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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

Malvinas
Malvi sur son cheval avec son Rumph avaient pris la direction du berry, après plusieurs lieues parcourues les douaniers les arrétèrent. Et voilà, la baronne avait raison pas commodes les douaniers dans ce duché.

Ils avaient carrément retourné toute la carriole, malvi au début ne dis rien ne voulant pas vexer les douaniers de cette province qu'elle ne connaissait pas, puis son sang ne fit qu'un tour. Bon dieu, mais ils allaient pas faire ce qu'ils veulent ces berrichons !!!!!!!!! Ils étaient invités en berry par la baronne et pas des douaniers qui allaient empecher les deux amoureux d'aller au mariage.

Elle sauta alors de sparta son cheval, après avoir fait un clin d'oeil à Rumph pour qui ne sorte pas sa hache. Pas toujours très fin son coeur et sur ce coup là valait mieux que malvi s'en occuppe.

Après avoir discuté des heures avec les douaniers, leurs avoir expliqué qu'ils se rendaient en berry pour un mariage, ils ne voulaient rien entendre. Du coup malvi se présenta comme la cousine de la baronne de lignières. Bizarre hein, mais du coup les douaniers beaucoup plus gentils. Elle se dit que la baronne devait avoirde l'influence dans la région. Enfin bref, les douaniers ont du coup tout rangé dans la carriole et les amoureux ont pu poursuivre leur chemin.

Arf, pas facile de s'y retrouver en berry, on ne voit rien avec tous ces arbres. Heureusement johanara leur avait donné une carte et comme Rumph avait mangé du poisson il réussit à la lire comme il faut. Les amoureux arrivèrent donc au domaine de lignière. Ils furent accueillis par les gens de maison de la baronne et conduits jusque la chapelle.

et là paf que des roux présents. Malvi regarda Rumph et lui murmura

Effectivement la baronne, une grande famille, je comprends pourquoi les douaniers pas plus de questions une fois que j'ai dit que j'étais sa cousine.

Elle rit et enlaca son amour, le regardant dans les yeux.
Johanara
En la sacristie , loin des tumultes de la petite entrée ornée de lys pourpres et de roses blanches de la Chapelle Saint-Louis où déjà parents , proches et amis se pressaient afin d’avoir place convenable, la jeune Baronne entourée de ses gentes demoiselles d’honneur patientait, ses longues mains liliales tendues nerveusement sur un long ruban de satin purpurin.


Ils en font un raffut! Vous allez voir qu’ils vont m’abîmer les meubles et dévaster les rosiers!

Je jette un coup d’œil!


On la retient tant bien que mal et plus mal que bien, puisque quelques instant plus tard , elle entrouvrait délicatement la porte donnant sur le chœur et se glissait derrière la tenture qui la masquait afin de contempler la nef.

Norf de norf! Que de monde! Malepeste, espérons qu’ils se tiennent et qu’il y ai assez à manger après les noces! Vous savez comment sont les gens , ils viennent voir la robe de la mariée, cancaner et médire les uns sur les autres , s’assurer que les épousailles ne cachent pas quelque grossesse honteuse mais surtout faire ripaille au banquet! Surtout ces auvergnats… Quelle idée mes aïeux , quelle idée!

Plissant son nez moucheté de quelques tâches de rousse, la jeune fille prolongea son inspection de l’assemblée , ses larges prunelles vertes ourlées de miel s’attachant à quelque coiffe grotesque ou damoiseau particulièrement séduisant en collants rosés , de ces collants mignons à souhait que son grand dadais de fiancé avait refuser de porter pour les noces sous des prétextes fallacieux de virilité bafouée et de fierté mal placée! Le rose, c’était l’avenir le rose! Qu’on se le tienne pour dit!

Allons bon! Certains arborent des défroques aussi élimées et râpées que la Mère Eulalie!

Je ne vous parle pas des affublements de certaines nobles! Mais! Sanguienne! Certains entrent les bottes toutes crottées! Mes dallages! Mes sols! Manants!!!

Et je ne vois pas Valezounnet! Fichtre! Que fait il!!!!


Son corset lui coupait la respiration ce qui l‘obligea, Aristote soit loué , à se taire. Plus tôt sa camériste avait serré les fins lacets de soie telle une forcenée , se vengeant probablement de l’attitude de sa maîtresse qui par matin avait mené ses gens à la baguette , enragée et exaspérante d’impatience et d’excitation, sa jolie voix harmonieuse bourdonnant aux oreilles de tous tant elle avait maintes et maintes fois brailler ses ordres et ses récriminations.

