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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

Maryan
Le ton peu assuré, Maryan récita le crédo à l’unisson avec les autres convives.
En cet instant, elle eût envie de se retirer dans quelque autre chapelle isolée, calme.
Des mots, des gestes, des attentions toutes particulières… Tout lui revenait en mémoire, et ce déferlement de souvenirs agitait ses sens à l’en étourdir. Elle crût même défaillir, et le salut ne lui vint que d’un sursaut soudain, survenu par l’entrée inopinée et tonitruante d’un hurluberlu qu’on présenta, à grands renforts d’éclats de voix fort déplacés, comme le « Comte d’Armagnac et de Comminges ».

Les murmures de désapprobation furent nombreux, mais la Vicomtesse n’osa se retourner de nouveau. Elle sentait son âme fragilisée, et ne voulait se risquer à une nouvelle vision qui, si elle ne manquerait pas de créer une certaine chaleur en son cœur, ne tarderait pas non plus à désarçonner son âme, et à la jeter dans un trouble préoccupant.

Une phrase lui revint… Des mots qu’elle avait osé écrire, un jour, il y a bien longtemps…
« J’ai dit à mon amour qu’il n’avait plus le droit de vivre, mais il n’a pas voulu périr ».
Ses paupières s’abaissèrent lentement sur ses yeux pers emplis de mélancolie.

Elle s’abandonna à l’écoute de la célébration, n’ayant d’autre choix que celui-ci pour le moment.
« Primum vivere, deinde philosophari ». Vivre d’abord, philosopher ensuite.

Sa sœur était somptueuse, et son bonheur plus encore. Sa clarté aurait suffit à irradier un duché tout entier.
Elle, au moins, n'aurait pas à subir l'une des épreuves les plus épouvantables que la Providence puisse infliger à une femme : celle de devoir renoncer à ce qui nous est le plus cher en ce monde, alors que la passion nous dévorait...

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Colchik
Léger retard, la coiffe qui laisse à désirer, la tenue gentiment empruntée, le sourire sur la face, le bras sous celui de son pseudo Duc, le regard fixé sur le garde qui rechigne à les faire entrer....

Annoncez l'Duc et la Duchesse de.... Desch'mins ! Et grouillez ! J'vais tout rater de votre faute ! Allez, allez... nos places sont réservées mon p'tit ! Ouvrez les portes que diable !!

Le garde chigne, et la Coco, usée d'avoir trop marcher, perd patience... Un coup dans le ventre du garde, un sourire à la populace qui reste là...

Z'en faites pas ! j'passerais le bonjour à la Jojo d'votre part !

Laissant le garde morfler, escaladant les marches quatre à quatre, toujours au bras de son beau, Coco fait irruption dans l'église. Traînant sa jolie robe en reluquant la mariée qui a bien fière allure, elle resserre ses doigts sur la main de son Duc d'un soir et file s'installer. Un tantinet jalouse, la Coco se met à zieuter autour d'elle, en quête d'un costume bien plus vilain que le sien avant de chuchoter à Sam...

Meeerde... Y'a Anna et Cyl... Vont nous porter la poisse eux... Pourvut qu'ils nous aient pas vu.... La Linon et l'Dragonet ne se souviendront pas de moi mais on a intérêt à la jouer fine si on veut manger à notre faim au banquet...
Dragonet
Il sentit son epouse lui serrer la main reguliérement et sentais sa tension. Il pria silencieusement à ses cotées.

Petit à petit, il croisa des visages qu'il irait saluer.. icyblue, Ysabeau,Dame florine, Ayerin..

En attendant, il continua à prier, mais au fil du temps, la perspective de la danse prenait le pas sur la foi.

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Martymcfly
Près de l'autel... Il s'avance... Elle s'avance... Deux futurs époux sont devant leurs destinées... Ils font face à la diaconesse qui s'apprête à les unir. Mais avant la nuit de noces tant attendue, il va falloir passer par tout un tas de blabla religieux... Et on commence la litanie, heu liturgie... par un traditionnel credo, récité par coeur, murmuré, comme toujours.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait
Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


Ponctué par un plus sonore :

AMEN

...qui se joint à la multitude dans l'assistance.

