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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

Strakastre
Tout à ses interrogations, Charles de la Croix de Bramafan observait toujours les futurs bientôt mariés. Un instant, il se déconnecta du monde temporel et ne se concentra que sur la chère Baronne de Lignières... Chère en rapport du prix exhorbitant de ses toilettes d'ailleurs... Il en plaignait le futur mari d'avance quelquepart...

Quelques épisodes de sa vie lui remontèrent en conscience. Il ressentit alors une petite pointe lancinante non loin du cœur au moment de l'échange des vœux... Il avait presque envie de lui dire "sois heureuse, c'est tout ce qui m'importe"... mais ces quelques mots devraient rester dans l'univers de ses pensées.

Puis sa tête pivota et son regard se posa sur sa cavalière. Un sourire se dessina sur son visage. Si elle avait pu lire son regard, elle y aurait certainement vu quelques images qu'elle connaissait bien...
Mais... Son regard quitte la vicomtesse et se pose sur deux étranges silhouettes qui ont rejoint le confessionnal... Ah non, mince, c'était son idée à lui ! Copieur !

Mouvement derrière lui. Revenu à la réalité du lieu, le visage cette fois plus sombre, il pivota de l'autre sens et vit la porte se refermer et la Saint-Ange exécuter un semblant de signe... Profonde et longue inspiration... Retour sur Marie-Alice pour s'enquérir de sa réaction... Allait-elle suivre le groupe de sortants ?

Main qui se resserre sur la cuisse d'Ayerin.


- Je crains que nous devions devoir écourter notre participation à cette cérémonie... Prépares toi à me suivre...
_________________
Ayerin
[Quand la vie vous rattrape... Tiraillée, la Cabossée fera quel choix ?]

Un regard sur Linon,
Marko doit s'mettre en scène,
Aye libère l'enfant d'son étreinte et d'sa chevauchée imaginaire sur ses guiboles en mouv'ment,
Marko, frimousse toute fière celle d'un ptit Rouge en herbe, avance vers l'autel et offre à la gamine un moment de répit, sourire qui cède sa place à sa trogne soucieuse, le quitte pas des yeux, sans d'ssus, d'ssous l'enfant s'battait contre d'la jambe sous les bancs afin d'retrouver son précieux trésor, les alliances.

Hop, Hop, Hop !
Récupère son bien, échev'lé autant qu'elle, les arpions en action retour vers l'autel, Marko après d'l'hésitation tend à sa DameJo son coussin sur un Tiens!, cherchant semblait-il son approbation.
Chamade dans l'palpitant d'Locarin, son sourire se crispe, sa mémoire chemin faisant se retrouva dans un passé qui teinta ses émeraudes d'une ombre, sombre, et pernicieuse...pensées malines cavalent sous ses tifs "Tais-toi mon coeur, ou d'ma dague, jte crève", renfrognée, elle en avait plus qu'assez de subir ce lieu, cette cérémonie, cette supercherie, même si quelque part, là bien enfoui, elle ressentait d'la joie pour la Baronne qui méritait d'être enfin heureuse.

Baisse la tête, reluque ses bottes, les pognes crispées, posées sur ses g'noux afin de se redonner de la contenance... Ne pas céder... Ne pas les laisser la dévorer à nouveau, s'en libérer...

Une main ferme qui s'pose et s'impose à son tour sur sa cuisse, relève la tête Aye, écoute les mots du Padré,... "craindre, écourter, cérémonie, prépare toi à me suivre" Humff !!!

Pour sur que j'vais te suivre, marre d'ce lieu, j'veux de l'air, j'veux d'lazur, du soleil, j'veux être partout sauf ici, avant de me laisser sombrer plus.


Ça fait une plombe hein, que j'te dis que j'veux sortir ...
Alors j'suis prête à m'tirer de suite .. ..