Du moins , sa poitrine opulente solidement corsetée était du plus bel effet , semblant jaillir à chacune de ses respirations du tissu moiré de sa somptueuse robe de mariée.

Parlons en tien de la toilette affriolante , sang et or admirablement cousue par les mains de fée d’une Suniva experte mais aussi admirablement étroite! Bien que sur le corps long et sculptural de la rouquine , la robe semblait merveille , chatoyant sur les courbes voluptueuses à la douce lumière des candélabres, Johanara pesta in petto contre le soufflet aux griottes que Ravin leur avait servi hier soir !


Sentant qu’on la tirait pas le bras , la jeune noble renâcla quelque peu avant de suivre son amie de peur d’abîmer sa mise en protestant trop farouchement.

Mais laisse moi donc niguedouille! Je ne tiens plus en place, je suffoque , j’étouffe , j’ai envie de d’hurler au monde entier que je suis la plus heureuse des futures mariées!

Sautillant tour à tour dans les bras de sa sœur ou de l’une de ses nombreuses cousines, ce qui devait arriver arriva!

La barronesque couronne sertie de rubis , d’émeraude et de perles n’appréciant point se faire ainsi malmener prit le partie de choir , tirant sur les longues anglaises rutilantes d’une Baronne grimaçant de douleur et reculant aveuglée par le diadème à présent sur ses yeux avant d’heurter le mur avec violence et fracas, réveillant la douleur lancinante d’un tatouage fraîchement imprimé sur l’albâtre d ‘une délicate épaule.


Tudieu! Je me suis brisée l’omoplate! Norf!

Au moins oui! La Baronne gémit mais au moins on pouvait escompter qu’elle arrêta ses singeries en attendant l’ultime moment où elle remonterait la nef , le port altier, éblouissante en gueules et or , les pommettes empourprées par l’émeuvement et le palpitant effrénée battant à tout rompre contre un sein qui portait en lui un amour infini et une adoration sans borne pour le fier rouquin qui l’attendait près de l’autel.
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Garius
Gari et Will apprécièrent la promenade à travers les jardins avant d'arriver à la chapelle. Ils n'avaient pas hésité à échanger baisers et regards espiégles pendant le trajet.



C'est main dans la main et le sourire aux lèvres qu'ils entrèrent dans le lieu saint, se signèrent, saluèrent les personnes présentes et s'assirent. Gari se pencha discrétement vers l'élu de son coeur pour lui parler à voix basse, alors que celui ci lui caressait le dessus de la main avec son pouce dans un geste tendre.

Hummmmm connaissant la coqueterie de Jo, elle va être époustoufflante aujourd'hui.
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Valezy
Il était fin prêt, et à cette pensée, ses longs doigts fins effleurèrent délicatement les fils d’or qui brodaient sa tunique…

Plus que quelques minutes désormais et alors il se tiendrait devant l’autel avec, à ses côtés, la femme qui avait illuminé son existence d’un jour nouveau. Oui, bientôt, il lierait sa vie à la sienne et cette idée, bien loin de provoquer chez lui une quelconque pointe d’appréhension et de doute, ne pu que combler son cœur de félicité.

Et c’est ainsi que le carrosse aux ames de Lignières qui conduisait Valezy, et ses témoins, vers son bonheur et ses épousailles, filait à travers la campagne berrichonne avec, à sa suite, la garde qui leur servait d’escorte...

En effet, quelques jours plus tôt, l’heureux fiancé avait été chassé comme un malpropre de la demeure de sa « douce », condamné par la même à prendre de nouveaux quartiers et ceci, soit disant, pour respecter quelques obscures et grotesques traditions.

Elle a bon dos la coutume, se dit il alors sombrement…

Mais au moins, en échange de ce bannissement provisoire était il parvenu à obtenir le carrosse de sa Baronne… Et ceci, sous le prétexte fallacieux qu’il lui serait ainsi bien plus aisé d’effectuer les inévitables trajets que ne manquerait pas de provoquer son éloignement soudain. En vérité, là se trouvait plutôt une petite vengeance mesquine tout juste bonne à apaiser l’incommensurable égo du Valezy.

