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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

Archibaldane
Archibaldane et son époux, dans les rangs de la famille, n'en déplaise à un "certain fat", leurs enfants près d'eux, écoute la cérémonie, qui enfin commence... Seule la petite Mélisende, dernière-née, n'est point présente : Emmeline s'en occupe. Pour une fois, Gauvin-Saïd et Iria se tiennent fort sages, ce dont la mère est satisfaite... Johanara a envisagé de faire lancer par la petite des pétales de fleurs... La gamine se sent donc investie d'une mission spéciale et se tient prête à ses côtés afin de répondre à la demande de sa jolie cousine et mariée...
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Ayerin
[Cérémonie chemin faisant]

La gamine comme promis n'quittait pas des yeux Linon.
Au moindre doigt levé, au moindre batt'ment d'cils, elle laisserait Marko aller porter les alliances,...afin que les mariés soient enfin réunis.

Mais pour l'heure, entre la liesse des uns, et lourdeur des autres, en passant par l'derang'ment d'certains inopportuns qui fit naitre du courroux chez l'padré, la gamine laissait son esprit vagabonder vers d'la brunette dont les derniers mots lui faisaient naitre des images plus que délicieuses sous sa caboche d'merdeuse en ces temps printaniers... jusqu'à souhaiter que c'mariage prenne vite fin pour aller s'adonner a des jeux d'son âge,... une partie de colin maillard avec la belle sauvageonne.

Mais il lui fallait aussi tenter de s'éclipser de cette chapelle et d'la garde plus que rapprochée du Suz'rain car elle devait retrouver la Baile rose épineuse dans les jardins d'la chapelle.
Baile, rebelle perdue de vue depuis de si longs mois et qu'elle croyait morte depuis ce triste jour d'hiver. Mais qui pour l'heure semblait bien vivante puisque assise non loin derrière elle, mais tétanisée qu'elle était la gamine, elle n'osa alors se retourner à l'idée, d'avoir pu ne serait-ce qu'un instant, imaginer cette présence et cette brève entrevue sans bavardage plus qu'inutile, avant l'entrée d'la Baronne et d'son fiancé.

Retour des émeraudes rêveuses vers l'autel,...
Ça demande pardon, g'noux collés sur les sols froids d'l'endroit,...
Ça doit s'faire pardonner des péchés par un j'ne sais qui, qu'les yeux d'la môme n'voyait pas, pi s'disait que si elle devait d'mander pardon pour toutes ses parties d'pêche imposée, lui en faudrait du temps... et pour 'lcoup, ce serait à celui et ceux qui l'obligent à bouffer du visqueux d'lui demander pardon ... car l'poiscaille, ben Aye l'aime pas,... et il le lui rend bien en plus !

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Que celui ou celle qui n'a jamais péché m'jette des pierres, grâce à elles, j'me bâtirai un château ... Libertad !!!
Strakastre
Toujours concentré sur la cérémonie, qui voyait les fiancés expier leurs pêchés et demander pardon, une partie de l'esprit de Charles, la militaire basique, celle qui ne déconnecte jamais, ressassait les dernières paroles du perturbateur moins futé qu"un "bison", qui commençaient à résonner plus fortement au fur et à mesure de leur évocation.

Si l'ensemble de la triade le ramenait à la Bataille de Vendôme, au temps où il officiait à la Connétablie de France, il essayait de décortiquait leur sens in fine dans cette association.
Son premier réflexe fut de penser à un massacre... mais cela n'expliquait pas les autres références... Descendant d'un niveau, il associa alors la notion de danger... plus probable mais encore incomplète...

Peut-être que l'identité de l'expéditeur du message lui permettrait d'enclencher le 8ème chevron de la Porte de la solution...

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Nkhan
Nkhan commençait à ruminer sur place..l'archevêque Navigius semblait prendre un malin plaisir à faire durer cette cérémonie d'expiation pendant des plombes..

Les jambes du Baron commençait à s'enquiloser..sa barbe commençait à le gratter..

Apparemment, il fallait attendre les vêpres pour que ce mariage en finisse..
Il y avait d'abord eut la cérémonie affligeante demandée par le "Duc poilu", maintenant l'archevêque voulait son lot de confession..et le mariage prenait en longueur..Décidément il fallait se repentir de mils maux pour pouvoir s'unir sous la bénédiction d'Aristote..qui plus est en terre Berrichonne..