_________________

Que celui ou celle qui n'a jamais péché m'jette des pierres, grâce à elles, j'me bâtirai un château ... Libertad !!!
--Alliance


Ah çà ! Est-ce possible ? On la malmène, on la tripote et voilà que… Pling ! On la laisse choir ! Un peu de respect pour la huitième merveille du monde, que diantre ! Ah ces jeunes, aucune considération. Enfin on la ramassa, moins délicatement qu’elle le mériterait, certes. Sans doute pour se faire pardonner, on la déposa alors sur un délicieux matelas de soie. Ah, tout de suite ça allait mieux. On avait manifestement fini par prendre conscience de sa valeur et de son importance. Elle n’était pas à traiter comme n’importe quelle invitée, non.

Confortablement installée sur son coussin, elle prenait ses aises, profitant paresseusement de ses derniers instants de célibat, avant que d’être obligée d’étreindre ad vitam aeternam l’annulaire de la baronne. La corde au cou, disait-on, sans penser à l’amour-propre des alliances, qui l’ont extrêmement chatouilleux, et supportaient difficilement la comparaison, estimant que l’immense honneur accordé aux mariés dont elles acceptaient d’orner le doigt ne saurait avoir de commune mesure avec une exécution.

Aussi la bague se rengorgeait-elle sur son trône, gonflée de pédanterie et d’autosatisfaction. D’ailleurs elle estimait être en droit de le faire, après tout ce qu’elle avait subi pour en arriver là. Il paraitrait qu’il faut souffrir pour être belle, or peu de belles seraient prêtes à passer par le feu avant de se faire taper dessus puis d’être triturée et tordue en tous sens jusqu’à la perfection.

Mais le résultat valait le coup. Elle en était intimement persuadée. Ce n’étaient pas toutes les belles dames de l’assemblée qui pouvaient se targuer d’un si joli teint doré, non plus que d’yeux aussi brillant que des escarboucles. Elle se sentait donc la reyne de la fête.

Du moins était-ce le cas jusqu’à ce qu’elle rencontrât l’alliance du marié. D’abord elle se contenta de remarquer leur ressemblance, et en fut marrie comme le sont deux dames qui se rencontrent vêtues de la même robe. Mais une observation plus attentive lui fit remarquer sa finesse. Elle qui était si fière de sa ligne en fut outrée et préféra qualifier son adversaire de maigrichon, en toute mauvaise foi. Puis elle s’attarda sur les détails, et nota que les pierres précieuses qui l’ornaient étaient polychromes, contrairement à la belle sobriété des siennes, et surtout, qu’elles n’étaient absolument pas roses. Décidément l’alliance adverse brillait singulièrement par son mauvais goût. L’envieuse poursuivit son examen, et le coup de grâce lui fut porté. Le malotru était gravé ! En son sein serpentaient pleins et déliés pour former une inscription sans doute dédiée à l’amour. Et la malheureuse alliance se sentit toute nue.

Son désarroi fut de courte durée, laissant rapidement place à une fureur jalouse qui la fit se tordre et se contracter toute seule sur son matelas de soie. Ah, c’est ainsi que l’on l’humiliait ! Ah mais, on allait voir ce qu’on allait voir ! Puisqu’on avait décidé de lui gâcher la soirée, eh bien il n’y avait pas de raison qu’elle soit la seule emmerdée.

Étranglée d’amertume, crispée de colère, la bague menaçait à présent d’être trop petite pour le baronnesque doigt qui devait s’y glisser.
Ewaele
S’il en fallait une, ça serait-elle! Ewa n’avait pas attendu de réponse en fait. Le nigaud s’était mis à genoux, elle avait rengainé sa dague et était partie, sans mot dire, récupérer Maeve et Gabrielle sentant que quelque chose ne tournait pas rond au vu des regards échangés. Les enfants ne devaient pas pâtir de la suite des évènements. Elle avait croisé un regard mais n’avait rien dit, d’elle-même elle avait compris en voyant l’homme sortir de la bâtisse.

