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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

Persan
Si on oubliait le bruit de la cohue, les enfants qui s'étalaient dans l'allée centrale, les allées et venues des uns et des autres, les chuchotements des amoureux ou des célibataires en recherche d'une âme soeur ou juste d'une partie de jambes en l'air, les lieux étaient plutôt calmes. Persan, les yeux fermés, se reposait de son voyage, laissant son esprit vaquer à de charmantes occupations où des jeunes filles plus ou moins habillées se pressaient pour être à ses côtés. Il laissa un soupir de béatitude lui échappait. Et cette délicieuse odeur qui flottait dans l'air n'était pas pour lui déplaire, quoi que... elle lui rappelait vaguement quelque chose, de pas très agréable, de lointain. La fragrance se fit plus forte alors qu'il sentait un mouvement à son côté. Vanille ? L'image d'Armoria, les mains posées sur ses hanches, le tançant vertement pour des adultères qu'il n'avait jamais commis se figea dans son esprit. Armoria ? Ici ! Cette catin ! Cette sorcière ! Cette femme qui avait annulé leur mariage pour quelques titres en plus ? Cette femme qui ouvrait si souvent les cuisses à de parfaits inconnus qu'il ne savait même pas si Lorelei et Ethan était bien de lui ? Il ouvrit les yeux, furieux, et tourna la tête vers la femme assise à côté de lui, trop brûlant de haine pour entendre ce qu'elle disait. Les longs cheveux blonds ! Plus de doute ! C'était bien elle ! Armoria ! Elle avait osé s'assoir à côté de lui !

Armoria ! fit-il, la mâchoire serrée. Catin !

Ce nom dans sa bouche. Il cracha aux pieds de celle qu'il avait un jour aimée. L'image d'Armoria se cristallisa alors pour éclater en d'infinis bris de glace et la jeune femme lui apparut. Gêné, penaud, il la dévisagea avec de grands yeux ronds.

Euh... Vous disiez ?
_________________
Linon
Linon qui cherchait toujours des yeux Marko et surtout les alliances, le vit entrer dans la chapelle accroché à la main d'Ayerin avec soulagement... Ouf...! l'honneur était sauf, elle pouvait même se permettre de jeter un oeil sur les invités...

La chapelle était bondée, elle connaissait nombre d'entre eux et se réjouissait de revoir ceux dont elle avait été séparée depuis son départ d'Armagnac... Plusieurs de ses camarades de vie actuelle était là aussi, ses deux vies semblaient se croiser dans cette chapelle qui semblait si petite. Justement, trop petite... L'archevêque était là, le fiancé aussi....tout était prêt.

Linon rentra la tête dans la sacristie et referma la porte pour se tourner vers la baronne, qu'elle considéra un instant avec émotion.

Jo était magnifique... et insupportable d'agitation

La jeune femme lui sourit affectueusement


Ma Jo, il est temps... d'aller épouser ce fichu militaire ou de dire non et de rester vieille fille avec moi.


Le sourire s'élargit, nulle réponse n'était attendue, le choix, Jo l'avait déjà fait et le criait de tout son être .

Le cortège se mit assez rapidement en bon ordre, on rejoignit par l'extérieur l'entrée de la chapelle devant laquelle attendait George, oncle de Jo et bâtonnier de l'ordre auquel appartenait Linon qui le salua en souriant, avant d'apercevoir son cavalier du jour qui battait le pavé. Elle admira d'un regard expert sa prestance... pas à dire, El Toro avait fière allure.. les femmes ne s'y trompaient pas généralement. Léger clin d'oeil à l'ami sur lequel elle pouvait toujours compter, Linon se doutait bien qu'il n'entrerait pas dans la chapelle, férocement anticlérical, l'andalou la taquinait suffisamment sur sa propension à suivre la religion à laquelle elle appartenait. Taquinerie un peu poussée parfois... Il l'avait même menacée de sa dague quand elle s'était montrée un peu trop empressée devant un évêque. Faussement menacée d'ailleurs... enfin sûrement....

Les demoiselles d'honneur entraient dans la chapelle à la suite de la fillette qui jetait des pétales, Linon inspira profondément et avança à son tour en compagnie d'Ysandre, témoin comme elle de la baronne. Son col de fourrure l'étouffait, elle envia la robe plus légère de la juge, mais affichant un large sourire, s'engagea dans l'allée centrale.