Nkhan poussa un soupir et essaya de se reconcentrer, histoire de ne pas louper le moment où il devait intervenir..

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Maeve.
Quand Marie leur avait annoncé qu’elles se rendaient à un mariage, Maeve et Gabrielle avaient sauté de joie. Quelle petite fille n’aurait pas été ravie de se rendre à une fête, de se faire belle, s’habiller, voyager et enfin admirer les toilettes des dames présentes ? En tout cas, pas la jeune Alterac.
De toute façon, depuis qu’elle est rentrée de Dieppe, elle n’envisage pas de laisser sa maman partir loin sans elle. Le séjour normand était agréable, mais Marie-Alice lui a bien trop manqué pour qu’elle s’en sépare… Bien sur, la rouquine avait tenté d’emmener Leandre et Anthelme, mais les sourcils froncés de sa mère l’avait rapidement découragée d’aller plus avant dans son argumentation, le souvenir de la gifle méritée il y a quelques jours encore vivace dans sa mémoire d’enfant.

Le trajet s’était bien déroulé, accompagné des babillages des deux enfants, Maeve faisant une dizaine de fois l’inventaire de sa collection de coquillages pour Gabrielle. Bien sûr, une fois arrivée à Lignières, elle avait du les laisser dans le coche, mais au moins n’étaient-ils pas loin. Menotte glissée dans la main de sa mère elle se laisse guider vers la petite chapelle.
Sur le parvis, à l’intérieur, des gens qu’elle a croisés enfant, dont elle ne se souvient que peu ou pas, d’autres qu’elle salue poliment, jeune fille bien élevée. Bien entendu, sa maman est la plus belle de l’assemblée, c’est une évidence, mais elle détaille tout de même, sans vergogne et les prunelles brillantes, les invités. Débauche de couleurs, de senteurs, qui viennent titiller les narines frémissantes d’une jeune fille qui en éternue même, rougissant immédiatement, regard à la dérobée vers sa mère, elle n’a rien entendu… Tout va bien.

Préoccupée par son étude approfondie de la couleur à la mode du moment, elle a suivi sans y faire attention Marie-Alice jusqu’à un banc pas vraiment au fond, mais pas du tout devant. Tant mieux, comme ça elles verront arriver plus rapidement la mariée, véritable attraction de la journée. Maeve ne connait ni le fiancé ni la future épousée, mais n’en a cure, elle aura bien le temps de s’entrer nombre de noms en tête, pour l’instant seule la tenue importe, et puis aussi le serment.
C’est important un serment. Maman le lui a toujours dit. Que ce soit celui de chevalier qu’elle prononcera quand elle sera grande, parce que de cela elle ne doute pas la petite Alterac, elle sera chevalier… ou celui du mariage. Même si des fois on peut changer un peu, comme Papa et Maman… Mais dans le principe, c’est très important. Elle a hâte.
Et puis… Et puis sa maman se penche vers elle, la mine parée de solennité. Une mission ! Les épaules menues se redressent, iris planté dans les noisettes de sa mère, l’ouïe tendue à l’extrême pour ne rien rater du message à transmettre. C’est qu’elle aime se montrer digne de la confiance de sa mère, elle apprécie d’être considérée comme une grande. Et puis quand elle comprend qui elle doit rejoindre, le sourire s’élargit.

Sans faire de bruit, elle glisse au bas de sa chaise, s’excusant auprès de Gabrielle au passage. Furtivement, elle passe devant Marie, et traverse l’allée discrètement. Heureusement que le mariage n’est pas commencé. Se faufilant entre les grands, elle progresse vers Zya, sur la manche de laquelle elle tire, discrètement.
Quenottes dévoilées dans un sourire plus que large alors qu’elle salue sa future marraine. Elle incline légèrement la tête vers Maleus. Il ne faut pas parler trop fort dans les églises, ça elle l’a appris avec Muad à Dieppe, et elle se fait fort de ne pas désobéir. Ce qui ne l’empêche pas de rayonner, presque sautillante. Et puis elle se souvient…

Attirant Zya près d’elle elle chuchote, tout doucement… Sans faire de bruit. Détentrice d’un secret, enfin un parmi d’autres, elle tient à remplir sa mission de la meilleure des façons. Elle approche ses lèvres de l’oreille de sa marraine et d’une petite voix fluette qui murmure elle lui répète les mots de Marie.