Aussi, en était-il là, à savourer avec un grand sourire le confort de la banquette du coche, quand ce dernier s’arrêta brusquement… Passablement agacé par cet inopiné retard, sa sénestre s’éleva alors pour marteler l’habitacle qui le séparait du cocher.

Presqu’aussitôt la voix du domestique, qu’il s’était bien gardé d’annexer, contrairement au véhicule, à Lignières, se fit entendre.

La garde de la baronne refuse de nous laisser entrer, messire…

Allons bon, tout ça commençait bien… Et à cette pensée, son agacement se transforma en irritation tandis qu’il quittait le carrosse pour démêler cette absurde situation.

A peine eut il mit le pied au sol qu’il aperçut alors, en face du coche, son fidèle Gaspard, nain de naissance et serviteur de son état, en train de converser à grand cri et avec virulence avec l’homme d’arme de Lignières qui veillait aux entrées dans le domaine.

Le jeune seigneur se rapprocha alors à grand pas avant d’interpeller les deux hommes d’un ton vif :

Que se passe t’il donc ici ? Nous sommes pressés !

A sa plus grande surprise, le garde lui répondit par un ricanement avant de rajouter.

Voila un rouquin maintenant ! C’est que vous vous êtes passé le mot ?
Comme je le disais au petit homme là…


Et il crut bon de pointer Gaspard du chef… Un peu, comme si cela était nécessaire de préciser ses propos.

Les rouquins et les nabots sont interdits de passage sur les terres de Lignières, alors vous pouvez rebrousser chemin… Vous n’êtes pas les bienvenus ici.

Vous plaisantez ? Ceci ne peut qu’être une farce, je dois…


Hophop là ! Je vous arrête tout de suite, je ne suis pas là pour discuter les ordres de la baronne, je veux bien laisser passer vos compagnons, mais les nains et les roux restent dehors !

A cette réponse, le seigneur ne put alors que virer au rouge.

Maudit corniaud, je…

Ola, je vous ai pas manqué de respect moi ! Aussi, ça suffit maintenant, foutez moi le camp !

Puis, comme pour mieux ponctuer ses propos, le balourd qui voulait l’empêcher de convoler en juste noce avança devant lui sa lourde hallebarde.

Par tous les Saints, vous avez de la chance que je ne veuille point salir mes atours, bougre de bourricot.

Et son regard se porta sur un Gaspard qui semblait encore plus énervé que son maître à la simple vue de la bave qui commençait déjà à poindre au recoin de ses lèvres.


Gaspard ! Attaque !

A peine eut il prononcé ces derniers mots que son petit domestique prit de l’élan pour sauter sur le dos du garde et planter ses dents dans le cou de ce dernier. Dès lors, l’homme eut beau se défendre vaillamment en tentant de déloger de ses épaules l’indésirable, il ne s’en retrouva pas moins déjà au sol quand Valezy se détourna de la scène pour regagner le coche.

Une fois à l’intérieur, il prit le temps de héler Théobald, le capitaine de sa garde, pour lui mander de poster de nouveaux hommes à cet emplacement et d’emmener le reste de la troupe aux abords de la chapelle.

Et ceci, peu avant d’ordonner au cocher de reprendre son chemin, sous les gémissements de douleurs de l’outrecuidant qui avait maille à partir avec le nain.

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Strakastre
[à proximité de la chapelle]


Le Vicomte de l'Isle Jourdain, à présent élégamment paré pour l'occasion, s'approchait à pas cadencé de la chapelle. Il étira son cou en réajustant sa longue capeline carmin, qui rehaussait une tenue de cérémonie garnie de symboles divers et variés, à la hauteur de cette grande occasion.

Par dessus une armure de cuir reluisante, rappelant celle de ses débuts de soldat en Lyonnais-Dauphiné, tintait un pendentif aux trois clefs, symbôle emblématique du Grand Amour, qu'il avait déjà rencontré et que la fatalité lui avait retiré.
Le temps avait certainement fait son oeuvre, mais lui n'avait jamais oublié les femmes qui avaient traversé sa vie et qui toutes, à leur manière, l'avait grandi et construit l'homme qu'il était devenu.

Sous ce pendentif trônait une croix toute particulière, que la future mariée ne manquerait pas de reconnaître. C'était l'occasion d'un petit clin d'oeil strakastrien à une baronne particulière à bien des égards, qui le demeurerait certainement d'ailleurs...