Une fuite? Besoin de prendre l’air? Ne pas chercher à comprendre, penser aux filles et éviter de trop réfléchir.

La vicomtesse, apparemment tout le monde attendait un geste un signe de sa part, et la rouquine plantée là avec les damoiselles, allaient se retrouver bien en mal de poursuivre cette mascarade comme si de rien n’était. Quoi faire suivre la fin du mariage pour le plaisir des enfants? Ou alors les emmener ailleurs? Ailleurs oui mais où ?

Regard qui se croisèrent, elle posa la main sur l’épaule de son amie en soupirant, elle savait, elle avait compris et ne dirait rien. Prendre les menottes des fillettes dans chacune de ses mains et se réinstaller gentiment à sa place d’origine, se convaincre que tout allait bien se passer, et qu’elle arriverait à faire abstraction de ce qui se passait à l’extérieur alors qu’elle serait là à se morfondre, patientant du mieux qu’elle pourrait attendant de voir revenir une seule de ses personnes.

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Mariealice
Elle avait préféré ne plus rien entendre, juste observer. Et encore, pas le cuistre qui ne savait pas reconnaître un homme d'un autre, même pointé du doigt.

Maeve près de sa marraine, qui lui renvoyait sous peu, jamais vraiment lâchée du regard. Noisettes passant d'une fillette à l'autre, de la rouquine à la brune, sentiment de danger imminent au creux de l'estomac.

Cadette réceptionnée puis une autre rousse, plus grande, vassale, qui réapparaissait près d'elles. Un regard entre les deux amies, une silhouette redescendant l'allée, il sortait donc. Nul besoin de parler, Ewaelle se rassit entre les deux enfants, libérant du coup Marie. Quelques mots murmurés pour qu'elles obéissent à la Comtesse et les rassurer.

Plus un mariage mais un espèce de ballet que cela devenait à force. Et la musique de s'accélérer, Zya sur la trace du borgne, un arrêt près de la Vicomtesse, signe reconnu, pas si longtemps qu'elle avait quitté les Dames Blanches pour avoir oublié son sens.

Plus un mariage mais un espèce de ballet. Léger hochement de tête pour Charles tandis qu'elle se levait et emboitait le pas de la Capitaine, faisant abstraction du reste de la foule, concentrée sur la porte et le but.

Que le ballet commence.

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Kathykathe
Le tout dernier des témoins venait de se prononcer. Peut-être que sa voix a été faible et n’a porté bien loin son témoignage, mais l'affirmation du Duc MartyMcFly a tout de même été dite avec conviction. La Miss remercie l’ensemble de quatre d’un sourire sincère.

La chapelaine garde toute son attention sur la cérémonie et évite de porter regard sur toutes autres choses qui se déroulent dans la chapelle de Lignières. En temps opportun, elle se mêlera de certaines petites choses qu'elle a constaté par ci et là. Que les principaux intéressés sont à l’honneur et ainsi elle garde son bleu rivé sur eux. Les futurs, les témoins, coup d’œil preste vers l’Italien qui est toujours bien discret, et maintenant sur le porteur d’anneau qui se lève maladroitement de son banc.

Petite moue gênée pour le jeunot qui s’avance et qui, par trébuchement, en perd les anneaux. Roulement des précieux sous les bancs, marmot qui s’empresse de les retrouver puis une marche qui reprend. Sourire en coin, elle le félicite du bon travail alors qu’il arrive près d’eux et tend le coussin.

Sa voix couinant bien bas, la jeune DiCésarini s’adresse aux deux têtes flamboyantes, offrant un regard frétillant qui dit, vous voici à deux instants d’être unis par le sacrement de mariage.

Kay place ses mains délicates au-dessus du coussinet où illuminent les deux alliances.

