chateaubernard, venue dans le Comté afin de faire allégeance au Comte Vonafred, en tant qu’ancienne Comtesse du Périgord Angoumois, et, pour son fils Hadrien, de rentrer en possession de son héritage, était frappée de mutisme, et également d’une raideur à la jambe, l'obligeant à marcher avec une canne.

Cette patiente a subi plusieurs chocs violents, le premier fut la mort inattendue de son époux lâchement agressé par une noble berrichonne, le deuxième l’accouchement prématuré de son fils qu’elle faillit perdre suite à une blessure au ventre lors de la défense sur les remparts, quasi seule, du château de Périgueux, pendant l’élection du nouveau Conseil Comtal, qui fut pris et provoqua un choc supplémentaire et pour finir de la mort de son futur époux, le Comte de Toulouse. Je me permets ces précisions car pour trois de ces quatre chocs, je les ai constatés de visu à l’époque.

Ma patiente, à la suite du quatrième choc, est morte, frappée de catatonie et incapable de se nourrir. Les nombreuses et éminentes personnes qui étaient à son chevet à l'époque n'ont pu la sauver et l'empêcher d'aller rejoindre le Très Haut. Je n'étais pas présente au moment de ce dernier drame puisque en train de guerroyer dans les armées royales comme ma fonction de garde royal m'y engage. J'ai été informée, alors dans le camp des armées alliées par émissaire que mon amie était revenue et qu'Aristote nous l'avait rendue. Nos ferventes prières étaient exaucées...

Je dois également certifier, que mon amie me pardonne les paroles à venir, que l'esprit de ma patiente n'a plus toute la brillance que tout le monde lui connaissait. Elle est frappée d'éclairs de lucidité où son esprit, par tablette de cire interposée, nous fait l'honneur de briller et de nous conseiller, et une demi-heure plus tard elle semble comme absente, repliée en elle-même, dans sa douleur.

J'espère que tous les soucis que l'on lui crée vont enfin cesser, cette noble Dame a besoin de se retrouver près de son fils dans un environnement "de travail" et "d'étude" et non pas montrée comme une bête de foire que l'on veut salir.

Je me tiens à la disposition de qui de droit pour toutes informations complémentaires.

Pattricia
Barbière et soldat à la Garde Royale
Diplômée par Hiancy
Chef Barbière du Périgord Angoumois.




là il ajoute:
- Celle-ci vaut son pesant d'or, lisez un peu....


Citation:
Mademoiselle de Châteaubernard,

Nous avons eu quelques échos vous concernant et nous aimerions que vous sachez à quel point nous sommes ravi de vous lire. En effet, nous n'allons pas trop nous attarder sur la question mais je peux confirmer que nous étions au courant du mariage de votre mère, Dame Brygh Ailéan McFadyen, Dame de Châteaubernard avec Monseigneur du Guesclin, Vicomte de Biron. Je peux vous assurer que dès que nous l'avons su, à l'époque, nous étions très en colère pour une raison :
Comment, nous, Eudes Von Strass n'avons pas été invité à cette cérémonie ? Je dois aussi vous avouer que les nuits succédant cette information nous avons prié de tout cœur pour que le Très-Haut sépare ce couple afin de leur infliger une punition pour ce crime ! (le fait de ne pas avoir invité, quoi)

Quelques jours plus tard, nous sommes retourné à Paris dans les services de la Hérauderie, alors que nous étions Héraut d'Armes Royal dans le Périgord-Angoumois, et nous nous sommes rendu compte, après avoir rendu visite aux hérauts en charge de la Généalogie, que Biron, votre beau-père, a été déclaré mort par nos soins alors que Béatriz était encore notre souveraine. Nous étions très embarrassé, notamment lorsque nous avons su que le couple avait donné naissance à un merveilleux petit enfant. Dans la foulée, nous avons été lourdement malade et nous n'avons pas pu faire rectifier les choses étant donné que nous avions été destitué par Perrine, roy d'armes, pour manque d'assiduité.

A l'heure actuelle, nous ne savons quoi faire et c'est pour cela que nous comptons prévenir le Héraut actuel Henry, de ce désagrément pour votre mère. Le Très-Haut à déjà puni ce couple en les séparant et je trouve déplacé que les hommes se mêlent à la justice divine en mettant des "barrières sur le chemin" de votre mère.