Son épée de Chevalier de Savigny-Sur-Orge à la ceinture, il s'avançait fier et heureux d'être présent vers ce lieu qu'il ne manquerait pas de maudir en silence plus tard... Bien que...

L'heure n'était pas aux regrets ni aux remords, mais bien à la réjouissance d'un bonheur qui s'exprime de la plus belle manière. La famille de la Croix de Bramafan allait être brillamment représentée et s'associer à celle de Lignières pour ce grand moment de joie et de partage.

Mais, tiens donc... où est donc cette fameuse cavalière ?

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Mailysprincess
Mailys était très énervée aujourd"hui grande journée pour les épousailles de sa cousine Johanara la superbe baronne de Lignières!!! Elle courrait partout et dans tous les sens sans vraiment avancée mais en fin pensa t elle se n'est point mon mariage pourtant, elle respira un grand coup et essaya de se calmer !!!

Alla chercher sa robe de demoiselle d'honneur qu'elle enfila, et commenca à brosser ses longs cheveux noirs un petit sourire lui arriva aux lèvres et ses pensées se mirent à errer sur le messire dont elle était amoureuse , en esperant qu'il ne sera pas loin d'elle, Mailys était impressionnée de se retrouver demoiselle d'honneur quel honneur !!!

Elle appela pour que l'on puisse l'emmener au domaine de Lignières, domaine qu'elle ne connaissait pas , passa sa cape sur sa magnifique robe et monta dans la calèche !!

Le temps était magnifique, la route qui allait au domaine était ravissante , Mailys admira le paysage et essaya de se detendre !!
quand la calèche arriva devant de le domaine Mailys fut surprise par la grande allée splendide avec ses arbres majestueux qui ornaient l'allée , elle fut éblouie par les fleurs et les parterres admirablement tenus par les jardiniers !!!

Descendit de la calèche , poussa un long soupir et se mit devant l'entrée de la chapelle esperant apercevoir l" homme merveilleux qu'elle aimait
!!!
Nkhan
[peu avant..Un cavalier qui surgit hors de...la route..]

Nkhan s'était mis en route rapidement..il avait une responsabilité dans l'affaire.."témoin qu'il était"..assez ému qu'on l'ai choisi pour cela mais tout de même..lui qui avait plus l'habitude de cotoyer des soldats, ou user du fil de son épée pour trancher quelques têtes, voilà qu'il devait maintenant faire le joli Sire pour ses deux amis..

Tout en galopant vers le lieu des noces, il gromella dans sa barbe..*grr..heureusement que c'est eux..parce que sinon*..

Parce que sinon il aurait accepté..sous ses airs de durs, il n'en était pas moins attendri par les marques de confiance des personnes à qui il tenait..et ces deux là..il y tenait beaucoup..

Il était arrivé à bon port, ou plutôt bon domaine..s'était aapprêté, puis avait chargé son homme de main de le devancer..

Puis..l'on lui avait intimé de monter dans un carrosse...brrr un carrosse..Le Baron n'avait toujours pas compris l'intérêt d'une telle machine..un bon destrier, y'avait que ça de bon..

Mais bon..c'était le protocole qui voulait ça..

Ils avaient rouler en compagnie de Valezy..avant de s'arrêter net..un balourd armé d'une hallebarde refusait l'entrée des terres aux nains et aux roux..quel blague..

Nkhan se retint de descendre de la charriote pour aller lui planter son épée dans le ventre, et laissa faire le futur époux qui, sans doute, connaissait mieux les us et coutumes de cette terres bizarre qu'on appelle Berry..

Ce dernier après quelques rodomontades, revint dans le carrosse, et donna quelques instructions à la garde..

Nkhan regardait toujours à l'extérieur le combat épique entre le nain et le balourd..David contre goliath..ou bien..un nain contre un gros..ou bien autrement dit..une caricature digne des meilleurs troubadours..

Un sourire se figea sur le visage du Baron..il se retourna vers Valezy et lui posa questionnement..


Tu ne crains pas que ton nain se fasse écrasé sous le poids de ce..truc..ou type..enfin cette chose du berry avec un instrument pointu que je lui aurais bien planté dans le bide?..
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Navigius


La charrette s’engagea dans l’allée principale du domaine de Lignières, en Berry, alors qu’à l’intérieur, les deux occupants étaient en grande discussion. Le retard du transport épiscopal allait sans aucun doute être remarqué, une insulte à la ponctualité impeccable du prélat italien. Il fallait néanmoins, à sa décharge, mentionner qu’avec toutes ces routes fermées par les brigands depuis Auch, il était bien difficile de se repérer et d’arriver à bon port.