La chapelle était enfin silencieuse, les regards tournés vers le cortège, Linon pressa l'épaule d'Aye en passant et murmura rapidement en se penchant à peine

Merci de l'avoir ramené, il doit apporter les alliances à la fin, j'lui f'rai signe.


Pas le temps d'embrasser l'enfant qui regardait le cortège bouche bée, Linon atteignit enfin l'autel où Valezy attendait sa promise, et se rangea avec Ysandre sur le côté.
Epsonstylus
[Quelques parts... un peu partout...]

Epson avait vu arriver pas mal de monde. Pfiou quel mariage, ça s'annonçait long et mondain. La rouquine eut une larme à l'oeil, cela lui rappelait son mariage, heureux certes, mais qu'elle regrettait d'avoir été aussi peu personnel. Essuyant son fard qui avait coulé d'un bref geste du mouchoir.

Elle dépoussiera sa robe du pollen déposé par les grands arbres, ce qui eut pour effet de la faire éternuer plusieurs fois. Puis elle se dirigea à vers la Chapelle. La chevalier se signa à l'entrée et se glissa discrétement dans les rangs du fond, attendant patiemment cette noce qui s'annonçait magnifique.
Johanara
Les yeux rivés sur les silhouettes harmonieuses de ses demoiselles d’honneur toute d’or vêtues, Johanara avait perdu la notion du temps. Il lui semblait que des années s’étaient écoulées, isolée dans la sacristie, à attendre le cœur battant l’instant suprême où son pas foulerait léger et aérien , les sols de la nef.

Certes son Vassal était venu lui laisser mille recommandations comme si c’était le moment!
On avait tenté de le chasser, c’est que ça faisait tâche un grand guerrier barbu au milieu de la volaille piaillant et enrubannées de soie et de satin! Mais il était en verve le Gambiani! Son babillage n’en finissait plus, entre les félicitations , les piques à l’Auvergne , et la prise de conscience que le rouquin serait sous peu son suzerain! Les repas de famille promettaient!

L’orgue entama une musique de circonstance annonçant l’arrivée imminente de la rousse fiancée.

Il fallut sortir et contourner la Chapelle , croisant par la même quelques convives bavassant à l’orée des grands chênes et qui ne manquèrent pas se faire gourmander gentiment par la fiancée qui avait relevé ses jupons jusqu’à mi-cuisse , dévoilant ainsi d’adorables jarretières immaculées l’une agrémentée d’un ruban bleu de satin, afin de ne point abîmer sa toilette et ne pensant guère croiser quelques hères au beau milieu de la verdure ligniéroise!

Le cortège s’arrêta un instant aux portes de la Chapelle et la jeune Baronne souffla avec humeur:


M’enfin c’est moi ou y a plein de mioches! Foutues mères pondeuses! Ça se trouve facilement une nourrice pourtant! Dites à Iria d’avancer tiens! Ah ces bambins!

Sa cousine Iria, toute petite fille encore aux jolies boucles et au teint rosé ouvrait la marche , un joli panier empli de pétales de roses à la main, fleurs aux fragrances capiteuses qu’elle lançait d’un geste gracieux , un sourire timide éclairant son minois tout en cherchant sa mère Archibaldane du regard..

Suivait sa sœur, la vicomtesse de Culan, altière , ses cousines, son amie la brune Bilichilde et sa fidèle dame de compagnie. Ses deux témoins fermaient la marche, la gracieuse Duchesse de Chantôme dont les cheveux clairs contrastaient avec l’abondante chevelure ébène d’une Linon au regard toujours espiègle.

A son tour , les mains crispées sur une somptueux bouquet de lys tigrés , safran et ocre , ses larges jupons de soie en corolle autour de sa gracile silhouette, une large ceinture cousue de fils d’or enserrant sa taille fine , elle avança, son front ivoirien éclairé par les rayons caressants des grands candélabres nimbant sa tête rousse d’une auréole lumineuse et projetant à sa longue chevelure bouclée de vives clartés fauves et or.

Mais aucune flamme ne pouvait prêter plus d’éclat à son œil vert ourlé de miel, qui fixé sur l’autel , étincelait telle l’émeraude qui ornait ses pendants d’oreille.

Son oncle et parrain , le Duc de Berry l’attendait. Prenant son bras , s’y accrochant comme pour ne pas vaciller, ils traversèrent la nef côte à côte. Il aurait certainement préféré un noble berrichon pour sa nièce, et elle aussi d’une certaine manière. C’était doux de partager l’amour de son pays et malheureusement l’Armagnac n’arrivait guère à se tailler une part aussi grande dans le cœur de la jeune fille qui restait berrichonne avant tout. On n’a jamais qu’une seule patrie… Mais son homme finirait par aimer Lignières et sa forêt enchanteresse, elle l’y mènerait tous les étés s’il le fallait mais il aurait tôt ou tard le Berry dans le sang.

