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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

Cerrydwenn
Cerise se tenait amoureusement au bras de Niall .. elle hocha la tete à Nayria et son époux ..

"Enchantée de vous rencontrer , j'eusse rencontré votre fille il y a peu sur Polignac .. Pour Niall ne vous inquietez pas je messure le poids de l'amour qui nous unis .."

Puis la cérémonie débutat avec l'entré majestueuse de La baronne .. elle était époustouflante tout simplement...

La brunette se penche sur l'épaule de son Niall : "un jour ce sera nous ..." puis s'empare tendrement de ses levres.

_________________
Anne_blanche
Ma soeur,

Anne sursauta. Toute à sa prière, dans laquelle se mêlaient indistinctement la mémoire de son père assassiné, le bonheur de sa tante, qui se mariait tellement en dehors de son rang, l'apaisement de la mauvaise humeur de Gabriel, qui lui tirait douloureusement sur les nerfs, et surtout l'offrande de l'angoisse qui lui nouait les tripes, Anne n'avait pas perçu l'approche, tous voiles dehors, d'une dame qui semblait ici chez elle.
Elle reconnut celle qui se donnait pour sa tante, et dont les serviteurs, à l'Hôtel de Culan, ne se gênaient pas pour dire qu'elle était née d'une fille de cuisine, ou d'une lingère, quand ils pensaient qu'on ne pouvait les entendre.
C'était à cette dame que s'adressait Gabriel, non à elle-même, comme elle l'avait cru en entendant "ma soeur".
Jamais ! Elle ne s'y ferait jamais !


Gabriel semblait pour le moins agacé. Anne n'avait pas entendu ce que la dame lui avait dit, mais ça devait être particulièrement odieux, à en juger par la réaction de son frère.


Mais pour moi, un homme qui ose demander des nouvelles de mon père 12 ans après son trépas n'est pas de ma famille.

Le visage d'Anne se ferma à ce souvenir. C'était à elle, alors qu'elle l'accueillait dans la Salle des pas perdus de l'Académie, qu'un jeune homme roux se disant frère de sa mère avait posé la question. Elle n'avait pas manqué de rapporter l'incident à Gabriel, évidemment. Peut-être n'aurait-elle pas dû. Mais l'infâme soupçon d'imposture, né de cette question, était trop lourd à porter pour elle.

Enfin, je vous prie de croire mon expérience en matière de noblesse et de vertu. Je suis tout jeune homme, il est vrai - mais certainement pas enfant. Et je sais pourtant qu'il est bien inconvenant d'attarder son regard sur le derrière d'autrui, en particulier lorsqu'il s'agit de personne de l'autre sexe, que cette personne est ecclésiastique et que vous êtes dans la maison de Dieu. Peut-être, je veux bien le croire, avez-vous trouvé mon derrière pédant et auguste (quoique j'ignore ce que signifie l'application de ces adjectifs à mon anatomie) mais il aurait sans doute été plus séant de garder cette réflexion pour vous.

Par le Très-haut ! Anne rougit jusqu'aux oreilles, crispa les paupières pour éviter de jeter à l'entour des regards effrayés. Et Mère qui était là !
Bien ... La méthode habituelle, enseignée par Mère : garder le dos droit, redresser la tête, et respirer...
Sourire, même. Sourire à sa mère, d'abord, qu'elle était fort heureuse de voir si rayonnante. Sourire à la dame dont les propos avaient déclenché l'ire de son frère, ensuite. Après tout, si elle n'était certainement pas de sa famille, c'était tout de même son aînée, et de beaucoup. Mais le sourire fut bien pâle.


Merci donc de me laisser venir à Lignière quand ma vraie tante m'y invite, et de laisser ma famille tranquille.


La dame se tournait déjà vers Mère. Anne en profita pour chuchoter à Gabriel, dans le but de l'apaiser, mais sans aucune certitude d'y parvenir.


Mon frère, ne devrions-nous pas prier pour le salut de tous ceux qui ne savent se tenir à la place que leur a assignée le Très-haut ? Il me semble qu'ils sont ici fort nombreux !
--Ahouaihouais

[Portrait en Pif d'un valet de ferme plus idiot que méchant mais c'est avec des couillons pareils que les guerres se déclenchent parfois. Bien que, moi, je dis ça, je dis rien au fond... Est-ce ma faute si au tirage destinatoire de l'intelligence, il n'a récupéré que les restes, mon gars ? Faut pas se moquer !]