- Mais puisque je vous dit qu’il fallait prendre à droite après Saint-Agnant Benoit! Vous n’allez tout de même pas remettre en doute ma connaissance géographique non?

- Monseigneur Navigius, pardonnez mon effronterie, mais seriez-vous docte au point de connaître chaque route d’un Archevêché dans lequel vous n’avec strictement jamais mis les pieds?

- Tssst! Ne mentionnez pas mon nom avant notre arrivée. C’est le Berry ici! C’est ici que réside Floryane de Loisel, et nul besoin de vous dire qu’elle n’hésiterait pas à nous faire passer un sale quart d’heure si elle apprenait notre venue.

- Comme vous voudrez, Monseigneur… Verty! Tenez, Verty ça fera non? C’est bien l’Archevêque de Bourges?

- Pardiou! Mais c’est une femme Verty! Benoit, je vous l’assure, vous allez devoir vous appliquer à votre séminaire!

- Milles pardons Monseigneur, je ne voulais point impliquer..

- Taisez-vous! Suffit, gardez donc le silence, je crois que nous arrivons…

La charette s'immobilisa, non loin de la chapelle...

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Simone_de_beauvoir
Quelque part sur un chemin de traverse, elle souriait en lisant le faire-part que la baronne avait cru bon de lui envoyer en deux exemplaires, craignant sans doute que l’un des pigeons se perde. Toujours en mouvement, la Simone n’était en effet pas si facile à joindre. À mi-voix elle relisait inlassablement la missive, aussi incrédule qu’amusée. Ce Valezy devait valoir le détour, pour avoir su non seulement conquérir le cœur de la rousse, mais surtout le conserver, jusqu’à la mener à l’autel. Secouant sa tignasse brune d’un air admiratif, elle regretta de ne pouvoir le rencontrer, ni d’assister au mariage. Mais on l’appelait d’urgence à Labrit, bien trop loin du Berry pour qu’elle pût se permettre un détour.

Elle tira donc un parchemin de son sac pour répondre au faire-part, s’excuser de ne pouvoir être présente et féliciter les deux futurs. Le calame à la main, elle resta un instant interdite face au vélin vierge, la bouche tordue en une moue d’hésitation. Johanara ne lui reprocherait certainement pas son absence, en toute connaissance de sa propension à surgir ivre morte au beau milieu des cérémonies. Quant aux congratulations, elle en aurait son compte. Les mots sont parfois bien faibles, et aucun de ceux qui passaient à l’esprit de Simone n’exprimaient à la fois l’ébaubissement et l’allégresse procurés par l’annonce du mariage.

Ne serait-ce que parce qu’un couple de fiancés qui ne risquent pas d’essayer de vous pondre des jumeaux dans la semaine, ça se fait rare et ça vaut le coup d’être encouragé.

Alors elle renroula le parchemin sur lui-même et le fourra dans sa musette, dont elle extirpa un paquet de riz et un linge du plus beau rouge. Déchiré en deux, celui-ci fit office de sachet pour accueillir les blanches graines qu’elle y versa, avant de refermer à l’aide d’un ruban. Chaque pochon ainsi confectionné fut alors attaché à la patte des deux pigeons, qui repartirent à tire-d’aile, d’un air un peu penché, vers le domaine de Lignières.

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Bastien.
[Euh... Quelque part...]

Une fois à l'intérieur du domaine, une vieille servante de fort mauvaise humeur vint l'accueillir et le guider. À peine quelques pas plus loin, le jeune homme, sa curiosité attisée par quelque décoration, perdit de vue la mégère et se retrouva... si au moins il pouvait le savoir. Tâchant de retrouver son chemin, et grâce à son formidable sens de l'orientation, il empruntant moult corridors et escaliers. En haut, en bas, à gauche comme à droite, tout cela pour aboutir dans une salle d'eau (par chance inoccupée), un jardin fort coquet, fallait-il le préciser , un petit salon, au milieu des troncs d'arbres... Finalement, Aristote seul sait comment, il retrouva l'entrée du domaine au moment où un carosse passait les grilles, laissant derrière un pauvre garde aux prises avec une sorte de petit démon. Bastien poussa un long soupir de découragement de s'être retrouvé à la case de départ.