Bonjour Zya ! j’espère que vous allez bien Marraine ! je parle pas fort, parce que Maman elle a dit que c’était un secret et que y’a que vous qui deviez entendre…
Voix qui se fait encore plus basse. Regard à droite, à gauche… Et retour au secret. Maman elle dit que l’homme à côté de vous, Maleus, c’est lui qui a enlevé Armoria.

Elle demanderait bien des explications, et poserait bien un ou deux pourquoi, mais Johanara vient d’entrer dans la chapelle et Maeve reste subjuguée. La robe or et pourpre qui frôle le sol, la rousse chevelure disciplinée, les bijoux qui la parent, brillants comme les yeux de la baronne… La jeune rouquine admire la propriétaire du domaine… Plus tard, elle veut être belle comme ça ! Et dans la caboche de la petite Alterac ça se demande soudain si on peut être chevalier et aussi une dame aussi jolie. Avant que la réponse aussitôt ne se présente. Bien sur ! Elle sera comme Maman !
La cérémonie ayant maintenant commencé, elle ne sait pas si elle doit rester là, revenir vers sa mère, se dandine un instant, avant d’interroger du regard sa marraine.

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Persan
Devenir jument ? Décidément, il aimait la réparti de la petite et commençait à la regarder d'un autre oeil. L'avantage des soubrettes était double. Elles connaissaient généralement le moyen de ne point tomber enceinte contrairement aux nobles et même si le pire arrivait, elles ne venaient pas vous brailler aux oreilles que vous deviez les épouser dans la foulée. Au mieux, elles escomptaient une petite place pour le môme à venir. Persan sourit légérement. Avec un bon bain pour enlever l'odeur et un sac sur la tête pour ne pas voir la couleur de ses cheveux... Il secoua la tête. Il déraillait là.

Piétiné par ses bestiaux ? Quelle étrange fin... C'était quoi comme bêtes ?

Il jeta un nouveau regard aux futurs mariés. Dieu que cette cérémonie était longue. Ils étaient enfin parvenus à l'autel. Persan fronça les sourcils. Il aurait parié qu'une des brunettes qui se tenaient là bas l'avait regardé. Il la détailla. Elle était plutôt jolie. Son visage lui disait vaguement quelque chose. Il reporta son attention à sa blonde voisine.

Et oui, je suis très bon cavalier. Vous voudriez sans doute une démonstration...

Il ne douta pas un instant que la fille de peu comprenne l'allusion grivoise.
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--Ahouaihouais

[Arret sur image d'une scène tirée du fameux film documentaire, tourné à l'époque, sur la vie cachée des pauv' serviteurs berrichons à la cour de Georges le Ier, dict "Le Poilu" et qui atteste que la mode était aux attifades néo-turkomanes, quoi qu'en pretende l'école des Hautes Etudes, Normales et des Chartes réunies, nanmédéfois !]

Longs furent les regards -un pour chaque oeil, comme il se devait- de notre bien piètre serviteur d'infortune, lequel pratiquait avec une assiduité confinant au génie en pleine séance orgasmisque créatrice, le mode "pause longue durée" lorsque quelque chose le dépassait. Inutile de te préciser, cher lecteur, que cette mise en veille lui arrivait plus souvent qu'à son tour, les connections se faisant assez difficultueusement -mot que le bougre aurait d'ailleurs eu toutes les peines du monde à prononcer. Heureusement pour lui, pour moi, pour toi, cher lecteur, l'invention de la constitution n'était pas encore pour demain, sans quoi votre narrateur eu bien trouvé le moment, par quelque moyen détourné, de vous placer un "anticonstitutionnellement" du meilleur aloi dans les dîners mondains et autres chapelles où l'on cause (beaucoup), lequel nous aurait mis l'Ahouaihouais en surchauffe d'évidence définitive. Remercions donc ces temps de grande sagesse qui n'en sont encore qu'aux codex mal ficelés ou aux coutumes laissant libre arbitre à l'arbitraire... Mais cessons là l'aparté et reprenons gaiement !- Longs furent les regards disloqués de notre Ahuri congénital (peut etre moins génital que...), la bouche s'ouvrant toute grande, laissant un début de filet de bave du meilleur effet commencer à s'écouler de l'ouverture, un air d'immense perplexité se faisant très rapidement voir sur la face de l'incontinant du bulbe rachidien. C'est à ce moment précis qu'une phrase pour le moins étrange sorti de cette machoire baveuse :

