Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] Le comte, la dinde et les croquants, farce théâtrale

Adriendesage
Pendant le changement de décors, l'on dégagea l'entrée. Une escouade de soldats faisait chemin propre jusqu'au premier rang: le coms Adrien Desage venait d'arriver. Comme chaque jour, il sortait d'une réunion improvisée. Celle-ci était à propos des doléances des tisserands montpélliérains qui ne trouvaient plus assez de pigments verts pour produire des capes. Le vert était à la mode dans ce début d'année, semblait-il.
Adrien Desage avança donc promptement en fendant la foule. Prenons le temps de poser un cadre narratif précis: le coms était un homme de bon âge: Il avait probablement passé les trente-trois printemps. Il n'était cependant pas plus vieillard que Kelak était svelte et musclé. En effet, cet âge le rendait fort: Adrien Desage était un homme du grand air. Une longue carrière militaire, une vie civile passée entre chasses, chevauchées, jeux physiques, avaient fait de lui un roc que le temps émoussait à peine. Ainsi comparait-on souvent le Phénix et l'Hibou, Actarius et Adrien. Les deux"A", qui étaient deux montagnes bravant le temps. Et ces deux compagnons étaient bien loin de l'image du vénérable blanc, croulant sur une canne tremblotante.

Et c'est donc cette image de force qui vint s'asseoir aux côtés de la douce Ayena. Le coms la salua d'un sourire tendre et posa une main sur celle de la jeune femme. Elle, si pleine d'espoir, si pleine d'entrain dans ce qu'elle découvrait d'un métier à l'échelle comtale. Elle avait pris son poste avec un coeur tellement gros, que le coms en avait été souvent attendrit. Aussi, il avait été quelque peu peiné des reproches qui avaient pu lui être fait.
Mais au fait, l'occasion de cette pièce de théâtre devait bien être l'occasion de détendre un peu les tensions accumulées. Du moins était-ce ce qu'éspéra le coms, car il craignait que tout cela fût bien orienté. Assez heureusement à ce propos, les tisserands lui avaient fait manquer le premier acte.


"Bonjorn Mesdames, lança-t-il à la compagnie d'Ayena."

"Bonjorn votre Grâce" lança-t-il à son beau-père le duc de Piémont.

Dans la foule, le coms avait aperçu le jeune et impétueux baron d'Exat, juché sur un cheval dont il espéra que quelque mouvement de foule ne viendrait pas à l'affoler, et il le salua d'un mouvement de tête.
_________________
Boulga
Boulga n'avait pas bien tout saisi de la pièce, malgré ses efforts, sans doute parce qu'elle n'était installée en Lengadoc que depuis trop peu de temps. Avec son bon sens très terre-à-terre, elle retint cependant au moins une information : le marché de Lodève ne semblait pas libre et ne devait pas être idéal pour le commerce... à moins de s'y faire des contacts directement parmi les villageois et de s'adonner au marché noir.
Mais bon, comme il n'était pas question d'aller se promener prochainement et qu'elle avait d'abord un castel à remettre en état, le marché de Lodève était bien le cadet de ses soucis. Elle garderait juste l'information dans un coin de sa tête.
Dans l'immédiat, il faisait un peu trop chaud parmi la foule.
Elle profita de l'entracte pour s'en extraire et respirer un peu à l'écart, réfléchissant à ses affaires : qu'acquerrait-elle en premier ? Une échoppe ou un champ ? Fromage ou dessert ? Vonafred ou Eusaias ? L'oeuf ou la poule ?
--Trou_bas_dour




le rideau toujours baissé, le barde revint sur scène et introduisit le prochain acte entre deux morceaux de harpe




Une merveilleuse journée s'annonçait pour le Coms Aurélien.
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, le petit peuple s' escrimait au travail dans le silence et l'abnégation, le
castèl grouillait de nobles plus étrangers au Lengadoc les uns que les autres et lui, il déjeunait paisiblement.


le barde se plaça sur le coté de la scène et le rideau se leva sur les Appartements privés du Coms Aurélien au castle de Montpelhièr

En trempant sa tartine de rillette dans sa tisane, Aurélien soupira d'aise.