Elle invite le couple à s'en saisir, puis dit:


Le mariage est une alliance, et ces anneaux sont le symbole de la fidélité et de l'unité du mariage.
La forme circulaire, emblème d'harmonie et d'éternité, symbolise ainsi la parole donnée et l'union éternelle.
Cercles sans début ni fin, ils seront vos protecteurs et le lien qui vous unira de corps et d’âmes.
Ces anneaux sont le signe de votre alliance mutuelle et avec Dieu.

Johanara, Valezy, en glissant ces anneaux, vous répèterez: "Par cet anneau, je t'épouse".


Puis les pommettes rosées, elle ajoute … Une fois que cela sera confirmé, vous pouvez boucler la boucle de cette cérémonie avec le partage d’un baiser … mais je vous prie, n'oublions point qu'il y a chaste yeux icelieu ...

Elle n'en dira pas plus long, ils n'ont pas besoin d'un dessin et savent bien que la nuit de noce n'est pas bien loin. La diacre regard vers l'arrière un moment afin de voir ou a été déposé le parchemin, le certificat qu'elle va présenter puis par ce fait même, elle s'assure que tout est là et prêt pour la communion qui suivra.
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Icyblue
La gorge qui se resserre, une étrange sensation mêlée de mélancolie et de nostalgie qui vous fait oublier tout le reste... Les paroles prononcées par les mariés résonnaient encore dans la tête du vicomte. Il en avait presque oublié que lui aussi s'était marié, il y a fort longtemps... Douloureuse sensation d'un lien dénoué avec le temps, de deux époux qui se perdent de vue. Que reste-t-il alors des liens sacrés qui les unissaient ?

Le vicomte balaya ses pensées de son esprit. L'heure était à la fête aujourd'hui. Isidore releva la tête. La fin de la cérémonie approchait, assurément. Les alliances allaient rejoindre leur doigt respectif...

Le vicomte fixa un instant le marié, homme qu'il ne connaissait point encore. Il avait de l'allure sans aucun doute et des qualités indéniables pour avoir su toucher le cœur de la baronne. Il irait saluer le couple dès que possible, peut être au bal où ils seront peut être plus accessibles.

Isidore profitait des derniers instants de la cérémonie pour admirer le bonheur qui rayonnait de ces deux êtres...

« Puissiez-vous vous aimer à jamais, ne faire qu'un sur le chemin qui s'offre à vous désormais... », marmonna le vicomte tout bas.

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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne


Fifounijoli
La Penthièvre resta là récitant le credo essayant de rester concentrer sur la cérémonie, mais son esprit était ailleurs. Elle regardait la fille du Vicomte, essayant de trouver une réponse en vain, l’agitation ambiante ne semblait pas s’apaiser et ce mariage ressemblait de plus en plus à une cour de recréation. Elle aurait voulu se trouver à mille lieux à cet instant précis.

Elle regarda ses cousines, qui semblaient absorbées par la cérémonie, un nouveau regard en direction de Charles, il semblait préoccupé. Cela avait certainement quelque chose à voir avec cet homme qui était venu jusqu’à lui tout à l’heure malgré l’allure peu reluisante qu’il avait il devait être porteur d’une nouvelle importante pour lui… A moins que ce ne soit autre chose… de multiples questions se bousculaient dans son esprit, trop inquiète encore une fois elle pesta contre elle-même, regardant le jeune Marko s’approcher des mariés, et les écoutant prononcer les vœux qui les unissaient l’un à l’autre.

