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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

Johanara
L’ultime question fut posée et tout son corps se fit trémulation.

Refit surface , l’espace de quelques instants où ses grands yeux se voilèrent imperceptiblement, un ailleurs déjà lointain. Souvenir fugace de ses jours avant cette inéluctable et salutaire rencontre…

A vingt ans, elle était déjà lasse de tout. Les conventions du monde la fatiguaient et plus le temps passait , plus elle se demandait si cette vie valait d’être vécue. L’Amour dans lequel enfant , elle avait mis tous ses espoirs , sachant d’avance qu’elle ne serait guère une femme de pouvoir ou d’ambition , bien qu’elle se surprit à accepter quelques charges importantes , se révélait terriblement décevant.

Elle aimait profondément , passionnément , mais … Jamais pleinement , sans condition , sans doute , sans bégayer et frémir en pensant à de probables épousailles…L’avenir lui paraissait sombre quelque soit la direction où se portait son regard et l’ennui emplissait irrémédiablement son cœur …

Et seule elle savait qu’elle n’était point heureuse mais il eut été du plus mauvais goût de partager ce secret avec quiconque. Pour les autres, avec son surprenant port de reine désincarnée , son haut lignage, et son caractère exalté et impétueux, elle était d’acier. Pourtant Johanara savait que sa vie n’était que faiblesse , impuissance et incertitudes…

Quelques catastrophes amoureuse plus tard , elle s’était résignée à vivre d’amourettes et de débâcles sentimentales , jusqu’au jour où son oncle George , lassé de ses frasques et de son célibat l’aurait forcé à épousailler quelque vieux berrichon titré aussi empli de fantaisie et de passion qu’un mérou.

Valezy était entré dans sa vie doucement, sans faire violence à son palpitant par un coup de foudre saisissant. C’est qu’il était marié encore , et contrairement à sa cadette , ce genre de détail l’avait toujours profondément rebuté! Mais sanguienne, qu’elle le trouvait beau! Ce profil d’apollon , ce front fier et noble… Tout en lui était aérien, il était dans sa démarche à la fois impétueux et doux , audacieux et plein de grâce. Sa façon de se mouvoir visitait ses songes nocturnes, et souvent à l’anjorner, elle en rougissait et tentait de se raisonner.

Mais au fil des jours , sa présence lui était devenu aussi indispensable que l’air et ses pensées toutes entières étaient tournées vers le grand rouquin. Maugré ses efforts, elle ne trouvait plus le sommeil, hantée par le sourire du seigneur au regard azuréen. Dans la solitude de son grand lit ,elle s’abandonnait à cet émoi inavouable , se maudissant de l’avoir rencontré trop tard.

En quelques semaines, l’ordonnance de sa vie bien réglée et sans surprise s’était dangereusement fissurée. « Le revoir , le revoir à tout prix » tel était son credo secret. C’était mal sans doute, mais que ce mal était doux! « Valezy , Valezy», ce prénom sifflait à présent dans sa tête comme un coup de fouet.
Jusqu’à l’aube parfois, elle ne cessait de se retourner en sa couche, cherchant à effacer la coupe de la tentation. Et le combat intérieur continuait , jusqu’à trouver l’apaisement en un court sommeil qui ne fondait sur elle que lorsque les premiers rayons d’un jour pâle traversaient les lourds rideaux de la chambre.

Il advint un jour que son amour fut possible…C’est honteuse de l’allégresse qui la transportait et pleine d’espoir qu’elle accueillit la nouvelle. Désormais rien ne saurait l’empêcher d’être heureuse et de conquérir celui qui deviendrait maître de ses jours et de ses nuits.

Et même son époux…

Les paroles de son tendre amour la ramenèrent au temps présent , raisonnant en son palpitant comme mille échos d’amour et de douceur alors qu’une larme roulait sur le velouté de sa peau.

Quelle félicité de se sentir ainsi adorée et chérie. Elle serait sa femme, il y aspirait autant qu’elle et ses mains se serrèrent avec force et fébrilité sur les siennes. Ce oui tant attendu , tant espéré , devait raisonner pour des années encore en sa mémoire et son cœur.