Ahhh Lengadoc...ahhh mon pais...


le barde reprit


Que pouvait t-il attendre de plus de la vie, le Très Haut lui avait déjà tant offert, un ptit boulot sympa, une épouse
merveilleuse, intelligente et proche du peuple languedocien, comme aucune autre Comtessa consort avant elle et un bonheur
n'arrivant jamais seul, même son beau papa chéri s'était précipité à l'annonce des épousailles de sa fille pour l'aider à sauver
le Languedoc. Moi je vous le dis...le Aurélien, il était HEUREUX!


Soudainement, un vacarme assourdissant vint troubler le petit déjeuner comtal. Des voix sonores, des pas de l'autre côté de la scène et une grosse voix

Faquin, qu'on annonce prestemment IrishDom, Capitani du Lengaboc a sa grandeur grandiloquente aurélien 1er.
Il faut que je m'entretienne avec lui, c'est une question de sécurité internationale!

Mais Senhèr Capitani..je ne peux, le Coms a été très clair, si vous n'êtes pas noble et étranger au Languedoc, il ne veut pas être dérangé!

Je suis un peu les deux, vile andouille, ôte de toi de mon chemin avant que je ne te fasse tater de ma puissante lame ostienne.


Le Capitani IrishDom, toqua lourdement a la porte et pénétra excité comme un puceau qui vient de se faire déffleurer dans les
appartements d' Aurélien.

Ce dernier médusé, posa sa tartine de rillette.

Adissiatz Vostre grasse, c'est, c'est terrible..c'est...


Mordious mon ami, mais que se passe t-il? Parle donc, tu m'inquiètes!

Aurélien..c'est la caca..la cata..

La catapulte?


La catastrooophe! Les itata..les Italiens!!1000 Italiens, enfin un peu moins mais au moins 10! Adrien, l'heure est grave, notre Comté est menacé!
Tu te rends compte, ils approchent, ils arrivent, je peux les entendre, sentir le froid de leur fer sur ma peau...

Il est peut être déjà trop tard ...Mesure par toi même l'urgence de la situation!
Hier encore, j'avais 20 ans..hum, ils étaient a 100 lieues de notre capitale et aujourd'hui...



Les mots s'étranglèrent dans la gorge du capitani tant l'émotion était forte.

99 lieues Aurélien...Tu m' entends 99!!!! Ils vont nous tomber dessus, égorger nos fils et nos compagnes!!

Aurélien, je t'en conjure, donne moi l'autorisation d'aller les bouter hors de nos frontières, laisse moi partir avec l'armée, euh nan pas avec eux, ils seraient capables de tous déserter s'ils apprenaient que les italiens ont une solde plus élevée que la leur, mais, il faut faire quelque chose pendant que nous le pouvons encore..


Aurélien fit une moue boudeuse

Mordious Irish, mon bon ami..mais faut te détendre! tiens fait comme moi, prend donc une de ces merveilleuses tartines de rillettes, tu m'en diras des nouvelles.
Crois tu vraiment que j'ai le temps de m'occuper de ce genre d' enfantillages? As tu perdu l'esprit...les Italiens et bien qu'ils viennent, qu'ils prennent, tout le monde le fait toujours ici.
Je suis Coms du Languedoc moi, j'ai des responsabilités, s'il faut que je me préoccupe de la sécurité du comté, que je veille a ce que les gueux mangent a leur faim, où va t-on mon ami!
Non, mon très cher conseiller, si tu savais comme cette tache est lourde, épuisante, a l'image du grand banquet que je dois donner ce soir en l'honneur de notre sauveur a tous le merveilleux Raie Charles. Il va falloir que tout soit parfait, l'honneur du Languedoc est en jeu et hum...les faveurs de la comtessa seront je l'espère proportionnelles au succès de ce festoiement.


Le Coms réfléchit un instant

Mais j'y pense, si par bonheur les Italiens nous faisaient l'honneur de venir nous rendre visite, crois tu qu'en échange de quelques compensations, ils pourraient me ramener quelques mets de leur pays?
Voit tu la rillette commence a me lasser et je suis certain que cela impressionnerait tous mes invités lors des prochaines orgies que ma douce a prévu au Castèl.
A ce propos, il est grand temps pour moi de me mettre au travail et que je justifie la confiance que tous ces rustres m'ont accordé.
Vient donc avec moi mon ami, ta présence me sera réconfortante et me donnera le courage nécessaire pour abattre ce travail monumental.
Je dois goûter quelques mêts avant qu'ils ne soient servis aux ripailles de ce soir, et tout particulièrement des petits croquants aux amandes, qui comme je l'espère marqueront l'histoire du Lengadoc et feront de mon mandat un des plus glorieux que le Royaume aura jamais connu.


