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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

--Vertesilhouette
Elle avait observé les va et vient, l'entrée des uns et des autres, les futurs epoux. Un court instant, ses yeux avaient fixé un point, envoyé un dernier baiser silencieux, suivi d'un "adieu" du meme ton.
Se faufilant, elle avait vérifié que le présent qu'on l'avait priée de déposer se trouvait bien arrivé à destination, et finalement quitta la cérémonie alors meme qu'elle n'avait pas encore vu son terme, loin de là. Qu'importait ? elle en avait assez vu dans cette pantomime que jouait les hommes lors de toutes cérémonies.
Valezy
Force lui était de reconnaître qu’il s’était trompé… Une fois encore. En ce jour, la chapelle Saint Louis de Lignières n’était point un moulin, non, non, pas du tout, c’était la foire aux bestiaux de Bourges !

Et dans le furtif regard qu’il jeta par-dessus son épaule, on aurait pu lire un savant mélange d’agacement et d’impatience.

De ci, de là, nombreux se livraient à leurs petites discussions, sans aucune considération pour la cérémonie qui se déroulait en ces lieux…

Et encore, ceux là étaient de loin les moins grossiers car d’autres n’auraient su se contenter de provoquer si légers désagréments. Un peu comme ce lourdaud là bas qui braillait sans once de discrétion tout en allant de bancs en bancs… Mais que faisait Théobald ? Qu’il attrape donc ce maraud, le sorte manu militari et lui tranche le chef ! Car il n’y avait qu’ainsi, en appliquant saine et expéditive justice, que ce monde pourrait tourner au mieux.

Néanmoins, le commentaire acerbe de sa douce, prononcé d’une voix si basse qu’il était peut être le seul à l’avoir entendu, parvint à lui arracher un sourire d’amusement.

Et, par une nouvelle fois, son regard se détourna pour se porter, cette fois-ci sur les premiers rangs, ceux réservé à la famille, et plus précisément à la famille d’Ambroise… Pour la simple et bonne raison que la famille du marié se résumait à ce qu'est la neige sous un chaud soleil du mois d’août.

Ainsi, aperçut-il, le neveu et la nièce de sa bien aimée… Les Cucugnans, ou quelque chose dans ce goût là. Par Aristote, ce qu’ils étaient laids ! Les deux marmots n’étaient encore que deux jeunes bambins, encore en bas âge… Et pourtant, ils semblaient déjà si vieux et si usés, à croire que le Très Haut les avait affublé d’une malédiction qui les forçait à vieillir plus vite que leurs congénères. Le sang qui coulait dans leurs veines devait être bien faible, se dit il alors…

Enfin trêve d’horreur, il en avait assez vu durant la guerre…

En outre, aux côtés de ces deux là… Il vit Gaspard ! Diantre que faisait donc ce pauvre diable si près de l’autel ? Et durant un instant, il craignit que le nain ne soit à même de faire capoter le mariage. C’était que tout petit qu’il soit, le domestique pouvait se révéler doté de quelques prodiges quand il fallait commettre le pire et l’irréparable.

Toutefois, fort heureusement pour lui, de ces considérations il fut extirpé par l’archevêque qui, enfin, prit la parole…

Détournant alors son attention vers l’homme de dieu, il écouta ses mots avec la plus grande des attentions.

Allons bon, s’agenouiller ? Se repentir de ses pêchés ? Encore !
C’est que cela commençait à faire beaucoup pour une seule journée… Surtout quand on ne se livrait à cet exercice qu’une fois dans l’an. En effet, si Valezy détestait bien deux choses c’étaient de courber l’échine et de se remettre en question.

Portant alors un regard en coin vers sa fiancée, il n’en finit par moins par se résigner… Qu’est ce qu’il ne ferait pas pour lier sa vie à la sienne ? On était en droit de se le demander à la vue du fol et inconditionnel amour qu’il portait pour la sublime jeune femme qui rayonnait de bonheur à ses côtés.

Ainsi, le jeune seigneur posa ses genoux sur ce qui semblait être un prie-Dieu… Je dis bien semblait car le meuble était si usée et abîmé qu’il aurait été difficile de définir sa nature exacte. C’était à se demander, d’ailleurs, où le prélat avait mit la main sur de telles antiquités ? Mais dans un sens, mieux valait ne pas le savoir n’est il pas ? Ville canaille, va.