Regard affectueux de la demoiselle envers son suzerain. Il s’était amusé à la faire tourner en bourrique le rustre , évoquant l’horrible possibilité de s’opposer à cette union et de ne point accorder sa main au prince de son cœur. Sa main se resserra davantage sur son bras alors qu’ils atteignaient l’autel. Prunelles accrochées aux siennes, elle se demanda quelques secondes si George savait toute l’affection qu’elle avait pour lui et qu’il resterait toujours l’un des hommes les plus importants de sa vie.

Il fallut se détacher, renoncer à la chaleur rassurante de son étreinte et quitter par la même l’enfance qu’elle n’avait eu de cesse de prolonger en fuyant tout engagement d’une manière ou d’une autre.

Elle sentit son âme chavirée, souriant faiblement aux personnes présentes lorsque ses grands yeux rencontraient ceux qui la dévisager à mesure qu’elle se rapprochait de son fiancé , dont elle n’avait pas encore croisé le regard.

Ses iris véronèses le fuyaient , pudeur soudaine , presque intimidée la jeune Baronne alors que cet homme la connaissait mieux que quiconque et qu’elle lui a déjà tout livré et son corps et son âme, et même sa vie toute entière puisqu’elle lui était vouée.

L’évêque lui sourit , rassurant , alors qu’elle le salua d’un humble signe du chef , avant de lisser du plat de la main , pour se redonner contenance ,la soie écarlate rehaussée de motifs délicats tissés de fils d’or.

Un léger frisson se fit sentir sur sa nuque gracile et le long de son échine. Mais quelle sotte…
Paraître sereine…Il étaient les mêmes qu’hier alors qu’ils riaient front contre front , se dévorant de yeux en évoquant les débuts de leur merveilleuse histoire.

Et quel début…Il n’avait pourtant pas été des plus courtois…

Il était alors Capitaine de l’Armagnac et des Comminges , fier et beau à se damner , elle, connétable un brin paumée, novice encore des rouages de l’Armée. [i]

Bonsoir Messire! Valezy n’est-ce pas?

C’est cela oui.

Enchantée , je suis Johanara. Vous ne viviez pas en Touraine avant ?

Non en Auvergne

*pense que c’est la même mouise* Oh un auvergnat ! Il me semble vous avoir croisé lors de la Guerre qui a opposé le Berry contre la Touraine. Et dans le camps ennemi!

M**** , encore une qu’on a loupé!


Norf de norf! Toujours charmant! Le maroufle était même allé jusqu’à la traiter de fausse rouquine! Affront suprême! Elle était rousse de la tête aux pieds et il avait eu tout à loisir de le vérifier depuis! Non mais!

Et la vraie rouquine n’en menait pas large! Ravalée les fanfaronnades et les facéties! Pour qui l’avait vu agitéd et braillarde en la sacristie , la métamorphose était complète.

L’Œil était fuyant et hagard , immense et singulièrement clair dans le visage fin , lui à l’accoutumé d’un vert sombre et soutenu parsemé de quelques clartés chaudes et dorées. D’ordinaire déjà pâle , bien que sa peau velouté ai pris un léger hâle sous le soleil ardent du Sud en dépit de l’inséparable ombrelle et de sa volonté de ne point brunir comme ses paysannes tannées familières du dur labeur aux champs , Johanara, diaphane , semblait statue sans vie , marmoréenne et figée telles ces figures antiques aux¨traits finement ciselés et à la gorge fière.

Il fit un geste pour redresser sa cape de velours noir et machinalement ses yeux de biche se levèrent vers lui.

Le temps suspendit sa course, et durant quelques secondes qui lui parurent une éternité , elle s’égara dans les lueurs ensorcelantes de ses grands yeux céruléens.

Par Aristote, il était à couper le souffle!

Son mariage… Son adorable fiancé… Comment avait elle œuvrée pour se retrouver en ce jour devant l’autel avec la créature la plus merveilleuse et la plus parfaite qu’Aristote ai jamais crée?

Cet homme souvent dur , aux sarcasmes faciles , à la fierté et à l’orgueil incommensurables recelait des trésors de tendresse et d’attention. Quiconque aurait comme elle soulevé ce voile d’impassibilité et franchit les hautes herses qui dissimulaient le plus doux des amants aurait eu l’irrémédiable envie de lier sa vie à la sienne devant Dieu.

