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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

Sakou
Le frère de Johanara, semblait se poser des questions, mais en homme bien élevé il n'étala pas ces questionnement dans la conversation.
Probablement les posera-t-il plus tard.
Mais lui adressa un très jolie sourire, qui l'a gêna sans savoir pourquoi.
Probablement du fait que ce sourire était teinté d'honnêteté.


Enchanté Dame Sakou. Je ne vous savais pas amie de ma très chère sœur, mais je suis ravi de faire votre rencontre. Mais pour ce qui est dû très vieille amie... vos semblez oublier la fraicheur de ma très chère sœur.

Le jeune homme laissa échapper un petit rire, qu'elle emboîta avec autant de sincérité.

Il détourna la tête vers l'entrée et elle remarqua en même temps que lui l'agitation qui s'y tenait.
Puis il retourna son attention sur elle avant de rajout
er,

Me feriez vous l'honneur de vous tenir compagnie pendant cette cérémonie? Sans vouloir être impoli. Il semble que les futurs mariés ne tardent à se montrer.

Tout le plaisir est pour moi, messire d'Ambroise.
Il s'avère que je suis sans cavalier à ce mariage.
Je serais alors très honorée que vous me teniez compagnie.


Puis rajouta tout bas, avec un sourire honnête.

Sachez qu'on évalue pas une amitié qu'en comptant les années, mais en tenant compte de sa profondeur et son respect.
_________________
dame Sakou de Franchimont
Matriarche de la famille de Franchimont
Protectrice de Lailah!
--Gaspard_le_nain


Confortablement calé sur l’un des fauteuils de la cuisine, le nain se vidait une petite chopine, savourant ainsi à sa juste valeur le goût à la fois suave et acidulé de la bière. C’est qu’il avait un drôle d’arrière gout dans la bouche depuis qu’il avait mordu jusqu’au sang ce maudit garde berrichon qui avait bêtement tenté, plus tôt dans la journée, d’empêcher d’entrer son maître…

A ce souvenir, Gaspard secoua pensivement sa tête velue…

Quel inconscient… Se dit il alors, de plus il avait une bien drôle de saveur… Trop de sueur, trop de graisse et pas assez de muscle… Pour sur, heureusement que la bière aidait à faire passer tout ça.

Mais de ses songes, il fut tiré par Serguei, l’irritant cocher de la baronne de Lignières, celle la même qui s’apprêtait à devenir sa suzeraine aujourd’hui…

Le fidèle petit homme de main de Valezy n’aimait guère l’individu qui ne s’adressait à lui que par l’entremise de gesticulations et de couinements, tous plus gutturaux les uns que les autres et, surtout, sans queue ni tête.

Pourtant… Etrangement… Cette fois ci, il n’eut guère de mal à comprendre ce que voulait lui signifier ce sauvageon de berrichon… Peut être commençait il à prendre l’habitude ?

Et à cette idée, il sentit un frisson glacial parcourir son échine. Quelle horreur !

Enfin, le Sergueï n’avait pas tort, pourquoi patienter sagement dans les communs du castel, quand il pouvait tout aussi bien patienter sagement dans la chapelle ?

De plus, il ne se faisait guère de souci pour les alliances… Cet âne de berrichon ne serait même pas capable de retrouver seul les lacets de ses chausses, alors voler et revendre quelques objets précieux ? Cela relevait de la fiction.

C’est ainsi, que quelques minutes plus tard, un nain fit son entrée dans la chapelle de sa grotesque démarche. Néanmoins, une fois n’était pas coutume, sa petite taille lui rendit un immense service pour se frayer, vaille que vaille, un chemin parmi la foule.

Puis, parvenant enfin à s’asseoir près de Serguei, il tourna sa tête hirsute vers la jeune femme brune qui semblait plongée en pleine discussion avec l’indélicat.

Hey, mam’zelle !