? cnod ut-selrap esseterpiv elleuq eD

Ca, mes bouzigues ! Fallait-y ben qu'ça vous z'arriv', avec vot façon d'causer dans l'pas simplissim' de la dentell' qui vous z'a attentionné la luette ! J'vous jur' ! Embauchationner un zigomard pareil sans préparation spykologique, c'est comme qui dirait de la trucidation d'avancement d'histouère ! Faut qu'je vous conte donc la chose par la base du commenc'ment... Bon... Si j'dis qu'not' gars, l'est pas la lumier' qu'a reveillé le p'tit Christos au Saint Jour de son arrivaille, j'croué ben qu' j'm'en va choquer personne, nom de d'ça ! Mais y a quand même qu'il aurait comme qui dirait l'Don, l'Ahouais ! Oh ! Un machin qui sert à ren de ren, pour sur, ça nous aurait fait ben mal de voir un jobard de son calif' succérhiter d'quequ'chose comme le Roué Mifas qui transformait tout en Nord, même à l'oues', si j'me souvens d'la fab'. Non point ! Not'gars, il pouvions, dans certain' circoncisions, et surtout en peine de compréhendage, s'répéter des mots et meme des phrases tout en entierté, de sa fin jusqu'au début, prit par son inspiration vertébrale ! Ca lui avait démangé tout p'tiot un jour qu'il défilait ce que sa madre tissait au fur et à la mesure de c'que disait la vieille pour s'occuper du temps. Comme ça l'avait fait rire, la marâtre, le garçonnet, il s'en était fait d'la manie... Mais dans l'instistance, c'était dev'nu un troc, comme y disent les médicatres, et chaque foué qu'il était comme qui dirait embloqué, il se r'passait les mots dans l'mauvais sens... Z'êtes pas rendus, les gens... A ça non ! Z'êtes pas rendus !

? cnod ut-selrap esseterpiv elleuq eD

Puis, à la maniere de ce que dans quelques siecles d'aucuns qualifieraient de disque rayé, dit, tu te lèves chérie pour que je puisse écouter la suite, merci mon amour :

? cnod ut-selrap esseterpiv elleuq eD ? cnod ut-selrap esseterpiv elleuq eD ? cnod ut-selrap esseterpiv elleuq eD ? cnod ut-selrap esseterpiv elleuq eD ? cnod ut-selrap esseterpiv elleuq eD

La surprise de Strakastre, nous lui laisserons tout loisir de nous la décrire, mais tout de même, imaginons la trombine de notre malheureux Vicomte entendant le malheureux partir de tel manière dans une belle vrille avec salto arriere et triple saut périlleux carpé de son neurone à la limite de l'implosion. Lorsque soudain :

Ah, ouais, ouais ! Ah, ouais, ouais ! La dame ! Ben... c'te question ? j'ai mon odeur pour moué ! J'servions qu'une seule Vibaronne t'à la foué ! J'mange pas d'la mie d'la spéculation, pour qui y'm'prend, vot'Altitude, sauf vot'respect ? Même que c'est queuqu'chose comme Bari Galice, qu'est son p'tiot nom, ça l'fait est ! Ah ouais, ah ouais ! De Patraque Pompompideup, même qu'elle débouche que j'croye !

Ne lui en portons pas trop rigueur, mes amis... Notre contre-héro (à un tel niveau, l'anti-héro sartrien est enfoncé, dépassé, débordé, annihilé) n'avait point de lettre, déjà que de dire son alphabet jusqu'à la lettre "D" lui était un vrai supplice, et n'avait pas plus d'éducation. C'est donc avec un sourire d'ange (un ange qui aurait pris de la coke pour de la farine, tres probablement, mais un ange tout de même) qu'il avait fini par répondre au blond Charles et sans certitude d'avoir su lui complaire, lui signifiant par un vague geste de la main la place où notre Vicomtesse s'impatientait de voir cet hurluberlu remplir enfin sa mission...
Sihaya
La jeune fille ne put s'empêcher de relever les yeux, éperdue, et s'aperçut alors que celui qui provoquait chez elle ce tourbillon d'émotions inattendues la dévisageait avec insistance. Battant des cils et rougissant derechef, elle sentit son coeur s'emballer et crut un instant qu'elle allait tomber en pâmoison.