Le Coms posa une main bienveillante sur l'épaule de son Capitaine, et ils se dirigèrent tous deux vers le garde manger comtal
en discourant d'une autre affaire de la plus haute importance, la garde robe de la comtessà.
Mais qui osera dire après cela, que la vie d'un coms languedocien n'est pas une sinécure.
En pénétrant dans le temple du Languedoc, Aurélien tomba nez a nez avec avec un brigand de grande envergure qui s'empiffrait de croquants aux amandes.
Comment! quoi!
Médusé, Aurélien crut défaillir.

Mais..mais....GAAAAAAAAARDES AU SECOOOOOURS!!! On attente à ma vie, mon honneur, mon mandat, mon mariiiiiage!
Viiiite...


Les gardes en faction furent rapidement sur les lieux et s'emparèrent du voleur manu militari.

Le vil gredin prit sur le fait, croquant a la main et bouche pleine s'offusqua.

J'ai rien fait, c'est pas moi qui ait volé le croquant!! Je le jure devant Aristote!!




Ivre de colère, Aurélien s'adressa à Irish..bah oui, quoi pas les croquants mordious!

Je veux que cet homme soit écartelé, puis jugé et enfin emprisonné! Va faire chercher le fleuron de mon systême judiciaire, la grande Dindelina! Il faut que la peine pour ce crime de lèse majesté soit exemplaire, et tant qu'a y être qu'elle vienne avec son scribe Marinade.
Viiiiiite!!


Il se retourne à nouveau vers le voleur

Tu paieras de ta vie pour avoir oser t'en prendre aux joyaux de ma couronne!

sur ces dernières paroles le rideau tomba une fois de plus



Deux membres de la troupe en profitèrent pour se balader au près des spectateurs

Demander notre spectacle 10 denier l'unité, 10 denier l'unité

l'un des troubadours s'approcha d'une des spectatrices un ravissante rousse

tenez dona, offert par la maison



Le comte la dinde et les croquants
Acte1: La tentation du croquant
Acte2: Le capitaine panique
Acte3: Un bureau si ravissant
acte4: Les sénéchaux, grandeur et décadence
Acte5: Rencontres du 3° type
Acte6: quand la justice devient un art
Acte7: Surprise

Acte3: Lundi 19
acte4: Mercredi 21
Acte5: vendredi 23
Acte6: Lundi 26
Acte7: Mercredi 28

Ayena
Ayena avait gardé un oeil sur la foule : il ne s'agissait pas de se faire surprendre... Comprenez que ce genre de farce parodiant le Conseil Comtal pouvait dégénérer et Ayena avait prévu de mourir autrement que fustigée en place publique. Elle vit donc parmi les quelques têtes connues certaines qui reçurent un signe de la main ou un regard... Mais la jeune femme fut surtout soulagée de voir son entourage grandir : son père, déjà assez célèbre pour figurer parmi les personnages de la pièce, Eilinn, qui reçu gracieusement un morceau de coussin, et le dernier arrivé, Adrien. Comme celui-ci saluait tout le monde entre deux actes, Ayena secoua la tête :

- Je crois que finalement, mes rillettes sont plus populaires que mes affaire de Portaparaulà. Si ça n'est pas d'un triste !

Nouvel acte. Cette fois, le coms Aurelien, personnage fictif, fit sourire la jeune femme, qui tapota la main que son époux avait laissé à sa disposition. Parfois, elle rougit, surtout aux insinuations graveleuses faites à son encontre. Par bleu, l'intimité d'un couple devait-il ainsi être mis en scène ? C'était honteux. Mais bon, le bas peuple se régalait de ce genre d'allusions, alors il fallait le contenter.
Comme le rideau se baissait, Ayena se pencha vers Eilinn, amusée :


- Pensez-vous que ces fameux croquants seront distribués ?

Et oui : autant donner de l'eau aux moulins des troubadours... Tout en restant celle qu'elle était.

- Hep là ! Voulez-vous mes écus ?

