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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

Linon
Les deux jeunes femmes retirées dans la chambre de Linon avait eu un peu de mal à se débrouiller pour enfiler et ajuster leurs robes, et surtout tous les colifichets qui allaient avec. Mais pas moyen de piquer une femme de chambre, toutes étaient aux petits soins pour la mariée.... Linon avait retrouvé la robe bleu nuit qu'elle portait pour le dernier mariage qui avait eu lieu à Lignières, et dont elle gardait un souvenir... agacé. Amberle la portait maintenant et son amie tournait autour d'elle pour vérifier que les plis tombaient bien.

Eh bien, elle te va très bien cette robe... Tu es tout à fait jolie comme ça... enfin moins que moi, mais quand même.

Les deux se mirent à échanger quelques amabilités plus ou moins aimables, mais Linon coupa court en abdiquant. C'est que le temps passait... elles avaient une Jo à marier !

Mais oui, t'es très belle ! Hiji ne verra que toi, Mal' ne verra que lui, tout cela finira en duel, ce s'ra charmant !


Allez zou, filons, j'suis sûre qu'on est en retard !

Les deux brunes se pressèrent dans les couloirs, se perdirent un peu et finirent par déboucher dans une cour éclaboussée de soleil. Linon cligna des yeux plusieurs fois et confia à son amie

C'est mauvais signe ce soleil... « Mariage pluvieux, mariage heureux » comme disait ma grand-mère. Enfin, j'ai pas de grand-mère, mais si j'en avais eu une, elle l'aurait sûrement dit! Bon allez, arrête de traîner !


Retroussant leurs jupes, Linon et Amberle coururent jusqu'à la chapelle que Linon connaissait si bien pour n'en manquer à peu près aucune cérémonie. Cette dernière arriva en nage dans le petit bâtiment obscur. Re-clignement d'yeux pour s'accoutumer... Pfff, quelle idée cette robe au col de fourrure... elle ne tiendrait jamais jusqu'à la fin de la cérémonie.


Amb', la famille se place au premier rang, Je te laisse, je dois aller surveiller Jo.... Mal' ou Hiji vont arriver, hein... on s'voit tout à l'heure.

Alors qu'Amberle rejoignait le premier rang, Linon se faufila derrière l'autel et disparut par une petite porte.

Dans la sacristie, Suniva penchée sur le cheveux de la future mariée morigénait celle-ci. Sourire en coin du témoin qui écarta largement les bras pour s'annoncer


Tadaam !!! Je suis là, on peut commencer ! Allez, hop, hop, hop, on y va Jo, puisque vous tenez tant à vous marier...
Johanara
Les minutes semblaient des heures…

Frétillante, bien que toujours contrariée par cette épaule qui la lançait sans répit, Johanara virevoltait ci et là , exaspérant sa suivance qui cédait volontiers à ces caprices en ce jour béni.

Bilichilde la força à s’asseoir. Allons bon!


Mais , triple buse! A-t-on jamais vu une future mariée assise! Je trépigne moi Maaaadame! J’exulte! Je n’en puis plus! Laisse moi passer ou je te pourfends maraude!

Mimant un geste ample du bras vers sa demoiselle d’honneur à l’aide d’une épée imaginaire , on la houspilla tant de peur qu’elle ne déchire sa robe qu’elle arrêta ses pitreries non sans renâcler avec ardeur. Puis se tournant vers Suniva dont les yeux ambrés la gourmandait gentiment:

Oui cette couronne glisse , point ma faute tout de même! Et non on ne recouronne pas! Prenez pas cet air fripon hein , on se croirait à un couronnement ducal avec vos simagrées ! *léger gloussement* Mais voyez ces boucles!! Sihaya!! Mes peignes d’ivoires ne tiennent pas!

Elle jugea sa coiffure disgracieuse à force de contempler son reflet dans le grand miroir de Venise ornant la petite porte basse à châssis dorés.

Il faut absolument arranger ça! Je ne me montrerai pas en l’Eglise avec pareille tignasse. Comment ça pas le temps? J’exige et j’ordonne qu’on m’arrange cette débâcle sur le champs! Ah vous voilà Linon! Et cessez de ricaner! Enfin vous êtes superbe! Cette fourrure est du plus bel effet! Vous n’avez rien cassé au moins? Et Marko il a les alliances ? Il va se tenir hein?

On retira les épingles à sa lourde crinière de peur de subir les foudres d’une ire incommensurable , on la repeigna en maugréant que si la cérémonie débutait sans qu’elle n’ai mise présentable, elle aurait l’air peu fin, et qu’un retard pour cause de coquetterie mal placée ce serait un affront pour l’Evêque , le promis et tous les invités.