Et sur ces salutations, il se mit à hausser, à plusieurs reprises, ses sourcils.
Il n’en finit pas moins par se retourner vers le devant de la chapelle… Avant de rajouter:


Dites… Voyez quelque chose vous ?

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Gabriel_de_culan
Je ne le répèterai jamais assez! Je déteste Lignières!

Heureusement pour le jeune vicomte, sa mère était partie plus tôt, en un autre coche, et il ne partageait celui-ci qu'avec sa sœur, qui ne l'exprimait peut-être pas autant, mais n'avait pas non plus l'air d'adorer le domaine de leur tante. En effet, Maryan aurait sans doute adressé à Gabriel quelque recommandation quant à la façon de parler de sa vieille tante qui, enfin, concédait à se marier. Avec un simple seigneur auvergnat, certes, mais enfin...

Je sens que la chapelle va encore être pleine d'imposteurs prétendant être de la famille. Et dire que Tante Johanara les protège! Si ça ne tenait qu'à moi...

Nul ne sut jamais la fin prévue pour cette phrase, puisque les chevaux s'arrêtèrent, et que les deux jeunes gens en déduisirent qu'ils étaient arrivés. Gabriel écarta le rideau de la portière et constata qu'en effet, ils étaient à Lignières, dans la cour même où se pressaient encore des dizaines d'inconnus.

Jannequin, le cocher de Culan dont Gabriel ne connaissait pas même le nom, descendit prestement et ouvrit la portière pour que le frère et la soeur Cornedrue puissent descendre.


Il fait bien frais ici, par rapport à notre Dauphiné. J'aime pourtant bien le Berry, en général.

Il faut bien le dire: Gabriel avait envie de râler, et il ne se gênait pas. Anne en avait probablement plein le dos d'avoir dû le supporter durant les longues heures du voyage.

Vivement que nous soyons rentrés à Culan, je suis sûr qu'il y fait plus beau: c'est plus au sud, n'est-ce pas?

Alors qu'ils pénétrèrent dans la chapelle, Gabriel eut un mouvement de recul l'espace d'un instant. Il était absolument impressionné par le monde présent. Pour l'expliquer à sa soeur, il se contenta d'une phrase cinglante qui, malheureusement, tomba dans un moment de silence relatif, et résonna dans la chapelle:

Tout ce monde pour cette mésalliance!

Gardant en toute circonstance le port altier de sa mère, le jeune diacre ne se laissa pas impressionner, et avança avec sa cadette vers les rangées de la famille, occupées pour la plupart par des gens pour qui Gabriel n'avait ni respect, ni considération.
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Suniva
Hey, mam’zelle !

Suniva qui commençait à retrouver son calme se retourna alors en s'entendant interpellée... Ne voyant personne la regardant, elle haussa les épaules en pensant que l'appel ne lui était pas adressé, puis se remit à contempler le jeune couple placé devant l'autel...

La même voix reprit...


Dites… Voyez quelque chose vous ?



Nouvelle recherche jusqu'à baisser les yeux et apercevoir... un nain, le bonnet sur la tête qui pourtant confortablement installé, semblait bien en peine pour voir le chœur de la chapelle étant donné sa taille....

Léger gloussement de la jeune normande.


" - Et vous, quand vous vous balanciez au bout d'une corde devant les fenêtres de la Baronne, vous voyiez bien ? Hum ? Et on enlève son bonnet dans la maison d'Aristote, Môssieur le monte-en-l'air !"


Joignant le geste à la parole, elle arracha le bonnet du chef, libérant une tignasse touffue et lui reposa prestement sur ses genoux cagneux. Le tout avec un sourire où la taquinerie se mêlait à l'amusement.

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Tu aimes lire les RP ? Alors une bonne adresse : RPartage
Terwagne
Tentant de se concentrer sur ce que l'homme lui racontait, elle avait bien vite senti le rose lui monter aux joues, tranchant étrangement avec son teint quasi cadavérique depuis qu'il avait fait allusion au dingue de Tonnefoudre...