Et quelques deniers furent offerts à la bonne cause. Restez calme et paraitre à son aise : telle n'était-elle pas la clé de la réussite ?
_________________

Héraldique
Aimelina
A l'arrivée d'Ayena, Aimelina n'avait rien répondu. Elle scrutait la scène. Suspicieuse. Vraiment, pouvaient-ils voir quelque chose d'outrageant ? Était-ce seulement permis ? Et de quoi aurait-on peur ?

Elle tendit à son amie des croquants et adressa un signe discret au double Baron gévaudanais, venu avec le petit Prince Franc de Castelmaure, alors que le narrateur ouvrait les réjouissances. Aimelina écoutait d'ailleurs à peine, occupée à observer les personnes présentes, leur vesture... Bref, occupée à faire ce qu'elle savait faire de mieux.

Et puis, à mesure que le spectacle commençait, elle se mit à chuchoter, frénétiquement, à son amie :


-« Je crois que ces gens n'ont jamais étudié les lois nobiliaires, ils ont mal compris l'adage "Le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal", vous avez entendu ? Et... OH ! Mes croquants !
J'en ai là, si vous voulez ! »


Et d'agiter son aumônière, en proposant à nouveau à Ayena, à Eilinn qui venait d'arriver et semblait justement réclamer des croquants, et en enfournant une elle-même. Ils lui donnaient faim, les bougres. Au point qu'elle manqua quelques-unes des phrases suivantes. Et ce fut l'entracte.

-« Adissiatz votre Grandeur ! Vous avez manqué le début, mais je n'y ai pas compris grand chose, hormis qu'ils louent les rillettes et les croquants. C'est donc une bonne pièce. »

La suite, elle la trouva d'une longueur à mourir. Mais c'était reposant, de regarder, écouter, ne rien faire et picorer des croquants dans son aumônière...
_________________
En dòl... Meu Paire visquèt e moriguèt en eròi. - [Soucis IRL, de retour dès que possible]
Mordric
Deux doigts joints sur sa langue et il siffla son contentement alors que l'acte deux venait de se clore.
Le Chapeauté avait eu du mal à contenir son hilarité tout le long des premières minutes. La troupe avait su taper juste dans sa bouffonnerie...
Certes les pauvres protagonsites, ainsi dépeints, risquaient de rire jaune, mais peut-être comprendaient-ils ce que pensait le peuple...
Quelques jours auparavant il s'était présenté au Coms pour lui tenir une critique de sa politique, sans apercevoir de changement notoire par la suite... Là, le spectacle aurait pu avoir de plaisantes retombées si les nouvelles élections n'étaient si proches...

Quoiqu'il en soit il se régalait de ce qu'il voyait et l'attente des prochains actes lui semblait longue...
Piochant quelques écus dans sa bourse, il les remit au troubadour qui passait là, lui glissant par la même un :
"Félicite l'auteur, j'espère que la suite tonnera autant... Et la porte de ma taverne vous est ouverte une fois que vous aurez terminé."
_________________

Un GRAND merci à So pour ma bannière, à Navis et aux filles de DECO.
Morphee
Le premier acte s'était écoulé... Cette affaire de lance avait en effet animé le Lengadoc; cela aurait pu si facilement ne pas prendre une telle ampleur si les marchandises avaient été revendues à qui de droit.
D'un geste de la main elle balaya cette histoire, surtout amusée de cette folie vestimentaire qui semblait avoir touché tout le Comtat, elle y compris. De par son métier de tisserande elle était déjà sensible aux matières et la découvertes de créatrices qui paraient les notables, ambassadeurs et autres fonctions officielles n'avait qu'amplifié cet attrait qui était devenu engouement. Encore fallait-il que le peuple sache que des habits étaient disponibles pour tous, et pas uniquement les nobles. Mais leur avait-on jamais dit?

Lorsqu'une telle représentation est présentée, l'on se demande toujours si l'on fera partie de la distribution. Durant l'entracte, la belle fit la liste intérieure de ses défauts, et n'avait pas encore terminé que la pièce reprenait...

Morphée réprima un rire... au Mordious qu'elle avait parfois entendu prononcé par la bouche du Coms...

une solde plus élevée que la leur,

La belle eu un petit mouvement de surprise, et sa main vint de poser sur ses lèvres. Ne pas rire, surtout pas... Mais la sortie était drôle...