N’y voulant rien entendre , Johanara insista , trépignant devant le psyché, la lèvre boudeuse jusqu’à ce que ses amples boucles rousses nimbe à nouveau de clartés rubescentes son doux minois aux traits fins et réguliers.

Mais la demoiselle ne s’arrêta pas là. Rongée par une furieuse impatience, elle changea moult fois de parures, gignant tantôt ses rubis tantôt ses diamants , si bien qu’au bout d’une heure , laquais et chambrières agonisaient, haletants et essoufflées , la mine rougeaude à force de faire maintes allers retours entre le Castel et la petite Chapelle perdue au milieu des grands chênes et qu’un certain Jocelyn novice en la maison d’Ambroise, rendit son tablier, pestant contre une maîtresse aussi exigeante que tyrannique et que Johanata manqua d’assommer à coups de croix aristotélicienne, cette dernière ornant le mur de la sacristie.

Elle finit par se calmer la rousse , l’émotion la submergeant soudain alors qu’on lui annonçait l’arrivée de l’archevêque. Ses doigts fins et délicats serrèrent le petit chapelet serti d’émeraudes accroché à son poignet gracile alors qu’elle entamait une prière au Très Haut.


Dieu tout puissant , j’implore votre pardon pour mes pêchés , et je vous conjure de bénir ses noces, qu’elles se déroulent sans encombre , et que ma vie puisse être liée à tout jamais à la sienne…

Quelques minutes de répit pour tous…Elle resta un long moment, la tête penchée vers celle de son Ysandre, sa confidente, son autre , son témoin , ses doigts venant se lier fébrilement aux siens, le cœur en attente…
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Sakou
Toute droite.
Sans bouger de sa chaise, qui se trouvait dans la dernière rangée et assez éloignée de la porte d'entrée, son regard fût attirer par l'entrée discrète d'un jeune homme dont le visage ne lui semblait pourtant pas inconnue!

Elle avait beau tentée de trouver, rien n'y fesait!
Pourtant ce visage.
Puis elle retient une pensée folle.
Elle venait de comprendre.
L'homme ressemblait étrangement à sa très chère amie Johanara.

Puis de son siège, elle espionnait l'homme qu'elle trouvait tout à fait charmant dans sa manière d'être.

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dame Sakou de Franchimont
Matriarche de la famille de Franchimont
Protectrice de Lailah!
Strakastre
Charles entra dans la chapelle avec sa charmante cavalière et un parfum inhabituel l'envahit... Prenant une forte inspiration, un flux de sentiments contradictoires l'envahit. Instinctivement, il prit son pendentif aux trois clefs qui teintait encore au rythme de ses pas...

L'émotion le gagna subitement... tant d'images qui revenaient en une seule fois... d'une force certaine qu'il dut s'arrêter un instant, fixant l'autel et la croix de Christos... Un instant, sa respiration se fit plus irrégulière, son visage se ferma, ses sourcils plièrent... Un frisson le traversa de part en part, le crispant sur son médaillon qui tinta de nouveau... le ramenant à la réalité aussi vite qu'il s'en était détaché.

Son regard se posa alors sur Rosebudy que lui désignait sa cavalière. Reprenant instantanément la maitrise de lui-même, il adressa à sa vis à vis un sourire entendu.


- Heureux de vous retrouver icelieu, Baronne... Vous manquez en Armagnac et Comminges...
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Maleus
La route fut bonne, à dire vrai elle fut trop courte selon l'avis du borgne qui aurait préféré profiter de son accompagnatrice le plus longtemps possible.
Quoique..il se serait passé de ce paysage haïssable..le Berry.
Pour tout dire il s'etait juré que la prochaine fois qu'il y remettrait les pieds pour un évènement ça aurait été pour piller le chateau et bruler les terres.
Ce ne fut helas pas le cas et malgrès la route en bonne compagnie il eut grande difficulté à masquer sa deception.

Quand il furent à portée de chateau de Lignières, une lueur de tristesse fit place dans l'oeil unique du mercenaire..le moment etait venu de se séparer pour eviter des ennuis inutiles.

A l'arriere de la chapelle, legerement en retrait et d'un simple regard il fut décidé que par sécurité ils ne resteraient pas ensemble durant toute la cérémonie.
L'oeil gris fut encore fixé sur sa cavaliere de quelques instant afin de capturer son image et la faire sienne puis s'en alla lui aussi en direction de l'édifice religieux.

Leger soupir.