Savait il qu’elle n’était rien sans lui? Qu’elle sacrifierait la moindre parcelle de ce qu’elle avait bâti, ses amitiés , ses terres , ses convictions pour œuvrer à son bonheur?

Sa voix , d’abord un murmure , un souffle chaud et caressant , s’enhardit à mesure que son cœur se gonflait d’émoi, l‘opaline de ses iris arrimée à l‘azur qui la mirait :


Valezy, mon éblouissant fiancé , mon fier seigneur, ma vie…


J’ai trouvé près de toi la quiétude et la passion, l’amour tendre et serein ainsi qu’un immense brasier qui me consume chaque jour tant mon âme brûle de t’aimer.

Mon âme sœur , mon idéal , il n’y aura jamais eu que toi. Dans l’attente , dans l’absence cruelle , dans mes songes d’abord… Jusqu’au jour béni ou tu as doré mon horizon et offert un bout de ciel en me laissant vivre à la lumière de tes yeux célestes.

Aujourd’hui , la paix est descendue en mon être, un sentiment jamais éprouvé de certitude , d’harmonie, d’unité , me fait bénir ton amour et ma destinée.
Laisse moi toujours sommeiller sur ton cœur dont les battements sont pour moi le rythme mystérieux de l’idéale beauté, de l’éternel amour…

Aujourd’hui, je peux dire de tout mon esprit, de tout mon cœur , de toute mon âme: Valezy effaçons , oublions , pardonnons à jamais tout ce qu’il y a d’incomplet , d’affligeant et de douloureux dans le passé, soyons tout l’un à l’autre car à cette heure je mets ma vie entre tes mains.

Aime moi ,aimons nous , cela seul est nécessaire. Je te créant de toujours te chérir , de toujours de vouer une adoration sans limite , de t’être fidèle quoiqu’il advienne , de vouer ma vie toute entière à te rendre heureux.

Je t’aime maintenant , je t’aime pour l’éternité
.


Quelques instants de silence suivirent cette débauche d’émotions et reprenant son souffle, elle déclara les prunelles étincelantes :


Je consens , Valezy Theobald d’Emerask à te prendre pour époux , et Aristote m’en soit témoin , jamais je ne briserai mon engagement . Dans l’heur comme dans la tristesse , je serais à tes côtés , dans la sainteté et la confiance, mon bonheur dépendra du tien. Et notre union sera l’exemple de ce qu’il y a de plus beau et de plus tendre comme signe visible de l’amitié du Très -haut sur cette terre…
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Bimba18
[Quelques part sur les routes]

Bimba qui était en voyage depuis bien des semaines vit un pigeon arriver à toute vitesse droit devant elle... Elle n'eut pas le temps de l'esquiver que celui-ci s'écrasa sur son joli minois... Furieuse elle ronchonna :

Grrr... Sale bête... Mais ça va pas regarde où tu voles di diou...

Elle lui jeta un regard noir malgré que le pauvre petit pigeon était à demi assommé puis sa mine s'éclaircit quand elle vit un petit mot accroché à sa patte... Le sourire aux lèvres elle dit :


Bon t'es pardonné... Mais la prochaine fois fais attention si tu veux pas finir en brochette...

Décidément les hormones de la Future Maman se faisaient sentir... Elle déroula le parchemin et, lorsqu'elle vit l'écriture, sourit de toutes ses dents... C'était une lettre de Papounet...

La Demoiselle de Chesnais d'Hourden n'en croyait pas ses mirettes... Sa Jo, sa jolie rousse allait se marier... D'une voix à la fois contente et surprise, elle dit :


Et ben dis donc... Qui aurait imaginé Jo se marier...


Elle se mit à rire puis sortit sa carte regardant où elle en était dans son parcours...

Bon je devrais être rentrée à temps pour le mariage... Il suffit de ne pas trainer en route...


Elle soupira un grand coup lorsqu'elle regarda son énorme ventre... Elle espérait vraiment que celui-ci ne la retarde pas dans le voyage... Après quelques minutes, elle rejoignit sa cousine et lui annonça la nouvelle... Les deux femmes reprirent alors la route direction SA...