Heureusement, le voilà qui reportait son attention sur sa blonde voisine. Heureusement ?! Quelle étrange pensée, aussitôt suivie par une furieuse envie de renvoyer la plantureuse lingère à son baquet d'un bon coup de pied dans le fondement. C'était du reste tout ce qu'elle méritait pour oser désobéir de la sorte à la Baronne et se pavaner au milieu de la noblesse !

Sihaya soupira. Lui revinrent en mémoire les contes de fées dont sa grand mère avait bercé son enfance, lorsque la jeune princesse, au moment où elle s'y attendait le moins, croisait le regard de celui qui lui était destiné au milieu d'une salle de bal bondée, et lui cédait sans retour son coeur dans l'instant.

Etait-il possible qu'elle soit en train de vivre ce même instant ? Pleine d'espoir et d'incertitude à la fois, elle releva les yeux de nouveau pour le dévisager avec une hardiesse bien peu dans son caractère habituel.

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Dame de Compagnie de Johanara Bérénice d'Emerask Ambroise, Baronne de Lignières et Dame de Saint Lys, Antras et Magnet
Killijo_de_denere
Killijo rougit violemment d'avoir été surpris par la belle Fifounijoli. Il ignora sa Mamou qui lui ferait regretter de lui avoir désobéï, à moins qu'il n'arrive à se cacher sous les jupons de Fifou... Il s'installa sagement à ses côtés, en lui tenant la main, comme un gentil garçon qu'il était, tout émoustillé de tenir la main de cette dame qu'il voyait comme une Idéale féminine.

Il ne s'occupait pas de la cérémonie, voyant les mariés au fond de la nef, avec le curé. Le mariage n'était pas intéressant pour lui, par contre, c'était l'occasion de regarder le monde, voir qui il y avait, faire des connaissances, et peut être mieux, trouver des jolies filles avec qui jouer. Il avait remarqué qu'il y en avait quelques-unes de son âge, ou plus jeunes, mais définitivement, il préférait les dames plus âgées, au moins, elles avaient quelque chose à mettre dans le décolleté.

Il donna un coup de coude à son cousin, installé à côté de lui, pour lui montrer une rouquine flamboyante, installée pas très loin d'eux.

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Poulet de 12 ans
Fils du célébrissime Bladou et de la non-moins talentueuse Joffrey de Dénéré
Icyblue
Déjà des éclats de voix se faisaient entendre au loin. Le vicomte suivait d'un pas assuré le garde qui l'avait accueilli quelques minutes plus tôt à la grille. Impatient et nerveux à la fois, Isidore avait hâte de revoir la baronne, celle qu'il avait eu plaisir à côtoyer au conseil berrichon et en d'autres circonstances plus informelles. Cela faisait un temps incalculable qu'il ne l'avait revu et il se serait pas douté un instant qu'elle succombe un jour aux liens indéfectibles du mariage. Comme quoi, un jour, la raison peut reprendre le dessus...

Il avait déjà gravi les quelques marches de la chapelle qui était bondée. Il faut dire qu'il n'aurait pu s'y prendre autrement s'il avait voulu resté debout durant toute la cérémonie. Ne sachant exactement depuis combien de temps celle-ci avait commencé, Isidore se faufila du mieux qu'il put entre nobles, gardes et valets.

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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne


Maryan
Sur le visage de Maryan était gravé un sourire, et toute sa physionomie avait une expression de douceur tendre, témoin d’une gaieté juvénile qu’on lui connaissait peu.
Enfin, sa sœur se mariait. Enfin, elle voyait avec délice son aînée partir pour Cythère, et s’abandonner sans retenue aux jouissances de l’amour.
La vie de bâton de chaise était rompue, et bientôt la demoiselle d’Ambroise allait goûter ce bonheur tranquille que pouvaient créer les mariages sereins.

« Tranquille »… « Sereins »…
La Vicomtesse retint avec peine un rire nerveux, les deux mots dansant dans son esprit. À la vérité, elle doutait bien que sa sœur pût jamais goûter à une vie paisible et à un amour pondéré.
« Car je ne puis trouver en ces pales roses, une fleur qui ressemble à mon rouge idéal ».
Du rouge, toujours du rouge ! De la passion, toujours de la passion ! De l’exaltation ! De l’adoration ! De la folie ! De l’ardeur !
Pouvait-on demander moins à une Ambroise ? Non. Ainsi était fait le sang de cette noble famille qu’il ne pouvait se satisfaire de la demi-mesure.