Oulà ! L'avait pas l'air dans son assiette la Vitesse, l'avait du avaler queq'truc qu'avait croisé un bidule qu'avait boustifaillé une chose, elle aussi... Pas malin mais pas fou tout de même, notre abruti du coin d'table sur la face nota pour lui-même : Pas manger c'qu'elle voudrait m'donner, la mère... Tandis que Marie-Alice tirait sur l'une de ses grandes feuilles de salade lui servant d'oreille (lesquelles avaient acquis au fil du temps une impréssionnante élasticité tant c'etait une manie de les lui agrandir depuis sa prime enfance et donc, sans vouloir en rajouter, rien de ce que la Secretaire d'Etat faisait là ne sembla choquer notre débile des abîmes), ce dernier tachait de montrer d'un air idiotement attentif : sourcils outrageusement levés au dessus de la ligne de partage des eaux dans lesquelles baignaient ce qui lui servait de cerveau. Bouche benoitement ouverte, machoire descendant presque jusqu'au niveau de son nombril, tête s'essayant aux hochements, malgré l'oreille prise en otage par une main ferme. Air général had hoc, qui était capitaine malgré tout. Le tout accompagnés de toujours aussi discrets mais contemptifs :

Ah, ouais, ouais ! Ah ouais, ouais ! C'est comme si qu'c'à faisait la faisure dans les compliss'ments d'vot z'ord', Vot' Vimonesse ! Ah, ouais, ouais ! Ah ouais ! Tout pareil que comm' vous m'disez !!!

Alors donc : Allez voir le mioche et lui dire des choses ben bizardes mais ça, c'est des choses de peau d'zébus bleu dans l'sang, point à nous d'juger, pis les garçettes qui l'entouraient esbaudissaient notre nouille -qui en avait une énorme, souvenez-vous- moins que légèrement de l'entre-jambe... "V'la ben une émission pour moué" songea-t-il... Enfin, pour autant que l'on puisse appeler cela de la songerie, bien qu'il soit définitivement prouvé que certains hommes, et non des moindres, ne réfléchissent vraiment qu'avec ce qu'ils ont en dessous de la ceinture, mais là n'est pas notre propos...

Ah ouais, ouais ! Ah ouais, ouais ! J'va donc vers l'gône et j'uis disions vos mots, là...

Effectuant un énorme effort de mémorisation, il lacha :

Grand dome- Guenille- Boneto...

Fort heureusement, le brouhaha des nobles s'installant, celui des conversations diverses et variées, les grincements de fauteuils et autres bruits de pas des derniers arrivants couvraient la voix paysanne de notre imbécile heureux. Mais l'air de désespoir qui se peignait sur le visage de Marie-Alice en disait long sur son ahurissement d'être tombée sur un crétin de cette dimension. Patiemment, la bouche presque collée à son oreille, elle répéta donc à plusieurs reprise, tout en montrant d'un doigt et de manière aussi discrete que possible l'homme auquel ce message s'adressait :

Triple buse ! Retient cela, ce n'est tout de même pas difficile... Même pour toi : Vendôme - vanille - Averros ! Mets toi cela dans le crâne, et au trot !

Aussitot dit, aussi presque fait...

Ben ça, c'est ben les gensses de les z'aut'... Z'ont la cuillere de l'argent qui leur pousse au bout d'la main alors, même pas y voyent que la p'titerie qu'on est dans la compagne, on n'a pas tous les jours que l'Ristot' y fait d'la pitance dans les cuell' ! Alors, d'jà qu'mon gars que j'me trépide à vous descriailler, il avait pris beaucoup d'avance dans son r'tard, mais z'en plus, par les causettes... Pardon, m'sieur, dame, les disettes qu'on nous mets dans les champs vides de ren, queq'foye, on sous z'alimente pasqu'y a ren d'aut à manger que la siette elle même ! Et c'pas pour s'plaind' mais l'boye solognot, l'est pas bien noutritif quand on a cuit les corses. De par l'fait, y a des enfançons qu'en collectionnent les stigmates. Ahouaihouais, c'était même plus de la collectionnite, c'etait d'la manie, dont t'es-ce qu'entr'autr', l'avait une vision pas très noramique au point qu'il aurions même point vu un Yeti dans l'couloir d'un magasin d'porcelaine... Alors, pour c'que c'etait d'le viser, le Néant-Durtal d'mon histouére, autant essayer de tirer du lait par l'pis d'un taurreau...

