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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

Xzily
Elle lui adressa un sourire, et fit de même.
Puis elle enchaina la discution, oubliant un peu le reste de la foule, ce qui n'était finalement pas pour lui déplaire.


Je dois admettre Messire d'Ambroise, que c'était le meilleur calva que j'ai bue depuis fort longtemps.

Une connaisseuse de calva?! Avait elle séjourner en Normandie? Peut être l'avait il croiser? Tant de questions sans réponses. Cela n'étant guère important, du moment qu'elle avait apprécier. Un bon calva, rien de tel pour retrouver le sourire!
C'est alors qu'elle se présenta à son tour...


Je suis dame Sakou de Franchimont, une très vieille amie de votre sœur.
À l'époque où elle gérait la ville de Saint-Aignan.


Franchimont? Il semblait que ce nom lui disait quelque chose, mais où et comment, là était la question. Il fit donc signe d'une petite salutation respectueuse et lui adressa un nouveau sourire

Enchanté Dame Sakou. Je ne vous savais pas amie de ma très chère soeur, mais je suis ravi de faire votre rencontre. Mais pour ce qui est dû très vieille amie... vos semblez oublier la fraicheur de ma très chère soeur.

Il se mit à laisser échapper un petit rire qu'il essaya d'étouffer pour ne pas trop attirer l'intention des autres invités. Puis dirigea le regard un instant vers la porte...

Il semblait y avoir de l'agitation sur les marches de l'Autel. Serait elle enfin arrivée? Il se mit à sourire et se retourna vers la Dame.


Me feriez vous l'honneur de vous tenir compagnie pendant cette cérémonie? Sans vouloir être impoli. Il semble que les futurs mariés ne tardent à se montrer.
Isabel_
La route depuis Saint Bertrand fut longue. La donzelle avait troqué sa vieille mûle contre un jeune étalon (voyez là la bête et seulement cela) et malgrè la fougue de l'animal, la route ne fut pas de tout repos.
Malheureusement, une fois n'étant pas coutume, la demoiselle était en retard. Elle aurait pourtant ô combien aimé s'octroyer une dernière pause avant la cérémonie pour le simple fait de se rafraichir à nouveau et de changer de vêtements mais en vue de l'heure tardive, il était inutile d'y penser...

La brune déscendit de son destrier et lorsque ses petits petons touchèrent le sol, elle défroissa au mieux ses jupons pour en oter la poussière et tenta de remettre en place quelques mèches de ses cheveux que le vent avait décoiffé.

P'tit coup d'oeil alentours, la belle écarquilla les mirettes, une foule massive était entassée devant les portes de la chapelle. Arriverait-elle encore à se trouver une place?
Alors qu'elle jouait des coudes pour se frayer un chemin,
pardon M'Sieurs Dames , la brunette se rappela qu'elle était tout de noir vêtue. Quelle honte d'être ainsi attifée pour des noces, elle donnait l'impression de se rendre à des funérailles.

Taratata ma fille, le ridicule n'a jamais tué personne. Tu n'auras qu'à ta soir au fond dans un petit coin sombre de la chapelle...

Ben, c'est qu'elle n'avait pas l'intention de faire autrement la forgeronne.
Aller, dernier coup de coude et hop! on se faufile à l'interieur et... Bouche béate d'admiration devant la tenue des futurs épousés, surtout celle de la mariée cela va sans dire, le genre de toilette dont rêvent toutes les petites filles en se jurant qu'elles seont princesse un jour.

Puisque les fiancés étaient déjà là, Isabel n'avait plus le temps de trouver un visage connu dans l'assemblée, elle s'assit sur le premier morceau de banc dépourvu d'un fessier imposant qu'elle rencontra, la causette serait pour plus tard, et porta son attention sur Johanara et Valezy.

Johanara.. Femme exceptionnelle qui raffolait de la tarte aux pommes avec laquelle elle avait eu plusieurs fois l'occasion de converser dans les tavernes commingeoises.
Valezy.. Son ancien superieur du temps de l'OST, un homme honnête et droit qui lui avait offert de gouter cette affreuse mixture (qu'elle avait toujours autant de mal à avaler) qu'on appelle armagnac.