Mais, malgré tous ses efforts, elle perdit bien vite le fil de ce qu'il lui contait, sentant cette peur atroce qui ne la quittait plus depuis l'accident dans la mine et la missive de Anne de Culan.

Finalement, n'y tenant plus, elle posa la question qui lui brûlait les lèvres et lui glaçait le sang.


Vous a-t-il dit... ? Qui... ? Enfin... Pourquoi? Pour qui?
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--Gaspard_le_nain
La jeune femme finit par lui répondre, avant de retirer son bonnet! Révélant par la même une épaisse toison noire et désordonnée.…

Et ses propos eurent tôt fait d’être suivit par un sourd grognement… Quelques mots s’ensuivirent mais rendu incompréhensible par sa barbe touffue et ses grommellements.


N’empêche que de la haut, je verrais bien mieux, pour sur !

Et son regard se leva vers le plafond de la chapelle…
Avant qu’il ne reporte, par une nouvelle fois, son attention vers le sol… Où il vit, un petit homme qui, bien qu’à peine plus grand que lui, ne manquait ni de morgue, ni de prétention.

Un large sourire amusé déforma, plus qu’il n’embellit, son disgracieux visage tandis que le pré-pubère prenait place dans les premiers rangs réservées à la famille des deux tourtereaux.

C’est alors qu’une idée de génie traversa son esprit.

Sergueï… On va se rapprocher, suis moi…

Il se releva alors, puis jetant un dernier regard sur Suniva, il rajouta…

Pouvez venir si vous voulez.

Puis, sans d’autres mots, il se mit à trottiner de ses petites jambes vers les rangs de la famille avant de prendre place près du blond.

Tasse toi de là le boutonneux, je suis l’oncle du marié.
Pas vrai ça, aussi large qu’une brindille et ça prend toute la place!


Et sans autre forme de procès, il joua des coudes et des épaules pour se tailler une place de choix.

--Augustin_fleur
Oh ben des das de ghozes, oui... dout un fadras ! Donnevoudre za vie zon oeuvre...
z'avais pris de nodes même à l'ébogue, mais z'est zi vieux dout za et ...
oh mais... la bas !!! on dirait le dug Valadar !! mais en blus jeune.... qui est ce dong ??
Fifounijoli
Johanara avançait le long de l’allée centrale précédée de ses demoiselles d’honneur, elle rayonnait par sa beauté mais aussi par son bonheur…Charles qu’elle savait proche de la jeune mariée semblait troublé et ému, décidément elle aurait vu le masque de l’ours tombé plusieurs fois aujourd’hui, laissant la place à ses émotions ce qui était plutôt rare le connaissant. Un regard discret vers les deux jeunes garnements derrières elle afin de s’assurer qu’ils ne faisaient pas de bêtises, toujours aussi souriante elle leur fit un petit clin d’œil afin de les rassurer.
Anne_blanche
Non seulement la route était longue entre Vienne et Lignières, non seulement Jannequin conduisait toujours aussi mal - c'était miracle que l'on n'eût pas versé vingt fois, et brisé pour le moins dix roues -, mais encore Gabriel était de fort méchante humeur. Or, le seul attrait qu'Anne voyait à cette incursion en Berry, c'était justement le fait de se retrouver de longues heures en tête-à-tête avec son frère.

Je ne le répèterai jamais assez! Je déteste Lignières!


Autant qu'elle était concernée, il l'avait bien assez dit... Mais Anne se sentait d'autant moins l'envie de le lui faire remarquer qu'elle n'éprouvait pas elle-même pour ce domaine d'amour particulier.

Je sens que la chapelle va encore être pleine d'imposteurs prétendant être de la famille. Et dire que Tante Johanara les protège! Si ça ne tenait qu'à moi...


Fort heureusement, tout à sa tâche qu'il remplissait si mal, Jannequin n'entendait pas le jeune vicomte tempêter. Sinon, tout Vienne aurait bientôt su que la tante du diacre et de l'échevin, la propre soeur de Madame la Vicomtesse, se plaisait à s'entourer d'imposteurs, et à commettre une mésalliance. Que la bonne société le sût, c'était déjà bien assez gênant !
L'on arriva enfin.