Très vite elle l’avait aimé et très vite elle avait eu envie de devenir sa femme, étant pourtant depuis toujours réfractaire aux épousailles et aux promesses éternelles ne se pensant pas capable de les tenir.
Très vite le mariage était devenu une idée fixe , et il n’y eut guère qu’Ysandre qui fut témoin de cette débauche d’amour fulgurent et de cette envie folle furieuse de convoler avec lui.

Elle se mordit violemment la langue tentent d’empêcher par la même le flot d’émotion submergent son palpitant affolé et surtout les perles salées qui menaçaient ondoyer à l’orée de ses grands yeux et que l’épaisse barrière de ces cils sombres parvenaient pour le moment à contenir…



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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Xzily
Elle se mit à avancer d'un pas et prit la gourde qu'il lui tendait, sans plus de motivation que cela au premier regard.
Elle bu une bonne gorgée, tenant la gourde des deux mains.
Il se mit alors à sourire, sans comprendre trop pourquoi. Surement le fait que cette situation est plus rare dans une cérémonie.
C'est alors qu'elle referma la gourde et lui tendit de la main.
Puis se mit à lui parler...


Sachez que je n'ai point voulu vous manquer de respect, Messire en vous dévisageant de la sorte. Mais votre visage me semblait fortement familier.
Il n'est point mon genre d'agir de la sorte, j'espère que vous accepterez mes plus humbles excuses, Messire?


Il continua de sourire, sans trop vraiment écouter ses excuses. Après tout, il n'y avait pas mort d'homme non plus et c'était un jour différent, donc il n'en aurait pas tenu compte de toute manière.
Il fit donc un signe de la tête, montrant qu'il acceptait tout de même.


Il n'en est rien rassurez vous. Vous êtes toute pardonner.
Pour votre interrogation, je suis le frère de la Baronne, peut être d'où l'intérêt que mon visage ne vous est pas étranger.


Il leva un instant les yeux au plafond avant de les fixer de nouveau sur la Dame

J'espère que cela vous a rafraichit?
Cricriultras
Cricri entendit la musique sortir de l'orgue, elle tourna la tête vers l'entrée de la chapelle pour voir arriver Joha splendide, magnifique au bras de son parrain George..

Enfin, elle se mariait, depuis que temps qu'elle annonçait mariage puis annulait, elle avait trouvé l'homme de sa vie, celui qui l'avait fait changer d'avis sur le mariage.. elle sourit en regardant son amie.


Un regard sur Godefroid, il avait le regard perdu dans le vide, à quoi pensait-il? elle aurait aimé le savoir.. elle essaierait plus tard.

Salvien était sage, il regardait de droite et de gauche, émerveillé par tout, elle lui déposa un baiser sur le front


la cérémonie allait commencer, elle avait aperçu Doc, au loin puis Astérie, Ayla elle les verrait plus tard.
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Ayerin
[Douceur des bains,... N'égaieront plus ses Lendemains]

Tonitruante musique entama l'avancée d'la si belle Baronne en l'allée,...
Le Marko écarquillait ses prunelles, tant il fut émerveillé par la beauté de sa DameJo.
Il souriait à pleines dents et d'ses mains, l'enfant battait dans l'vent la mesure accompagnant ainsi les notes jouées par l'orgue, faisant naître un sourire sur la trogne pâle d'Locarin.
Elle s'attachait de plus en plus à c'ptit bonhomme la gamine, elle adorait cette fouine bien plus qu'elle ne l'aurait imaginée ... pour lui, elle donnerait sa vie, et le protègerait coute que coute, contre tous les vents et marées.
Il n'était certes pas de son sang, mais ce sentiment naissant qu'elle éprouvait pour lui, suffisait à c'que la gamine soit furie face à ceux qui tent'raient de lui nuire.

Aye posa son menton sur l'épaule de Marko et lui souffla à l'oreille,...


hey bonhomme,
Dévore que d'un oeil la jolie rouquine mais,
N'oublis pas de garder l'autre oeil sur ta belle-mère, et alors,
Comme conv'nu, tu devras cavaler vers elle, afin d'aller filer d'l'alliance,...


Marko cessa quelques instants ses batt'ments d'mains, tourna légèrement sa frimousse vers Aye et l'oeil rieur, lui balança v'nant de tenter sans réussite, l'expérience du partage des noeils,...