Y a pas à dire, ils étaient beaux, de quoi faire des jaloux, des envieux, des heureux, des malheureux (ou malheureuses), des...
C'est fini oui? Aller zou, on se concentre sur la cérémonie...

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Persan
Persan dévisagea la blonde, écoutant vaguement les paroles débitées à la va vite. La demoiselle devait avoir l'habitude qu'on l'interrompe pour en dire autant en si peu de temps. Sa dame ? Persan tourna la tête. Tiens... Johanara. Il esquissa un sourire. Grands Dieux, elle était plutôt pas mal dans cette tenue, même mieux que plutôt pas mal. Pourquoi diable ne lui avait-il jamais sauté dessus ? Il leva un sourcil. Il n'était pas trop tard. A vrai dire, il préférait de loin les femmes mariées. Maintenant qu'elle allait l'être... La blonde reprit la conversation.

Oui, je suis marié... à mon cheval. C'est encore lui le plus fidèle. Je n'en dirais pas autant des femmes... Et vous ?

Regard vers la blonde. Comment avait-elle dit qu'elle s'appelait déjà ? Ah oui, Mathilde.. Un jolie brin de fille, si on oubliait qu'elle était blonde et empuantissait l'air d'une désagréable odeur de vanille. Deux critères discriminants pour lui.
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Caerellyn
Caerellyn la regardait s'avancer.
Elle était belle comme ses statues grecques que le sculpeur dessinait dans le marbre, guidé par la main des dieux.
Elle en avait le teint d'albâtre, et les formes somptueuses.
Pourtant, un léger frémissement à peine perceptible la troublait.
Jo, caractère emporté et volcanique...Celle qu'elle contemplait était la même mais pourtant un voile invisible d'émotion, qu'elle aurait nié avec virulence, la domptait toute.

La jeune femme en fut émue et troublée plus que de raison.
Les yeux clos, elle lui souhaitait tout le bonheur du monde.
Terwagne
Assise discrètement dans un petit coin, comme souvent, la Dame de Thauvenay observait les arrivants, non pas par curiosité, mais simplement parce qu'elle espérait bien enfin trouver un visage un tant soit peu connu, duquel elle tenterait de se rapprocher après la cérémonie...

Mais il y avait tellement de monde que cela était pratiquement impossible.

Enfin, ses yeux croisèrent une silhouette qu'elle avait déjà rencontrée plusieurs fois, même si toutes deux n'avaient eu l'occasion de parler qu'une seule fois en taverne... Marie-Alice... Marie-Alice, qu'elle avait rencontrée à Culan, au baptême de Anne et Gabriel lui semblait-il, mais aussi lors du mariage de leurs parents, si sa mémoire ne la trompait pas.

Anne... Son sang se glaça soudain, en pensant à cette jeune fille pour laquelle elle tremblait depuis qu'elle avait reçu cette fameuse missive il y avait bien deux semaines à présent, et dont elle n'avait toujours pas osé parler à Hugo.

Essayant de ne pas trop y penser en ce moment de réjouissance pour sa marraine, Terwagne secoua légèrement la tête pour chasser ces idées et reprit sa balade oculaire.

C'est alors qu'elle aperçut Ysabeau, quelques rangées plus loin. Ysa... Elle ne savait pas trop si...

Petite secousse de la tête à nouveau, ça non plus elle ne voulait pas y penser aujourd'hui.

Nouvelle promenade visuelle... Et... Mal' ! Celui qu'elle surnommerait toujours "son flutiste"... Le brouillard qui avait tant fait battre le coeur de la "Perle noire" comme il la surnommait à l'époque.

Les souvenirs se mirent à déferler dans sa tête... Tellement de souvenirs..

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Valezy
Ses céruléennes prunelles papillonnaient de part et d’autre de la chapelle Saint Louis.

Que de monde… Que de monde…
De ci, de là, ceux qui se tenaient paisiblement sur leur banc en l’attente du début de la cérémonie semblaient se disputer, de par leur simple présence, avec les habituels bavards. Et cette brève description était sans compter, bien entendu, sur toute la clique qui se croyait dans un moulin… Sortant du saint édifice pour mieux y rentrer quelques minutes plus tard… Et ainsi de suite, en une sorte de valse frénétique et inlassable…

Enfin, au moins les lieux étaient animés et en liesses… Et ce constat là n’était pour lui déplaire, bien loin s’en faut.