En espérant que cela puisse vous aider à mieux comprendre les choses,

Vive le Roi de Lotharingie !
Honorable Eudes Von Strass & d'Acoma
Ministre Royal de la Justice
Baron de Coussey & Seigneur de Gensac-la-Pallue



Citation:
Soraidh Una,

Non je vous ais pas oublié, même si la rencontre fut assez peu protocolaire, elle fut néanmoins marquante.

Certes, les liens qui me lient a votre mère ne sont pas ceux du sang, même si votre mère a un sens de la famille des plus large, au sens strict du terme, mais ils ne sont pas moins forts.
Je suis, et resterais proche de votre mère pour de multiples raisons qu’elle ne manquera pas de vous expliquer dés que possible, je puis seulement vous dire que j’ai pleine et entière confiance en elle, et que je ferais tout, du moins dans la mesure de mes compétences pour elle. Je me considère, bien que roturier et vagabond, comme son vassal.

J’ai, comme vous le dites, été proche de votre mère lors de son mandat comme comtesse du Périgord-Angoumois, je venais d’arriver en cette province Elle m’a parlé longuement, lorsque nous arrivions a nous retrouvé autour d’une bouteille de « 1439 », de son idylle avec Messire du GUESCLIN. Idylle qui se confirma, par un mariage, et la naissance de votre frère Hadrien.
Et qui a vu votre mère grosse, ne peut oublier ce spectacle tant sa taille contraste avec la rondeur de son ventre à l’époque.

J’espère que mon témoignage aussi modeste soit-il répondra à vos attentes, et aidera votre mère a récupérer le fief de Biron.

Arthanagor.
Ecossais errant.



Citation:
Angoulesme, mars 1460.

Ci-après, j'atteste que Brygh Ailean Mac Fadyen ne joue en aucun cas une comédie absurde en restant dans un mutisme total.

Pour lui avoir rendu visite à Castel il y a quelques mois et l'avoir cru prête à rejoindre Aristote, j'ai pu voir son corps dépérir et ses forces l'abandonner. J'ai attendu chaque jour la missive m'annonçant son trépas, laquelle n'est pas venue mais une autre m'informant de son accroche à la vie. Mais quelle vie! Elle n'est plus que l'ombre d'elle-même, bloquée dans son esprit sans pouvoir communiquer librement. Toutefois, pour ce que j'ai pu en voir, elle n'est en aucun cas privée de ses facultés mentales. Croyez-moi, elle sait jouer de sa canne pour combler sa parole manquante et se faire comprendre!

J'atteste également l'avoir accompagnée dans la salle du trône pour porter allégeance au Comte Vonafred sans toutefois pouvoir mener à bien cet exercice. Je ne suis pas très au fait des us et coutumes en salle du trône, mais je crois savoir qu'un noble doit être annoncé et appelé pour affirmer son allégeance. Hors, il n'y a rien eu de tel. Bryn n'a donc pu porter allégeance dans les formes et il est de notoriété publique qu'elle est fidèle à la couronne du Périgord Angoumois quoi qu'il arrive.

Je suis profondément persuadée que ce malentendu sera dissipé rapidement.

Rédigé par Caoillain Daire Mac Fadyen, dicte Kildara, en pleine possession de ses moyens pour faire valoir les droits de Brygh Ailean Mac Fadyen


Moi, Una, fille de Brygh, fille de Moira, fille de Catriona certifie ce qui suit comme sincère et véritable témoignage de ce qui s'est passé :

Au cours de décembre, nous a été annoncé par missive la tenue d'une cérémonie d'allégeance en castel de Périgueux. Bien qu'étonnée de la tournure de la lettre, ma mère a renvoyé un courrier au héraut pour lui demander comment pratiquer et surtout pour lui préciser qu'elle était malade et muette. Elle l'a d'ailleurs invité à se joindre à nous pour savoir et pouvoir agir au mieux des intérêts de chacun. Cette missive est restée lettre morte.

Ma mère s'est donc présentée au château de Périgueux, revenant précipitamment de Catalogne où elle se faisait soigner. J'étais en avant avec mon jeune frère, persuadée que cela le concernait lui, son héritage, et me proposant d'être sa voix, puisque mère ne peut l'être.

