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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

Johanara
Alors que damelots et gentes jouvencelles affluaient autour de Johanara à l’effet de présenter aux jeunes épousés félicitations et vœux de bonheur , cette dernière, les pensées toute entière tournées vers son récent hyménée, ne saisit que quelques bribes des batelages.

Un tendre sourire étira ses lèvres , creusant à ses joues d’adorables fossettes alors que ses mirettes embrumées d’émoi s’accrochaient avec peine aux regards de ses précieux amis.


Merci… Merci de tout cœur pour votre venue et vos paroles chaleureuses… Puisse Aristote veiller sur vous tous et vous offrir liesse et félicité égales!

Signe du chef révérencieux à son suzerain , le comte d’Armagnac et des Comminges , sourire affable à son presque neveu Gamling , et deux mains liliales et fébriles qui s’emparèrent tour à tour de celles de ses amies Cricri , Ysabeau et Garius pour les serrer avec force et émeuvement...

Se présenta alors devant eux les deux vicomtesses Dénéré que Johanara accueillit par un sourire chaleureux et quelques remerciements.


Les doigts liés farouchement à ceux de son aimé , elle s’apprêtait à jeter son bouquet de lys capiteux lors que ses prunelles véronèses croisèrent les iris rieurs d’un Subcal touchant de bienveillance.

Je suis heureuse de vous voir icelieu! Votre famille est présente et doit se rendre en la salle de banquet nous nous y verrons très certainement!

Pensée amusée pour une brunette aux doigts de fée dont le cœur ne manquerait certainement pas de chavirer à la vue du blondinet.

Les Lys volèrent tandis que le rire cristallin de la Baronne fusa dans l’air et qu’elle entraînait dans une exquis froissement de soie son grand amour vers leur Castel pour quelque danse et festin…


[Allez zou, tous au banquet et pour le bouquet disons que la plus rapide à poster l'attrape^^]
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Sihaya
Sihaya n'eut que le temps de lacher son seau qui tomba bruyamment sur les dalles et rattrapa de justesse le bouquet de lys de Johanara qui lui tombait dessus. L'air éberlué, n'ayant pas vu sa Dame le lancer, absorbée qu'elle était par son aquatique vengeance, elle avait manqué de peu l'éborgnement.
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Dame de Compagnie de Johanara Bérénice d'Emerask Ambroise, Baronne de Lignières et Dame de Saint Lys, Antras et Magnet
--Mathilde_la_blonde



Les pommettes cramoisies et la prunelle brûlante , la jeune Mathilde s’abandonnait en les puissants bras ducaux , ses lèvres rouge d'andrinople marquant sa peau de douces morsures et d’ardents baisers à défaut de marquer sa mémoire et de demeurer souvenir impérissable en son esprit.

Elle le serait du moins en sa chair, pour un fugace instant…

De ses seins blancs et ronds , à sa longue chevelure claire collée à ses tempes et à ses épaules par la sueur et la chaleur suffocante du confessionnal, Mathlide n’est qu’émoi et frémissements.

Étourdie, pantelante , c’est à peine si elle sentit sur sa peau laiteuse les gouttes d’eau scintillant en perles glacées sur le nacre de son corps dénudé.

Un criement de stupeur -Grompf râleur d’un Duc arrosé- la sortit de sa torpeur. Qu’avait il à brailler? Elle était bonne amante la môme mais tout de même! En un lieu saint! Aux épousailles de sa maîtresse!


Soyez plus discret mon seigneur… On va nous entendre….

Frisson non contenu , la froidure l’étreint soudain et la mord sans vergogne. Mouillée la lingère et des mirettes qui s’ouvrirent grands avant de jeter un coup d’œil furibond par-dessus l’épaule brune et vociférer quelques insultes à l’encontre des fâcheux.

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Chambrière à Lignières.
Persan
Persan était tout à son affaire. Il avait peu à peu oublié où il se trouvait et surtout la fille qu'il tenait entre ses bras. Ses pensées étaient ailleurs, bien loin, en compagnie d'une autre femme, de celle qu'il aimait. En imagination, il remplaçait les seins de Mathilde par ceux de sa belle, ses fesses si rondes, ses hanches si suaves, ses cheveux soyeux, ses jambes si longues... Il était au summum de son imaginaire quand soudain, des gouttes d'eau glacées claquèrent contre sa peau chaude.

Groumpf !

Mathilde lui fit vaguement la leçon puis s'adressa ensuite à la porte, rouspétant avec virulence. Persan se tourna à son tour vers l'huis.