Aussitot dit, aussi presque fait, expliquions-nous avant que ce narrateur sorti de nulle part, nanmého, est-ce que ça se fait ça, ne viennent nous interrompre en pleine description - Note pour plus tard : Se plaindre auprès du Syndicat des Conteurs pour intrusion intempestive d'un Contou paysan dans mes explications à moi ! -... Seulement, comme vous l'aurez compris, notre écervelé valet prit tout (des pieds, des coudes, des ventres, des mains baladeuses, des regards furibards, des genoux, des chaises, et je dois encore en oublier) sauf la bonne direction. C'est ainsi qu'il se retrouva, l'air conspirateur, enfin, pas très spirateur pour être honnête, devant un sieur pas forcement bien blond mais ce détail avait déjà échappé à notre innocent les mains vides, lequel, pour qu'il se reconnaisse dans notre bavure, se nommait Dragonnet, mais de cela, notre bougritude n'en savait rien. Prenant sa voix la plus mystérieuse, en même temps qu'il lui tirait un peu fortement sur la manche de son mantel, il lui confia :

Vend des Pommes, godille : t'es pas beau !

Ahouaihouais se demanda tout soudain pour quelle raison on lui demandait d'assener de telles vilénies, comme ça, gratos, dans un lieu sacré de Fristos de par le fait... Mais un ordre, c'est un ordre ! Pour autant, tandis qu'il cherchait de ses yeux aux azimuths très personnels quelque chose devant ressembler à un assentiment de la part de son infortunée maitresse, il comprit -Ô! Miracle- qu'il ne s'etait pas adressé à la bonne personne. Notre homme était certes parfaitement stupide mais cela ne l'empêchait pas, au cours de très rares moments de conscience, d'avoir légèrement honte de ses boulettes. Heureusement que la déformation du message qu'on lui avait confié n'avait strictement aucun sens, pour personne ! S'excusant donc de la méprise auprès du Messire sus-cité, il ajouta :

C'est ben vrai que z'etes point gaté d'la nature, mais j'voulions point vous froisser, Messire... Pis, vendez point vos pommes par les temps qui galopent, c'moué qui vous l'dit ! Y a l'cours qu'est dans la crise que s'en est une misère...

Avant que Dragonnet, forcement interloqué, ait pu avoir la moindre réaction, le neu-neu congénital était déjà parti (coudes, genoux, pieds, etc, etc, etc : ne changeons pas une équipe qui gagne), le valet félé était enfin devant le bon Blond. Avec un air cette fois constipé, bien que - bref- Ahouaihouais entama sa ritournelle :

Radôme - manille - Apéro !

Long silence confinant à cet instant d'éternité absolu, celui où, de rien, le Big Bang provoqua la création de notre embryon d'univers, et durant lequel -le silence, pas le Grand Boum- le seul neurone encore vaillant du serviteur, si l'on peut dire, se mit en vrille sans prévenir, permettant à l'idiot, exténué par l'effort considérable, d'externaliser, enfin, le bon message :

Borf de Borf ! Voyez comme c'est qu'je suis pire qu'un z'âne, des foués... J'étais dans la confuse, not biau Môssieur. Y a ma Vidiaconnesse, elle m'a dit d'vous souffler : Vendôme - vanille et Averros... Z'avez d'droles de jeux, vous z'aut' les ci-d'vant, en plein dans l'mysère de la conponction...

Mais, déjà, notre gaillard (d'arrière), louchait dangereusement sur les femelles tout à fait dans ses gouts qui environnaient le blondin, ne se souciant plus guere de la réaction de l'homme...
Fenryr
Léandre arriva juste à l'heure (oui bon peut être avec un léger retard), du moins il se fit discret en entrant dans la chapelle, alors que la cérémonie commençait.

