Orian
"Un vrai de la Rose Noire ne pleure pas !" " Un vrai de la Rose Noire ne se cache pas !" "Un vrai de la Rose Noire...." "Orian ne te cache pas Assume tes actes !" toutes ces phrases résonnait dans sa petites tête blonde... Qu'es ce que c'était au juste être un de la Rose Noire ? Que devait il faire pour avoir le respect de ses pères ? Un homme nommé Zephir avait commencé à lui reprocher d'être un petit nobliau trop proche de sa mère... Ce qui avait réussi à énerver notre blond... Afin de prouver le contraire il s'était jeté sur l'homme et lui avait assené un violent coup de poing avant de recevoir à son tours un coup de boule... Ou le contraire... Mais cela n'avait pas suffit à s'accorder le respect des autres on continuait encore de se moquer de lui.
Pourquoi fallait-il toujours que l'on se moque de lui ? Il était encore jeune, quinze ans c'est un majorité mais comme tout gamin de cette âge il découvrait la vie. Bien sur, sur sa frontière teutonne il en avait appris des choses ! Mais arriver au Berry pour lui est comparable à un habitant serf d'une petit seigneurie qui viendrait à Paris pour la première fois.
Doux souvenir d'une soirée à Sancerre ou dame Sandrine après avoir été salit se sentit obligée d'enlever ses vêtements et d'aller se laver dans l'abreuvoir, doux souvenir disais je ? Humiliation encore une fois de sentir se gonfler ses brais devant ce corps mure mais ce corps quand même. Mains plaquées contre son entre jambe et visage devenu pourpre la discrétion n'était pas de mise et de revoir tout ces visages rieur.
Moqueries ! Moqueries et encore des moqueries ! Cette fois c'était décidé il deviendrait un vrai de la Rose Noire ! Il n'aurait plus honte et assumerait tout ses actes ! Prenant son cousin pour exemple lui qui semblait apprécié de tous...
C'est l'heure d'apprendre Orian.
Le voilà sortit de ses rêveries par cette simple phrase, portant ses prunelles bleu sur le brun un fin sourire vint fendre son visage juvénile.
Alors allons y ! Qu'allons nous faire ?
Il s'était levé sans s'en rendre compte près à s'engager dans toutes les aventures qu'on lui proposerait. La fougue de la jeunesse n'as pas de limites et son insouciance non plus.
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Orian Sidjéno de la Rose Noire
Orian
Parce que tu crois que j'ai déjà un plan de ce que nous allons faire ? Norf ! Mais quelle idée saugrenue. Je ne prévois jamais rien ! Même pas de boire. Ni de me battre. Ni de procurer. Rien te dis-je !
Il n'avait pas rêvé ce soir là à Sancerre lorsque sa mère lui avait donné deux noms d'habitants de Bourges à qui il pouvait faire confiance, il n'avait pas rêvé sa mère lui avait bien donné le nom de Zelgius ? Non il n'avait pas rêvé ! Alors pourquoi cet homme qui lui sert de cousin avait-il l'air d'être complètement fou ?! Petit mouvement de la main pour aller se poser sur le sommet de son crane et d'en gratter le cuire chevelu, accompagné du sourcil gauche qui doucement s'arque quand le droit s'abaisse et de fixer Zelgius.
Mais pourquoi tu t'énerve ?
Alors Orian, raconte moi, qu'as tu appris ces quinze dernières années ? Boire, te battre pour ce qui tu estimes devoir te battre, la politique ?
Le blond leva les yeux au ciel portant son attention sur un gros nuages blanc qui passait par la, sa forme rappelait celle d'une paire de fesses bien potelées façon rombière. Un légers sourire vint se dessiner sur ses lèvres, il serait tellement plus simple d'être un nuage, de se laisser porter par le vent et de n'avoir rien d'autre à faire que de regarder passer les gens en dessous de soit.
Ce que j'ai appris ces quinze dernières années ? Hum... A vrai dire je pense que tu as tout à fait résumé mes connaissances et j'ai franchement pas le courage de t'en faire une liste exhaustive...
Laisse moi deviner, tu n't'es jamais retrouvé au coeur d'une histoire des rues ?
Et le blond de fixer son brun de cousin, qu'es ce qu'exprimait ce sourire ? Qu'avait-il en tête ? Un frisson lui passa le long de la colonne vertébrale. Doucement ses pupilles s'agrandirent.
Attend ! Attend ! Qu'es ce que tu as en tête ! Qu'entend tu par histoire des rues ?
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Orian Sidjéno de la Rose Noire
Orian
La conversation continuait tout comme la route seffaçait aux dernières d'eux. Doucement le décor changeait, en place et lieux des rues vivante et chaleureuse du cur de la capitale sinstallait petit à petit des murs de maisons sombre et sale, une odeur d'urine à vous retourner l'estomac, et des habitants dont la couleur crasseuse de la peau devenait ressemblante à s'y méprendre à celle des murs. Ça et là des enfants peut vêtue couraient comme si leurs survie en dépendait, les hurlement d'homme en colère accompagnait leur course effrénée. Devant un tel spectacle de misère et de saleté, un long frisson vint parcourir l'échine du petit blond. Lui qui était si propre sur lui, lui qui n'avait pas eu à souffrir de tant de misère, lui qui à coté de cela avait eu une des plus belle vie que l'on puisse imaginer.