Grimaçant alors légèrement sous la douleur que ne manquait pas de provoquer l’assise dépourvue de capitonnage, et qui semblait agresser avec grand sadisme ses genoux, l’auvergnat se plongea dans sa méditation. Il porta une main à la fibule de sa cape qui avait été soigneusement gravée aux armes de ses terres d’Antras et de Magnet et sous laquelle courrait la fine chaine d’or qui retenait sur son torse, le médaillon aux ambres virides qui semblait refléter, en cet instant, la lueur des candélabres.

Bon… Pensa t’il alors… Me repentir, c’est bien beau tout ça… Mais je n’ai rien à me reprocher moi. Je suis blanc comme l’agneau qui vient de naître. Et à ce constat, sa réflexion ne put se faire que plus vive encore.

Et c’est ainsi qu’il finit par trouver. En retour ses mains se joignirent pieusement tandis qu’il repensait à ses pêchés.

Aristote, pardonne moi, car j’ai souvent pêché… Oui j’ai pêché par modestie et à de nombreuses reprises qui plus est. Fautant par la même par facilité alors que j’aurais été en mon bon droit de manifester mon orgueil et de faire part de ma fierté vis-à-vis des talents et des vertus que le Très Haut, dans sa miséricorde, a eut la bonté de me pourvoir lors de ma naissance…

Aussi, tacherais je de ne plus recommencer.

Puis, il rajouta alors d’une voix haute, dans laquelle ne manquait point de conviction.


Oh oui, mon père… Je me repends sincèrement pour mes pêchés et demande humblement la purification des souillures de mon âme.

Puisse ainsi, notre prochaine union, sous le regard du Très haut et de ses bienheureux prophètes, se dérouler sous les meilleurs auspices.

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Vaxilart
Le Vicomte Vaxilart avait été invité au mariage. Bon, dit comme cela c'est vraiment nul, mais à défaut de trouver mieux... Voyez-vous, il connaissait un tout petit peu la Baronne, quelques membres de sa famille, et très bien sa tante Archibaldane. L'invitation l'avait alors surprise, et puis, il avait d'abord pensé refuser, les mariages lui redonnaient toujours ce spleen d'être déjà grand-père et seul au monde. Mais bon, l'envie de revoir Archi, et la simple politesse, ou la paresse de renvoyer une lettre expliquant son absence, l'amena jusqu'à l'endroit dit du mariage.

Deux amant devant l'hostel, l'évêque qui allait débuté, il aurait dû se décider plus tôt à venir, ou plus tard à ne pas venir. Mais bon, on ne fait pas demi tour quand on vient de si loin. Il se faufila donc jusqu'à Archibaldane qu'il avait remarqué de ses yeux de faucons, s'excusant sur son passage, il parvit à destination. Il salua sa copine d'un coup coude et d'un clin d'oeil "hehe".


-Archi! Comment t'as pu laissé ta filleul marier un simple seigneur! Avec son charme, tu aurais pu la marier à plus titrer, tu sais, dans le genre d'un vicomte et baron. M'enfin... il est trop tard désormais, non?
Ysaoth
Si tant est qu'on y crois, le destin joue parfois des tours assez particuliers. Berrichon, tout comme la marié, Ysaoth n'a eu que peut l'occasion de croiser la grande rousse, filleule de de l'ami GP. Peu, voir pas. Quelques fois croisée au détour d'un couloir du château de Bourges, leur relation se limitait a un sourire poli, un salut courtois, mais rien qui ne ressemblait a de la franche camaraderie. En fait il a fallut que le Ténébreux quitte le Berry pour croiser Jo dans une taverne reculé de Montbrisson, dans le BA. Et c'est la qu'il a vraiment pu discuter pour la première fois avec cette Dame élégante, et son futur marie Val.A plusieurs lieues de chez eux, un soir ou le hasard a fait que leurs chemins se croisent. C'est lors de cette soirée que Jo a invité Ysa et Deil d'ailleurs....

Bon...peu importe a vrai dire, le jeune homme ne croit pas au destin. C'est finalement lorsqu'il tire cette conclusion rendant le fruit des dix dernières minutes de réflexion inutile qu'il a fournit alors qu'il se dirigeait vers Chapelle, que le Seigneur de Chezelles entre discrètement dans celle ci.

L'habitude d'être discret ne lui vaut pas une entrée fracassante, et c'est sans perturber la cérémonie qu'il se glisse rapidement au fond de la salle, auprès de Deil qu'il remarqua rapidement. Un léger sourire, quelques regards vers l'assemblée réuni a la demande des deux tourtereaux pour reconnaitre une grande partie des visages.