Une vague de souvenirs l’a ramenèrent des années en arrière, elle avait épousé un homme parti bien trop tôt …quel age aurait le fils qu’elle avait n’avait jamais vu naître… La frimousse de ce jeune gamin l’a rendit l’espace de quelques secondes nostalgique. La vie faisant son petit bout de chemin la rouquine bien qu’ayant rencontré des hommes extraordinaires chacun à leur façon, elle n’avait plus jamais oser franchir ce cap, puis des souvenirs plus loufoques refirent surface tel que lors du mariage de Jo et son poulet adoré ou encore lorsque la perruque de sa tante prit feu au mariage de son amie Tiss, que de souvenirs merveilleux , un sourire se dessina sur son visage elle regarda son cavalier en l’imaginant un jour à la place d’honneur … l’idée l’a fit sourire de plus belles voir le Vicomte marié…, des murmures l’a firent sortir de ses rêveries, elle regarda Charles, lui souriant, heureuse d’être à ses cotés aujourd’hui même s’il affichait toujours cet air préoccupé regardant sa fille, leurs retrouvailles l’avait sans doute troublé plus qu’il ne l’avait laisser paraître pensa t’elle, s’interdisant de s’inquiéter après tout elle était dans un mariage et rien ne pouvait arriver.
Chlodwig_von_frayner
En retard ? Oui, c’était ainsi qu’il aurait pu se qualifier de nouveau. Pour changer aurait on pu dire. Pour un mariage en plus… voilà qui pouvait donner une idée de son sérieux. Il aurait pu trouver des tas d’excuses pour se justifier, oui des tonnes, malheureusement, il aurait été obligé, à défaut de mentir, du moins d’occulter une partie de la vérité… à savoir qu’il était parti trop tard. Après, c’était sur qu’il avait cumulé les malchances et les contretemps… mais il n’avait pris aucune disposition pour arriver en temps et en heure. Mais ça… autant le garder pour lui-même. Et puis… ainsi… il ne dérogeait pas à la règle qui voulait qu’un Chlo arriva au moment où on l’attendait le moins. Et puis, à sa décharge, il fallait qu’il soit prudent, la mise à prix sur sa tête ayant encore augmenté, aux dires de certains. C’était parfois utile d’avoir de bons informateurs, il fallait espérer que ceux-ci soit fiables, ça permettait de se la prêter dans les dîners mondains… mais bon… il doutait sérieusement de sa source cette fois ci. Mais pour lui faire plaisir, il avait acquiescé… et puis… ça flattait son ego de se croire suffisamment embêtant pour justifier une telle haine. L’ortie…

Évitant de se faire remarquer, ou simplement annoncer, il demanda discrètement où avait lieu le mariage (oui Linières c’est grand…) et se rendit sans se presser sur le lieu indiqué. Sans se presser, en effet, rien ne servait de courir maintenant qu’il se savait à la bourre. Un peu plus ou un peu moins… ce n’était pas ce qui allait changer quelque chose. Et puis, il n’allait pas risquer de salir sa longue cape de zibeline brodée d’hermine, vêtement coûteux qu’il portait dans les grandes occasions.

Se glissant dans la chapelle (car cela ne méritait pas d’autres noms), il jeta un œil rapide aux personnes présentes. Beaucoup de connues… mine de rien. Des berrichons, des auvergnats, des… visages sur lesquels il était incapable de remettre un nom mais qu’il avait déjà entraperçu… et puis… d’autres chers à son cœur, qu’il était content de revoir en ce jour. Le spectre lorrain semblait disparaître peu à peu… sans qu’il sache à quel point il reviendrait prochainement le hanter. Les fantômes disparaissaient… et il se surpris à sourire légèrement. Certes c’était un sourire tant de fois répété, mis à toutes les sauces, qu’il soit charmeur, forcé, jaune, sadique, cruel, moqueur, cynique, calculateur… mais celui-ci était sincère… soulagé… mais de quoi ?

Car quiconque l’aurait regardé plus attentivement aurait vu que ses cernes, si prononcées lors de son retour commençaient à peine à disparaître. Pourquoi à peine ? Bonne question… qui aurait pu savoir ce qui hantait ses rêves, quels visages y revenaient encore et encore, le tourmentant ou l’apaisant… même lui préférait inconsciemment les oublier. Il n’avait jamais fait de cauchemars, même petit… alors… pourquoi… seulement maintenant ? A ceux-ci il préférait ses rêves… mais… tout pareil à ceux qui le tourmentaient… il préférait les oublier car trop inavouables… peur, peut être aussi, qu’ils ne soient pas de son fait mais provoqués par… les autres. Un peu comme un formatage en quelques sortes… mais provoqué inconsciemment par des gens qui pensaient bien faire… Comment déceler la vérité à présent ? Existait elle seulement ?