C'est occupé ! Attendez votre tour !

Ayant dit, il reprit sa besogne mais le coeur n'y était plus.
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Armeria
Elle était sur les routes depuis peu… trop longtemps déjà peut-être ou points encore assez.. Mais qu’il était bon d’envoyer tout balader et se sentir libre ainsi… face à la vie… plus d’attente, point de rencontre programmé… rien. Que dame nature pour la guider. S’éloignant ainsi peu à peu de la vie dont elle avait rêvée. Qu’était-ce réellement… un rêve inachevé?… Elle ne le sait. Ne veut point le savoir non plus. Sa mission?…simple… rendre le sourire à ceux qui l’avaient perdus… oubliant le sien… volant les leurs. Peut-être…

Mais pour le moment… une affaire de haute importance semblait naître en un lieu dont elle n’avait jamais posé pieds. Une missive… missive dont elle ne savait aucunement la teneur, mais dont elle avait mandat de la faire parvenir en main propre à sa mère de cœur. Manque de chance… le lieu n’étant point propice à ce genre de rendez-vous. Un mariage,… grimace…elle les fuit, tout comme moult autres événements mondains…

Vêtue de sa cape de velours fétiche,… de couleur verte émeraude. Elle s’avança sur le parvis menant à la chapelle. Il y avait foule… la noce semblait sur sa fin.. déjà ou heureusement. Elle aurait préféré se faire plus discrète pourtant… nerveuse… timide un brin peut-être… ou beaucoup.. Assurément beaucoup. Elle chercha du regard les visages des convives afin d’y reconnaître la plus belle d’entre toutes…sa mère de cœur...sa Fifoumajolie... l’appelant souvent ainsi.

Était-elle déjà partie?.. Question… sans réponse pour le moment. Elle croise le regard d’un homme qu’elle ne connaît point.. gêne.. puis celui d’une dame un peu plus loin… nobles.. cela se voit.. s’incline. Continuant ainsi sa recherche, le pli en sa main… discret… portant un sceau dont elle même ne connaissait point l’expéditeur. Il valait mieux…

Certaines personnes la bouscule… évidemment… d’autres lui sourit, comme si souvent. Mais elle cherche toujours la rousse… et la trouvera.. coûte que coûte.

Craquement de pas...elle écrase le pied d'un inconnu, .. se sent idiote..murmure..

'Pardon..'

Poursuit sa quête du regard... n'osant croiser le sien... gêne..malaise sans nul doute. Se reprend, s'incline et s'excuse à nouveau... Sa tête est ailleurs, son regard aussi. Recherchant encore, afin de partir plus rapidement.

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Linon
Et voilà , elle était mariée ! "Enfin" auraient dit les jalouses auxquelles la belle et capricieuse baronne faisait de l'ombre. "Hélas" rétorqueraient les hommes qui voyaient s'éloigner tout espoir d'effleurer un jour le bonheur de Valezy.

Linon affichait un sourire radieux et soulagé. La cérémonie avait été fort longue, elle n'en pouvait plus... Mais au moins cette fois, pas de coup d'éclat qui la mît dans une position difficile, c'était déjà ça ! N'étaient les allées et venues bien sûr... surtout les allées d'ailleurs... Elle avait vu sortir plus ou moins discrètement Mal', Ayerin poussée par son père, Baile et celle qui l'accompagnait, quelques autres femmes qu'elle ne connaissait que de vue, et doutait, et vu les mines, que ce soit pour se jeter sur le banquet.

Un brin inquiète, elle força un sourire à son beau-fils resté près d'elle et qui s'était si magistralement distingué en porteur d'alliances et ébouriffa ses cheveux qui pourtant, n'avaient pas besoin de ça.


Bravo mon Marko, tu t'en es très bien sorti.

L'enfant leva vers elle un visage souriant

Oui, hein? t'as vu? j'les ai pas perdues ! J'ai faim maintenant....


La fierté et l'appétit du petit chassèrent la brève inquiétude qui avait traversé l'esprit de Linon qui eut un rire léger.

Oui, j'me doute bien que tu as faim. On va aller au banquet maintenant, tu n'as qu'à y aller tout de suite, je félicite les mariés et je te rejoins.

Alors que l'affamé sans demander son reste se faufilait agilement parmi les invités qui sortaient pour quitter la chapelle à son tour, sa belle-mère profita d'une accalmie dans les félicitations pour s'approcher enfin de la jeune mariée resplendissante.