Toutefois, il ne put réprimer bien longtemps la nervosité qui eut tôt fait de s’emparer de son cœur, ralentissant, par la même, ses palpitations dans un froid étau.

Non pas que Valezy eut alors peur de se tenir ainsi devant toute cette foule bigarrée… Bien au contraire, il adorait avoir un public et en cela résidait son côté artiste.
Mais c’est plutôt qu’il commençait à trouver le temps fichtrement long ainsi planté comme un piquet près de l’autel. Que faisait elle donc ? Pourquoi n’était elle pas là ? Et devant le flot de questionS qui s’imposa alors à son esprit, il ne put qu’appréhender le pire.

Toutefois, fort heureusement pour lui, mais aussi pour l’assemblée à qui fut ainsi épargné une des grosses colères du jeune seigneur, il entraperçut Suniva, dicte l’emmerdeuse tellement cette dernière était passé maître dans l’art de brailler à tort et à travers, de telle façon qu’il aurait eu du mal à dire si elle était plus douée dans son art ou dans sa gouaille stridente. Enfin, bref, nous nous égarons… Valezy vit donc Suniva tandis que cette dernière, par l’entremise de quelques signes discrets, lui apprit que sa promise ne saurait guère plus tarder.

Voila qui était à même de refréner son anxiété et ce fut donc d’un air apaisé qu’il porta son attention sur l’un des vitraux, représentant Saint Louis trônant sous un chêne… Et, donc, sous des glands… Étrangement, telle scène n’était pas sans lui rappeler sa vie en Armagnac.

Mais de cette bien étrange considération il fut tiré par les notes claires et sonores de l’orgue qui, bientôt, envahirent la chapelle et recouvrirent le tintamarre ambiant.

Par une nouvelle fois, ses iris se portèrent alors sur les larges vantaux de bois de la chapelle et c’est alors qu’il vit…

Une gamine en train de jeter quelques pétales de fleurs sur son passage… Zut, berné…
Fort heureusement pour lui, la jeune enfant était suivit de près par… La sœur et la cousine de sa bien aimée… Bon, bon, d’accord, la prochaine devrait être la bonne alors…
Sauf que les prochaines étaient Sihaya, Bilichilde et Maylisprincess qui, toutes, revêtaient la même robe de damoiselle d’honneur ! Allons bon, on ne serait pas en train de se foutre un peu de moi ? Se demanda-t-il alors avec un agacement certain.

Néanmoins, le festival des robes mordorées finit par prendre fin… Et il lui sembla que son cœur manquait un battement quand de graciles silhouettes se détachèrent des ombres pour laisser place… A Linon et Ysandre ! Cette fois, c’est la bonne, j’ai ma réponse et face à ce constat, la sénestre de Valezy manqua de peu de se lever pour faire un signe à Théobald, le capitaine de sa garde. Un signe qui, bien que muet de par sa nature, aurait pu vouloir dire : « Dégage moi cette bande de donzelles du milieu… Elle me gâche la vue ! »

Il n’eut cependant guère le temps de mettre à exécution ces sombres projets qu’à son regard, elle s’offrit enfin, au bras de son oncle de parrain, en la personne de George.

Et son souffle s’en retrouva coupé… Non triple buse, pas à cause du Duc du Berry, mais de sa promise ! C’est pas vrai ça…

Il fallait bien avouer qu’elle était magnifique, et encore le mot était faible, ainsi parée de soie pourpre et or qui semblait se complaire à mettre, de merveilleuse façon, ses formes voluptueuses en valeur. Et tandis que la jeune femme remontait l’allée de la chapelle, qui la conduirait vers l’autel, du pas gracieux qui la caractérisait si bien, Valezy sentit une fierté non feinte envahir son être. Oui, fier il pouvait l’être d’être en mesure d’épouser une telle femme.

Sa fiancée se plaça alors à ses côté, près de l’autel, pendant qu’il la dévorait sans retenue du bleu de son regard… Leur histoire semblait à la fois si courte et si longue, merveilleuses prémices de la non moins merveilleuse vie qui les attendait tout deux.