Il chassa ces questions… il serait temps d’y penser… plus tard, pas tout de suite. Machinalement, il marmonna le credo, pour se fondre dans la masse… Il cherchait quelqu’un… pas forcément en particulier… mais juste quelqu’un qu’il connaissait. Regard quasi circulaire qui balaya la salle… Où s’asseoir ?

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Martymcfly
Les futurs mariés allaient l'être pour de bon. Le petit soldat de Montbrisson, l'ancienne sentinelle vaillante et fière prête à pourfendre du berrichon pendant la guerre... Valezy allait faire son entrée dans la Moyenne Noblesse Berrichonne... "Norf" comme ils disent...

Tour à tour la Baronne et son Seigneur de promis échangèrent leurs consentements. Sourire en coin du Billy qui les écoute d'une oreille attentive, lorgnant du coin de l'oeil sa Gondole, qui d'ici peu dirait également oui à son Duc...

Finalement vint son tour....


Avez-vous bien entendu, comme moi, que Valezy et Johanara sont prêts à être liés dans la sainteté et la confiance, en vivant dans l’amour de chaque jour, pur et vertueux, qu’il en glorifiera Dieu ?

Les uns après les autres, les témoins affirmèrent.

D'une voix faible, trop faible peut être, le duc de Billy confirma.


Oh ba oui... on entend que ces deux là dans la chapelle ! Pour sûr que j'ai bien entendu leurs engagements !

Sourire sincère de la diaconnesse qui appelle alors le porteur d'alliances...
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Valezy
La cérémonie se poursuivait devant la mine approbatrice de l’évêque… A moins que ce ne fut une mine désapprobatrice ? Car il fallait bien avouer que face à l’impassibilité et à l’immobilisme du Prélat, il eut été bien difficile de se décider une fois pour toute.

Valezy, quant à lui, demeurait sous l’emprise des paroles de sa douce… Des paroles qui ne cessaient de retentir en son cœur et en son esprit, l’inondant par la même d’un doux et inénarrable sentiment. Des paroles dont il savait qu’elles resteraient profondément gravées dans sa mémoire et ceci, pour le restant de ses jours.

C’est ainsi, pleinement conscient de sa chance, car chanceux il l’était sans conteste pour avoir su gagner le cœur et la main de la plus merveilleuse des femmes, qu’il se laissa aller à cette agréable sensation de plénitude… Celle qui ne peut emplir qu’un homme capable de regarder l’avenir avec certitude et alacrité.

Aussi, ce ne fut qu’avec un air des plus distraits qu’il aperçut du coin de l’œil, le petit groupe qui quittait la chapelle tout en se donnant des grands airs de valeureux militaires… Espérons que cette fois, ils aient le bon gout de déguerpir pour ne plus jamais revenir, se dit il alors.

Car bien que cela soit un jour de liesse pour lui et les siens, le noble averne n’était pas en effet homme à fermer facilement les yeux sur un tel manque de respect.

Mais déjà, ses proches voisins déclamaient à tour de rôle leurs précieux témoignages… Et cela fut une bonne chose, car il fallait avouer qu’il commençait à se sentir serré au milieu de tout ce beau monde au sein de l’abside de la chapelle Saint Louis.

Puis, vint le moment de leur faire amener les alliances par l’entremise de Marko. Le jeune enfant semblait bien impressionné en cet instant… Mais comment en aurait il put être autrement pour une si petite créature soudainement devenue la cible des regards d’une multitude ?