Joli lancer Jo...

Elle prit la rouquine dans ses bras, froissant probablement la robe, mais après tout, Jo en avait des centaines. La serrant contre son coeur, elle lui murmura à l'oreille

Toutes mes félicitations ma belle, soyez heureuse au bras de l'homme que vous avez choisi, et faites-nous plein de petits rouquins...


Elle ponctua tout ça d'une grosse bise sur la joue veloutée de son amie avant de la relâcher, puis tourna la tête vers le jeune époux

Félicitations à vous aussi mon cher, vous allez faire l'envie de tous les hommes du royaume.
Puissiez vous connaître une félicité éternelle au côté de Jo. Et tâchez d'être un bon époux... si vous la peinez, je vous tonds !


Sourire innocent mais néanmoins sincère devant leur bonheur, Linon ramassa ses jupes et suivit le cortège en direction de la porte, et surtout de la fête !
Sihaya
C'est occupé ! Attendez votre tour !

Suffoquée d'indignation devant tant d'impudence, Sihaya manqua de jeter le magnifique bouquet de lys qu'elle avait en main à la suite du seau d'eau et se repris in extremis. Ses yeux tombèrent sur ledit seau qui gisait à ses pieds, et se baissant vivement, elle le ramassa et le projeta de toutes ses forces sur le confessionnal, provoquant un vacarme qui résonna abondamment dans l'église à présent presque vide.

Butor ! Faquin ! Maraud ! pesta furieusement la jeune fille sous couvert du bruit. Puis elle se détourna résolument vers Bastien qui se tenait toujours à ses côtés et se força à sourire.

Vous avez raison Messire, j'accepte votre aimable proposition de m'escorter jusqu'au banquet.
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Dame de Compagnie de Johanara Bérénice d'Emerask Ambroise, Baronne de Lignières et Dame de Saint Lys, Antras et Magnet
Bastien.
Le cortège était déjà sortit de l'église lorsque la mariée lança son bouquet à l'aveuglette derrière elle et, aussi surprenant que cela puisse paraître, le bouquet vola une bonne distance jusqu'à tomber directement dans les mains de Sihaya. Bastien n'avait jamais assisté à un mariage auparavant et n'était certainement pas au courant de la symbolique du bouquet ou du geste de le rattraper, ni d'aucune autre symbolique relié au mariage d'ailleurs. N'empêche, il ne put que sourire devant l'ironie que cela représentait alors que la dame de compagnie, tout occupée à sa vengeance, en avait oublié le mariage de sa dame et se fait ramener à la réalité par cette dernière par l'entremise de son bouquet. Au même moment, des paroles d'une grande impertinence retentirent du confessionnal. Si Bastien en fut indigné, Sihaya explosa et jeta le seau vide contre la boîte aux vices. Après un court accès de colère qui pétrifia le jeune homme entre frayeur et amusement, la jeune femme se tourna vers lui pour accepter sa proposition. Bastien lui rendit son sourire en lui présentant son bras.

"Si vous n'avez plus rien à faire, je crois que nous avons un cortège à rattraper."
Persan
Un grand boum contre la porte vint de nouveau perturber leurs ébats. Persan poussa de nouveau un groumpf sonore. Comment voulez-vous vous concentrer sur ce que vous faites avec des malotrus qui ne cessent de venir vous perturber ? Légèrement essouflé, Persan cessa soudain tout mouvement.

Dites ! Plus vous perturberez les choses et plus l'attente sera longue, hein...

Il espéra que cela suffirait à calmer les indélicats de l'autre côté de la porte et fit en sorte que Mathilde ne soit pas malheureuse de se trouver là.
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Sihaya
Sihaya prit le bras de Bastien et se dirigea avec lui vers la sortie.

Dites ! Plus vous perturberez les choses et plus l'attente sera longue, hein...


Sur le point de passer le seuil de l'église, elle s'arrêta net, grinça des dents puis se reprit au prix d'un effort méritoire afin de sauvegarder le peu de dignité qu'il lui restait, et prétendant n'avoir rien entendu, bien que légèrement vacillante, elle se laissa entraîner vers le banquet. Les lys du bouquet de la mariée, recevant une perle liquide en fuite, furent les seuls témoins du profond chagrin dissimulé dans les yeux sombres de la jeune fille.
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Dame de Compagnie de Johanara Bérénice d'Emerask Ambroise, Baronne de Lignières et Dame de Saint Lys, Antras et Magnet
Bastien.
La suite au banquet
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