Après avoir été l'objet de plusieurs manques de respect de la part des nobles locaux, nous avons demandé les mêmes explications au héraut qui se tenait près de nous que celle que Mère avait demandé par missive. Au lieu de nous répondre, son jeu à consister à nous invectiver et pire, à se moquer ouvertement de mère, en lui parlant méchamment sachant qu'elle ne pouvait lui répondre et en lui demandant de lui faire allégeance à lui alors que le comte ne l'avait pas encore appelé et qu'elle se tenait en arrière de nous tous, bien loin de sa seigneurie. Il lui a simplement donné plume et vélin pour qu'elle s'exprime, comme s'il était simple et facile pour une femme debout, tenant une canne, d'écrire un serment complet.

Elle le fît néanmoins et le faquin de déclarer qu'elle avait refusé de prêter allégeance. Est-il nécessaire que nous poursuivions à narrer ce cauchemar grotesque ? Non. Sa seigneurie avait-elle son mot à dire ? Visiblement non. Seul le héraut parlait.

Fay à Hastings, Royaume d'Angleterre, le 11 mars de l'an d'Horace 1460.



Citation:
Chère Una,

J’apprends par missive de votre part que, non content de persécuter une femme, affaiblie par les cruautés de la vie et ce, en l’accusant de ne pas avoir prêté allégeance au Comte Vonafred, ce pour quoi je vous ai déjà dit le fond de ma pensée, il s’avère désormais que l’on émettrait des doutes quant à la véracité du mariage de Bryn et Ben ?

Qui a laissé entrer le malin au sein de la Hérauderie et de Rome ? Qui derrière des subterfuges essaie de nuire à votre mère ? Sont-ils tous devenus corrompus ou manipulables ? Désolée, je sais que je m’emporte, mais un tel acharnement ne peut être que l’œuvre du sans nom qui tente de mettre à terre une femme dévouée au Très Haut.

En tant que meilleure amie de votre mère, je peux vous affirmer qu’elle et Ben se sont bien mariés le 31 mars 1459, au Domaine de Biron. Ils ont fait cela dans la plus stricte intimité car les élections comtales étaient à l’ordre du jour et il s’agissait pour eux d’avoir un dernier moment qui leur serait strictement réservé, accaparés qu’ils allaient être ensuite par la gestion du Comté.

L’actuel Comte, et la quasi-totalité des conseillers comtaux des 8 derniers mois n’étaient même pas en Périgord Angoumois à l’époque, puisqu’ils bataillaient contre les Lions de Judas il me semble, ou encore affrontaient-ils les armées royales parce que Berrichons ou Bretons, ou pour finir vivaient-ils en Béarn, éloignés de notre Comté depuis plusieurs années… D’après mes souvenirs, ils sont arrivés, petit à petit, un peu avant l’été, afin de prendre la suite de la gestion du Comté, j’étais moi-même à cette époque Connétable au sein du Conseil de Régence sous la direction de Valnor, Pair de France. Votre mère était partie en convalescence dans le Toulousain auprès du Comte de Rabat, prenant soin du petit Hadrien, loin des ambitions politiques, des calomnies, essayant vainement de se remettre de la douleur de son grand deuil.

Voir Bryn et Ben, aussi proches que peuvent l’être deux personnes qui s’aiment, côte à côte pour diriger le Comté, a été pour moi un vrai bonheur. L’économie fort peu brillante quand votre mère a récupéré la direction du Comté a été remontée, le prestige remis au plus qu’il n’avait été depuis des mois et ce, à moindre cout, les luttes intestines, menées par des mesquins au sein de nos institutions, ont été canalisées et les débats publiques et constructifs. Nous étions peu à être informés de ce mariage, car le jeune couple voulait encore profiter de son secret quelques temps, ils attendaient avec impatience la naissance de leur premier enfant, et les jours de liesse qui auraient sans aucun doute été déclarés à cette occasion.

Je vous en conjure, prévenez-moi si je peux de vous être d’une quelque utilité que ce soir, Bryn est bien trop fière pour demander de l’aide. Cela sera notre petit secret à nous.

Je vous embrasse, câlinez pour moi Hadrien, câlin pour lequel Lucie se joint à moi d’ailleurs.

Pattricia
Fait à Sarlat,
Mars 1460.


Il regarde le clerc un peu ahuri par ce déballage de parchemins. Lui, il soupire devant tant de ...de rien...
- Voilà! tu transmettras à Montjoie, elle s'éssuiera le fessard avec ou le lira peu importe, àvrais dires, plus rien venant d'elle peut nous surprendre...Il allait aire demi-tour et ajouta:...Ah! une dernière chose, faites ôter du fronton du bâtiment le mot"Hôtel", l'accueil n'est pas à la hauteur.
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Soren
Je suis tout simplement sidéré. Je regarde l'écossais mettre tout son cœur pour essayer d'obtenir gain de cause... ou tout au moins avoir la possibilité de vive voix avec qui de droit. On ne pourra lui reprocher de ne pas avoir essayer.