Peur ? Non il n'avait pas peur ! Ce n'était pas possible, pourquoi aurait-il peur d'ailleurs ? Bon si il était quasiment totalement tétanisé. Doucement il prit le couteau que lui tendait son cousin.
Dis moi Orian, que vois tu dans cette rue ?
Que voyait-il dans cette rue ? Nous en avons bien fait la description ce me semble mais désormais, place au dialogue.
Ce que je vois ? Mais on est où là ?! Je ne vois que crasse et pauvreté, dans le regard de ses enfants, ce regard qui à cet âge devrait être innocent je ne voit que rage et défiance. Pourquoi m'as tu emmené ici ? Où est le rapport avec le fait que je doive devenir un vrai Rose Noire ?
On pouvait sentir une certaine forme de panique dans la voix du petit blond. De la panique mais aussi de l'incompréhension. Ses deux prunelles azure se posèrent dans celles de son cousin, tendis que son poing se fermait un peu plus contre le manche du couteau.
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Orian Sidjéno de la Rose Noire
--Jadhe
La gamine avait passé toute sa vie dans cette ville qui depuis quelques temps rameuté grand monde. Enfin toute sa vie, il était certain que pour elle cela faisait longtemps, mais pour un habitant du "beau" côté de la ville la différence était de mise. Du haut de ses onze printemps, Jadhe tenait pour acquis seulement quelques objets, comme le foulard vert qui ne laissait dépasser aucunes des "mèches de fille" qu'elle dissimulait avec beaucoup d'attention, une chemise aux manches retroussées et qui lui arrivait aux genoux ainsi que des braies qu'elle avait taillé à coup de caillou pour ne pas marcher dessus. Cette tenue verte à l'origine, elle l'avait bien sur volé au fil des années, comme son "grand frère" leur avait appris à le faire, à elle et aux autres comme elle.
Ce jour-là, Jadhe avait décidé de se chercher de nouvelles bottes du côté de la grand place. Le printemps ramenant les marchands malgré la guerre qui lui avait fait louper plusieurs jours de nutrition et coûté ses dernières bottes. Du moins c'était son plan de base, car quand on lui avait dit qu'un noble blond allait se pointer dans les bas fonds de la ville, ni une ni deux, elle avait fait demi-tour pour se préparer à recevoir une bourse grassouillette d'écus avec lesquels elle pourrait s'acheter la paire de botte de ses rêves. Des bottes d'un marron terreux repéré un matin sur l'étalage d'un blond à la taille incommensurable. Puis vinrent les paroles qui interrompirent ses rêves de bottes. Deux hommes, un blond -surement le noble dont on lui avait parlé, mais trop jeune pour être riche !- et un brun, de quelques années l'ainé du blond, portant un bonnet qui n'avait plus lieu d'être porté.
C'est ici que nous trouverons ce qu'il nous faut. L'inconnu. Il peut se passer le pire comme il peut ne rien se passer. Mais dis toi une chose, tu ne peux avoir confiance qu'en ce que tu vois et douter de tout le reste. Prends cela.
Un couteau ? Le brun au bonnet donnait un couteau au noble blond ? Mais pourquoi faire ? Était-ce son garde du corps ? Ou tout simplement un test...?
Dis moi Orian, que vois tu dans cette rue ?
Orian, sa cible s'appelait donc Orian... Jadhe laissa son regard, aussi vert que les vêtements qu'elle portait, se poser sur le couteau une nouvelle fois. Un frisson parcouru son échine, le temps de quelques instant. *Un homme inexpérimenté et comme un animal blessé, tu n'as qu'une seule tentative !* La voix du "grand frère" résonnait dans sa tête, comme un avertissement arrivant au pire moment...
Ce que je vois ? Mais on est où là ?! Je ne vois que crasse et pauvreté, dans le regard de ses enfants, ce regard qui à cet âge devrait être innocent je ne voit que rage et défiance. Pourquoi m'as tu emmené ici ? Où est le rapport avec le fait que je doive devenir un vrai Rose Noire ?
Un vrai Rose Noire ? Qu'est ce que cela voulait dire ? N'était-ce là qu'un rite d'initiation ?
Le rapport Orian, il se trouve dans le simple fait qu'un Rose Noire doit savoir se débrouiller dans toutes les circonstances. Les meilleures comme les pires. Tu dois être à l'affut de tout ce qu'il peut se passer, ce qu'il va se passer et ce qui ne se passera pas. Ivre ou sobre. Ivre de préférence, comme ça tu pourras boire en continu comme moi.
Et voilà la confirmation des soupçons de Jadhe, tout cela n'était qu'un jeu pour l'homme au bonnet. Et il continuait !