Il se surprit alors à laisser vagabonder ces souvenirs vers l’instant de leur rencontre. Ignoble et antipathique… Oui c’était ainsi qu’il avait été avec elle…

Il était alors soldat de l’Ost d’Armagnac, jeune de par son corps, mais déjà usé en son âme et à cette époque, peu de chose aurait sut briser la glace de son visage. Impassible, froid et effronté avait été Valezy… Jusqu’à ce qu’il croise son regard…

Au début, il avait tout fait pour renier l’évidence, ne se jugeant pas prêt,, considérant son palpitant comme mort et incapable de donner quoi que ce soit.

Pauvre fou que j’étais… Comment aurais je pu résister à ses yeux et à son sourire ?

Car certitude avait eut tôt fait de se faire loi en son esprit. Cette femme, cette femme là était celle de sa vie, son âme sœur… Celle avec qui il lierait sa vie pour toujours et à jamais…

Et face à ce constat, un tendre sourire se dessina sur ses lèvres tout en mirant avec attention la belle dont les yeux de jades manquaient à tout moment de s’étancher face au poids de ses émotions.

Il finit néanmoins par la quitter, avec regret du regard, pour laisser ses yeux vagabonder en direction de l’archevêque…

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--Augustin_fleur
Le nabot se rapprocha de la dame qu'il semblait avoir croisé, il y a quelques années...
c'était ... ah oui !!! Terpagne... non !! Kertagne !!

- Hugorudh !! Vous etes bien une amie de sire Hugorudh ? vous ne vous zouvenez bas de moi ?? le bourrel ! mais zi... le zacre du dug Valadar... l'addendat mangué... votre ami effroyablement berzé au vland par ce gorniaud de Tonnefoudre... il a édé mon glient drès longtemps ce bartigulier la... du fil à redordre gu'il m'y donner, oui....
vous vous zouvenez ?


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Terwagne
Norf! Elle faillit s'étouffer en sursautant... Si elle se souvenait? Mais bien sur qu'elle se souvenait de lui... Sa voix à elle seule suffisait à l'identifier sans même poser les yeux sur sa personne!

Blêmissant en entendant ses mots, elle resta un moment muette, avant de réussir à articuler quelques mots pratiquement inaudibles.


Bon... jour...

Bonjour, oui... Je me souviens... Très bien même... Trop bien... Ce...


Un frisson la parcourut, tandis que cette fameuse lettre d'Anne lui revenait en mémoire, cette lettre qui elle aussi avait réveillé les images de ce terrible jour où Tonnefoudre avait tenté de tuer... Valatar, Hugo.

Elle resta la bouche entrouverte, comme si soudain l'air lui manquait, puis demanda à l'homme d'un geste de la tête si il voulait s'assoir.

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Sihaya
Au milieu des demoiselles d'honneur se tenant près de l'autel, pensive, Sihaya contemplait le jeune couple sur le point de s'unir devant Aristote. Johanara était si belle, non seulement par la perfection des nombreuses grâces dont l'avait dotée le Très Haut, mais surtout par l'éclat de l'amour qu'elle irradiait littéralement, comme une aura de bonheur qui l'entourait.

La jeune fille baissa un instant les yeux avec un léger soupir. Le jour arriverait-il où elle aussi connaîtrait-elle enfin l'amour ? Qui sait, peut-être se cachait-il ici même, dans cette église, quelque part dans l'assistance... Son regard parcourut lentement la foule, en quête d'un signe.

Soudain, son attention fut attirée par une chevelure blonde qui s'agitait, surplombant un visage connu. Mathilde ! M'enfin ! Que faisait-elle donc au sein des invités, au lieu de se tenir avec les domestiques ?! Sihaya allait froncer les sourcils d'agacement, quand son regard se posa sur l'interlocuteur de la jeune lingère.

Il lui sembla que son coeur manquait un battement. Troublée, elle se sentit rougir, puis pâlir, sans pouvoir s'empêcher de le dévisager avec intensité. Tentant de cacher son émotion soudaine, elle enfouit son visage dans son bouquet.

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Dame de Compagnie de Johanara Bérénice d'Emerask Ambroise, Baronne de Lignières et Dame de Saint Lys, Antras et Magnet
--Mathilde_la_blonde



Boudiou ! Lui avait pas répondu pour la femme avec qui il l’avait confondu. Petite moue chagrine.