La diaconesse finalement invita les témoins à s'approcher davantage, pour mieux écouter les échanges de consentement. Peut-être pensait-elle qu'ils se faisaient vieux et qu'ils n'entendraient pas bien de là où ils étaient. Pourtant l'acoustique de la chapelle de Lignières était remarquable et le silence était présent, ce qui faisait ressortir les paroles prononcées.

A l'appel de son nom, un peu écorché d'ailleurs, Marty déplaça sa jambe douloureuse avec difficulté. La rencontre fortuite entre son mollet et une hache plantée par un malandrin faisait toujours boiter le duc, et ce n'était pas prêt d'être terminé. Il porterait des séquelles de cette blessure sûrement le reste de ses jours...

Il faudra penser à glisser un petit mot à l'officiante afin qu'elle rédige l'acte de mariage de façon valable.

Les futurs époux semblaient conscients de ce qui les attendaient. Ouf, ils allaient se dire oui...

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Zya62
Un Stra qui ne lui laisse le temps de répondre, lui cassant son élan. Un peu esbourdie, la "jeune Saint-Ange", comme il aimait à l'appeler lors des entrainements. Saint Ange par çi, Saint Ange par là, oubliant volontairement le nom maternel, à l'époque. Et Dieu que ca la faisait rager, elle, si fière de ses deux parents.
Un coup d'oeil sur Baile. Une demande... Un regard vers son point de mire. Impassibilité de mise. Silhouette qui lui rappelle vaguement quelqu'un. Limoges, mais autre chose, aussi... Ou alors, elle confond. Vague pensée pour Bradbury... et le déclic se fait. L'était pas à terre, au Pala, elle? Froncement léger des yeux. Retour sur Stra... Enboitement des cases... Sa fille adoptive? Mais si... elle s'était présentée ainsi, au banquet pour le Roy. Elle n'avait même qu'entendu ça, la Zya. Rapprochement obligatoire quand on entend Savigny-sur-Orge. Oui, au Palazzo... Ainsi, c'était elle, que Baile... Nouveau retour sur celle qui ne sera jamais tout à fait blanche et qui le sera toujours plus qu'elle ne le pense... Acquiessement, mais acquiessement inutile, comme déjà, la tribu strakastrienne s'éloigne. Changement de voisinage. Une autre femme à côté du Maleus. Soit. Jeu de chaises musicales qu'elle ne goutte guère. Ravie de retrouver sa tranquilité d'un instant.
Report du regard vers l'avant, comme la mine reprend son air grincheux. Petite chose en arrivance. Petite, mais précieuse. Vague sourire attendrie qui se dessine. Finalement, plus si petite que ça. Le temps passait vite. Dire qu'elle l'avait connu bébé. Née un peu avant une quête, où sa mère et elle avaient participé... parce que la mère en question voulait partir seule! Souvenirs nostalgiques, qui la replongent dans ses brisures, imperceptiblement. Souvenirs d'un temps à oublier.
Chevelure rousse arrivée à son niveau. Manche tirée. Sourire franc de l'Arduilet vers l'Alterac fille.


Bonjour Maeve. Que fait donc une jeune demoiselle loin de sa mère? Est-ce juste pour le plaisir de voir sa marraine?

Sourire de connivence, tête qui se penche pour confidences secrètes. Sursaut au "vous", acquiessement au secret. L'un sonne étrangement, l'autre n'est que confirmation des dires entendus ailleurs.
Echange des rôles. Marraine chuchotant à sa filleule.


Pourrais-tu dire à ta mère ces quelques mots, pour moi, aussi discrètement que ce que tu viens de faire? Dis lui... que comme lors de la quête, je ne perds de vue l'objectif, et que je la suis là où elle me mènera... Elle comprendra.

Fin des confidences. Mariée en approche. Discrétion obligatoire, à présent que la cérémonie débute.

Sur ces quelques secrets entre marraine et filleule, je pense que tu devrais retourner auprès de ta mère, Maeve. Il semblerait qu'elle t'attende. File vite après le cortège de la mariée... sans te faire remarquer. Longe les rangs, cela sera plus sûr. Et discrétion obligatoire, d'accord?