A ce moment, le grand brun réalisa qu'il était revenu dans son Berry....

Mais peu importe, l'heure était au choses plus gaies, plus légères...l'heure était au mariage.
Deilayra
Deil regarde a coté d'elle voyant Ysa se tenir bien droit elle sourit, un regard de conivence échangé, puis elle retourne a la cérémonie après avoir avisée sa tenue et réajustée son col avant de prendre discrètement sa main en souriant regardant les futur époux s'unir
Xzily
Alors que la cérémonie se voulait bientôt commencer, certains gens ne semblait guère sans soucier et continuer de parler.
Il tourna la tête dans la même direction que sa voisine, et pu apercevoir sa douce sœur Johanara qui semblait les regarder.
Ayant beaucoup trop de monde, il lui fit un simple sourire, elle comprendrait aisément sa traduction. Elle était vraiment des plus charmantes dans sa robe.

Pendant ce temps là, il ne fessait plus trop attention à ce qu’il se passait autour de lui.
Entourer de toutes sortes de personne, allant de la basse à la haute en passant par la moyenne noblesse.
Certains s’insulter avec un vocabulaire des plus chercher, d’autres semblait chercher les ennuis alors que c’était un jour bien particulier et encore d’autres qui semblait venir d’autres contrées..

Il détourna un instant le regard vers sa voisine qui semblait dans ses pensées et soucieuse de quelque chose. Il se demandait bien quoi, mais cela ne le regarder point. Elle le regarda et semblait bien mal à l’aise d’être dans la chapelle.


Rassurez-moi en me disant qu'on ne devient pas totalement sans cœur et aussi méchant lorsqu'on devient noble?

Entre temps l’homme d'église invita les futurs époux à s'installer.
Lançant dans la fouler son sermon sur le sacrement du mariage et demanda aux futurs époux, s'ils avaient des choses à se confesser avant d'être uni par le mariage.
Il eut un sursaut de panique en entendant une personne crier de la sorte...


- viviviviviviviiiiiiii !!! AVOUEZ !!!!! REGREDDEZ VOUS ????
Et Au buffer au buffer au buffeeeeeeeeerrrrrrr..... sluuuuuuuuuurp viviviviviviviviviviviviviviviglllllrrllviviviivvivi.......


D’où sortait il celui là encore?
Il fit abstraction de ce dérangement et répondit à sa voisine discrètement

Fort heureusement que non, tout les Nobles ne sont point ainsi. Mais vous savez, au point d’en décevoir quelques uns, j’ai toujours dit « Plus la couronne est grosse, plus la tête est vide pour mieux la porter ».

Sans plus de mots, il se mit à laisser apparaître un tendre sourire avant de rejeter son regard sur les futurs époux.
Gamling
Bientôt cela ferait un mois, ou du moins il l’estimait ainsi. Gamling ne savait plus vraiment de depuis combien de temps il avait mit les pieds en Gascogne, puis en Guyenne. L’annonce de la fuite d’une armée de félons l’avait réjouit, au début, car il croyait tout ce cinéma finit. Enfaite cela se révélait n’être que le début.

C’est au milieu de ce merdier qu’une annonce pour le moins étonnante vint le trouver, celle d’un mariage qu’il n’aurait jamais soupçonné il y a un an de cela. Les deux fiancés s’avérait être un auvergnat et une berrichonne. Mais il fallait prendre en compte qu’il s’agissait là de la nièce d’un duc du Berry et d’un ex-officier auvergnat. Peu importait, si la situation était comique, le couple le serait surement aussi.

Au moins il avait obtenu l’autorisation de quitter les lieux, peu de temps certes, mais il pourrait se rendre au mariage. Ses derniers temps il ne défendait guère souvent, il vaquait à quelques occupations et trouvait parfois des petits boulots. Enfaite il attendait l’action, il attendait de savoir ce qu’il se passerait. Les jours passèrent et alors qu’il écrivait ses quelques notes dans un journal, il se rappela tardivement du mariage. Sous l’heure qui suivit il prit la route pour … le Berry … Ils n’auraient pas put choisir l’Auvergne ? C’est que l’idée de mettre les pieds en Berry ne le réjouissait pas vraiment.