Son étonnement fut grand de voir quelle était la vision que le peuple avait des nouveaux arrivants... Sans doute était-elle trop occupée à Melgueil pour cela... Comment ne pas pouffer devant l'épisode du vol... Sans doute aurait-elle à s'excuser pour avoir oublié son rôle de Prime en cette soirée, mais elle rit aux éclats.

tenez dona, offert par la maison


Un tantinet étonnée, elle prit le programme, mais retint le troubadour pour lui glisser tout de même les deniers demandés.

Mercé mon Brave, au plaisir de voir la troupe après la représentation afin de vous féliciter.

Enfin sans doute en un sourire forcé, si certains passages se trouvaient être plus difficiles à avaler. Car accepter que l'on exacerbe certains traits de caractère pouvait blesser, mais aussi amener à une certaine réflexion... Car ce que l'on reflète n'est pas toujours ce que l'on est.

_________________

Rejoignez vous au Domaine de Melgueil!
Le Lengadoc a besoin de vous!
--Trou_bas_dour


Le rideau s’ouvre sur un petit bureau cosi à la décoration douteuse

Derrière un monticule de dossier, une jeune femme caressait avec admiration deux étoffes de tissus et les contemplait en alternance, à en croire ses mimiques elle devait être en train de se demander laquel s’harmoniserait le mieux à la couleur de son bureau.

Soudain la porte s’ouvrit et la tête d’une femme coiffée de plume chatoyante fit son apparition

Hiiiiiiiiiiiii ma grande copine l’alkaline quels plaisirs de vous revoir

Claudiquant la porta parola vint lui faire la bise, non pas une, ni deux ni trois, mais les deux nobliottes s’en firent une bonne dizaine toute plus bruyantes les unes que les autres, ponctuées chaque d’un Salut smack Tu smack Va smack bien smack


Cela doit faire au moins une heure que nous ne nous sommes vu, que raconter vous très chère amie

Et bien ma foy, tout va bien, mes chèrs médiateurs sont de plus en plus efficace, ils me lancent presque tous en cœur « Affiché à » dès que j’apporte mes annonces… il ne reste que ce rustre de galak qui ose les lire avant des les afficher et y trouve toujours à redire… quelle pipelette celui là…et puis y a un gueux… un mobidick qu’il se nomme, faudrait le mettre en procès pour TOP il a osé dire que mes annonces étaient vide…té

le regard perdu au plafond, on aurait pu croire que la jeune procureur n’écoutait déjà plus et pourtant si

Ouep il est carrément méchant, jamais content tu n’as qu’à remplir un dossier et le mettre là dans le tas urgent

la porte parole examina les tas…


tiens c’est ingénieux ton systeme quand tu places à l’avant un dossier ca pousse les autres, les urgents deviennent très urgent qui eux même deviennent « trop-tard » et ils tombent dans la cheminée… faudrait que je garde ton idée pour les annonces du comte…



la procureur repris la parole

Sinon j’avais une question cruciale pour le bien de ce comté, avec la moquette rose de mon bureau… que dois je mettre pour les tentures ? du vert pomme ou du kaki ?


L’alkalyne plaça sa main sur le menton

Hum je dirais que le kaki en plus de s’harmoniser avec le rose mettrais en valeur vos yeux noisettes très chère, à propos de noisette, figurez vous que… le comte et moi sommes tombé sur un petit revendeur d’alcool de noisette vous m’en direz des nouvelles…
en plus ca semble aphrodisiaque… si vous saviez ce que le comte m’a fait après avoir bu ce breuvage



Alors que l’alkine donnait des détails aussi croustillants que les noisettes du comte, leur messe basse furent malheureusement couvert par un tintamart sans précédent…

trompette, clairon, symbal tout y passait, un garde fit son apparition et énonça

Sa gigantesque grandeur, sa sublime splendeur le Baron De précis
Un nabot fit son apparition



la dinde sourit et la salua


ohh ce chère baron de fenêtre quel plaisirs, un héritier… vous seul pouvez comprendre mon envie que tous le monde s’incline devant moi, même si je n’ai et ne compte bien ne jamais rien faire pour ce comté



après les salutations d’usage, les jeunes nobles discutèrent longtemps très longtemps… c’est qu’avec une Alkaline… ca peut durer très très longtemps

le baron termina…



enfin voilà je compte sur vous pour appuyer ma reqûete, vous comprenez ma bannière œuvre pour se comté depuis si longtemp, nous aimons tellement ce comté et surtout nous aimons tellement les écus de ce comté… alors instauré de nouvelle taxe sur la gueusaille je sais pas… mais Précis veut ses écus…

les protagonistes quittèrent la salle, laissant seul la procureuse… les dossier attendront encore un peu…elle retourna s’asseoir sur un fauteuil et rêvassa à nouveau lorsque la porte s’ouvrit et un garde se présenta