Il fait bien frais ici, par rapport à notre Dauphiné.

En effet, Gabriel.

Anne resserra frileusement autour d'elle les plis de sa cape. Elle ne l'avait prise que pour faire cesser les recommandations lancinantes de Matheline, la camériste de sa mère. Mais elle se félicitait, désormais, de la mémoire de la servante. Il faisait effectivement plus frais à Lignières qu'à Vienne.
La jeune fille suivit son frère jusqu'au banc de la famille, gardant les yeux à une toise devant elle. La chapelle était pleine. Nul doute que, parmi les personnes présentes, Anne en eût reconnu quelques-unes. Mais elle était fatiguée par le long voyage, et très préoccupée. Elle avait beau essayer, elle ne parvenait pas à oublier certaine lettre, découverte peu de temps auparavant. Elle avait l'impression, en venant en Berry, de se jeter dans la gueule du loup.
La prière... Dans la prière, elle trouverait l'apaisement.
Xzily
Elle accepta et sans attendre, il lui tendit son bras afin d'aller prendre place temps qu'il en restait quelques unes. Enfin, il avait la chance d'en avoir une devant fort heureusement.

Tout le plaisir est pour moi, Messire d'Ambroise.
Il s'avère que je suis sans cavalier à ce mariage.
Je serais alors très honorée que vous me teniez compagnie.


Tout en souriant, il venait de se souvenir qu'il avait oublié de se présenter à la Dame. Mais l'heure n'y était plus vraiment. Les derniers invités arrivaient et les places se remplissaient très vite. Elle rajouta une dernière remarque avant de se diriger vers les places...

Sachez qu’on n’évalue pas une amitié qu'en comptant les années, mais en tenant compte de sa profondeur et son respect.

Il se mit à sourire et glissa son autre bras derrière la tête, dans ses cheveux, restant perplexe à cette phrase... il allait surement méditer à cela. Puis acquiesça d'un léger geste de la tête.

Je n'en pensais pas moins. Et si vous êtes une amie de longue date de ma très chère sœur, j'en conçois que le respect est une de vos qualités.

Ils commencèrent à avancer en direction des places encore libre afin de pouvoir assister correctement à la cérémonie.
--Ahouaihouais

[Portrait en panard de Ahouaihouais le jour où il avait compris que l'expression "fil à couper l'eau chaude" et "La goutte qui met le feu au lac" n'etaient comprehensibles qu'en Normandie ou en Helvetie. Wouala : c'est illisible à moins d'une loupe, mais ça me permet de faire une jolie séparation d'avec les tribulations de notre gentil héro malgré soi-même]

Faut qu'j'vous explique un truc avant de lui laisser faire c'qu'il a à faire (meme s'il n'en sait encore rien. En même temps, ça va pas le changer de d'habitude, de ne rien savoir...). Ahouaihouais n'était pas le valet attitré de Marie-Alice. Tout d'même, une dame de s'rang vachement haute de la rombiere, c'eut été grand malheur que de la voir affutié d'un tel cretinus premier (et dernier : il etait fils unique par les chemins escarpés mais pas félés de la Sainte Providence).

De par le fait, qui est comme chacun le sait, le fait, pas le hêtre, qu''est qu'un arbre pas bien bon comme bois d'chauffage en outre. Mais pour les outres, je conseille plutot d'la peau d'biquette : c'est soup', c'est dégagé, ça tient la marée, mais c'est pas not' sujet dans la presence et de par le fait, donc, notre Ahouaihouais n'avait pas z'eut que de la chance t'au berceau : Y en a des, c'est des fées imatriculées de couleurs vivicéphales qui s'penchent sur leur berceau, y'en a des z'autres, déjà, t'enleve le berceau, ensuite, tu fais tomber la tab' ou que l'alcoolo de paternel, il avait décidé de danser la gigue à sa douce de marâtre -une femme à barbe comack- mais qu'à pas perçu que sur la bordure, forcement, c'etait la chute des corps assumée. Sauf qu'y avait un chtiot juste en d'sous du coin. Quand j'vous dis que c'est pas tous d'la fée immiscée qu'on a nous z'autres dans la cambrousse ! Y a pas d'justesse...