"Norf! Me voilà bien avancé maintenant!"

[À la chapelle (?!)]

Ayant repris sa marche, et n'ayant d'ailleurs pas eu la brillante idée de chercher un guide plutôt qu'un chemin qu'il connaissait point, le jeune homme tourna en rond une bonne dizaine de fois avant d'aboutir à la fameuse chapelle. Sans plus de cérémonie, il entra dans la chapelle en massant son front meurtri suite à une rencontre fortuite avec un arbre.
Fifounijoli
Nerveuse, elle ne cessait de regarder autour d’elle, n’écoutant que d’une oreille ce que lui racontaient Jo et Rose, trop occupée à essayer de repérer son cavalier.

Puis elle l’aperçu, droit et majestueux, comme le soldat qu’il était lorsqu’elle l’avait connu il y a bien des années maintenant. Il avait fier allure malgré les années qui défilaient, un flot de souvenir refit surface, son cœur s’emballa, se ressaisissant elle laissa un instant ses cousines, heureuse de le retrouver, certaine qu’il serait la rassurer et qu’ils passeraient un merveilleux moment ensemble.

Elle arriva prêt de lui, le regardant avec toujours autant d’émotions, laissant paraître que leurs retrouvailles étaient toujours de grands moments. Son cavalier, était là devant elle prêt à lui offrir son bras souriant en la voyant s’approcher. Décider à oublier sa culpabilité le temps de cette magnifique soirée, le visage rayonnant, elle lui tendit sa main en souriant.


Bonjour très cher attendez vous quelqu'un?
Joffrey
Après s'être promenées un peu , Fifou partit à la rencontre de son cavalier alors que Rose et Jo entraient dans la chapelle.

Jo se dirigea vers les banc du milieu et choisit d'être non loin de l'allée centrale.

Prenons place Rose et surtout n'oublions pas de garder une assise pour notre ami, toujours en retard.

Jo sourit à sa soeur et essaya plusieurs sièges avant de se décider.
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Bilichilde
Dans le tumulte de la sacristie, Bilichilde patientait comme elle le pouvait. Grâce à des souvenirs, comme souvent lorsqu'elle n'avait rien à faire. Le souvenir du jour, c'était le précédent mariage auquel elle avait assisté, forcément. Un beau mariage, auquel elle s'était rendue sans joie, et qu'elle avait fini par fuir. Un beau mariage, sur le coup. Un désastre, à présent. Pourvu que celui-ci soit plus long, et plus beau, quoiqu'il se passe à la cérémonie, se dit-elle en regardant Jo.

Un vrai tourbillon, que la future mariée, à cette heure... Intenable, elle ne s'arrêtait ni de parler, ni de bouger, encore moins de pester. Qu'avait-elle donc à s'inquiéter pareillement alors qu'elle venait de passer des journées entières à tout préparer ? Jeter un oeil... Bili l'aurait bien fait aussi, tiens. Rien que pour voir qui était là, s'il y avait des gens qu'elle connaissait, si possible... Il était bien suffisant de se sentir seule parmi toute l'assemblée des demoiselles d'honneur qu'elle ne connaissait pas, ou peu, très peu, pour certaines ! Il fallait au moins espérer qu'elle aurait cavalier pour la soirée ! Pourvu qu'il y soit !...

Mais non, elle ne pouvait pas jeter un oeil, la futur mariée y était déjà occupée. A pester et repester, bien entendu ! Foutre dieu, qu'elle était agitée ! Qu'il était temps que la cérémonie commence ! D'autant que, le temps passant, elle commençait même à se faire mal toute seule... Non, décidément, cette cérémonie ne ressemblerait pas à toutes les autres cérémonies de mariage auxquelles elle avait assisté, c'était certain !


Veux-tu te calmer, oui ? Il ne manquerait plus qu'on t'amène estropiée à l'autel, maintenant !

Avisant un siège juste derrière elle, Bilichilde le trimballa jusque sous le noble fessier, espérant que la position assise la calmerait.

Tu devrais t'asseoir, ne serait-ce que pour que tu n'abîmes pas plus ton épaule...
Terwagne
Un mariage... Encore un mariage de plus auquel elle assisterait en tentant d'oublier qu'elle-même attendait que le sien devienne plus qu'un projet. Qu'elle attendait depuis tellement longtemps qu'elle avait fini par cesser de compter les mois qui s'étaient écoulés depuis qu'elle avait accepté sa demande.