Dona le comte vous réclame

La jeune fille répondit

Vous voyez bien que je suis en plein travail le comte attendra, qu’est ce qu’il lui arrive encore ?

Le garde insista

Mais dona le comte a dit que c’était urgent

La jeune fille se leva. Et fit face au garde puis sans crier gare le gifla

Je vous ai déjà dit que nous n’avions pas élevé les cochons ensemble, quand vous vous adressez à moi, vous vous inclinez, et vous me sortez

« Très élégante Dona, Vicomtesse de la cressonette et baronne de perpette les oies aillez l’obligeance d’écouter ma requête »


Le garde blesser dans son amour propre perdi son sang froid et lacha

Va coiffer ta mère Pétasse

Curieusement la jeune dinde ne s’offusqua pas plus que ca et c’est ponctué d’un beau sourire qu’elle lâcha

Merci pour elle mais ma mère se coiffe très bien toute seule

A propos ou ai-je mis ma broche en forme de cœur, je ne peux pas me présenter au comte ainsi.

Elle s’adressa à nouveau au garde

Et tant que nous y sommes faites moi venir Marinade, j’imagine que cette gourgandine est encore en train de bosser, pffff quelle pauvre fille, nous n’avons vraiment pas les mêmes valeurs.
Jehan_djahen
Signe de tête au Sénéchal Bentich, signe de main au Coms, par politesse sincère pour un, par respect franc pour l'autre, quel fut le lot de chacun, à vous de le deviner. Mais voilà déjà que la pièce reprenait, après bien entendu le passage d'un artiste quémandeur. Si je n'avais pas tant de dettes, je soutiendrais l'art, mais comme ma garde robe est plus importante que la satisfaction du péquenot, il n'aura que le prix demandé pour son programme. Quand mes écus seront vraiment à moi, je pourrais me montrer généreux, en attendant... Bibi passe le premier ! Normal quoi, j'ai pas envie de voir les lombards venir mettre le feu chez moi parce que je ne paye pas les intérêts.

Enfin bref, nouvelle scène, nouveau décor et des personnages assez...


Dis moi, tu le trouves pas vachement désagréable le nabot là ?

Je viens de me pencher du haut de ma monture pour poser la question à un paysan qui regarde avec intérêt le spectacle.

Je veux bien admettre que le Comté de l'histoire doit payer ses dettes s'il doit de l'argent à ce personnage, mais tout de même, qu'il est odieux !

Et de faire un grand sourire à mon interlocuteur, en espérant qu'il ne pense pas que je n'ai pas su reconnaître à qui était destinée cette saillie. Comme si je ne m'étais pas reconnu. Toutefois, je ne peux pas m'empêcher de me sentir vexé sur un point.

Quand même, je ne suis pas si petit...

Se moquer des gens sur leurs complexes, c'est vraiment pas gentil.
_________________
Boulga
Si elle ne comprit strictement rien au deuxième acte, le troisième, celui qui se passait dans le bureau d'un goût si particulier, fit rire Boulga à plusieurs reprises, bien que la plupart des plaisanteries lui eussent à nouveau échappé. Elle avait au moins reconnu les deux dames dont il était question.
Quant au petit baron, ma foi, ça resta un mystère.
Elle eut bien vaguement le sentiment que le jeune chevalier juché sur son destrier était visé, mais comme d'où elle était, elle ne pouvait pas trop en juger et qu'en tous les cas, il ne pouvait pas être plus petit qu'elle, elle tenta une approche discrète pendant le nouvel entracte, juste histoire de vérifier.