[Le jour du mariage]

Les jours avançaient et Bim' était toujours sur la route... Il ne restait plus qu'une journée et demi de marche à la Demoiselle pour rejoindre Saint Aignan... Mais le grand jour pour Jo et Valezy était arrivé... Bimba ne savait comment faire... Elle ne voulait manquer pour rien au monde la cérémonie... Elle regarda sa cousine et lui dit :

Ecoute moi Valli... Je vais devoir te laisser continuer toute seule... Je n'ai pas le temps de me rendre à SA puis au Domaine de Lignières... Je vais envoyé un courrier à Papounet pour lui dire d'envoyer Norbert à Bourges... Qu'il vienne avec une calèche et de quoi pouvoir me changer... Je ne vais pas y aller dans cette tenue... Ne t'inquiète pas Poly connait bien la route de Saint Aignan, tu n'auras qu'à la suivre...


Elle sourit à sa petite cousine, se posa un instant près d'un arbre pour rédiger le courrier, l'accrocha à la patte de Poly qui s'envola de sitôt et toutes deux se dirigèrent vers Bourges qui ne se trouvait plus qu'à quelques petits kilomètres...

Arrivées là bas, Bimba fit un large sourire en voyant la calèche avec les armoiries du Baron...


Et bien... Papounet perd pas de temps... Allez dépêchons nous... Le temps presse et j'aimerais pour une fois ne pas être en retard...

Elle se mit à rire puis une fois arrivée devant la calèche elle dit :

Bonjour Norbert... C'est très aimable à vous de m'accompagner jusqu'à Lignières.. Je file me changer et j'arrive...

Elle s'empressa de prendre sa jolie robe et rejoignit la première taverne pour pouvoir se changer et se faire une petite beauté...

Après quelques minutes, la fille du Baron sortit toute rayonnante...


Et bien voilà... Je suis prête... Au faite Valli... J'ai réfléchi... Au lieu que tu fasse le voyage à pied, Norbert viendra te rechercher ici et te déposera chez moi... Moi je rentrerais à SA avec Papounet...
Ainsi tu pourras faire connaissance avec quelques berruyers^^


Elle sourit et grimpa péniblement dans la calèche...

A plus tard ma Belle et sois prudente...

Le coche s'en alla direction le Domaine de Lignières...

Quelques heures passèrent et Bimba arriva enfin devant la Chapelle de la Baronne...
Elle descendit, aidée de Norbert, et se dirigea lentement vers les grandes portes du lieu saint...
Au passage elle salua dignement les invités déjà présents et lentement, entra dans l'édifice...

Il y avait autant de monde à l'intérieur qu'à l'extérieur... La nef était déjà bien remplie et Bim' put reconnaître quelques personnes... Elle sourit et leur fit signe de la tête tout en cherchant du regard son Papounet qui devait déjà être dans les lieux...

Un large sourire marqua son visage quand elle le vit assis non loin de l'autel... Elle s'empressa de le rejoindre et de s'asseoir à ses côtés, heureuse de le revoir, après tant de semaines... Elle le bisouilla puis dit tout bas :


Merci d'avoir envoyer Norbert...
Roh tu m'as manqué Papounet...


Elle sourit puis attendit sagement le début de la cérémonie... Soudain, tous les murmures s'estompèrent... La Demoiselle jeta un petit regard derrière elle et vit la merveilleuse Jo faire son entrée...
Ho combien elle était belle sa jolie rousse... Bim' n'avait jamais été si heureuse de voir son amie... Elle semblait épanouie et rayonnante de vie...
Les yeux brillant elle la regarda avancer lentement vers l'autel où Valezy l'attendait déjà...

Après quelques longues minutes, la cérémonie commença avec la récitation du traditionnel Credo... Bimba, les mains jointes, murmura tout bas :


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait
Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen


Puis, la cérémonie se poursuivit... L'appel des témoins et enfin les consentements... Les larmes aux yeux, Bim' ne perdait rien de la cérémonie... Lorsqu'elle entendit les "Oui" réciproques des amoureux, elle ne put s'empêcher d'avoir un petit soupire en repensant à son mariage...
Mais, la Demoiselle se reprit... Il n'était pas question qu'elle repense au passé et qu'elle gâche la bonne humeur qui l'avait accompagnée jusqu'ici...