M'enfin, du bref, pasque j'me voye bien vous conter par le dessert (ça encore, c'est un truc que vous vous doutez point, là-haut dans laisse faire : nous, c'est point menu-fromage z'OU dessert... C'est que dessert et ren d'aut' pis, comme le fromage, j'le diger' pas...), mais que j'ai doutance qu'on n'est pas la pour ça asteur', ben, vla t'y pas que not' Vicomtesse, elle tombe en panne de valet d'doigt d'pied sur la route. Le gars -Son attifé d'servitude- qu'avait avalé un truc qu'avait bouffé queq'chose qu'etait sortir d'un machin : malaaaade ! Mon Ahouaihouais qui passait par là - En Berry, y en a pas mal des gars comme lui qu'ont leur Duc tout plein de poil en imitature que c'est est incroyab' comme ils limitent, du bonheur à vouère - fit un croisement avec la Marie-Alice.

M'enfin, pour etre dans les xactitudes, c'est plutot les roues de sa caleche qui se firent ben connaitre de not'gars qu'avait fort la bitude. Vous connaissez la Donzelle : Ca s'donne des airs de, mais dans l'fond, ça mettrait pas son grand père au r'bus, même atteint d'la danse de St Gui. Ni une ni plusieurs, elle cherche un valet du coup (sans doigt de pied, de par le fait), not'gars, il cherche fortune, tope là, j'suis vot' homme et c'est comme ça que l'basin des basses-cours, il fait le poulet d'la mangeoire à sang bleuté. Mais ch'ai pas... Je nous l'connais, l'gars... Jusqu'à c'jour, l'a surtout donné la soupe aux cochons... Pas qu'je soye pas dans la confiance, mais c'est qu'on sait ben qu'il a pas inventé la soupe au lard.


Borf de Borf ! Laisse moi donc du passage, Eul'gard' ! J'avions z'une pétrolette qui m'attendions de ce 42 fillette racorné qu'elle m'a enduite !

Exprima-t-il de son nez tres largemennt déformé par l'aventure ancienne sus-contée le valet en pleine impro. Le lieu sanctifié ne semblait pas ouvert au premier quidam venu et, malgré une livrée aux couleurs d'Arnac-Pompadour, le service d'ordre semblait avoir reçu des consignes... Heureusement, parmi l'un des hommes d'arme, Le Houais avait été reconnu par le fils du neveu de la propriétaire de la boucherie qui vendait des steacks à la tante de la voisine de sa mère. C'est dire s'ils étaient presque cousins... L'homme laissa donc entrer notre homme (on peut être à 0.1 sur l'échelle de neurone et être tout de même un homme... Ce qui, d'ailleurs, était le cas de maniere proportionnellement inverse à son niveau d'intelligence, mais là n'est pas notre propos) en la belle chapelle St Louis. Une entrée discrete avait été instamment demandée par la dame. De la courtoisie aussi... Une secretaire d'Etat a un certain rang à tenir, y compris lorsqu'il s'agit de sa propre servitude :

'Ardon, scuze, le vioque... Oups, Mam'selle si je serions pas z'ici, j'vous ferions vot'affaire... S'il l'messire voudrait ben rentrer son bidon, qu'ça m'ferions de l'esplanad'... Ben, vi, ben, vi, je serions z'attendu, moâ, Môssieur...