Sourire amusée de ce pacte enfantin. Limite à lui faire taper dans sa main pour sceller la requête
Quelques minutes après, la rousseur repart en direction d'une brune.
Détour sur Baile, faire comme si de rien n'était. Murmurer :


Je hais les mariages... C'est long et ennuyeux. Alors qu'une petite chasse, un petit duel, un pistage, c'est tellement plus galvanisant. Ici, ce ne sont que pique-assiettes et médisants. Tu as de la chance que je n'ai voulu te poser de cas de conscience, crois moi!

Regard insistant à certains passages, comme pour ancrer ses paroles dans la cervelle de l'aspirante à ses côtés. Soupir, détour des yeux sur le sieur à côté de son garde puis retour devant, alors que le credo est entonné. Marmonner un :

S'il pouvait y avoir un peu d'action...

Main qui se pose, machinalement, sur le pommeau de son épée. Joue avec, regard semblant perdu. Accroche attrapée, épée libérée.

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Rebaile
[D'une gamine qui s'éloigne à plein d'pensées en vrac]



Eh bordel! Mais pourquoi tu l'éloignes de moi, Stra?
Les r'garde partir sans avoir le temps de dire c'qu'elle pense, et se renfrogne un instant. Puis un léger sourire étire ses lèvres mécontentes.
Tu t'moquais d'moi avec ma Cap' Aye?... J'crois que tu n't'es pas bien vue avec ton "père" hein... Mais t'sais quoi? J'vais finir par te parler, quoi qu'il arrive...

S'rasseoit entre l'Mal' et l'Ange, et jette un oeil à l'ancien libertadien qui l'a r'gardée un moment. Elle y lit une espèce de mépris qui la fige un instant, avant qu'elle se secoue et ne se blinde. Même qu'elle se retient de sourire, à la pensée qui vient d'lui traverser l'esprit. C'est qu'elle a d'jà lu ce mépris dans le regard de certaines Blanches, et ça l'amuse, la Baile, de voir à quel point ces deux entités en principe antagonistes se rejoignent quand il s'agit de juger l'âme humaine...

Mouarf... Rien ne se passe comme elle veut dans ce mariage...
Elle a soudain envie d'se barrer d'ici, et d'aller voir ailleurs si l'air est plus respirable... Sauf qu'elle ne peut pas abandonner la Cap', même dans une église.. Et la Cap', ben elle semble avoir trouvé son compte à finalement assister à ce mariage. La r'garde avec une immense tendresse, et s'dit qu'elle a une chance incroyable d'être tombée sur cette..femme-enfant qui n'aime pas qu'elle la traite de gamine. Aujourd'hui, son attachement à elle va au-delà d'une vie sauvée, et elle se dit qu'ça, ça vaut tout le mépris des autres qui n'y comprennent rien...

Peu après, et parce qu'il trainait par là, son regard se pose sur un Andalou qu'elle n'oubliera jamais... Il est bien le premier homme à lui avoir fait comprendre, simplement parc'que c'était lui, que tous les hommes n'étaient pas bêtes et méchants... Puis il y avait eu un Licorneux, un qui l'avait aidée dans sa quête, sans jugement, sans questions... Et enfin un Moulinois, rencontré au hasard d'une soirée en taverne.. Ca n'en f'sait pas beaucoup, des hommes ni bêtes ni méchants... Alors elle fait un p'tit signe à Fab et cette envie puérile qui la caractérise des fois, de lui d'mander d'la serrer dans ses bras, la prend une fraction d'seconde, avant qu'elle ne secoue la tête... Même si Fab ne la renie pas totalement, elle ne sait pas ce qu'il pense de.. ben de tout ça, et elle n'a aucune envie d'avoir mal...

Soupirer aussi discrètement qu'elle le peut, avant que du mouv'ment ne se fasse près de ce corps qu'elle doit garder et n'attire son attention.
Une fille, jolie rouquine de quelques tites années, qui s'approche jusqu'à l'oreille d'la Cap' pour lui murmurer c'qui semble être un secret. Sourire qui effleure son visage avant qu'l'air grave de l'Ange ne l'interpelle.
Ne la quitte plus des yeux, observant ses mimiques et la contenance qu'elle essaie d'garder. Attend le départ de l'enfant.

Qu'est-ce....

Mais la Cap' s'tourne vers elle et lui murmure des mots qui interrompt la seule question qu'elle avait envie d'poser. L'écoute en silence, légèrement surprise.
Ben oui tu hais les mariages, je sais ça. T'es une guerrière, toi.. Mais..pourquoi tu m'parles de cas d'conscience? Reste plongée dans les sinoples et dans ses questionnements... Suit la trajectoire du regard qui la quitte un instant. N'comprend toujours pas.. Et puis le lien se fait...