Je le vois déballer moultes vélins. Je ne connais rien de l'affaire qui les a amené ici excepté qu'elle concerne les droits de celui qui serait mon demi-frère. J'ai envie de sourire, de rire, de ces rires qui résonnent avec forces...surtout dans un lieu aussi grand et aussi peu fréquenté.

Je m'adosse contre une colonne, attendant de voir ce que tout ça va donner. J'observe. J'apprends. Mais... Si c'est ça être noble en France, moi je préfère devenir diacre! Ça doit être bien plus amusant d'entendre les bigotes raconter les derniers ragots du village que de se battre sans cesse avec l'administration françoise!

Je suis presque surpris du départ subit du groupe. La défaite est-elle annoncée?


Hé... Attendez-moi! Ce n'est pas au moment où vous vous apprêtez à aller descendre quelques chopines que vous allez me perdre! Les danois aussi ont la descente facile vous savez!
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Brygh_ailean
La grande n'avait pas bougé. Elle aussi avait quelques lettres et copies dans son bustier. Pourtant, elle n'avait pas l'intention de les sortir. Elle voulait des réponses à certaines questions avant tout. Comprendre le fonctionnement de cette macherie si particulière, qu'elle semble ne tenir à rien et surtout pas aux gens qui sont censés l'huiler.
Elle avait eu confiance dans deux hérauts. L'un avait visiblement cafouillé et l'autre... non, mieux valait ne même pas penser à ce qu'il lui évoquait, instamment encore. Un tremblement se fit sentir dans sa jambe invalide.
Elle tenta de l'étendre tandis que le rire de Soren lui apportait quelque chaleur.

Elle les regarda tous les trois, presque trois générations d'hommes drôles, droits et présents. C'est à cela qu'elle voulait penser, pas aux turpitudes d'esprits dépravés, non, plus jamais.


Allez donc vous détendre dans une gargote plus accueillante en effet... Je vais rester là, ne vous en faites pas pour moi. Je peux attendre.... et j'attendrais. Je me moque des mauvaises manières ou des mauvaises volontés... j'attends, c'est tout.

De toutes manières, sans sa canne, avec le tremblement qui l'avait reprise, elle ne pouvait pas bouger. La fierté l'empêchait de l'avouer. Elle leur sourit en espérant qu'il n'allait rien remarquer.
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Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?
Arthanagor
{ Elle attend que le monde change, elle attend que tournent les vents (*)…}

En colère l’Ecossais ? sûrement un peu oui.
En colère de voir qu’en ce lieu qui se voulait la vitrine de la noblesse de France, on ne montrait aucun intérêt a leur doléance. Mieux que ça même, on voulait ignorer même jusqu'à leurs présences. Quitter la pièce, le bâtiment, quitter même Paris oui et retrouver l’air pur des campagnes, et des villages du royaume pour fuir la fange Parisienne.

Une main posée dur la clanche de la porte, il s’apprêtait à la faire jouer quand il entendit la voix de Soren presque indigné
:
- Hé…attendez-moi ! Ce n’est pas au moment où vous vous apprêter à descendre quelques chopines que vous allez me perdre ! Les danois ont la descente facile vous savez ! Il ne put que retenir un sourire. Descente facile, tu m ‘étonnes, le vieux Gilmore disait que ces gars là buvait de l’hydromel dans le crâne de leurs ennemis. Si jamais il devait boire un jour dans le crâne de Montjoie, le Danois s’en servirait comme verre a liqueur au pire, mais il ne serait pas prêt d’y verser le contenu d’une chopine entière.
La voix de la grande prit le relais. Les freinant dans leur départ, du moins lui. L’Ecossais lâchât la clenche et se tourna vers elle alors qu’elle les regardait en disant
:
- Allez donc vous détendre dans une gargote plus accueillante en effet…Je vais rester là, ne vous en faites pas pour moi. Je peux attendre…. et j’attendrais. Le ton de sa voix semble crispé, presque douloureuxJe me moque des mauvaises manières ou des mauvaises volontés…j’attends c’est tout.