La chapelle était pleine et cela ne faisait pas les affaires de notre illuminationné qui ne voyait point où pouvait se trouver sa maitresse de fortune (15 écus jours, pour sur, c'est pas ça qu'on r'fuse !). fallait en passer par les grand maux pour les grands moyens... Sans se soucier plus que cela de la cérémonie en cour :

Not' Viduchesse ! Vot' Graisse ! Z'êtes z'ou, Dame Barie-Galice ? L'Arnaque des Bonjours ? Borf de Borf ! Y a tout trop plein d'monde, on vous trouvions point... C'est 'ty quand même point vous la dame dans l'tout'devant avec le zigue et l'cur'ton ?

Les derniers mots du quidam laissaient planer quelque chose relevant de la grande dépression de 29... 1429... Une année désastreuse pour le vin... Que du grelon et du gel...

MAJ pour éclaritude narratrisante :

En bleuye défoncé, un narrateur pas z'invité mais qui connait not'gars presque comme s'il l'avait pondu.
En noir, le seul l'unique, le moi !
Sepa
Sepa était accompagné de sa douce Alena, ils étaient un peu en retard mais bon, ils arrivèrent juste avant le début de la cérémonie
Malheureusement, il n’avait pas eu le temps de saluer ses anciennes connaissances de l’Armagnac.
Toujours que très peu bavard, il s’était vêtu de sa tenue de famille jaune et noire.
Ils s’installèrent au fond de la Chapelle avant que Johanara rentre, depuis son départ dans le Limousin puis en Touraine, il n’avait eu l’occasion de la revoir mais il avait été agréablement surpris quand il eu reçu une missive, l’invitant à venir au mariage.
Sepa tenant la main de sa diablesse, se glissa le long d’un banc puis s’assit attendant la venue de la mariée.
Il sentait qu’Alena était un peu stressé par l’évènement, ils n’étaient pas habitué à être entouré de si grande personne et surtout elle, elle ne connaissait personne.
Le licorneux s’avait que par la suite, Alena serait rassuré et tout se passerait encore mieux.
Il préféra éviter de se mettre à la place des futurs mariés pour lui, il avait bien le temps d’y penser plus tard bien qu’il tenait plus que tout à sa compagne.
Sepa n’eut pas le temps de parler un peu à Alena que Johanara faisait son entrée, ils étaient arrivés juste


HRP/dsl de mettre ce post en retard, ptit soucis\ HRP
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Sakou
Elle qui avait choisie un siège dans la dernière rangée, pour passer inaperçue.
Se trouvait désormais au bras d'un homme, marchant vers le devant ou, par chance, il y avait des places de disponibles.

Alors qu'ils s'y rendait tranquillement tout en discutant, il sourit de nouveau, à se qu'elle venait de lui dire, et elle ne pût s'empêcher de l'imiter. Puis, comme pour se perdre dans ces réflexions, il glissa son bras derrière sa tête lui donnant un air attendrissant et enjoué.


Je n'en pensais pas moins. Et si vous êtes une amie de longue date de ma très chère sœur, j'en conçois que le respect est une de vos qualités.

En effet, messire d'Ambroise et je sais ce respect très mutuelle quand il s'agit de cette très chère Johanara.
Mais sachez que le respect se mérite grâce à nos qualités et nos défauts.
Savoir se respecter soi-même, c'est savoir respecter les autres.


Ils étaient maintenant arrivés à une rangée où se trouvait nombreuses places libres et Sakou pût remarquée rapidement qu'il s'agissait de la première rangée.

Tel le plus grand des gentilshommes, il l'a laissa passé en première dans une demi-révérence et vint s'assoir à ces côtés.


Les gens commencèrent a s'assoir, signe que la cérémonie se déroulerait très bientôt.
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dame Sakou de Franchimont
Matriarche de la famille de Franchimont
Protectrice de Lailah!
Johanara
Quelques instants encore et ils seraient unis l’un à l’autre à jamais.

M’enfin tout de même, elle ne se reconnaissait plus… La perspective d’une vie entière au bras d’un seul et même homme ne l’effrayait pas! Ni même ne lui arrachait quelque soupir d’ennui en repensant à ses frasques d’antan , ses histoires rocambolesques avec la gente masculines et à ses escapades d’un été au bras de géants peu recommandables!