D'un regard attentif, elle ne quittait pas des yeux les deux amoureux...
Deilayra
Elle regarda Maleus sortir d'ici, un sourir se nicha sur ses lèvres, décidément pas capable de tenir une minute de plus, dans le respect pour les futur époux...Il lui sembla inquièt la réaction était plutot stupide, personne n'irait sotir une arme dans un tel lieux ni dans un tel moment...Un mariage n'était pas le jour pour régler ses comptes quels qu'ils soient, le jour où il finirait par se mettre sa en tête le borgne...
Elle vit Ysa surprit aussi de le voir passer, ne se doutant peut être pas qu'il serait où peut etre de la réaction stupide... Le voir sortir elle se dit que d'autre suivraient forcément, s'en était navrant...
Après l'avoir regarder passer, elle regarda la suite de la cérémonie et l'échange des voeux des deux amoureux, vu quelques jours avant en taverne...Les mots étaient magnifiques, sincères, des mots qu'on rêverait d'entendre, des mots qui avaient surement déja été prononcer dans un silence qui parfois en dirait plus long encore, c'étaient ces mots la qui avaient un sens pour toute une vie....

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--Mathilde_la_blonde



Mathilde , incrédule , planta ses yeux de chat emplis de stupeur dans les prunelles ténébreuses du Duc alors que ses pommettes prenaient une jolie teinte écarlate.

Mirettes noisettes qui se baissèrent sur ses mains sèches et brunies par son office de lingère à Lignières alors qu’il s’en emparait d’une poigne de fer.

La jeune fille sentit la honte l’envahir et pesta contre les dentelles fines de la Baronne et le linge de maison qu’elle frottait avec ardeur au bord de l’Arnon , qu’il vente ou qu’il fasse grand soleil.

Enfin cela n’avait sans doute aucune importance... Elle était bien faîte , des hanches larges et des seins ronds, il ne prendrait certainement pas la peine de la détailler plus avant et une fois sa besogne accomplie oublierait jusqu’à son existence.

Serrant sa paume contre la sienne , le regard troublé et accroché à lui pour mieux ancrer en sa mémoire chaque détail de son profil , de sa tignasse de jais à son menton décidé , elle le suivit de bancs en bancs , sa fine robe violine virevoltant au gré de sa démarche gracieuse.

La blonde porta la main à ses lèvres rosées quand elle compris où il la menait.

Des fermiers rougeaux dans le foin d’une grange malodorante , elle y était habituée! Des bourgeois même ou des notables importants dans un couloir mal éclairé alors que ses maîtres dormaient…

Mais un Duc dans un confessionnal! Mortecouille, il allait lui faire perdre tous ses moyens!

Se signant rapidement et prenant bien soin de détacher le médaillon offert par feu son fiancé comme à chaque fois qu’elle s’apprêtait à retrousser ses jupes depuis qu’il était morte, elle pénétra dans le confessionnal non sans avoir posé sur Persan , des prunelles ardentes.

Fixer ce moment à jamais dans ses pensées… Elle , fille de rien , dans les bras de la haute noblesse …
Avec le temps , elle se permettrait sans doute un ou deux mensonges. Le confessionnal deviendrait une chambre aux lourdes tentures mordorées et le banc de bois inconfortable un grand lit à baldaquins aux draps de satins parme.

Pour sûr elle s’en souviendrait toute sa vie du mariage de maîtresse!

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Chambrière à Lignières.
_max
Serait-il en retard? Lui ! Non, jamais... Au grand jamais... Et lui non plus ne tremble.

L'Impérial est en marche, au travers de la salle, balaie de son regard aux reflets opalins les multiples paroissiens... Son attelage avait fait grand bruit, à son arrivée sur le parvis l'instant précédent, chacun des destriers renasclant allègrement, et sa garde n'avait hésité à faire transpercer tympans présents par leur annonce cinglante de l'entrée de Mazière, ainsi que l'énumération de l'étendue de Sa Grandeur, mais son allure dès lors n'était pas moins paradante et remarquée, la large hermine flottant dans l'air au gré de ses pas résonnant sur le dallage de l'allée principale, celle-là mesme qui scindait en deux les rangées de banc.