Elle ne lui a jamais parlé que d'un seul cas d'conscience, à sa Cap', la Baile... Et elle y fait allusion là. Mais pourquoi? Pourquoi la main sur l'épée? Pourquoi l'épée quasi opérationnelle?....
Et elle? Elle a combien d'minutes pour régler son cas d'conscience? Epée sortie signifie danger potentiel. Et danger pour cette jeune femme signifie qu'la Baile la protègera jusqu'au bout, comme elle se l'est promis à elle-même ya bien longtemps de ça... L'équation est simple, et l'cas d'conscience négligeable... Alors pourquoi elle n'a aucune envie d'action comme le souhaite sa Cap'?

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--Mathilde_la_blonde
Alors que la Mathilde était en pleine jactance avec le beau ténébreux , quelques bribes de conversation parvinrent à ses oreilles. Des murmures inaudibles pour l’assemblée mais point pour les proches voisins…

Haussement d ‘ épaules agacé et œillade assassine vers une paillarde sans gêne qui ne cessait de soupire , d’étouffer moult bâillements, et de gémir sottement.


C’est fou ça!

Lança la domestique certaine de ne point se faire houspiller par sa maîtresse pour outrecuidance envers une peau de vache.

Ça s’invite , ça s’incruste et ça se plaint! Rah la noblesse c’est bien beau , mais j’connais des tas d’gueuses bien mieux éduquées!
Kathykathe
La chapelaine fait une tentative de lire en ces quatre joyaux alors que la - pourtant si simple - question est mijotée à feu doux.

Le Seigneur semble cramer en sa tête de roux, un amas immense de questionnements. Va-t-il réussir à verser son affirmation qu’il comprend l’importance de l’engagement ? … Kathy le détaille de ses yeux de chat, prête à miauler pour le faire réagir mais rien de tout de cela ne sera nécessaire car la voix du futur se fait entendre et à son grand bonheur, aucun doute ne peut être perçu et Valezy ne se sauvera pas.


Hmmm … simple intonation sans but précis s’échappe des fines lèvres de la jeune noblionne de sang. Tournant la tête légèrement vers sa marraine, la Miss fait de la Baronne la proie de ses prunelles bleutées. Et voila que la malice étire les coins des lèvres purpurines du Saint-Lys, Kathy n’a pas besoin de chercher bien loin – elle aurait certainement vu même regard narquois en les yeux du basin de Magnet s’il n’avait pas été si occupée à penser sur le comment du pourquoi il était certain de vouloir continuer avec la célébration.

L’auteur des courtes paroles dictés à titillé une attention certaine. Valentin … Tient donc, bon choix de dernière minute pensera t’elle en levant ses iris scintillantes et les reposant sur le Gambiani un court moment.

La Chapelaine sourit mais avant de continuer, elle laisse glisser de sa bouche un Norf! de surprise quand la Baronne s’affirma.


Namého pas d’objection quant à votre progéniture prochaine, marraine ! C’ne sera vous qui choisirez si oui ou non vous aurez un tout plein de marmots en votre maisonnée.

Et sur ce, elle lui fait un clin d'oeil bien aimable et la diacre de Saint-Aignan se permet un ajout de la bonne parole sur les bases du mariage, s'adressant à toute l'assemblée.

Le mariage, union spirituelle de deux êtres, est également une union des corps. Cette union des corps est le moyen pour le Très-Haut de rendre présente sur terre la fécondité de l'amour. Mais prenez garde, le mariage, union ordonnée des corps, ne doit pas donner lieu à des débordements coupables car son sens serait ainsi perverti.

Elle cite à nouveau Saint Valentin, cette fois étant celle porteuse d’un sourire espiègle :

" L'homme et la femme unis par un amour pur et désintéressé doivent être mariés, car, par le mariage, qui est l'un des sacrements divin, c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié. "

La Miss regarde les deux rouquins et dit :

Johanara, Valezy - vous avez affirmé devant vos amis, vos familles et le Très-Haut que vous souhaitiez vous unir pour vivre pleinement l'amour qui vous anime.