Il fut agréablement surpris de voir que la personne qui officiait était un ami de feu son père, et pensa qu'il pourrait peut être le saluer peut-être, sait-on jamais, se souviendrait-il de ce jeune enfant...

Pour l'heure, les mariés prononçaient leurs voeux, et il les observait, curieux, devant un tel moment, inhabituel pour le vicomte.

Il portait en écharpe une besace rempli, un présent qu'il voulait faire à ce couple qui respirait le bonheur, lorsqu'il les avait croisé à Chateauroux. Il espérait que celui ci les satisfasse...

Reprenant ses esprits, il écouta d'une oreille distraite les paroles de l'archevêque.

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--Augustin_fleur
Navigius a écrit:

- Johanara, Valezy, regrettez-vous vos péchés, ceux passés comme ceux à venir, et demandez-vous la purification de vos âmes?


Le bourrel , tout exorbité derrière sa cagoule de cuir bouilli, replongé par cette question dans les plus belles heures de ses perigrinations judiciaires, s'enflamma les entrailles :

- viviviviviviviiiiiiii !!! AVOUEZ !!!!! REGREDDEZ VOUS ????
Et Au buffer au buffer au buffeeeeeeeeerrrrrrr..... sluuuuuuuuuurp viviviviviviviviviviviviviviviglllllrrllviviviivvivi.......

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Augustin. Bourrel Itinérant.
Gabriel_de_culan
A peine remis de sa désagréable rencontre, le vicomte avait décidé de se concentrer sur les mots de l'évêque qui prononçait le sacrement. Pourtant, à peine ce dernier avait-il commencé qu'un son atroce parcourut la salle (terriblement agitée, d'ailleurs, entre les gens qui se levaient, la marmaille qui se trémoussait, les gens du monde qui tenaient à se faire remarquer (tel ce gros duc qui gardait son poignard à portée de main). Visiblement, il s'agissait d'un petit homme maigre, d'un certain âge, qui n'avait pas résisté à l'envie de faire avouer les mariés. Mais les faire avouer quoi, nul ne put le comprendre. De l'air impassible qu'il prenait face aux excès de malséance, Gabriel se retourna pour regarder l'encagoulé dans les yeux (puisque c'était la seule chose que l'on pouvait voir à travers l'étrange tissu de cuir qui lui recouvrait le visage).

Enfin, il comprit. Cet homme maigre et affamé n'en pouvait plus d'attendre, et il s'était glissé à ce mariage poussé par ses appétits. Ceci parut clair quand il s'écria "Au buffet! Au buffet!". Un triste regard de compassion passa sur le visage du jeune homme.

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Terwagne
Toute perdue à ses réflexions, réflexions nées des paroles échangées avec l'ancien "géôlier" de Tonnefoudre, la Dame de Thauvenay n'avait même pas regardé dans la direction qu'il lui avait indiquée... Toute cette histoire qui remontait à la surface depuis quelques jours, semaines, la troublait au plus haut point, et, assise là dans cette église, elle sentait l'air lui manquer à nouveau, la peur devenir maitresse d'elle...

Aussi sursauta-t-elle lorsqu'il se mit à crier, quelques instants plus tard.

Que lui arrivait-il? Etait-il devenu fou?

Essayant de se concentrer à nouveau sur ce qui se déroulait dans la chapelle, la Dame de Thauvenay aperçut un nouveau visage connu. Et pour cause!

Gabriel... Et Anne à côté! Elle resta les yeux posés sur eux, encore plus paniquée, et chuchota au bourrel ces simples mots.


Il faut que je vous revois... plus tard... ailleurs... en toute discrétion.
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Strakastre
Tout à sa contemplation des futurs mariés, un bruit fort peu commun derrière lui attira l'attention de Charles... Fort agacé de ce tumulte inopportun, son visage se barra d'une expression fort peu amène, voire complètement hostile, en direction de l'origine de ce dérangement.

C'est alors qu'il vit un demi-bouseux ascendant bourrique mal léchée s'approcher d'eux. Ses yeux virèrent au flamboyant massif. Il ne pouvait tolérer un tel remue-ménage... mais se devait de se contenir de s'occuper personnellement du freluquet arrivant, ne serait-ce que par respect de la future mariée et de sa cavalière.