Un banc, c'est bien un banc qui constituera la destination du Comte de Belfort... Et en bon Haut-Dignitaire, dans sa splendeur toute rayonnante, quel autre rang eut-il pu rejoindre sinon le prime?
Le prime, celui qu'occupait déjà un bien vieux compagnon... Le Suzerain du Berry en personne... Diable, toujours en poste, celui-là, décidément... Leur dernière entrevue datait déjà... On se décide à l'invectiver, en une levée de chef, aussi tost que l'on prend place...


Et bien, Le Poilu, on marie sa joliesse!
Point douloureuse n'est cette envolée de nièce?
Ma foy et depuis cruelle disparition...
Comment se portent-elles donc, vos attentions?


Sourire marqué au premier vers, plus grave puisque s'estompe la verve, sur de funèbres rappels... L'ardent Comtois avait connu la Vicomtesse mariée au Duc, davantage que l'enfant dont il observait, au moment mesme, l'union, du moins ses derniers épisodes.
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Max de Mazière, Comte de Belfort, Baron de Chaussin, etc...
Izidore
Alors qu'il s'assit près de la douce Dame Estelle Caroline il répondit chaleureusement au salut d'une jeune et jolie dame également qu'il reconnu comment étant Maryan, soeur de la mariée.

La cérémonie continua de se dérouler et le Chevalier était à la fois triste et heureux d'être là.
Triste car le mariage lui rappela feu Chloe qu'il avait connue ici en Berry mais heureux car il était là en compagnie d'une plus que ravissante et distinguée Dame dont il espérait bien réussir à faire battre le coeur.

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Kathykathe
Norf de norf. Soit ils sortent ou ils entrent ou ils se promènent entre ou sur les bancs. Jamais de .. ils restent sagement assis pour tout le long d’une cérémonie! Toujours ainsi lorsqu’elle officie des noces de telle grandeur.

Mais bon, la jeune femme ne laisse pas le va-et-vient l’attarder, quoi qu'elle hausse sourcils en regardant ce dernier arrivant, et elle reporte son attention sur l’échange des vœux. Assurance est visible dans les iris verdoyantes et bleuâtres des deux nobles et bientôt mariés. Les paroles et le timbre de leurs voix démontre aussi la confiance certaine que ce jour leur appartient.

Les tristes évènements semblent même se dissiper de sa mémoire alors qu’elle écoute ce qu’on à se dire les deux aux cheveux de feu. À se demander si Valentin écoute et prend note …

Kathy remercie le Très-Haut en une pensée vive. Il les suivra, ne les quittera pas tant qu’ils conservent la foy. Une promesse vient d’être affirmée l’un envers l’autre, et n’est pas à ne pas prendre à la légère, ils le savent. Ceci n’est pas un coup de tête.

La jeune DiCésarini se tourne vers les proches des mariés.

Les témoins.

Rôle de grande importance, étant témoin terrestre de Dieu, le Très-Haut tout puissant.

Kay lève la main, invitant ceux-ci d’avancer d’un pas, devançant ainsi Johanara et Valezy.

La Chapelaine, osant croire à la réponse qui adviendra, doit tout de même demander aux quatre témoins présents :


Avez-vous bien entendu, comme moi, que Valezy et Johanara sont prêts à être liés dans la sainteté et la confiance, en vivant dans l’amour de chaque jour, pur et vertueux, qu’il en glorifiera Dieu ?

Elle les interroge de ses yeux et ajoute simplement.

Que le porteur des anneaux s’approche …
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Ysandre
Il fallait bien avouer que les cérémonies de mariage et de baptême faisaient quasiment partie de son quotidien.
Si elle s'y rendait toujours avec le coeur léger, heureuse pour les personnes concernées, oncques elle ne sentit son âme si inondée de liesse que ce jour, toute raffolée qu'elle était de sa lumineuse amie.


Amare est gaudere felicitate alterius.

Oh oui! La merci dieu, elle se réjouissait prou en son for, sa divine Jo étant si heureuse ce jourd'hui que nul ne pouvait assombrir l'heure qui les voyait s'unir.