Arfff,... j'arriv' pô Ayé,
Dis t'veux bien guetter Linon, et moi j'reste sur DameJo, pa'ce qu'elle est belle, hein,...
et sans attendre l'accord d'la gamine, Marko colla de nouveau ses mirettes sur la rouquine, délaissant sa belle-mère qu'il reverrait bien assez tôt comme ça.

Oki l'môme, jreluque Linon,...
Allez top là !


Tend sa main, paume vers l'plafond et attend qu'la ptite main vienne "topée" la sienne,...

PAFF !!!

Pacte scellé,...
Retour à la cérémonie,... ...

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Que celui ou celle qui n'a jamais péché m'jette des pierres, grâce à elles, j'me bâtirai un château ... Libertad !!!
Georgepoilu
Sa filleule semblait heureuse, le visage rayonnant, ce qui faisait plaisir au Duc qui appréciait énormément sa jojo comme il aimait l'appeler affectueusement.

il en avait vu passer des prétendants et des fiancés pendant des années, il s'était même fait à l'idée qu'elle en se marierait jamais , mais voilà que le grand jour était arrivé, elle allait s'unir pour la vie à son promis...

George regrettait qu'il s'agisse d'un auvergnat mais c'était le choix de sa filleule et il était content de la voir si heureuse.

lui ayant donné le bras, il s'avance avec elle jusqu'à l'autel
Mariealice
Penser qu'Ewa ne remarquerait rien de son agitation intérieure était, elle aurait pourtant dû le savoir, un doux rêve. Un regard avait suffit pour que l'autre lise en elle.

Un autre ressenti sur elle, Blanche désormais Capitaine mais aussi mère et veuve.. Quelle mine renfrognée en ce jour. Mine renfrognée certainement que la sienne aussi en voyant ses voisins. Maleus, Rebaile.. Déglutition. Ah ben voilà, une de plus. Visage connu mais nom lui échappant. Mais sûre de l'avoir vu la donzelle que Charles couvait du regard. En taverne même. Limousin? Peut-être. Périgord ce fameux soir avec Mysouris? Certainement. Se retenir. Ne pas sauter à la gorge et ne pas chercher à comprendre ce que tout ce petit monde faisait avec un ancien Connétable et un Capitaine d'un Ordre Royal. Sans doute des éléments qui lui manquaient.

Nouveau regard, juste croisé. Ne rien laisser paraître au borgne qui était désormais l'homme à récupérer pour elle. Amitié trahie, là encore elle ne comprenait pas, du moins pas entièrement. Elle restait persuadée que la Bourgogne n'avait jamais été la cible, les otages pris sans vraiment réfléchir. Oh elle se doutait bien de qui était visé au départ mais le problème était l'arrivée. Il était des choses qu'elle ne pouvait admettre, laisser passer, appeller ça comme vous voulez.

Mouvement, arrivée de la mariée? Ah mais non.. Pas du tout. La fête. Si si. Pas au sens habituel mais la fête. Voilà pourquoi le coche fermé avait attiré son regard. Haussement d'épaules. Pas le temps de s'en occuper mais bref regard vers le ciel pour demander à Aristote s'il se moquait pas un brin de sa fiole là.

Maintenant le souci était devant.

Quoique, au vu des soupirs et des froissements de tissus à sa droite, elle commençait à se poser la question.

Froncements de sourcils, coup d'oeil sur une Ewa montée sur ressort et qui finit par lui lancer un coup d'oeil éloquent avant de, tout simplement, prendre la poudre d'escampette.

Une de moins pour l'épauler. Grognement à peine perceptible faisant se lever les yeux de Maeve vers sa mère.

Maeve..

Zya...

Prévenir Zya..

Voir avec elle qui pourrait les aider...

Maeve...

Zya...

Tilt!

Se penchant sur sa fille, elle glissa à l'oreille de celle-ci quelques mots, à voix très basse.


Ma puce. Ecoute-moi attentivement. J'ai besoin de toi. Tu vois la dame là-bas? Tu te souviens d'elle? C'est ta marraine, Zya. Tu vas aller la saluer et j'aimerai que tu lui dises également que le borgne près d'elle que tu connais aussi d'ailleurs et à qui tu diras bonjour, est celui qui a pris la vanillée. Par contre tu lui diras cela à l'oreille, c'est un secret qu'elle seule doit entendre. Tu as bien compris? Personne d'autre.

Pincement au coeur d'ainsi se servir de la chair de sa chair mais nulle autre solution et nul autre choix.