Rien. Pas une once de regret . A la place une furieuse impatience et une émotion bien trop vive en regard de la foule qui était présente à ces noces.

Furtif regard par-dessus son épaule. Tant de monde avait fait le voyage jusqu’au Berry. Voilà qui faisait chaud au coeur.

Mais! Que! Ses gens!!! Vautrés parmi les convives! Sans nulle honte! Mathilde cette petite écervelée minaudait , gorge à l’air! Quand à ce faquin de cocher!

Enfin…

N’empêche qu’elle commençait à bouillir la Baronne. Voilà que ça la démangeait comme dans la sacristie! Des envies de brailler et de faire marcher au pas tout ce petit monde qui prenait sa chapelle pour un moulin!

A commencer par son neveu! Avait-t-on jamais vu jouvenceau plus pédant? Peste soit du mouflet et de ses commentaires acerbes!

Espérant que la cérémonie débuterait sans plus tarder , Johanara, les pommettes empourprées guettait quelque signe de l’archevêque, pestant in petto contre cette fâcheuse tendance qu’avaient les hommes d’Église à s’égarer dans leurs pensées certainement toutes tournées vers le Très-Haut.

Un drôle se mit à beugler et osa même la héler sans aucune vergonde. Le maroufle! Le coquebert!

Ses mains liliales se crispèrent un instant sur son bouquet alors qu’elle persiflait à voix basse, les prunelles étincelantes :


Bougre d’âne bâté! Mais que Marie-Alice tienne ses gens!

La vue de son jumeau en galante compagnie suffit à l’apaiser. C’est qu’elle craignait qu’il ne se fasse curé! Cette peste de Gabriel semblait déjà vouloir porter la soutane, sans doute quelque sombre vice contre lequel lutter par la foi, alors point trop n’en faut!
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Mariealice
Ca, il n'y avait pas à dire, quand ça voulait pas, ben ça voulait pas.

Le mariage allait être une rude épreuve pour ses nerfs, elle avait envoyé sa propre fille de 8 ans vers sa marraine certes mais aussi un ravisseur de bru royale, un limousin qui n'avait pas le droit de sortir de sa province sans autorisation de la Prévoté l'avait fait, une femme qu'elle rêvait d'étrangler était près d'une amie – la dite marraine sus-nommée plus haut – et il lui fallait trouver une idée pour faire passer le même message que Zya à Charles.

Elle n'allait certainement pas envoyé Gabrielle cette fois. Aucune raison valable et puis il ne la connaissait pas.

Réfléchir. Facile à dire tandis que les mariés se faisaient face et que la cérémonie allait commencer.

Pas de quoi écrire, trop simple bien évidemment. Ah on était pas dans une pièce de théâtre à grand spectacle avec chausses trappes et matériels savamment cachés à portée de mains, mais que du héros hein bien sûr. Les autres se prenaient déjà tous les coups sans avoir le temps de riposter alors pas le temps de trouver l'arc magique qui tirait 20 flèches toutes les dix secondes.

Bref, revenons à nos moutons.

Une idée donc.. Et si possible vite. Voire très vite.

Au moment où quelque chose commençait à germer au fond de son cerveau, du moins qu'elle sentait un frémissement, une voix qu'elle avait appris à connaître rapidement alors que la rencontre avec son propriétaire était, somme toute, fort récente.

Elle se coula dans son siège, virant rouge pivoine dans un premier temps.

Le second temps de la valse qui en comportait trois la vit se redresser sur le dit siège tandis qu'une lueur verte animait les noisettes.

Le dernier la vit se tourner et faire un signe de la main impératif vers ce qui lui servait de valet pour la soirée. Genre intérimaire avant l'heure.

Ca, il n'y avait pas à dire, quand ça voulait pas, ben ça voulait pas.

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