Ysandre surprit d'un rapide regard les doigts de Valezy jouant avec ceux de sa belle en fort subtile guise.
A la parfin, ce simple geste évoqua en elle bien plus que le cérémonial auquel y assistaient tous.
En toute humilité, les deux colombins s'unissaient l'un à l'autre, pétris de la divine amour.

Le regard de Kathy se posa sur les différents témoins puis, d'une voix claire lui manda de témoigner, comme l'avait voulu Johanara, de ces épousailles.
Ce à quoi Ysandre répondit incontinent, trop heureuse du dénouement des amours merveilleuses du jeune couple.


Oui-dà. J'ai sans nulle doutance ouïe que dame Johanara ainsi que messire Valezy sont prêt à être liés dans la sainteté et la confiance, en vivant dans l’amour de chaque jour, pur et vertueux, qu’il en glorifiera Dieu.
Répéta-t'elle à haute voix.
Que cet amour béni de votre main soit aussi irréfragable que ce peut.

Ysandre, s'accoisant alors, offrit un chaleureux souris à la diaconnesse puis, se tournant vers les époux, les envisagea une seconde, affectueusement, tendrement. Jo savait traduire ses regards et y lut nécéssairement tout l'amour qu'elle lui vouait.
La duchesse leur sourit à leur tour avant de se reculer d'un pas, le gargamel palpitant et le coeur emplit de joie.

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Linon
Encore avancer? Linon collait déjà Jo au delà de la décence et se retenait de rire en voyant du coin de l'oeil la barbe de Nkhan chatouiller le cou de Valezy...

Bon Jo, c'est à moi... poussez-vous un peu que je puisse passer, vous prenez toute la place là !


La jeune femme contourna son amie qui ne bougeait pas d'un poil, non sans marcher sur la robe trop longue de cette frivole, et se planta, souriante, devant l'autel, attendant qu'Ysandre ait terminé pour prendre la parole.


Oui, j'ai entendu les voeux que viennent d'échanger Johanara et Valezy. J'atteste qu'ils se disent prêts à être liés dans la sainteté et la confiance, en vivant dans l'amour si pur et si vertueux de chaque jour qu'il en glorifiera Dieu.


Par pure affection, elle garda pour elle les commentaires que lui inspiraient ces paroles.

Euh... les alliances.... Linon tourna la tête par-dessus l'épaule de Jo vers les bancs et fit un petit geste discret à Ayerin et Marko.
Renlie
Ainsi, elle avait dit oui... Fort heureusement, la cérémonie ayant trainé en longueur, Renlie et sa vilaine baronne, très en beauté pour l'occasion(le reste du temps aussi, mais bon, je vois déjà l'oeil noir et les vilaines allusions fleurir!), avaient eu finalement largement le temps de s'installer confortablement(ça c'est pour faire plaisir à l'hôte du jour), et d'admirer la décoration des lieux avant l'échange des voeux.

Johanara mariée, un poids en moins pour ce cher george, toujours soucieux de marier ses nièces et filleules. Pourtant, celle-ci était de loin la plus pétillante, et à coup sûr celle avec qui on ne pouvait pas s'ennuyer un seul instant. Lointains souvenirs, nostalgie passagère, l'admiration se lisait dans le regard de Renlie, pour celle qui l'avait accueilli à Sait-Aignan, celle qui avait su lui faire vivre des moments inoubliables, et celle qui resterait à jamais Jo, la follette qu'on aime sans concession.
Johanara

Tudieu! Qu’elles étaient efficaces ses témoins! Et belles! Et gracieuses! Pas comme les deux poilus!

Linon , trop zélée comme à l’accoutumée et passée maîtresse en pitrerie , se fit remarquer en piétinant ses jupons et manquant la bousculer!

Le regard qu’elle porta à son bien-aimé en disait long sur ses pensées! Elle aurait du lui prêter Linon tiens! Pas de barbe qui grattait et prompte à témoigner sans se faire attendre!

Priant pour que Blondin et Barbe folle ne fassent pas comme l’évêque , Johanara prit son mal en patience , cherchant de ses grands yeux d’opale le beau-fils de Linon , qui s’il se tortillait sur les genoux d’Ayerin avec beaucoup d’entrain , avait intérêt à mettre autant d’application en sa mission!