L’auvergne l’avait vu naitre, et s’il n’y demeurait plus, il y restait profondément attacher. Mais certaines circonstances l’avaient contraint de s’installer dans l’ouest, puis le climat agréable, si on ne prend pas en compte les troubles réguliers, et surtout l’envie de se stabiliser l’y avait fait rester. La seule occasion qu’il avait eu de séjourner quelques jours à Montbrison depuis son départ lui avait ouvert les yeux : le temps ne s’était pas arrêter et tout avait changé, surtout les visages, en si peu de temps.

De longues heures de route plus tard il arrivait au domaine de Lignières, au moins il l’avait trouvé. Seulement il se rendit bien vite compte de son retard. Comme d’habitude il arrivait en retard, il ne se rappela pas être arrivé un jour à l’heure pour un mariage. Et ce jour là ne fit pas exception à la règle. Il suivit le garde jusqu’à chapelle mais il ne fut pas surprit de trouver une cérémonie déjà commencé et il resterait à l’extérieur. Au moins il ne lui sembla pas avoir raté le buffet, mais le jeune Armagnacais se sentait tout de même honteux. Il salua d’un hochement de tête d’autres personnes arrivées tardivement. Toujours rassurant de ne pas être le seul à la bourre.

Mais il était présent à ce mariage, d'ailleurs il voulait manquer le mariage pour rien au monde, même s'il en avait déjà raté une partie, malheureusement ...

Il portait son armure d’apparat argentée, où s’accrochait une cape aux couleurs de la licorne – cela c’était nouveau – et sa lame à la ceinture. D’ailleurs à sa surprise les Licorneux semblaient être au rendez-vous. Il ne rentrerait pas, par peur de déranger. Gamling se contenterait d’attendre la sortie de deux personnes qui s’uniraient sans qu’il puisse voir cette cérémonie, il parvenait à entendre la voix de l’Archevêque en revanche. Au moins s’il n’aurait rien vu, il aurait entendu, mieux que rien.

Le jeune homme gravit quelques marches et s’adossa au mur de la chapelle, non loin de la porte. Son regard se porta vers le sol, la tête basse tandis que son ouïe restait attentif à ce qu’il se déroulait autour, et surtout à l’intérieur.
Sakou
Fort heureusement que non, tout les Nobles ne sont point ainsi. Mais vous savez, au point d’en décevoir quelques uns, j’ai toujours dit « Plus la couronne est grosse, plus la tête est vide pour mieux la porter ».

Xzily laissa apparaître un tendre sourire avant de reporter son regard sur sa soeur et son futur époux.

Pourtant, Sakou avait beaucoup de difficulté à réprimer un rire suite au commentaire des plus amusants de son cavalier du jour.
Elle préféra porter sa main sur sa bouche et gloussa d'un rire étouffé à peine perceptible par leurs voisins immédiats.

Lorsqu'elle reprit son sérieux et réussit à se concentrer de nouveau sur le sermon de l'homme d'église, Sakou se trouva forte chanceuse de se retrouver en compagnie d'un homme qui semblait avoir le même regard sur la noblesse et qui possédait un merveilleux sens de l'humour.
Et un sourire des plus tendres.

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dame Sakou de Franchimont
Matriarche de la famille de Franchimont
Protectrice de Lailah!
Xzily
Elle porta sa main sur sa bouche et gloussa d'un rire étouffé, ce qu'il l'amusa beaucoup et fit de même afin de ne point faire douter leurs voisins respectifs.
Il essaya de suivre la suite de la cérémonie en essayant d'écouter le Seigneur qui se prononçait à l'Archevêque.
Tout en profitant de la bonne compagnie qui lui était offerte en ce jour particulier pour sa sœur et sa famille.
Il replaça sa gourde correctement, en toute discrétion et se remit le dos coller au dos du banc.
Détournant le regard discrètement sur sa voisine, essayant de savoir ce qu'elle pouvait pensée.
Il eut un petit sourire au coin des lèvres.
Mais nul homme ne le pouvait...
Gabriel_de_culan
L'horrible enfant en bas-âge ravagé par temps (comprendre le diacre de Vienne) reçut avec plaisir le regard du marié. S'il n'aimait pas grand monde dans cette assemblée, et plus généralement dans l'entourage de sa tante, il avait du respect, quelque part, pour ce seigneur parvenu qui avait eu assez de nez pour séduire la baronne de Lignières. En effet, si ce mariage était une honte pour les Ambroise dans la mesure où elle épousait un simple seigneur, il devait être une fierté pour la famille dudit seigneur... si toutefois celle-ci existât. Malheureusement, elle ne semblait pas assez pourvue pour se permettre le déplacement jusqu'en Berry, puisque nulle part la famille du marié ne semblait visible.