Il est temps à présent d'échanger vos voeux propres. Ensuite, je vous demande d'affirmer devant tous, vos consentements que je prononce sans plus tarder.


Émue, les yeux déjà rougeâtres de son deuil, miroite de ses fortes émotions. Une mêlée bien personnelle d’émois, reflétant images passées du couple que formait son père et sa mère aux images d’un futur possible avec ce fier Matou puis au moment présent, l’union en cour de si belle marraine avec son tendre Valezy.

La voix enrouée, Kay questionne les futurs.


Sieur, voulez-vous prendre Johanara pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié du Très-Haut sur terre?

Et vous, Baronne, voulez-vous prendre Valezy pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié du Très-Haut sur terre?


Ne sachant quoi faire de ses mains, elle caresse les paumes à ses hanches, l’étoffe chatouillant sa peau soyeuse. En attente, Kay regarde les témoinset laisse ses yeux bondir d’une tête à l’autre, faisant ainsi connaissance avec chacun d'eux du bleu de ses yeux. Elle ne connait pas les hommes, que les femmes, n'empêche qu'elle les remercie d’être présents pour les futurs époux d’un petit hochement de tête. Un chuchotis leur est destiné – tout bientôt, vous témoignerai et suivra l’échange des anneaux … Qui est porteur des alliances ? ajoute-t-elle avec grande discrétion, laissant ainsi les rouges-gorges à leur minouchage de regards tendres, espérant toutefois qu’ils pourront bientôt rependre la parole.
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Antoineleroy
Que d'amour et que d'émotions en ce lieux Saint... Mon dieu que c'était beau, au point de faire oublier tous les soucis du Comté!

* Ma foi je resterais bien ici à me prélasser après la cérémonie... *

Large sourire enfantin avant de se retourner voir ce que les gardes comtaux, ces apôtres de la bétise, pouvaient bien faire? Et à sa grande surprise ils se tenaient à carreaux... à croire qu'ils avaient peur pour leur poste ces bougres?

' Sieur, voulez-vous prendre Johanara pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié du Très-Haut sur terre?

Et vous, Baronne, voulez-vous prendre Valezy pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié du Très-Haut sur terre?
'

A ces mots il fit volte-face et regarda la scène. L'émotion le parcourait, si bien qu'il plongea sa main dans la poche de son mantel afin d'en sortir sa flasque d'Armagnac et d'y boire un coup

" Non di dju... Allez-y mes amis! "

Il croisa ses doigts tel un enfant faisant un voeux après avoir lancé des deuniers dans une fontaine!
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Ben...en réécriture tiens! =)
Persan
Persan écoutait la blonde tout en surveillant la brunette. Quand elle releva les yeux pour le dévisager, il lui fit un petit signe de tête. Elle était décidément très jolie et très loin. Il essayerait de la rencontrer plus avant durant le bal. Il sourit à la blonde Mathilde et la détailla des pieds à la tête. Il n'en pouvait plus de cette cérémonie à rallonge. Il soupira. Sortir de l'église pour prendre un peu de bon temps avec la blonde lui semblait de plus en plus une bonne idée. Qui s'apercevrait de son absence ? Il observa les lieux par dessus son épaule et constata qu'une foule nombreuse les empêcherait de rejoindre aisément l'extérieur. Il soupira de nouveau, agacé d'être ralenti dans ses projets. Un nouveau coup d'oeil alentour et ses yeux se remplirent de joie malicieuse. Le confessionnal... Vide à cette heure... Une grosse boite de bois avec des bancs à l'intérieur... Il attrapa la main de la blonde et l'attira vers le confessionnal. Quelques pieds écrasés et quelques râleries diverses plus tard, ils en atteignaient la porte. Persan l'ouvrit, tout sourire.

Après vous...

[HRP] Spéciale dédicace au chevalier sans peur et sans reproche. lol
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Maleus
[grimaçe]

La cérémonie se déroule lentement..beaucoup de temps s'est écoulé entre l'arrivée du borgne dans la chapelle et l'entrée de la mariée.
Les paroles pieuses ont été dite, bel échos d'ailleur..enfin beau, les gouts et les couleurs...
L'échange de voeux est sur le point de ce faire mais Mal' n'y tient plus.