Alors qu’elle le mirait , la jeune fille s’attarda sur deux de ses meilleurs amis , Niall et Renlie , tous deux aux côtés de leurs charmantes compagnes. Un sourire étira ses lèvres purpurines et elle leur souhaita in petto de connaître ce grand bonheur qu’était le mariage -misère , Valezy tu es un sorcier pour me faire penser de telles choses!- tous deux le méritant pour sûr , au vue du grand cœur et des inestimables qualités qu’ils avaient.




[HRP : Euh bien sûr je sais qu'on est en pleine nuit et que les témoins ont autre chose à faire hein^^ C'est juste pour la faire trépigner un peu et embêter Valichounet ]
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Nkhan
Barbe folle, ou le Baron Nkhan pour les moins intime s'avança à la demande de la diaconesse..il fallait dire qu'il était déjà bien prêt, il se retrouvait maintenant collé quasiment...cela lui rappela quelques instants troublants de la cérémonie d'allégeance de Valezy...

Il écouta alors les paroles qu'il devait répéter..
Un regard incrédule à Valezy l'air de dire..."vindiou, faut que je dises tout ce blabla?"...

Nkhan se prêta alors difficilement au jeu..


Euh...Morbleu, je plussois que j'ai bien entendu tout ce que tous ceux icelieu ont entendu bien comme il faut..

Reprenant son sérieux devant le regard quelque peu noir de Johanara..

J'atteste qu'ils se disent être prêt à être lié devant le très saint, dans la sainteté et la confiance,en vivant dans l'amour chaque jour, pur et vertueux, que celui-ci en glorifiera Dieu!

Un grand sourire illumina le visage du Baron..sourire qu'il adressa aux deux futurs époux.
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--Marko


Secoué comme un paquet sur les genoux de la décidément très marrante Ayerin, Marko avait un peu perdu le fil de la très longue cérémonie au gré des entrées et sorties, papotages et clins d'oeil divers. Mais il avait néanmoins repéré le regard que lui avait lancé sa belle-mère au moment où tout le monde baissait la tête pour réciter le credo. Il avait un peu hésité, Ayerin n'avait l'air de rien réciter, elle...

Mais Linon était capable de l'envoyer chez un curé tous les jours si elle venait à douter des restes de son éducation chez les moines. L'enfant grimaça à ce souvenir désagréable... Il avait passé là-bas presque toute sa petite enfance, son veuf de père ne sachant comment s'y prendre avec lui après la mort de cette mère que Marko n'avait pas connue. Il n'avait vécu là-bas rien d'agréable, la faim, le froid et les vexations ... et des heures de prières et de catéchèse... Pas question qu'il y retourne !

Aussi joignit-il les mains et baissa-t-il la tête, marmonnant les deux ou trois mots dont il se souvenait du credo.

La cérémonie avait repris, le gamin bâillait d'ennui, mais voilà qu'Ayerin lui chuchotait que c'était à lui. Marko tourna la tête vers elle

Hein?

C't'à toi... Linon t'fait signe, file leur donner les bagues


Et elle le fit descendre de ses genoux.

Bon c'était à lui... qu'est-ce qu'il devait faire déjà? Il s'engagea dans l'allée qui conduisait à l'autel, fouillant dans une petite poche de son gilet et en sortit deux anneaux avec un sourire... il avait réussi à ne pas les perdre! Il regarda fièrement Linon qui lui répondit d'un sourire en lui faisant signe d'approcher. Damejo semblait le surveiller aussi.... Marko se concentra et ralentit un peu le pas, impressionné par tous les gens qui le regardaient.

Subitement, un olibrius frêle et blond se précipita sur lui, un coussin de satin blanc à bout de bras.


Donne ça petit, il faut les mettre sur ce coussin !


Nan ! C'est moi qui doit les porter


Et Marko écarta vivement la main des parages de Léopold, larbin de la baronne qui voulait lui piquer son rôle.

Un tintement sur le dallage... et voilà ! Les alliances étaient tombées...