Et tandis qu'elle manoeuvrait ainsi, elle se demandait ce que le seigneur Salvaire pouvait bien penser du spectacle, et comment il expliquerait à son pitchoune d'Altesse le coup des noisettes du coms.
Zolena
Avant le début du spectacle, Zolena s'était tant bien que mal trouvé une place parmi la foule dense, des gens du petit peuple pour la plupart, venus ce divertir un instant au dépend des autorités comtales. D'ailleurs, n'était elle pas là pour ça elle aussi ?
En fait, elle le savait, le véritable spectacle n'était pas sur scène mais dans le public. Elle se gobergea de l'arrivée des hauts personnages qui se voulait discrète et profita du défilé. Elle n'était pas du genre à envier ses riches atours, elle s'en fichait du moment qu'elle mange tous les jours, en revanche elle admirait le travail des tisserands.

La farce commença, se plaçant immédiatement sur un ton burlesque ayant recours à l'exagération. Zole ne comprit pas toutes les allusions, mais beaucoup lui arrachèrent un sourire ou un haussement de sourcil quand la caricature était décidément trop poussée.

Il y eut bientôt un entracte dont profitèrent les artistes pour quêter quelques écus. Quand le troubadour passa près d'elle, elle plongea la main sans hésitation dans son décolleté et en sortit sa bourse, plutôt légère, pour le payer, avant de la remettre à sa place au creux de sa poitrine rebondie. Pourquoi un endroit aussi étrange pour garder son argent ? Tout simplement parce qu'elle s'attendait à ce que des petits brigands profitent de la distraction générale pour faire les poches des spectateurs. Ainsi, elle ne craignait pas d'être volée.

En attendant que la farce reprenne, elle contempla le cheval et se fit la réflexion que de là haut, le baron devait avoir une vue imprenable.

_________________
Asaliva
Saliva depuis le début écouta les joueurs qui comme par le plus grand hasard repeter plus ou moins se qui se passais dérriere les murs du chateau a quelque détail prét.

elle n'osais pas manger de peur de s'éttoufer tellement elle riait,elle regarda les gens autours,remarqua la porte-parole,le comte et la proc

Saliva se marrais quand elle voyait le changement de visage de certains.

Oui,trés bien continuez,j'ai jamais autant rit!

Saliva se léva d'un coup et alla dérriere un chariot,car vu comment elle avait rit,elle devait aller faire pipi.
Camomille
une spectatrice parmi tant d'autres .. Ecoute et regarde .. fiche ses esgourdes là où personne ne peut entendre et là où nul ne peut goûter le bien être de ceux là ..
_________________
Gigagil
Chevauchant paisiblement entre deux missions le Cavalier est attiré par un festoiement de couleurs rehaussé par des cris et des rires.
Il laisse sa monture auprès d'une auberge puis se mêle à la foule, riant au passage d'un boucher décati et larmoyant qui tente d'imiter les joyeux jeunes hommes plaisantants avec les damoiselles.
Avisant quelques connaissances, Gigagil salue Morphee, Jehan puis Mordric.
Il se prépare à assister à la suite de la farce lorsqu'un mouvement de valetaille écarte le public.
Surpris de la brusquerie des faquins, Gigagil examine l'impotent qui se fait conduire sous si vile escorte,
il se demande quel triste individu craint autant les habitants pour n'oser se promener seul dans une ville.
Et surprise, il reconnait le semblant de Comte Adrien !


Tiens donc, dit il à Mordric, le mollasson n'est point mort ?
ou bien les rares conseillers actifs ont décidé d'aérer les mourroirs du Chateau ?

_________________


http://cavaliers-blancs.xooit.fr/index.php
--Trou_bas_dour




Tandis que le rideau tombait une nouvelle fois sur la scène et qu’un bruit de changement de décor se faisait entendre, le barde fit son apparition et narra la suite des événements



Un vent de révolte soufflait sur le Languedoc, la grogne du bon peuple occitan contre le conseil comtal en place montait crescendo .

Incompétence ! Ingérence ! suffisance !!! Invasion de nuisibles ! Futilités ! Elitisme !!!

Tels étaient les propos qui se tenaient à mi voix aux quatre coins du comté.

Une bien sombre période alors me direz vous...

Et bien non justement!

Quelque part, dans un bureau secret, bien à l'abri des oreilles indiscrètes, 2 personnes avaient le coeur en liesse, il est bien connu que le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres.

Sa grandissime grandeur le Sénéchal Ratich avait eu vent de la rumeur qui enflait presque autant que les mollets de Dindelina.