Douleur aigue là où jadis se trouvait son oeil gauche..une douleur qui s'éveillait seulement les jours de pluie ou à cause d'une grande nervosité..pas de pluie ce jour là, deuxieme option séléctionnée.
Cette douleur est insuportable, le visage du grognon se fait de plus en plus grimaçant mais point de larmes, point de cris.
Une personne peu habituée à la douleur aurait peut etre perdu connaissance mais ce n'est pas le cas pour le borgne.
La douleur fait parti de sa vie.

Quelque chose se trame.
Il le ressent, il le sent comme l'odeur de la mort qui plane sur les champs de bataille.
Son regard se pose un instant sur Rebaile, puis l'iris grise quitte le visage de l'ex rouge pour fixer la capitaine dame blanche.
Trop proche de lui, ça n'sent pas bon, vraiment pas bon.
Il est trop facile à atteindre... pourquoi diable sa "cousine" a t'elle invité autant de royalistes? Est-ce qu'elle l'a trahi? L'a vendu à ceux qui veulent sa peau?

Le borgne secoue la tete.
Ne plus penser à tout ça, ne pas s'embrouiller l'esprit avec des questions dans ce genre, Jo' ne lui aurait jamais fait ça, elle qui attache une grande importance aux liens familliaux, allant meme jusqu'à le considerer lui comme son cousin alors qu'il n'est que le demi-frere de sa vrai cousine.
Il hausse les épaules, inspire un grand coup puis se leve.

Mal' entend quelques murmures de désapprobation..vrai qu'il est au premier rang, dans le genre voyant on n'fait pas mieux.
Eh puis surtout il se leve au moment le plus important de la cérémonie.
Dommage, il n'aura pas tenu jusqu'au bout..désolé la rouquine.

Il s'engage dans l'allée, le regard gris se posant sur les personnes assises sans vraiment les regarder.
De l'air lui fera grand bien et si jamais son présentiment est bon il ne restera pas seul longtemps.
Le porte de l'édifice religieux est face à lui, il se retourne un instant et regarde en diraction de l'autel, regard vide et murmurant quelques paroles que nuls ne pourrait ouïr (meme pas le narrateur ^^).
Puis les portes sont franchies, les quelques petites marches sont déscendues et le borgne retrouve ce silence très agréable d'une nature sans humains.

Il respire l'air à pleins poumons, fait quelques pas pour s'éloigner un peu de cette fichue batisse religieuse où se déroule un mariage trop long à son gout.
Pipe et bourse d'herbes sorties, quelques douces minutes pour bourrer l'ustensile puis allumage rapide, don du ciel que la rencontre du silex et de l'acier pour produire des étincelles et allumer sa pipe.
Le borgne tire une grosse bouffée, le vent caressant son visage et ses cheveux, faisant virbrer sa longue cape, emmenant la fumée de l'herbe à pipe vers d'autres lieux.

Que faire maintenant?
Profiter du plein air et attendre que se confirme peut etre son mauvais présentiment..peut etre...

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Escalibur2
A peine retournée à sa place avec Izidore à ses côtés, Estelle Caroline fut prise d’une terrible crainte. Elle savait sa famille assez difficile à « séduire » pour quelqu’un de l’extérieur et craignait donc que son cavalier ne soit traité froidement. Inconsciemment, elle retira son attention de la cérémonie pour la poser sur son doux visage. Ses fins traits et ses beaux yeux gris-bleus étaient toujours d’une apparence si calme. A dire vrai, jamais jusqu’à présent la Dame Blanche n’avait vu le Teutonique s’énerver ou montrer des signes d’agacement. Peut-être est-ce cette sérénité apparente qui détendit instantanément la Baronne. En le regardant dans cette église, ce fut comme un voile de calme qui s’abattit sur elle, elle put donc se retourner de nouveau vers les mariés et la suite de la cérémonie.

Maryan atténua ses dernières craintes en gratifiant le Chevalier d’un sourire et en lui glissant un « enchantée » qui n’échappa pas à l’ouïe de la Baronne. Elle se retourna alors vers lui pour lui adresser un nouveau tendre regard et un sourire qui était cette-fois-ci beaucoup moins crispé. C'est à cet instant, que sa blonde cousine se remanifesta en laissant échapper un : « Fichtre ! Quelle maladroite ! ». Estelle Caroline s’en amusa discrètement auprès d’Izidore :

Ah ! cette fameuse maladresse ! sans doute un trait caractéristique des Ambroise !
Elle afficha ensuite un sourire très taquin à Maryan qui l’avait entendue et venait de la fusiller du regard.