La fillette hocha la tête et fila rejoindre la Comtesse de Meymac juste avant que Johanara ne fasse son entrée.

Mains jointes sur ses cuisses, courte prière, porter encore et toujours son masque, celui que Gaborn avait vu dès le premier jour et détestait. Celui du devoir.

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Kadfael
Kadfael arriva en carrosse conduit par son majordome,
Henry arrêta les chevaux juste devant les marches de la Chapelle.

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majordome, incarné par Kadfael
Maitre ?
réveillez vous, nous sommes arrivés,

Henry ouvrit les portes du carrosse,
Kadfael dormait,

Kad ? réveille toi !
il est temps de se montrer...
--Mathilde_la_blonde
Mathilde réprima un petit cri de stupeur lorsque le brun aux yeux sombres cracha sur ses poulaines en la regardant le visage déformé par une grimace haineuse.

Catin? Boudiou! M’avez même pas eu dans vote paillasse c’tun peu rapide comme jugement?

Pas idiote, la blonde voyait bien qu’il l’avait confondu avec une autre.

Ct’une belle dame au moins vot’Amora? Passe pour les poulaines si c’est un joli brun d’femme mais si c’tun laideron , z’êtes pô très courtois malgré vos bien beaux yeux!

J’vous disais que j’étais Mathilde et que le mariage l’était bien beau! Oh mais voilà ma dame
!

Le regard noisette vint accrocher la somptueuse toilette avec un brin d’envie.

Jamais elle ferait un aussi beau mariage la blonde , avec autant de gens chics et pis plein de beaux atours! C’tait pas juste la vie , y avait des baronnes et pis des lingères…


Z’êtes marié vous?
Kadfael
Kadfael descendit les marches du carrosse, se rhabilla,
et remercia Henry.

File maintenant,
Kadfael entra dans la Chapelle...
Que de monde !
Jo et valezy étaient si bien appréciés qu'ils avaient invité leur amis,
Il était heureux d'en faire parti...
Il entra, se signa...et s'installa au fond et observa la cérémonie

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Suniva
Postée près de sa colonne, Suniva guettait... Elle se redressa l'oeil allumé quand vinrent les premières Dames d'honneur, puis les suivantes arrivèrent. Démarche gracieuse, robe d'or. Les témoins de la mariée les suivaient de près.

Chacune arborait un sourire satisfait... Satisfait parce que sans doute, elles étaient maintenant libérées de la furie qui leur en avait fait voir de toutes les couleurs depuis la veille !!

Sourire espiègle vint allumer le visage de la jeune femme qui se pencha légèrement, ne voulant pas perdre une miette de l'entrée de la fastueuse Baronne.

Le contre-jour de la porte lui dévoila un couple qui s'avançait noblement. Et apparut comme un soleil appelant à lui toutes les lumières de la chapelle, celle qui lui avait donné tant de mal, celle qui lui avait abîmé les doigts, celle qui lui avait valu de si longues veilles à la lueur d'une chandelle....

LA robe !!

Et dedans une Johanara visiblement flottant sur un petit nuage, accrochée au bras d'un vieux barbon aux allures compassées qu'ont toujours les nobles de longues lignées...

Sa robe !! Brillante de mille feux ! Soupir d'extase pendant que les mirettes qui se sont allumées de mille étincelles admirent le port altier de celle qui porte cette merveille et s'avance vers celui qui va devenir son époux bien-aimé.

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Sakou
Ainsi donc, c'était cela. Il s'agissait d'un frère de sa très chère amie!
Voilà qui était fort curieux, puisqu'il n'avait jamais remarqué que la ressemblance était presque identique.
Serait-il jumeau se demanda-t-elle, mais il était clair qu'elle n'oserait point lui poser la question. De peur de le déranger davantage.


J'espère que cela vous a rafraichit?

Elle lui adressa un nouveau sourire.
Elle eut vraiment l'impression cette fois-ci qu'il posait une question comportant, même minuscule, un intérêt à la réponse.


Je dois admettre messire d'Ambroise, que c'était le meilleur calva que j'ai bue depuis fort longtemps.

Étant peut-être impolie à ces yeux, ne soyons pas rustre non plus à son égard.
Elle tendit la main en direction du frère de Johanara en disant,

Je suis dame Sakou de Franchimont, une très vieille amie de votre sœur.
À l'époque où elle gérait la ville de Saint-Aignan.

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dame Sakou de Franchimont
Matriarche de la famille de Franchimont
Protectrice de Lailah!
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