Mais la fatalité a aussi ses taquineries. Voilà que le pauvre hère s'approche encore plus près du Vicomte et lui déverse son fiel. Mais ce ne fut pas ses paroles qui firent que la main de Charles attrapa le pan de la chemise du reluqueur de jolies formes.

L'attirant à lui, Charles le crucifia du regard et lui murmura à l'oreille.


- Si tu ne veux pas rejoindre Christos sur sa croix, je te conseille de déguerpir séance tenante... Un mariage n'est pas un marché berrichon... Va faire ta criée le plus loin possible et surtout, tâches de te faire plus que discret...

A ces mots, Charles repoussa vertement le messager, tourna la tête vers ses accompagnatrices, s'excusant du regard pour cet épisode fâcheux... Puis, encore particulièrement furieux d'avoir été ainsi dérangé, reprit son attention initiale.
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Kar1
Dans le fond, toujours dans le fond. Meilleur moyen d'assister au spectacle toujours un minimum en retrait.
Il est vrai qu'elle avait insisté la Blonde pour qu'ils y aillent à ce mariage. C'est vrai aussi qu'il avait failli dire non. Mais Karine avait voulu le convaincre, pas pour son plaisir personnel, non, il était bon qu'il fasse acte de présence. La Jo le voulait parmi la foule, c’était sur.

Arrivé en la chapelle, Karine se voit confirmer le fait qu’elle n’a pas eu tort d’insister. Nombreux sont les amis de Liam, du couple. Ses yeux commencent à se balader. Qui reconnait-elle. Même de dos ce n'est pas difficile pour certains. Les épaules, le charisme, la tenue. Pas compliqué.. Vraiment..
Le Doc' par exemple, ou Recteur, selon. Ils venaient de le quitter à Saumur, ne sachant même pas qu'ils allaient se retrouver ici pour le mariage d'une amie commune. Le monde est petit.. Tout petit.. Trop petit parfois. Elle sourit.. Va pouvoir taquiner le recteur après la cérémonie. Un jeu qu'elle a plaisir à jouer depuis qu'elle le connait. Pis la Ness n'est pas là pour lui faire de l'ombre. Tout pour elle, ravie.

Une main qui se balade sur le visage de Liam, pendant que ses yeux scrutent les moindres convives connus ou croisés, distraitement. La Amb' bien sûr ne devait pas être loin, son demi frère possessif aussi.. Ah tiens, le voilà, devant l'Autel. Karine le reconnait entre mille avec son bandeau fixé à l'arrière de la tête. Sourire en coin, "mais qu'il laisse faire sa soeur comme elle le sent boudiou, comme ça vient". Saleté de frères, j'vous jure.

Non loin, une Yrk', tiens.. Si Karine s'attendait à la voir ici. Celle qui n'a pas voulu les suivre au final. Tsss.. Tout ça pour une femme. L'œil scrute de plus belle, doit pas être loin cette femme en question.
Y a du monde, c'est sur.

Manque plus que les coups pour faire silence, comme au théâtre quand la pièce commence. Valezy se trouve finalement à l'Autel, face aux convives cherchant des yeux sa fiancée. A le regarder, aucun doute, il est impatient. Le souffle est court, plein d'émotions. L'est presque attendrie la blonde. Les demoiselles d'honneur précèdent la mariée. Certaines sont reconnaissable.. Tête de la blonde vivement penchée en avant d’un coup, les yeux se plissent, comme pour mieux voir. Bili? Bilichilde? Elle se rappelle d'une lettre reçue. Coincée en Berry. C'est pas si étonnant que cela en fin de compte. Mais le monde est petit, bien petit, trop petit parfois.

Le couple noir et blanc reste debout, la mariée entre, l'orgue fait des siennes. Une mélodie qui n'en fini plus, qui résonne aux quatre coins de la chapelle. Karine se déconcentre. La belle est magnifique, d'une droiture inégalable, mais c'est sur le Noir que les yeux se poser. La blonde le fixe. Beau qu'il est beau. Baisers doux lancés, le calme revient dans la chapelle, l'Archevêque prend la parole.