Le jeune homme, dont un sang vicomtal coulait assez vigoureusement dans les veines pour lui permettre de garder un teint de marbre face aux événements qui l'entouraient, se pencha discrètement vers sa soeur, et lui murmura


A votre avis, qu'est-ce-qui est préférable? Une mésalliance dont la cérémonie ressemble au nettoyage d'une basse-cour, ou pas de mariage du tout?

Il avait parlé tout bas, et espérait vivement que nul ne l'ait entendu sinon sa soeur, se sentant déjà assez jalousé et détesté ainsi (bien que cette situation ne le dérangeât pas le moins du monde).
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Ysandre


Dieu qu'elle rayonnait sa splendide amie..
Sans même s'en rendre compte, la duchesse détaillait, un peu perdue dans son pensement, la future épousée, ses cheveux relevés dévoilant la grâce de sa nuque fragile.
quelques mèches ondulées frôlaient la peau fine et veloutée de son petit cou délicat.
La charmante Linon l'extirpa bientôt de sa rêverie en lui mandant de prendre place à son côtel afin de mener leur précieuse amie vers son destin, ce à quoi Ysandre se plia de bonne grâce.
Précédées par une multitude de demoiselles d'honneur, tabustant tant et tant qu'il fallu qu'une femme qu'Ysandre ne connaissait point les tance quelque peu afin que les bachelettes s'accoisent enfin, les deux jeunes femmes se dirigèrent hors de la sacristie, suivies de peu par une Johanara des plus impatientes qu'il soit.
Cette impatience, son témoin la comprenait aisément.
Le futur époux lui avait fait vive impression.
Si Dame Nature avait doté le jeune homme avec un soin tout particulier, ce dernier ne se contentait point d'avoir aimable face mais aussi l'esprit vif.La tête aussi bien faite que bien remplie.
Pour l'avoir rencontré à plusieurs reprises, Ysandre avait toujours noté la parfaite éducation du sieur, ce qui la réjouissait prou, confiant son tendre trésor à un homme des plus respectables.

Alors qu'elle s'adonnait à ses réflexions, le charmant cortège s'avançait lentement, circondé bientôt par une foule chuchottante, si pressante que la duchesse, point si surprise de constater que la moitié du royaume s'était réunie à l'occasion de ces épousailles tant attendues, ne su fixer son regard sur aucun visage.
Il serait bien temps plus tard de saluer ses connaissances, l'heure était autre chose.
Elle entendait à quelques pas d'elle le doux froufrou de la superbe robe de la future épousée ainsi que le pas fier et assuré, reconnaissable entre tous, de George.

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Annakronic
Anna voit Cylouan se lever et venir vers elle. Elle lui sourit affectueusement. Les bonnes manières ce n'est pas son fort.

Voilà qu'elle se mettait à penser comme sa mère, nous voilà bien. Elle lui chuchota que tout allait bien et qu'elle était heureuse d'être là.

Elle met son doigt sur sa bouche et lui montre qu'il faut s'assoir et se tenir tranquille. Elle lui prend la main. Elle a chaud dans ses gants de lin blanc.

Un remue ménage se fait à côté. Elle jette un œil. Les gens ont ils toujours besoin de se donner en spectacle de la sorte? Leur vie est elle si insignifiante qu'ils ne voient plus quand le respect passe avant l'intérêt?

Elle détourne les yeux du triste spectacle et observe son parrain et sa marraine.
Elle ne se mariera pas. Elle sait que c'est bien mal vu par l'église, mais elle ne peut plus. Elle regarde Cyl. Elle est bien avec lui, elle sert sa main et lui sourit.

Il est tout décoiffé, elle sourit et se recentre sur les futurs époux.
Anne_blanche
Mon frère, ne devrions-nous pas prier pour le salut de tous ceux qui ne savent se tenir à la place que leur a assignée le Très-haut ? Il me semble qu'ils sont ici fort nombreux !