Des lueurs rêveuses scintillèrent dans le regard azuré de la jeune Vicomtesse tandis qu’elle prenait place sur le banc réservé à la famille, aux côtés de sa cousine Estelle Caroline, et juste devant ses enfants.
Sa cousine s’agitait à ses côtés. L’entrée d’un certain personnage semblait occuper toute son attention, et l’on ne tarda point à la voir quitter son siège et cheminer aux devants du jeune homme en question.

Lorsqu’elle revint, Maryan tenta bien un regard de désapprobation, mais l’air soudain niaiseux de sa cousine créa plus d’amusement qu’autre chose, et la Vicomtesse gratifia le Sieur Izidore de Castelléo d’un sourire.
Elle glissa un
« enchantée » discret à son nouveau voisin, tenta de se pencher aussi légèrement que possible pour adresser un regard où se mêlerait taquinerie et complicité à sa cousine Estelle Caroline, mais ne réussit qu’à faire tomber chapelet et livre d’heures.

« Fichtre ! Quelle maladroite ! »

Ses prunelles se levèrent sur les alentours. Le Très-Haut soit loué : il y avait un tel charivari dans cette chapelle qu’on y avait entendu que du feu.
L’évêque tardant à continuer son office, les conversations allaient bon train, et d’ailleurs les invités ne cessaient d’affluer. Il y avait des entrées tardives à chaque minute.

Suivant le mouvement de ses pensées, les iris clairs de la Vicomtesse vagabondèrent du côté de la grande entrée du lieu saint, et soudain…
Soudain il se fit un abondant silence à l’entour, et en cet instant, au regard de la jeune Maryan, la majeure partie du reste du monde (ou plutôt de la chapelle) se mit à compter pour du beurre. Elle sentit le sirocco de la passion abruptement réveillée lui souffler en rafales dans la région du cœur.

La lèvre tremblante, le regard perdu, la Vicomtesse reprit une position convenable, et tourna son visage –blême- vers l’autel, où les futurs mariés, magnifiques, attendaient sagement.
Elle ne remarqua pas même la présence de sa cousine Amberle, sa très chère Amberle, qui pourtant, quelques minutes auparavant, n’aurait pas manqué de susciter une explosion de joie.

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Kathykathe
Son retard était flagrant et la jeune DiCésarini, filleule de la Baronne, était honteuse de n’avoir pu être aux côtés de Monseigneur Navigius dès le début de la cérémonie tel qu’il avait été entendu avec Johanara il y a de c’la un certain temps déjà. Mais le décès de son père suivit de fort trop près par celui de son parrain, avait été d’une grande souffrance et c’est au couvent que la petite noblionne s’était réfugiée.

Le moral encore bien à plat, mais souhaitant de tout cœur et âme être présente pour cette journée si grande, la chapelaine de Lignières s’était évadée de cette enceinte de murs pierreux et de couleurs dépressives pour vite rejoindre la petite chapelle de Lignières. Entrée discrète par la porte près de l’arrière, et la voila qui longe le mur de l’autel, les pans de sa lourde jupe en sa main fragile. Kathy - aux yeux ravagés de larmes tant versées - va se cacher derrière une tenture massive, aux broderies florales, ne sachant pas si elle devrait rejoindre l’Archeveque qui semble être en pénurie de mots.

Les bajoues rosées de sa gêne du retard non prévu, elle sort de l’ombre pour s’avancer aux côtés de celui qui officie. Tripotant ses jupons cramoisis tout en essayant de garder sa pose gracieuse, Kay sourit du mieux possible à sa marraine en se fondant dans un regard de mille excuses. Ensuite, elle fait survol de l’assemblée de ses yeux d’un bleu perçant. Plusieurs visages familiers dont celui de son aimé le Gambiani, homme pour lequel elle offre un sourire délicat, comble de se retrouver en une même pièce que lui – depuis l’temps. Elle reporte ses pupilles brillantes d’émotions diverses sur Monseigneur Navigius qui semble être perdu dans ses pensées – peut-être se dit-il que Johanara et Valezy en avait long à repentir et qu’il en est carrément bouche bée …

La Miss tousse dans le creu de son bras pour essayer d’obtenir de son attention mais en vain. Il reste muet et la célébration doit continuer pour éviter que qui que ce soit ne perdent patience. Ainsi donc la p’tiote, de seize ans et un demi printemps, prend son courage entre deux mains, délaissant la lourdeur des décès derniers qui pèsent à ses épaules pour se laisser vivre de ce moment de grande joie. Elle replace, avec autant de subtilité possible, son corset d’une extrême blancheur, et donne suite elle-même à l’évènement d’un ton raffiné.