La souplesse d'un chat envahi le corps de la Blonde pour épouser parfaitement les formes du Noir et écouter de loin.
Deilayra
La cérémonie venait de débuter depuis quelques minutes, elle avait vu entrer plein de monde qu'elle connaissait, et sourit de voir qu'ils étaient là aussi, elle avait bien fait de se placer derrière, elle pouvait voir sans être vu, pas plus mal , Tour a tour les libertadiens étaient venus, Maleus, Linon, elle sourit voyant l'Andalou passer devant sans même la voir... drole de lieux pour se retrouver...

Puis l'entrée des damoiselles d'honneur et enfin Jo magnifique qui alla se placer au bras de son futur époux tout aussi élégant...
Elle sourit, trouvant que tout se contraste rendait un tableau magnifique, et regarda autour et se dit qu'Ysa était en retard... Elle se demandait quand il allais pointer le bout de son nez...Elle aurait du l'attendre mais pas question d'arriver en retard et rater l'arrivée de Jo.

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Annakronic
Vingt quatrième jour du mois d'Avril, Anna enfile une robe, une robe de sa mère. Bleu ciel, tirant sur le blanc, réflechissant les rayons du soleil dans les ondulations de ses mouvements posés et gracieux.

Elle s'était néttoyée. Un mariage, le mariage de sa marraine et de son parrain.

Des gens qu'elle connaissait qu'elle appréciait, des gens inconnus.

Elle regarde par la vitre, le regard perdu dans la paysage sauvage du Berry.
Elle se voyait dans la vitre, ressemblant de plus en plus à sa défunte mère.
Elle avait toujours tout fait pour oublier son passé, laissant son nom derrière elle. Mais elle devenait une Delgado, assurément. Elizabeth refaisait surface indéfectiblement. Elle se prend à esquisser un sourire.

On frappe à la porte.

Oui?

Une demoiselle entre, une bonne... Plutôt mignonne, mais tellement épuisée de sa condition. Un brin de pitié passe dans les yeux d'Anna, elle sait ce que c'est que de travailler, d'agir alors qu'on ne se sent plus, sans plus de volonté.
Elle lui sourit.


Dame, il va falloir y aller, les cloches ne vont pas tarder à teinter.

Anna replonge son regard dans le paysage, un soupire désabusé s'échappant.
La bonne avait employé un langage quelque peu étrange selon sa condition. Elle en est surprise.
Comme surement ces nobles qu'elle contentait qui l'entendant parler, était empris de malaise sans trop savoir pourquoi.

Elle se tourne vers la demoiselle.


Appelle moi Anna je te prie...
Nous y allons alors...
Avez vous Cylouan, l'homme qui m'accompagne?


Elle s'approche et s'emploie à nouer les lacets de sa robe délicatement.

Je vais tacher dame Anna.
L'homme blond qui vous accompagnait la veille?
Il est parti...hum....hier soir...euh...


A la taverne c'est ça? Pas rentré?

Anna sourit plus franchement. Encore passé la nuit dans un fossé celui là. Quel homme! Il était intenable. Elle appréciait ce trait de caractère. Remerciant la bonne pour son lassage parfait, elle passe une main pour lisser sa robe.

Oui Dame, il semble qu'il y ait passé la nuit, il n'en est pas revenu.

Elle avait l'air gêné, Anna la rassure. Elle tape sur ses cuisses, et pose ses mains sur ses hanches.

Bien allons y en ce cas.

Elle franchit la porte de sa chambre et prend la route de la chapelle précédé de Catherine, la bonne. Il y a 10bonnes minutes de marche, et Anna avait refusé la calèche.

Pendant la route, les cloches du lieu de culte, se mettent à raisonner dans l'air berrichon, Anna presse alors le pas.

Elles arrivent bien en retard, 10 minutes, tu parle!!!
Heureusement qu'elle a repris l'armée et supporte bien l'activité. Elle se rajuste, et entre le plus discrètement dans la chapelle.