La pauvrette! Persan venait de la priver d’une grande joie… Elle se serait pâmée des années la lingère si elle avait su qu’un Duc l’avait prise pour une princesse de France.


Un cheval M’sieur? Allons vous blaguez! C’est à vouloir devenir jument…

Sourire espiègle avant de rajouter avec un léger rire.

Et z’êtes un bon cavalier?

Point mariée non plus moué. J’ai été fiancé avec Jean le meunier , mais l’est mort l’an dernier piétiné par ses bestiaux…


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Chambrière à Lignières.
Yopyop
Tous les regards se tournaient vers la mariée sur son passage. Ce ballet de regards et de mouvements de tête amusaient Yop. Il semblait que la chorégraphie ait été répétée et retransmise maintenant sans aucune fausse note. Mais le spectacle en valait la peine, faut il bien l'avouer. C'était une Jo des plus radieuse qui remontait lentement la nef. Le jeune homme plongea son regard dans celui de son épouse. Cae semblait émerveillée au passage de leur amie.

Le grand blondinet prit les enfants dans ses bras pour qu'ils puissent eux aussi admirer le cortège.
Voyez vous comme la mariée est belle ? Mais la moue d'Aliénor étonna le jeune homme. Quelque chose ne va pas damoiselle ? Maman est plus belle que la dame ! Répondit la jeune effrontée.
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N° 3 des Magiciens d'Eauze : EAUZONS, EAUZONS, LA SOULE NOUS L'AURONS !
Strakastre
L'arrivée du cortège nuptial fit tourner la tête du Vicomte de l'Isle Jourdain, observant attentivement chaque arrivante, souriant au faste déployé, bien caractéristique de la Baronne de Lignières. Le spectacle offert aurait ravi plus d'un oeil, fusse-t-il le plus expert. Les dames d'honneur portaient élégamment leur nom.

Puis vint l'arrivée de la future mariée. Le sourire de Charles se figea en une expression aussi admirative que teintée de regrets soudains... Époustouflante eut été le mot le plus approchant, bien qu'encore que de très loin, de la beauté de Johanara s'avançant vers son promis. On pouvait parfois lui reprocher une certaine forme de superficialité, mais on eut été aussi sot qu'aveugle pour ne pas reconnaitre que la Baronne de Lignières rayonnait au sens propre au sein de cette chapelle, éclipsant à elle seule les derniers reflets d'un soleil déclinant.

A son passage, il prit le pendentif qu'elle lui offrit un jour, entre ses pouce et index. Un long soupir marqua le lent défilé d'images qui défilaient dans son esprit. Son sourire ne s'effaça pas pour autant, préférant la savoir heureuse et épanouie, même si ce fut avec un autre.

L'essentiel pour lui était d'être là, auprès d'elle, à partager son bonheur, qui plus est entouré des personnes qui lui étaient proches.
A sa manière, Johanara lui avait fait quelques cadeaux de grande valeur, celui d'avoir retrouvé sa fille adoptive et son ancien élève d'armes... réunissant sans le vouloir le clan de la Croix de Bramafan pour son plus grand plaisir.

Et de cela, tant qu'il aura un souffle de vie, il saurait lui en être redevable.

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--Serguei


Les domestiques de la Baronne tenaient causette en cuisine, derniers instants de répit avant le banquet où chacun aurait son lot de labeur et de corvées.

Pour l’heure , le cas Mathilde était débattu…


-Boudiou! L’est là bas? Avec les enrubannée? M’dame Jo va l’étriper!

-Moué j’dis qu’elle a raison! Dpuis l’temps qu’on attend d’avoir un baron à Lignières pour dompter la rouquine , j’dis qu’ça s’tente et qu’on ferait bien d’aller s’pâmer parmi la dentelle aussi!

-Vrai qu’ça à défiler les damoiseaux au domaine…Certains d’beaux nigauds! Souvenez d’celui au turban? J’l’aimais bien le petiot mais M’sieur Valezy a plus de poigne!

-Bon Gaspard , si j’vais fourrer mon pif là bas , tu me suis?


C’est le cocher qui venait de parler. L’irritant cocher de la rousse d’Ambroise. Posant sa grande paluche sur le nabot du fiancé , il le secoua légèrement :

Allez l’baziot! 100 écus qu'j’arrive à choper les alliances et à les refourguer demain au marché de Bourges ni vu ni connu ! T’en es?