Gabriel avait-il entendu ? Peu importait, au fond. La bâtarde de l'arrière-grand-père, ou soi-disant telle, s'était éloignée, et malgré le raffut que menaient dans leur dos on-ne-sait qui - Anne était bien trop soucieuse de faire honneur à l'éducation donnée par sa mère pour se retourner - l'officiant avait ouvert la cérémonie.
Comme son frère, elle regarda les fiancés. Elle aurait bien voulu pouvoir effacer la pénible impression que lui laissait l'altercation entre son frère et la dame, à défaut de l'altercation elle-même. Mais après tout, c'était bel et bien cette dame qui s'était déplacée jusqu'à eux, en pleine église, alors qu'ils attendaient tranquillement sur leur banc le début de la cérémonie.
Il fallait bien reconnaître que Tante Johanara avait gardé une certaine beauté. Evidemment, elle n'arrivait pas à la hauteur de Mère. Maryan était et resterait la plus belle. Quel dommage, cette rousseur si flamboyante de la chevelure ! Peut-être qu'en Berry ce n'était pas un désavantage, pour ce qu'elle en savait. Heureusement que sa tante ne vivait pas en Dauphiné !


A votre avis, qu'est-ce-qui est préférable? Une mésalliance dont la cérémonie ressemble au nettoyage d'une basse-cour, ou pas de mariage du tout?


Anne sentit tout d'abord monter le fou-rire, mais seul un frémissement des commissures la trahit. Ce n'était pas le moment. Elle parvint à reprendre le contrôle d'elle-même, bénissant une fois de plus l'éducation reçue.
Puis elle envisagea très sérieusement la question, comme elle le faisait toujours quand ça émanait de son frère, ou de toute personne en qui elle eût confiance. Sur le même ton chuchoté, pour ne pas perturber la cérémonie plus qu'elle ne l'avait déjà été, elle répondit :


Tout est préférable au péché, Gabriel. Reste à savoir si une mésalliance n'est pas un péché.
Sakou
Même si elle avait gloussé de rire, elle remarqua que son prestigieux cavalier s'en était amusé et avait fait imitation pour éviter à la jeune dame de se couvrir d'embarras.
Se qu'elle se promit de le remercier, toute suite après la cérémonie.

Alors qu'ils étaient concentrés sur la cérémonie, à partir de leur siège dans la première rangée, elle sentie l'homme se placer tout droit sur sa chaise avant de détourner le regard dans sa direction.

Coup d'œil en coin vers lui.
L'homme semblait chercher à savoir à quoi elle pouvait bien penser et remarqua son beau petit sourire au coin des lèvres, lui donnant l'air d'un érudit entrain de chercher réponse à une quelconque question existentielle.

Elle souhaitait tout à la fois que cette cérémonie se termine rapidement afin de pouvoir prendre le temps de discuter un peu plus avec son cavalier lors du repas.
Mais à la fois, elle souhaiterait que la cérémonie s'éternise éternellement.
Afin de rester aussi longtemps en si bonne compagnie.

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dame Sakou de Franchimont
Matriarche de la famille de Franchimont
Protectrice de Lailah!
Suniva
Les boucles brunes s'agitèrent un instant... Suniva, sourcils froncés observait de temps à autres la nef de la chapelle pleine comme un oeuf...

Mais que ces gens étaient dissipés !! Ils étaient tous là pour faire honneur à Johanara ou à Valezy ou même aux deux à la fois et que se passait-il ? On se serait cru sur une place de marché !

Soupir excédé.

Les yeux se posent à nouveau sur le couple lumineux. Un sourire éclaire le visage de la jeune femme...


*En voila deux qui restent égaux à eux-même, qui ne se parjurent pas... Se sont choisi une voie et s'y tiennent quoiqu'il advienne... Avant d'avoir une couronne, ils avaient déjà cette chose si rare qui est la noblesse du coeur. Ils étaient fait l'un pour l'autre, pour sur !*


Et les pensées de continuer de divaguer vers un monastère qui accueille un homme blond, parti bien trop vite après leur rencontre. L'a-t'il gardée dans ses pensées ? Elle lui a promis de l'attendre... Mais lui si noble de coeur aussi et de grande Maison... Elle connait sa condition, l'éducation qu'elle a reçue presque à la sauvette ne l'a élevée que par l'esprit et l'âme, mais si elle est instruite, elle reste une petite paysanne éleveuse de cochons...

Des cris qui fusent ne la sortent pas de ses pensées. Est-elle morose ? Non. L'espoir l'anime de voir apparaitre à la fête son Amiral, de retrouver la chaleur de son regard rieur, ses mots remplis de gaieté et de fantaisie...

Nouveau soupir. Ecoute Monseigneur Navigius qui parle aux futurs épousés. L'instant devient solennel... Peut-être qu'enfin l'assistance va en prendre conscience et faire ce pourquoi elle est là : rendre hommage à deux coeurs qui vont s'unir pour l'éternité.

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