Elle fait une révérence, et se signe. Se dirige d'un pas élégant et gracieux, vers sa chaise et s'y installe.
Cylouan
cyl entendit la porte s ouvrir et comme il jeta un coup d oeil rapide et un sourire se dessina sur son visage.
il resta sans bouger jusqu au moment ou elle s assoit elle était magnifique.
Il ne perda pas de temps quitta archi

archi on se voit tantôt mais la la plus belle personne vient d arriver ...

il alla rejoindre anna et lui murmura

coucou toi ...eu j ai pas pus rentrer hier soir j espere que tu ne ma pas atendu j ai eu comme qui dirait un problème d orientation ...

il lui prit la main
, alors prête pour ce beau mariage, ton parrain et ta marraine c est pas rien !
Sakou
Alors que la cérémonie allait commencer dans les minutes prochaines, Sakou fût surprise de voir tous ces gens continuer de parler.
Puis, elle vit son amie Johanara qui regardait dans leur direction.
Elle lui fit un signe discret de la tête pour la saluer et lui fit quelques gestes de la main, afin qu'elle comprenne que son frère était plus que mignon.

Alors que d'autres minutes s'écoulèrent lentement.
Elle n'avait point pris le temps d'écouter ces babillages que ces gens verbiageait entre eux.
Lorsqu'elle y prêta attention, elle se rendit vite compte que les gens s'insultaient poliment.
Alors que d'autres se saluèrent, dont toute l'hypocrisie que pouvaient transpirer de chacun de leurs pores de peau.

Puis un homme tout prêt de Sakou et Xzily semblait être en forte discussion désagréable avec une autre dame.
Trouvant les propos de la femme fortement impertinent et l'homme trop gentil à son égard.
Chaque cellule de son corps semblait vouloir l'obliger de se lever et de remettre cette femme impolie à sa place.
En tant normale, elle aurait pût se le permettre, puisqu'elle était venue seule et qu'elle détestait fortement toute cette mesquinerie.

Pourtant, elle préféra rester à sa place.
Se refusant de mettre le frère de Johanara dans un embarras quelconque.
De plus, on la traiterait et jugerait comme une simple roturière; pire on pourrait la punir de son verbe cinglant, si on le prenait pour une servante.

Puis, elle se mit à réfléchir.
Étais-ce vraiment cette catégorie de gens du peuple qu'elle cherchait à rejoindre par son anoblissement prochain?
Des gens mesquins, s'insultant et hypocrisant leur rencontre parsemé de fausse joie et d'intérêt?

Se sentant mal à l'aise devant tous ces gens, Sakou fuirait au loin et rapidement.
Cherchant déjà un prétexte possible pour quitter rapidement cette chapelle, mais un regard dans la direction du gentilhomme qui l'accompagne pour la rassurer rapidement que heureusement tout le monde n'est pas comme ça.
Il suffit juste de prendre Johanara et son frère comme exemple.

Sakou se retourna vers l'homme aux magnifique cheveux roux et lui demanda tout bas;


Rassurez-moi en me disant qu'on ne devient pas totalement sans cœur et aussi méchant lorsqu'on devient noble?

Puis l'homme d'église s'approcha et invitant les futurs époux à s'installer.

Déjà avait-il commencé son sermon sur le sacrement du mariage et qu'il demandait à son amie et son futur époux, s'ils avaient des choses à se confesser avant d'être uni par le mariage.

Sourire amusée dans la direction du frère de celle-ci.
Puis, un cri se fit attendre...


- viviviviviviviiiiiiii !!! AVOUEZ !!!!! REGREDDEZ VOUS ????
Et Au buffer au buffer au buffeeeeeeeeerrrrrrr..... sluuuuuuuuuurp viviviviviviviviviviviviviviviglllllrrllviviviivvivi.......

Quel étrange petit-être se dit-elle.
Probablement ces personnes qu'on appelle des nains, ou plutôt personne de petite taille afin de rester polie à leur égard.
De plus, il semblait avoir de la difficulté à bien prononcer, mais Sakou croyait entendre... 'au bucher au bucher'...

Puis, un homme attrapa le malpolie par un pan de sa chemise avant de l'insulter et de le forcer à retourner s'assoir vers l'arrière.
Trouvant que l'homme de petit taille avait été déplacé dans ces commentaires, elle trouvait l'autre homme encore plus malpolie.
Étais-ce une raison de le traiter de la sorte?