L'enfant se précipita pour ramasser les anneaux qui roulaient sous un banc. Il récupéra la première car c'était la plus grosse, toute en or et sertie de diamants. La seconde avait roulé plus loin au milieu des pieds ... il dut se faufiler à quatre pattes pour ramasser l'anneau destiné à Valezy, plus fin et serti lui de saphirs, diamants et rubis, dans lequel, s'il avait su lire, Marko aurait pu déchiffrer « Maintenant et pour l'Eternité ».

Marko une peu ébouriffé ressurgit devant un Léopold bien décidé à imposer son coussin. Le laquais chuchota rapidement que c'était juste pour présenter les anneaux, mais que bien sûr, c'était Marko qui amenait le coussin... L'enfant trouva que c'était bien se compliquer la vie pour pas grand chose, mais finit par donner les alliances que Léopold déposa sur le coussin.

Puis l'enfant reprit sa route vers l'autel, cette fois concentré sur le coussin, craignant de le renverser et de perdre vraiment les bagues. Mais à qui donner le coussin? On ne lui avait rien dit... Regard un peu perdu à sa belle-mère qui n'avait pas l'air de mieux savoir et continuait de sourire un peu niaisement... Aussi, puisque personne ne savait, Marko s'arrêta devant Damejo et lui tendit le coussin.


Tiens!


C'était pour elle non?
Rulof
C'était la première fois que Rulof allait assister à une cérémonie de ce type, il était très curieux de voir tout cela de près. D'autant qu'un jour peut-être, ça serait son tour...
Son amie Johanara allait passer à la casserole, il ne fallait manquer cela pour rien au monde. Malheureusement, bon nombre d'ennuis d'ordre matériel l'avait fortement retardé.

Une fois arrivé, il poussa la lourde porte aussi précautionneusement que possible afin d'éviter tout dérangement. A l'intérieur, on aurait cru que le Royaume entier était venu, jamais de son existence Rulof n'avait vu autant de monde. Hélas, il ne connaissait presque personne. C'est donc d'un pas hésitant qu'il s'avança jusqu'à la première place trouvée et s'y assis se fondant parmi la foule. La cérémonie poursuivait son cours avec un petit spectateur de plus.
Zya62
[Vers un ailleurs]


Une râlerie dans son dos. Elle s'était retenue difficilement de répondre, Zya. Peut être par respect pour le brun pas inconnu assis à côté de la blondasse? Possible. Ou peut être aussi parce qu'elle rageait un peu trop ces derniers temps et qu'elle tentait le dur exercice d'apprendre à se mesurer. Pas facile, que tout cela. Surtout quand on se sait dans son bon droit. Et pour enfoncer le clou, parce que la mesure ne veut pas dire l'arrêt de la provocation, elle lâche sur le même degré de force un autre soupir. Mouvement dans le dos. Il entraine la Blonde ailleurs. Vague sourire quand elle les observe, se disant qu'il allait peut être la remettre à sa place à l'extérieur, cette mauvaise compagne qu'il s'est trouvé? Mais non. Deception quand elle le voit pousser la porte d'un confessional. Descendre à un tel degré de bassesse. Mais Persan, tu nous fais quoi, là? Se promettre de garder ce secret pour elle. Ne rien divulguer à sa mère. Pour sûr, Mormynette... bah non, elle en rigolerait peut être, au final.
Retour sur... pas sur la cérémonie. Car le Maleus choisit ce moment pour se lever. Le laisser faire, dans un premier temps. Oui. Le suivre des yeux. Attendre qu'il passe la porte et ne pas le suivre de suite. Jeter un oeil sur Marie, absorbée par la cérémonie? En apparence. Coin de l'oeil qui ne trompe pas. Sitôt la porte refermée, se tourner vers Baile et lâcher un :


Suis moi.

Levée discrète. Pas encore l'échange des anneaux et encore heureux. Ca évite que la flamboyante rousse ne remarque quoique ce soit, plongée comme elle est dans l'ambiance du moment. Passage entre les rangs, en tentant de ne bousculer personne. Fixer Marie un bref instant. Petit signe connu d'elles seules. Deux doigts, majeur et index grattant le nez, regard fixé sur la porte. Le prolonger et le passer pour naturel. Arrivée près de la porte. La pousser doucement et...

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