Le petit peuple désavouait la politique comtale, la roture se plaignait, les gueux avaient été prit pour des idiots et le plus surprenant était qu'ils n'avaient pas mit longtemps a s'en rendre compte cette fois.

Depuis le temps qu'il attendait ce jour bénit, bientôt le Languedoc serait sien, à lui la belle couronne, le beau fauteuil rembourré qui file pas des escarres au cul, le titre ronflant, les terres, les soubrettes a honorer... Autant dire qu'il jubilait le Ratich, il en bavait même!



Le barde se tut et disparut bien vite de la scène, le rideau se leva révélant une nouvelle scène


Aaaaaah enfiiiiiiiiiiiiiiiin!!

Il s'approcha en chantonnant d’un des 50 miroirs qui décoraient la pièce.

♪♫ Pour moi la vie va commenceeer,
Quand ces couillons seront virééés,
Les villes franches je rendrai,
Le Languedoc je changerai,
Personne ne pourra m'oublieeeer!!!!

Pour moi la vie va commencer!♫♪


Ce petit intermède musical terminé, il se fit son plus beau sourire carnassier dans le miroir, se trouva beau et s'adressa à ce dernier.



Oh miroir, mon beau miroir, dit moi qui sera le prochain comte du Languedoc?


Tapie dans un coin de la pièce, la Sénéchale Cracra dévorait du regard son mentor, son dieu, son idole et ne put s'empêcher de répondre à la place du miroir.

Ce sera toi mon Ratich le prochain comte du Languedoc!
Tu es si beau, fort, intelligent, merveilleux, généreux, désintéressé, bien monté...hum..il ne peut en être autrement!

Cette place est la tienne, le Languedoc te doit bien çà. Tu as passé ta vie à œuvrer pour le bien de ce comté d'ingrats.

Ahhhhh mon Ratou! Enfin la gloire est à notre, euh à ta portée. Tu seras le plus grand comte de toute l'histoire du Royaume!

Les bardes chanteront tes louanges, les scribes écriront ton histoire, les plus grands se prosterneront a tes pieds...



A ces mots, Ratich ferma les yeux et glissa discrètement sa main dans ses braies et chantonna quelques instants


♪♫ Et partout dans la rue, j’veux qu’on parle de moi, que les filles soient nues qu’elle se jettent sur moi…♪♫


cracra reprit

Tu accompliras de grandes choses, je le sais!

Bientôt tu pourras faire payer à tous ces mécréants de nobles les insultes, les souffrances, les humiliations qu'ils t'ont fait subir!

Bientôt nous serons..tu seras leur égal et ils verront ce que c'est qu'un noble un vrai, un tatoué!

Oh Ratou, comme il me tarde...si tu savais comme j'ai hâte qu'enfin, tout redevienne comme avant...avant que ces vermines ne s'emparent de mon Ost!

Lorsque tu seras comte, nous pourrons mettre en application tous les merveilleux projets que tu élabores depuis tant d'années, nous pourrons rire, jouer, nous ai...hum...


Comme il me tarde que tous deux nous chevauchions dans notre Royaume, comme je sens déjà la force du pouvoir couler dans mes veines....comme je sens....

Rhaaaaaaaaaaaaa, oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!


En entendant ce hurlement de cochon qu'on égorge, Ratich se retourna et grimaça devant la scène d'horreur qui se déroulait devant lui.

Hum.....certes ma Cracra, certes..je serai un grand Roy, enfin comte, nul doute la dessus.

Mais pour le moment, il va falloir être prudent, continuer a rassembler, leur dire ce qu'ils veulent entendre.

Quand a toi, je sais a quel point cette situation est pénible mais ma Cracra, ma fidèle Cracra, mon ombre, mon bras, ma langue, ma jambe, mon tout, mon moi....

mais je te demande de prendre sur toi, l'heure n'est pas encore venue de laisser éclater au grand jour toute l'étendue de tes compétences, il est trop tôt...

Cracra subjuguée par le discours de Ratich se leva et alla se prosterner à ses pieds.
Elle baisa le bout de ses chausses en murmurant

Oui je le veux

tandis que Ratich laissait éclater un rire guttural

Bientôt ils paieront tous pour ce qu'ils nous ont fait...
Bientôt le Languedoc sera à MOIIIIIIIIIIII !!!
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)