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dame Sakou de Franchimont
Matriarche de la famille de Franchimont
Protectrice de Lailah!
--Ahouaihouais

[Portrait dit "au monokini" attribué à Pique-les-Sceaux, peintre injustement resté méconnu, né aux environ d'une certaine date et mort bien ailleurs vers la fin d'une année restée incertaine. Mes chers amis, vous reconnaitrez sans peine la fameuse école de l'Obscur pas Clair qui fit flores pas bien longtemps vu qu'elle était absolument sans aucun interet. Autres oeuvres attribuées à Pique-les-Sceaux : La becheuse sans travail, Sainte Boulasse aux Bouteilles de Vin, Aristote et l'enfant Christos.]

Décidemment, les nob', fallait urgentissimement qu'ils changent de régime au limentaire, ce qu'ils ingurgitaient, ça les rendait franchement pas très trac, c'est moi qui vous le dit ! Ahouaihouais était donc sur le point d'y aller de son conseil diététique lorsque le regard mal embouché de Marie-Alice la derniere fois qu'il s'etait adonner à son sport favori de la boulmette improbable lui revint très brièvement devant les yeux, c'est à dire il n'y avait que quelques dizaines de secondes que cette mésaventure lui était arrivée, mais comment demander à un tel nigaud d'avoir la moindre notion du temps ? Non, décidement, il fallait qu'il revienne à la charge, même si devait encourir une fois de plus les effets d'un digestion laborieuse.

Soudain, un doute... Atroce ! C'était-il, une fois de plus, trompé de dentellifié ? Pire... N'aurait-il point donné le BON message au MAUVAIS recepteur et inversement... Ce fut comme si le monde entier s'écroulait sous ses pieds (raccourcis par la calèche de la dame, souvenons-nous. Mais tout de même, la chute n'en paraitrait pas moins réelle)... Il tenta de jouer son "va pas grand chose", n'ayant déjà quasi rien à lui, c'est dire si le bougre dans sa bougritude pouvait se révéler généreux, par dela les trompeuse - enfin, pas trompeuses, mais si on peut plus faire d'effet de manche, où va-t-on ?- apparences. Bref, il s'y reprit une seconde fois, mi-bafouillant, mi-bégayant, mi-hésitant (des fois qu'il y aurait encore une part dans ce gateau embrouillaminesque) :


Messire not'Sire... Tout c'que vous voudrez d'avec le Pristros, à dada ou sur une croix... Mais y a ma Bonne Dame, la Vipretresse, è va point etre de la contenture si j'vous ai point d'assurance que vous m'avez bien esgourdi. J'veux pas faire mon ambulancier d'la messe... Pis j'sais même pas qui c'est qu'on guerrit par le devant du curé astoure. lPar ma certitude, le fait il en est véridique que...

Long moment d'hésitation... Jetage à la baille, un doigt dans le nez pour empecher l'eau d'entrer trop vite, et sans reprendre son souffle entre chaque mot :

Vendomevanillaverro........... Ca vous dit t'y quequ'chose, mon Prince ? Faut t'y que j'y répond' à ma Virulence ? Je suis dans vot' déposition pour faire le raller et le détour, à vot' bon coeur ! Pour sur qu'c'est sur, fois d'beruyer !

Regard franchement panique de la pupille gauche alors que la droite semblait plus précisement exprimer un doute aussi fugace qu'il était intense, et inversement. Reconnaissons pour le moins une grande malléabilité dans l'expression de sentiments divers et avariés que permettaient ces yeux se disant "merdum" l'un à l'autre...
Strakastre
Mais ce n'était pas vrai ! Fallait-il qu'il ait commis acte aussi irréparable aux yeux d'Aristote pour qu'il l'affuble, en ce jour très précis, d'un boulet de première main qui le collât telle une sangsue affamée au point de l'avoir fait passer de l'euphorie la plus familiale à une rage sourde et difficilement contenue d'être ainsi incommodé.

Cependant, le trois mots qu'ils venaient d'exprimer à travers son charabia commençaient à résonner plus précisément que les cloches de la chapelle... Cette association très particulière n'était pas sans lui rappeler un épisode tout aussi particulier... bien qu'un d'entre eux faisait office d'intrus indirect.

Une longue inspiration suivie d'une courte expiration, le Vicomte se retourna sur l'incommodant, murmurant entre ses dents serrés.


- De quelle vipretesse parles-tu donc ?
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