La pression fut d’ailleurs telle que le fils adoptif de Linon ne manqua pas de gaffer avant d’arriver à bon port, faisant ainsi tomber les anneaux pour mieux en perdre un. Le tout eut pour effet, d’ailleurs, de provoquer un perceptible haussement de sourcils chez Valezy qui regardait la scène avec un grand scepticisme.

Décidément, les gamins… Ca ne servaient strictement à rien. Du moins, c’est ce qu’il pensa et dès lors, il ne fallait guère s’étonner de son manque total d’affection pour les marmots.

Néanmoins, tout en demeurant très certainement bien loin des considérations du prochain époux, le jeune Marko s’acquitta finalement de son office, se présentant ainsi près du couple avec un coussin de satin blanc sur lequel trônaient fièrement leurs alliances.

La diaconesse reprit alors la parole, les invitant à poursuivre la cérémonie mais sans pourtant parvenir à réprimer une dernière diatribe sur la définition du mot alliance vue par Saint Robert.

C’est donc ainsi, tout en gardant la main de sa bien aimée dans la sienne, qu’un doux sourire se dessina sur les lèvres de Valezy tandis qu’il s’emparait avec délicatesse de l’anneau qui lui était destiné. Se faisant, il entraperçut alors sa propre alliance, sur laquelle avait été finement gravé quelques mots… Il fut touché de cette attention, tout en se disant que décidément sa chère et douce ne manquait jamais l’occasion de lui réserver une surprise.

Ses longs doigts fins effleurèrent la surface polie de l’or et des diamants… Et il lui sembla alors qu’une étrange onde émanait de l’objet, une sorte d’aura chargée de colère et d’arrogance… Allons bon, sort toi ces fariboles de la tête.

Le bijou était en tout point magnifique, un symbole digne d’elle et de leur amour. Sur ce constat il se reprit tout en attirant vers lui, et avec douceur, la senestre de Johanara. La peau de la jeune femme était douce et chaude dans sa paume et un frisson parcourut son échine tandis qu’il repensait aux propos de Kathy Kathe.

La possibilité de ponctuer l’instant par un baiser… Il aurait fallut être le pire des ânes bâtés pour ne pas en profiter.

Mais déjà, l’alliance glissait le long de l’annulaire de celle qui, par ce geste, devenait enfin son épouse. C’est alors qu’il déclara d’une voix dans laquelle transparaissait le plus grand des contentements :


Johanara Bérénice d’Ambroise par cet anneau, je t'épouse…

Et son regard s’ancra dans ses yeux de jade avant qu’il ne rajoute.

Et ceci pour mon plus grand bonheur.

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Johanara
Amour absolu, bonheur fusionnel, ardent désir, passion dévorante , leur histoire était unique.
Du moins , la jeune noble se plaisait à le croire , pénétrée par la flagrance qu’il n’existait liaison plus flamboyante que la leur. Son adoration l’avait prise toute entière, plus que jamais elle avait besoin de lui , de sa présence, de cet amour qui plus qu’une renaissance , était un devoir impérieux et inéluctable.

Rayonnante de jouvence et de liesse sous ses rousses anglaises, son bustier de soie d’or mettant admirablement en valeur la courbe de ses épaules parfaites et la pureté de son cou, elle accueillit leurs témoins respectifs par une sourire emprunt de gratitude et d’enjouement.

Par tans, ils seraient unis. Et jusqu’aux tréfonds de son âme, elle savait cette promesse immuable et péremptoire.

Alors que le cérémonial connaissait son dénouement , le garçonnet manqua mortir l’épousée en laissant choir les si précieux anneaux!

Tudieu! Les alliances! Portant la main à son pentacol d’ambre viride , Johanara réprima quelque criement d’émoi et de souleur!

Par heur, Marko s’empressa de cheminer vers l’autel et, tendant le coussinet de satin vers l’offusquée , l’empêcha par la même de l’estriller!


M’enfin Linon , prenez le , faîtes quelque chose!