La cérémonie quant à elle, bien qu’agitée continuait lentement son cours. C’était désormais l’heure du crédo qu’Estelle Caroline récita en cœur avec les mariés et les invités du mariage. La prière fut ponctuée par un tonitruant : ' Le Comte d'Armagnac et de Comminges, son excellence Antoineleroy! ' qui en agaça plus d’un, mais fit sourire la Dame Blanche qui, profitant d'un nouveau temps mort dans la cérémonie, glissa à ses voisins :
Décidemment, il semble que la discrétion ne soit pas au rendez-vous ce jour… Qui sera le prochain à votre avis ? Un noble ? Un gueux ? A moins que ce ne soit un gueux qui se prend pour un noble …
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Archibaldane
Archibaldane, en plein crédo...

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines...

...entend l'arrivée du Comte annoncée de façon tonitruante... Elle s'arrête net dans son murmure et réprime avec beaucoup de mal une envie folle de rire... L'énervement sans doute... Elle baisse les yeux, ferme le bec, et rit intérieurement... Le Très-Haut ne lui en voudra pas...
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Drizz
[Arrivée à Lignières]

La voiture faisait sur les terres de son amie Johanara, le voyage se déroulait au mieux, pas d’encombre, la campagne berrichonne était toujours aussi belle à voir, mais là bas, dans le domaine de son amie, devait se trouver une bien plus belle fleur que celles qu’il pouvait voir de par la vitre de son carrosse. Une seul hâte, la voir, la revoir et surtout ne pas quitter son regard, bien sur Drizz se rendait avant tout en ce lieu pour le mariage de son amie, mais non sans se dire qu’une fois la cérémonie finie il aurait tout le loisir de rejoindre la dame pour qui son cœur s’emballait depuis peu.

Une fois arrivé sur les terres de Lignières, la porte de la voiture s’ouvrit doucement, un pied sur le sol, suivit du second, son regard qui se pose sur le domaine, un demi-tour pour pouvoir se regarder dans la fenêtre de la voiture, Drizz repoussa une mèche de cheveux derrière son oreille, il tira doucement sur sa chemise de soie de sorte à être présentable, il était devenu bien plus coquet que ce qu’il aurait pu le penser.


[Vers la chapelle]

Apres s’être présenté aux gardes, il se rendit bien à son aise à la chapelle, profitant de tout ce que le domaine pouvait lui proposé, soudain il s’arrêta net, elle était là à quelques pas de lui, du moins il en avait l’impression, elle se tenait devant la bâtisse, le cœur qui s’accélère, les mains qui tremblent, mais pourquoi, pourquoi donc toutes ses sensations, sensation étrange et agréable en même temps, il secoua légèrement la tête et avança de plus belle vers les marches de la chapelle, à quelques pas d’elle, un large sourire, un sourire charmeur, une légère révérence, une folle envie de poser ses lèvres sur les siennes, mais il n’en fit rien, il se retint non sans mal.

Il passa à cotés d’elle et lui adressa la parole.


Bien le bonjour Dame, vous êtes ravissante, je ne sais si mon regard ne se portera pas plus sur vous que sur la mariée…

Il lui sourit avant de poser sa main sur le sienne et de lui chuchoter

Bien vite que la cérémonie se termine, j’aurai beaucoup de mal à vous savoir si loin de moi.

Il retira doucement sa main tout en laissant une caresse discrète sur le revers de la main de la damoiselle d’honneur, et poursuivit son chemin vers la nef.

Une fois les marches montée, comme à son habitude, Drizz chercha le bénitier de sorte à pouvoir se signer. Une fois chose faite, il avança et prit bien vite place, de la ou il serait assis, il aurait tout le loisir de suivre la cérémonie et surtout de ne point quitter du regard la dame qu’il aimait depuis peu.

La cérémonie fut lancée, et le baron se concentra sur celle ci, crédos, prières furent récité d’une seul voix par l’assemblée.