Prions pour le Tout-Puissant, célébrons ce grand jour en renouvelant notre Foy.

Ensemble récitons le credo …




Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait
Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN


La jeune DiCésarini chante à voix basse tout en regardant l'assistance – norf c’qu’il y a du monde ici ! – ensuite elle se rince l’œil sur ce grand fou qu’elle aime tant et qui l’aidera à retrouver sa joie de vivre. Retour vers la noble noblesse, rivant les yeux maintenant sur les futurs mariés. La Miss attend que le chant se fasse moindre avant de poursuivre.
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Johanara

Agenouillée, les mains crispées si fort sur le sempiternelle prie-dieu que la jointure de ses longs doigts s’en retrouvaient blanchies , Johanara prenait son mal en patience.

Toutefois , il était fort aisé de déceler quelques signes d’humeur et de pétulance aux mouvements soudain de ses amples jupes purpurines et de sa longue chevelure de feu.

Alors qu’elle s’abandonnait à l’outrecuidance d’un soupir long à fendre l’âme et se risquait à lever ses grands yeux insolents vers l’Archevêque d’Auch pour l’inciter à poursuivre sans tarder sous peine d’escagacer l’illustre conviée , son attention fut attirée par un éclair mordoré.

Sanguienne! La toilette d’Estelle Caroline se déplaçant sous son regard confondu!
Qu’avait cette petite sotte à se déplacer en la Chapelle en tel instant?

A moins d’avoir des vers , Johanara ne lui pardonnerait guère! Brève œillade par-dessus son épaule de nacre afin de suivre de ses foudres l’effrontée cousine!

Et là les mirettes s’adoucirent et un large sourire illumina son minois.

Mieux que des vers , un chevelu! Sachant l’amitié que portait sa blonde cousine au preux chevalier Izidore, l’indignation se dissipa telle neige tardive sous les assauts d’un soleil ardent pour faire place à l’attendrissement et à l’espièglerie d’une moue malicieuse.

Du moins ce léger incident permit à sa dame de compagnie, la gracieuse Sihaya de minauder sans que la Baronne ne s’en rendit compte. Car nul doute n’était permis! Si les regards balbutiants d’émoi et l’écarlate à ses pommettes avaient été surpris, la curiosité aiguisée d’un œil perçant aurait quéri amples explications!

Reprendre contenance en mirant la grande croix aristotélicienne au dessus du chœur et se concentrer sur la cérémonie…qui n’avançait guère!

M’enfin qu’on l’assomme bougonna-t-elle in petto. Cherchant du réconfort auprès de son fiancé qui semblait aussi agité qu’elle , son regard caressa le fragile minois de sa cadette et ses lèvres pleines s’entrouvrirent légèrement.

Ses iris pers emplis de mélancolie et de fragments de souvenirs luisaient d’un emeuvement qu’un seul homme aurait été capable de faire naître en sa gracile cadette.

Sans même mirer les lourdes portes , Johanara savait que le gent Vicomte de Meillant venait de faire entrée en la Chapelle.

Une question étrange émergea alors en son esprit. Le brun vicomte était il le Valezy de sa sœur?
Après tout il s’en était fallu de peu pour que Johanara se retrouva dans la même situation : éprise d’un homme marié. A cette pensée, une douleur lancinante étreignit son cœur , voilant ses larges prunelles comme à chaque fois qu’elle imaginait son âme sœur en époux comblé et aimant auprès d’une autre.

Fort heureusement , sa filleule, levant une lourde tenture brodée de fils d’argent , apparut soudain devant ses yeux chagrin , tel un ange de douceur et de grâce , sa blondeur se détachant du velours sombre.

Ses prunelles s’accrochèrent aux siennes , soufflant merci , soutien et amour tendre à sa chère filleule.
Johanara avait eu connaissance du décès de son père. Aussi ne pouvait elle qu’être des plus reconnaissante de sa présence en ce jour pour tenir engagement d’officier auprès de Monseigneur Navigius.