Sans attendre de réponse , le cocher prit la route de la Chapelle non sans reluquer toutes les gazoutes qui croisaient son chemin et de cracher à tout va en jurant et en s’grattant les braies.

Arrivé à la Chapelle , il s’fendit d’un sourire aimable et se glissa sur un banc aux côtés d’la brunette qu’avait bien failli lui péter les écoutilles à force de braillements.


Hé! Mignonne! T’es moins crade que l’autre fois! On va s’descendre une chopine après l’mariage des nobliaux? Allez la donzelle , j’vais t’apprendre quelques trucs , fais point ta bêcheuse!

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Tant va la chope à la bouche , qu'à la fin, elle se vide.
--Augustin_fleur
- m'azzoir ? ze le verai bien si zes gaizes édaient moins haudes... et bui z'ai le verdize.
les donzon z'est pas mon druc... ze zuis blus à l'aize zouderre, voyez ? ...
mezzire Hugorudh est il dodalement redabli de za blezzure ? des vois on en garde de villaines zequelles.... denez, zi ze vous dizez, moi même, guand z'édais pedit, un agzident dramadigue...
hum... non pas la langue, gu'ets ze gui vous vait benzer ca... nan nan nan... figurez vous gue malgré ma bedide daille, ze suis dodé d'un abbendice de vort beau gabarrit. Même qu'à l'égole on me zurnommait Hi-Han... rapport à l'âne, si vous voyez ze gue ze veut zous endendre... et dong un zour que, bris d'un besoin bressant... bardon ? non ze ne gonnait bas Bourg-en -bresse... Bressant zé dit !! pas Bressan !! bref... voila que je deroulle la majesdieuse, bien gambé devant un joli das de vumier, quand, zuste au moment ou z'arroze, zurvient un gog, vurribard !
bardon ?? ben un gog !! le gog de la boule. guoi... et le v'la qui m'pigore l'orivlamme ! ziiiiii !! zizi !! un veroze !! ben zi je vous disait... 38 ans blus tard , z'arrive doujours pas pizzer droit. Rien à vaire.... bon, je gompense, à vorce d'habidude, ze me met de brovil.... un gui ne se metddait bas de brovil par contre, z'était Donnefoudre: il ne ze levait même pas pour pizzer lui.
Faizait sous lui. Gompletement dans les vapes lui ! Bar contre, audant reveillé il ne disait rien, mlagré dout mes evvorts autant sidot endormi il ze meddait à parler... édrange hein ??

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Suniva
Hé! Mignonne! T’es moins crade que l’autre fois! On va s’descendre une chopine après l’mariage des nobliaux? Allez la donzelle , j’vais t’apprendre quelques trucs , fais point ta bêcheuse!

Raidissement soudain de tout le corps de la jeune femme, un sourcil se soulève et le nez se pince sitôt atteint par une odeur de vinasse qu'elle a reconnue. Le palefrenier ! Ce faquin aviné qui l'a quasi agressée à son arrivée et qui ose revenir à la charge ici !! Dans la Chapelle où commence la cérémonie d'épousailles de sa maitresse !!

Volte-face. Boucles brunes virevoltent. Suniva agrémente son frais minois d'un sourire gracieux que démentent ses prunelles qui viennent de passer de la couleur noisette à celle des profondeurs de l'enfer... quand les feux sont éteints !

Fait mine de se pencher vers l'oreille du gougnafier... Susurre....


" - Madoué ! Vous ne respectez donc rien ? Savez-vous où vous êtes ? Hum ?... Reculez d'au moins trois pas où je me mets à hurler !!"


Au fur et à mesure des mots sifflés à l'oreille du maraud, le sourire charmeur de Suniva s'est transformé en rictus mauvais, les sourcils barrent le front pur et elle ajoute alors...


" - Obéissez, si vous tenez à ce que vous tient lieu de cervelle, outre à vin !"


Et un genou remonte prestement vers l'entre-jambe de la baudruche vinasseuse qui n'a rien vu venir. La jeune femme un air innocent parant son visage, tourne alors le dos au cuistre qui s'est soudain plié en deux...

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