Il était fier et heureux pour son amie Jo et ne se cacherait pas de le lui faire savoir une fois tout ce beau monde sorti le la chapelle

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Valezy
Allons bon… Voila que la diaconesse se remettait de nouveau à déblatérer, cette fois ci, sur l’union charnelle des corps. Fallait il donc que tous les religieux aient un mot ou deux à rajouter et ceci quelque soient les circonstances?

Il n’en gouta pas moins pleinement à l’ironie de la situation, tout en repensant à quelques paroles d’Epicure : « Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse ». Ah… S’il y avait bien un philosophe que Valezy appréciait, c’était bien Epicure.

Toutefois, le jeune seigneur ne put guère aller plus loin dans ses réflexions sur sa future, mais néanmoins très proche, nuit de noce que Kathy Kathe poursuivait déjà ses babillages avec… Diantre ! Le retour de Saint Valentin !

Il y avait, tout de même, de quoi se demander s’il n’y avait pas là matière à un complot. La jeune berrichonne tentait elle de faire discrètement passer à son compagnon un quelconque message subliminal ?

Enfin, peu lui importait après tout, car l’instant était déjà venu pour eux d’échanger leurs vœux… Et quand je dis déjà… C’est bien entendu sur le ton de la plaisanterie.

Les traits de son visage étaient éclairés par la lueur diffuse des candélabres et des vitraux, tandis que le regard céruléen de Valezy se riva dans les yeux de sa douce, s’y plongeant corps et âme… Tant et si bien que son esprit demeura alors ignorant du reste de la chapelle.

C’est ainsi que les soupirs d’exaspération d’une poignée, les œillades des damoiselles d’honneur de Johanara portées sur leur chats malins respectifs, le départ de Maleus, tout comme l’attention très perceptible d’un homme qu’il ne connaissait pas pour le passage sur l’union des corps lui restèrent inconnus…

Tout occupé qu’il était à choisir ses mots, avant de déclamer, sans qu’un jeune enfant ne passe dans les rangs en distribuant de la guimauve tout en annonçant le moment mièvre de la journée.


Johanara… Mon amour…
Chacun d’entre nous se doit d’avoir un songe idyllique et irréel…

Un rêve somme toute agréable qui met en forme un être chimérique. Notre représentation de la compagne idéale, en quelque sorte, de celle qui saurait nous combler de bonheur pour le reste de nos jours.

Du moins, cela a été mon cas. Jusqu’à ce que je vive assez pour réaliser que tous les rêves ne sont pas amenés à s’accomplir et pour me résoudre à me contenter de ce que le destin avait l’heur de m’apporter. C’est ainsi, installé dans une vie confortable et sans grande émotion que j’ai fini par voir mes songes sombrer dans l’oubli… Car après tout n’est ce pas là leur dernière destination ?

Et c’est alors que je n’attendais plus rien, que j’ai finalement croisé cette lueur d’espoir.
C’est alors que je t’ai rencontré, puis connu… Pour finalement t’aimer éperdument.

Tu n’es pas parvenu à me montrer que parfois les rêves sont amenés à se réaliser, mon cœur… Tu m’as démontré que parfois, ils pouvaient être surpassés.

Depuis que je suis à tes côtés, tu as éclairé ma vie, tu m’as fait connaître un bonheur dont je n’avais, auparavant, jamais été à même d’imaginer l’étendue.

Les poètes avaient bel et bien raison, l’âme sœur existe… Puisque la mienne se tient en face de moi.

Te souviens-tu de ce diner qui a vu notre premier baiser par une froide nuit d’hiver ? Je t’avais alors dit que notre rencontre était à placer sur le compte du destin. Je le crois toujours… Plus que jamais.

Ainsi, je gage que c’est la main du Très Haut qui nous a réunis après toutes ces années, pour nous voir prêts à sceller, en ce jour, nos vies et notre amour par un serment indéfectible et éternel.

Et à ces mots, sa pression sur la main de sa bien aimée se fit plus palpable, avant qu’il ne reprenne.

Aussi, Johanara… Je te dis oui…

Car de toute mon âme et de tout mon cœur, je souhaite te prendre pour épouse devant le Très Haut et ses bienheureux prophètes.
Je jure d’assurer ton bonheur avant le mien, de te rester fidèle et aimant pour toujours et à jamais, ainsi que de demeurer à tes côtés jusqu’à ce que la mort nous sépare… Mais ceci pour mieux nous retrouver au cœur de la vie éternelle.

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