Certains jours, elle lui en voulait, de ne pas se décider à passer aux actes, se regardant dans la glace en se disant que si ça continuait, lorsqu'enfin ils passeraient tous deux devant le curé, elle ne ressemblerait plus en rien à celle à qui il avait demandé sa main ... Et puis, d'autres jours, elle se disait que tout avait été tellement dur pour lui après la perte de ses deux cousins, Valatar et Mentaig, qu'il fallait qu'elle accepte, à défaut de comprendre, qu'il soit devenu tellement de marbre et détaché de tout ce qui n'était pas "travail" et "affaires".

Les mariages des autres, cela avait le don de la retourner, de la rendre triste et nostalgique de l'époque où Hugo vivait encore cet amour entre eux de façon tellement passionnée, enflammée... C'était devenu un autre Hugo, qu'elle le veuille ou non, qu'il le reconnaisse ou non.

Et pourtant... Pourtant, comme elle l'aimait toujours aussi profondément, toujours aussi fébrilement, toujours aussi entièrement!

Elle lui disait quelque fois, lorsqu'enfin ils avaient un moment rien qu'à eux, tard le soir, entre son travail et son assoupissement à lui, qui bien souvent ne tardait pas à venir : "Je vous aime de tout ce qui fait moi, et même de tout ce qui si souvent me dépasse".

Et c'était exactement cela, oui... Elle l'aimait même lorsqu'elle était en colère du peu de temps dont il disposait, de son manque de réponse à ses missives, de ses absences toujours plus nombreuses et plus longues... Elle l'aimait de tout son coeur, de toute son âme, et même de tout son corps qu'elle sentait devenir si froid quand elle restait des semaines entières sans le voir, devant se satisfaire de quelques trop rares missives de cinq ou six mots qui ne la rassuraient que sur le fait qu'il était toujours bien vivant.

Quoi qu'il en soit, et malgré le fait qu'elle avait bien de plus en plus de mal à avoir envie d'assister à un mariage, tant cela lui donnait le cafard, aujourd'hui c'était différent... Aujourd'hui, c'était le mariage de quelqu'un de particulier : sa marraine!

Même sa marraine avait fini par décider de se marier! Incroyable!

Cela lui donnait envie de sourire, finalement, tant la nouvelle l'avait surprise! Tout comme elle avait du en étonner bien d'autres, à n'en point douter...

C'est donc avec une ébauche de sourire, et vêtue bien moins modestement qu'à l'accoutumée, que la Dame de Thauvenay pénétra dans la chapelle et chercha une place près d'un visage connu...


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Strakastre
Le chef de famille de la Croix de Bramafan avait convoqué vassaux et écuyers pour le mariage de son ami. Il s'étonnait encore de ne croiser personne du regard, notamment ses filles adoptives. S'il était heureux de la présence d'Altania en Armagnac et Comminges, il était inquiet pour sa seconde fille, Catherine, ou Locarin comme elle aimait se nommer... Pas de nouvelles depuis trop longtemps et il était bien obligé de reconnaître que son absence avait créé un vide en lui que seule sa présence ce jour pourrait soulager...

Mais Charles n'eut pas le temps de s'inquiéter davantage, son regard se posant sur une vision de grande beauté rousse qui s'approchait de lui... Ah non, pas une vision... Un grand sourire s'inscrit sur le visage tourmenté du Vicomte.


- A coup sûr, il ne pouvait s'agir que d'une charmante cavalière...

Élégamment, il prit la main de la jeune femme et la baisa doucement, son regard ne quittant pas le sien.

- Dame Fifou, votre beauté, en particulier en ce jour de festes, rayonne bien au-delà de toute attente... Pour un peu, vous pourriez être prise pour la future mariée.

Ses yeux se firent rieurs, pensant à une éventuelle réaction de la Baronne de Lignières à cette taquinerie toute strakastrienne... mais il préféra se laisser baigner de la joie de retrouver une grande amie, une complice des mauvais moments de la Connétablie de France, une confidente attentive...

A son contact, ses premières inquiétudes s'envolèrent et c'est naturellement qu'il lui tendit son bras, le regard en joie.


- Ne faisons pas attendre les futurs mariés, allons partager leur bonheur si vous le voulez bien...
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