Maugréant quelques inaudibles paroles à propos de géniture et d’enfants du Très-Haut qui décidément seraient bien aise de demeurer auprès de lui, son œil prasin caressant l’or et les pierreries se trouva radouci et son minois de madone s’éclaira d’un sourire pantelant , la lippe imperceptiblement chevrotante.

Lorsqu’il se saisit de sa main avec délicatesse , il put certainement sentir sa peau frémir et ses longs doigts trembler alors que l’anneau d’or effleurait sa peau en une froide morsure, le métal se reflétant dans ses grands yeux transis d’émeuvement. Oncques l’alliance ne saurait quitter sa main…

Elle but ses paroles , l’âme pétrie par mille sentiments intenses.

Vint son tour…Les gestes fébriles…L’Œil ardent et nitescent …

Se saisissant avec douceur de la senestre de son amant , elle baisa sa paume avec tendresse , le palpitant affolé et murmura à son unique attention :


Sois mille fois béni bel ange , pour le bonheur infini qui bouleverse mon cœur et le transporte.

Il y aura encore des nuits , encore des matins , un millier d’heures qui s’écouleront…. Et je t’aimerai.


Puis d’une voix plus audible , tout en faisant glisser la bague sertie de pierreries fines le long de son doigt :

Par cet anneau je t’épouse…

Lorsque le visage de Valezy fut si proche du sien qu’elle pût presque frôler de ses longs cils épais et noirs le satin de sa peau , Johanara sentit son cœur manquer un battement

De haute taille , elle n’eut guère qu’à se pencher davantage pour venir cueillir ses lèvres offertes.

Malepeste qu’il était beau! Ainsi penché vers elle , les paupières mi closes , le bleu de ses yeux plus étincelants que les joyaux qui jetaient leurs éclats avec grâce aux poignets délicats et aux doigts fins de la Baronne, il lui rappelait quelque douce figure mythologique aux traits d’éphèbe.

Fermant les yeux à demi, elle accueillit ses lèvres sur les siennes avec un émoi tel qu’elle sentit quelques perles salines courir le long de ses pommettes empourprées.

Le baiser se prolongea , saisissant de tendresse et de douceur , tandis que le jeune homme l’attirait contre lui , et qu’elle sentit son corps transir d’un long frisson

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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Ysabeau
Johanara Bérénice d’Ambroise par cet anneau, je t'épouse…
Et ceci pour mon plus grand bonheur.
...
Par cet anneau je t’épouse…


Ils échangeaient les anneaux... Ils échangeaient leurs serments... Jo était mariée, Valezy était marié. Quelle émotion, quelle douceur... Ysabeau sortit discrètement un mouchoir brodé de son aumonière, se tapota les yeux. Rien à faire, ce moment l'émouvait toujours autant. Elle en avait vu des mariages, elle avait assisté à bien des cérémonies... Rien à faire... A ce moment là, elle sentait toujours ses yeux se mouiller.

Puis les jeunes mariés échangèrent un baiser passionné.
La chapelle était presque silencieuse, on n'entendait plus bruisser les chuchotements. Le moment était solennel.

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dame de Sury sur Léré
Noiraude
La cérémonie touchait à sa fin.
Le moment le plus émouvant se déroulait comme au ralentit.
Les cheveux roux des deux jeunes mariés s'unissaient sous leur baiser.
L'attente fut longue mais cette scène était magique et valait bien quelques fessiers douloureux,malmenés par l'attende sur des bancs inconfortables.

Noiraude avait grande envie de se dégourdir les jambes et le reste mais oublia vite son inconfort sous le charmant tableau des deux êtres enlacés.

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Deilayra
Et voilà, ils étaient mariés, elle sourit et se dit que Jo devait être soulagée vu la longueur de la cérémonie et l'archevèque qui trainait en longueur... Elle sourit, regardant le baiser magnifique qui les liait a vie... et pensa qu'elle aussi aimerait bien finalement avoir une famille et une vie plus simple
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