Et il fallut entamer le credo. Sourire complice et radieux adressé à son beau seigneur alors que l’œil pétillait de joie et que la bouche vermeille laissait échapper voix mélodieuse et chant religieux :



Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nikkos et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait
Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN


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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Valezy
Derrière lui, l’intarissable brouhaha qui avait envahit la chapelle Saint Louis en ce jour semblait s’être quelque peu apaisé. A croire que les gens avaient fini par réaliser, très certainement dans un éclair soudain de lucidité, en quel lieu et en quel instant, ils se trouvaient actuellement. Et devant ce constat, Valezy ne pu qu’être satisfait.

Toutefois, chaque joie se devait d’aller de pair avec une peine… Le monde était ainsi fait et le jeune seigneur dut bel et bien s’incliner devant cette évidence…

Surtout avec ce maudit prie-Dieu qui me scie les jambes… Se dit-il alors, tout en basculant discrètement son poids de son genou droit à son gauche jumeau. Par tous les Saints, mais depuis combien d’heures on est là ?

Se repentir… C’est bien beau de se repentir…
Mais pour le coup je me repens surtout de ne pas avoir glissé une bonne paire de jambières sous mes braies. A croire que cet Evêque est un sadique…

Et sur cette sinistre pensée, ses iris céruléens se relevèrent vers Navigius. Le prélat, ce petit veinard, avait beau se tenir de tout son haut devant l’assemblée, il semblait s’être perdu dans quelque recoin éloigné de son esprit… Ce fut du moins ce que Valezy en conclu tout en contemplant l’air hébété qu’arborait l’archevêque d’Auch.

Mais après tout, cela n’avait rien de guère étonnant pour un homme de dieu. Ne disait on pas, et l’adage était bien connu, que le vin de messe était dangereux pour la santé et qu’il fallait donc en consommer avec modération ?

Ce serait d’ailleurs un truc à inscrire sur les étiquettes des bouteilles, tiens. Ainsi le spectacle qui mettait en scène deux jeunes gens amoureux et condamnés à voir leur patience s’épuiser sur un meuble des plus inconfortables le jour même de leur mariage, aurait pu être annulé ce soir là.

Mais de ses ruminations, Valezy n’en fut pas moins tiré par un soupir chargé d’impatience et son attention se détourna alors en direction de sa bien aimée. Et à la vue de la contrariété et de l’agacement qu’il pouvait aisément lire sur les traits délicats de ce visage qu’il connaissait si bien, un maigre sourire se dessina sur les lèvres de l’auvergnat.

Au moins, il lui faisait chaud au cœur de constater avec quelle hâte, sa belle fiancée attendait leur union.

Une hâte qui, somme toute, se devait d’égaler la sienne. Et à cette pensée, il manqua de peu de se relever soudainement pour secouer le prêtre avec vigueur dans le seul et unique dessein, bien sur, de le voir se réveiller et reprendre, ainsi, l’office.

En outre, Valezy était prêt à parier que le Très Haut saurait lui pardonner cet outrage et ceci à l’égard des purs et nobles sentiments qui l’animaient…

C’est ainsi que l’ancien homme d’arme commençait sérieusement à faire se pencher, dans la balance, le pour et le contre… Quand… Soudain… Sortant des ombres les plus épaisses du recoin de la chapelle, Kathy Kathe, diacre et filleule de la Baronne de Lignières, vint les sauver...

Et le seigneur de Magnet ne put que louer les deux jeunes femmes. L’une pour avoir su prendre les choses en mains dans le dessein de faire se poursuivre cette si attendue union. L’autre pour avoir su placer dans son entourage quelqu’un d’aussi utile que la précédente.

Ainsi, le moment était venu pour le crédo… Le moment de la convivialité par excellence car derrière ce chant, aux paroles simples et aux mots accessibles, toute la famille ne manquait jamais de se réunir, les petits comme les grands, et ceci à chaque cérémonie que le Très Haut faisait…

Aussi, ne dérogeant point à cette règle, se mit il à chanter, avec un automatisme certain, les saintes paroles.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nikkos et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait
Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

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Garius
Que de monde ! Gari suffoquait presque. Elle regarda autour d'elle et fut ravie de revoir Cricri avec sa petite famille qu'elle ne manquarait pas de saluer à la sortie, Ysabeau, Maryan...........décidémment, il fallait bien un mariage pour réunir tout le monde.

Jo était magnifique. Mais malgré tout, Gari ne l'enviait pas car tous les regards sur soi ainsi, brrrrrrrrrrrr cela lui donnait froid dans le dos. Elle se pencha vers Will et lui chuchotta quelques mots à son oreille.

Hummmm je t'aime mon amour.
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