Alors Orian, me suivras-tu dans cet univers que sont les bas-fonds d'une ville, ou resteras-tu du "bon" côté de la ville ?
Je t'offre ce que tout le monde recherche Orian, un point de saut dans l'inconnu. Ici, rien n'est jamais pareil, le petit détail que tu vois anui aura disparu demain. L'envers du décor est devant nous. Recule maintenant et jamais plus tu n'oseras revenir. Avance, et tu seras prêt à tout, une fois que nous sortirons de là biensûr...
Une blague ? La gamine des rues pensait à cet instant que tout ceci n'était qu'une blague, qu'elle était tombé sur un noble qui voulait faire peur à un autre... Mais en même temps, le couteau... Et puis, ce n'était pas comme si elle n'avait jamais pris de risque... De plus, elle courrait vite et connaissait les ruelles comme le dos de sa main. Ce fut donc avec cette idée en tête qu'elle partit dans une course vers les deux hommes, bouscula le dénommé "Orian" et s'engouffra dans les ruelles qui l'avait vu grandir.
Orian
Je t'offre ce que tout le monde recherche Orian, un point de saut dans l'inconnu. Ici, rien n'est jamais pareil, le petit détail que tu vois anui aura disparu demain. L'envers du décor est devant nous. Recule maintenant et jamais plus tu n'oseras revenir. Avance, et tu seras prêt à tout, une fois que nous sortirons de là biensûr...
Il avait compris, s'il voulait un jour être un homme il lui faudrait affronter cette crasse et cette pauvreté ! S'il voulait être accepté en tant que Rose Noire il ne fallait pas qu'il panique, recule, ou se mette à pleurer. Les poings serrés il commença à faire un pas en avant lorsqu'une ombre le bouscula violemment lui arrachant sa bourse avant de le faire tomber au sol. Un grondement sourd suivit sa chute les sourcils froncés il se releva et regarda la gamine s'en aller bourse en main. Sans attendre les instruction du cousin ou même un quelconque accord il s'élança à la poursuite de cette ombre voleuse.
Foutre Dieu ! Si je t'attrape !
Il courait tellement vite que les muscles de ses jambes le brulait mais il n'y avait rien à faire la voleuse allait bien plus vite que lui, elle avait en avantage la connaissance du terrain. Après s'être enfoncé de plus en plus profond dans les bas fonds de la capitale et avoir perdu de vue sa cible le jeune Sidjéno ce retourna pour voir ou était son cousin... Mais il n'y avait plus de cousin, tout ce qu'il pouvait voir derrière lui n'était que rues sombre et malodorantes.
Orian ignorait si c'était un effet causé par le coté sombre de ses rues ou si le soleil commençait vraiment déjà à se coucher, toujours étant qu'on y voyait plus grand choses. De grand éclats de rire tous plus gras les uns que les autres sortait d'une battisse qui semblait être une taverne. Connaissant son cousin il devait surement être dans la taverne en train de picoler une bonne vieille poire à rire aux blagues des autres berrichons... Cette pensée rassurait le blond alors emporté par l'assurance de cette dernière il poussa la porte de la taverne à ce mouvement les rires et autres conversations s'arrêtèrent. Tout les regards étaient fixé sur lui, même s'il s'était sali à courir après la petite il n'en gardait pas moins un visage et une tenue noble, rien que dans ses gestes.
Lintérieur de la taverne n'avait pas grand chose de différent à la rue, c'était sale et ça sentait l'urine des femmes très peu vêtue servait des hommes tous plus étrange les uns que les autres. Il y avait trois tables ronde et un comptoir, un homme plus large que haut essuyait la vaisselle avec un torchon sale il portait un tablier couvert de diverse taches, Orian tourna le regard pour ne pas essayer de deviner doù pouvait venir les taches brune. Il porta ses yeux azur sur les trois table, à la première trois hommes jouaient aux cartes, à la seconde il y avait quatre hommes qui discutait bruyamment l'un d'eux abattait son poing géant contre le bois de la table pour accompagner ses phrases. A la dernière table seul un homme y était, son visage était dissimulé sous une capuche il semblait attendre quelqu'un.
Eh bien reste pas là sur le pas de la porte mon mignon entre avec nous ! Tu t'es perdu ou tu vient boire ?
Une vieille femme vint attrapé Orian par les épaules et le conduire au comptoir entre deux homme qui devait faire trois tête de plus que lui... L'attrapant par les épaules les deux hommes hissèrent le jeune Sidjéno sur son tabouret.
Alors blondin tu boit quoi ?
Avalant sa salive avec difficulté Orian balbutia quelques mots inaudible tout en essuyant la sueur de son front.
Je... Je n'ai pas d'argent ont m'as vo... Volé ma bourse...
Hé bien c'est pas grave mon mignon il y a d'autre façon de payer tu sait.
Après avoir fini sa phrase le tavernier posa une chope de bière devant le jeune berrichon.
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Orian Sidjéno de la Rose Noire