Arth regarde d’un œil inquiet la grande sylphide.
Qu’est ce qu’elle est entrain de dire là ? …L’abandonner ? la laisser seule ici ? C’est bien mal le connaître. La phrase de la Brune de ne fait que renforcer sa détermination. S’il faut tenir le siège de St Paul, ils tiendront le siège de St Paul peut importe
.
- Gu math(**) dit-il la regardant le plus sérieusement du monde, dans ce cas j’attendrais avec toi…il ne sera pas dit que je te laisse a ton triste sortIl sourit doucementtoutefois, tu vas me faire le plaisir de poser ton auguste fessard…, il avance un fauteuil…. là dessus avant qu’on te ramasse une fois de plus les quatre fers en l’air.
Apres tout, on n’était pas encore a l’abri d’une surprise.

L’Ecossais repassa la tête a travers l’entrebâillement de l’huis et héla de nouveau le jeune clerc qui était retourner à ses écritures. Le hall était quasi désert : Sans doutes qu’une messe devait être dite quelques part :
- Moinillon !!! la voix de Arth résonna dans le hall remontes ta robe de bure aux mollets et vas prestement prévenir Montjoie qu’à sa mauvaise foi et son manque de savoir-vivre, nous opposons à présent notre ténacité et notre détermination : Nous ne bougerons pas dussions-nous pour cela annexer au royaume d’Ecosse cette partie du Bâtiment…

(*) Elle attend - J.J Goldman
(**) Bien, en Gaélique Ecossais.

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Soren
[C’est leur pertinence qu’on reproche aux impertinents.*]

Appelait-on ça être obstiné ou têtu comme une mule? L'Écosse est-elle réputé pour son élevage de mules? J'admire sa détermination. Je sais que moi, je n'aurais pas eu le courage de rester à sa place. Et je sais aussi que je ne suis d'aucun intérêt ici.

Alors bon courage Bryn! A vous aussi sieur Arthanagor! Je vous souhaite moultes réussites dans vos démarches. Puissiez-vous avoir gain de cause!

Peut-on se débarrasser aussi facilement que cela d'un danois? Cette charogne qui s'accroche à la moindre parcelle de terre, fusse t-elle balayée par des vents violents et par une pluie qui ne finit jamais? La scandinavie est certes peuplée en très grande majorité de blonds et de blondes, mieux vaut ne jamais sous-estimer ses habitants!

Je ne sais pourquoi, mais j'ai retrouvé tout mon élan, mon impertinence. J'ose! Peu importe les conventions! Je me fous de l'étiquette! Je passe ma main sur l'épaule du sieur Natale comme si je le connaissais depuis belle lurette! Comme si j'étais son égal dans les rangs de la noblesse. Arrogant vous dites? Non, non! Juste... simple et totalement libéré! Je chuchote presque à son esgourde...


Dites-moi votre Grandeur, je pense que... Un, ces deux-là ont besoin d'un petit moment de tranquillité en tête à tête. Et Deux... Ils ont aussi besoin d'un peu de réconfort! Êtes-vous prêt à braver avec moi les interdits? A passer outre les bonnes manières de la cour? A donner à ceux qui ne les accueille pas une leçon d'impertinence? Que diriez-vous si nous mettions un brin de fantaisie dans ce monde un tantinet coincé? Guindé dans ses principes et son protocole? Ne trouvez-vous pas que l'endroit est par trop sérieux?

Mes yeux brillent de malice. Mes lèvres s'étirent dans un sourire qui sent le soufre. Ma tête se tourne légèrement, montrant des signes de taquinerie. La porte claque lourdement derrière moi.

Ce que j'ai en tête? Bah! Il est encore un peu trop tôt pour le dire mais comme le dira dans un futur très lointain un général aux obscures origines écossaises : Je reviendrai.**


* Claude Frisoni
** Douglas MacArthur, quand il s'est fait botté les fesses par les japonais aux Philippines.

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Natale
« Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »




Bon, faisons les comptes : le petit est le fils de la grande, ce qui fait donc un danois fils d'une écossaise. Une écossaise qui semble bien différente depuis qu'elle a rencontré un écosso-périgourdin. C'est du croisé ça encore.

Donc le petit blond lui fait une confidence, derrière la porte claque.

- Mmmmm De la fantaisie ?
ça rigole pas attention. Le marquis affiche une petite moue, sceptique ? Tenté ? En tout cas il se dit que le Danois est un bon observateur.
Sa Blondeur pointe le pouce en direction de la porte.

- Dis tu crois vraiment que les deux là.....


désolé pour le tout petit retard de plus d'un mois
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