Bien habillé, certe, etait le borgne mais la grande capuche qui l'empechait d'etre reconnu faisait legerement tache au milieu des autres convives.
Il resta un instant à contempler la salle et les gens présents puis prenant son courage à deux mains se dirigea d'un pas rapide jusqu'aux places de devant..place réservée à la famille.
Ceci fait et après plusieurs secondes de réfléxion, la grande capuche tomba et le visage à demi abimé du borgne fut dévoilé aux vues de tous.

"Advienne que pourra..."

Le Mal' prit place...n'attendant plus que le debut de la cérémonie.

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--Theobald_


Conformément aux instructions de son maître, la petite troupe d’Antras et de Magnet avait été positionnée en ordre pour veiller à la sécurité du domaine et au bon déroulement des épousailles qui allaient être célébrées en ce jour.

C’est que le seigneur l’avait bien averti, la baronne avait de bien mauvaises fréquentations, aux rangs desquels les fâcheux étaient de loin les plus recommandables. Il allait donc falloir être vigilant.

Et à ce constat, l’imposant homme d’arme ne put que renifler bruyamment, tout en balayant de son regard terne et pataud les environs de la chapelle.

Chez lui, le métier de garde était une seconde nature… De telle sorte que tout petit déjà, alors qu’il n’était que le simple fils d’un paysan de Magnet, il aimait à garder un œil acéré sur les poules de la maisonnée et à les protéger vaille que vaille contre les voleurs, les renards et autres nuisibles possibles et imaginables… Ca pour sur, le métier de garde, il l’avait dans le sang.

Mais bon… Tout ceci était cependant une autre et vieille histoire.

Puisque actuellement, il avait une mission à mener à bien et qui plus est, une mission qui lui tenait à cœur, heureux qu’il était pour les épousailles de son maître. A vrai dire, la seule ombre qu’il pouvait bien trouver au tableau, c’était que tout cela se passe en Berry. Ah si seulement la cérémonie s’était faite en Auvergne. Là bas les gens savaient se tenir et les hommes d’arme étaient vigoureux, pas comme l’autre andouille là, qui devait être en train de se faire dévorer la carotide par un nain, en ce moment même. Mais bon, on n’avait pas toujours ce que l’on voulait dans la vie.

Et ce fut sur ce constat qu’il se tourna vers ses hommes avant de déclamer de la voix de stentor qui lui était propre.


Bon les gars, pas tout ça, mais va falloir se sortir les doigts du séant !
On est là pour veiller sur les lieux…


Alors on ouvre l’œil et on se tient prêt à intervenir dès qu’on voit un individu louche. Et ceci, que ce soit les tires laines, les voleurs d’argenterie, les ivrognes, les troublions, les excités, les chevaliers à la noix amateur d’enlèvement, les mendiants, les pestiférés, les lépreux, les ribaudes, les bateleurs, les mécontents, les hérétiques et les blonds…

Ayant mis fin à sa longue énumération, le garde se concéda le temps de reprendre son souffle tout en passant une main calleuse sur la surface lisse de son crâne.


C’est alors que l’un de ses acolytes profita de son court répit, pour poser une judicieuse question.

Chef ! Je vois mal le rapport avec les blonds dans tout ça…


Moi non plus, mon garçon, mais notre seigneur aime pas les blonds… Alors on s’y tient, on n’est pas là pour réfléchir non plus, manquerait plus que ça d’ailleurs…
Sur ce tous à vos positions !


Il prit alors le temps de regarder ses hommes lui obéir avant de rejoindre l’entrée de la chapelle Saint Louis.
Altania
Le garde laissa rentrer Altania. Elle ne se fit pas prier et rentra a l'intérieur. Beaucoup de monde et surtout la piéce maîtresse de cette cérémonie: la Mariée !

Petit sourrire en coin, elle se glissa parmis les fidéles, un peu à l'écart pour ne pas trop se faire remarquer...
Nk
La p'tite blonde sympathique, servante de Jo se tortillait devant le couple enlacé, rouge comme une pivoine... Elle savait marquer son territoire, la bretonne... déjà qu'il y avait ces marques sur son cou et son dos...
Pour sûr qu'il se souvenait d'elle, il avait déjà remarqué sa façon de se cacher pour le regarder quand il passait chez sa patronne. Pas de bol pour elle, les blondes il a déjà donné et il est pas prêt d'y revenir.
Il lui lança un regard non dénué de sympathie et fouilla ses poches à la recherche de l'une ou l'autre piécette tandis que Cerry l'entraînait déjà dans la chambre où un bon bain les attendait... Pas tellement le temps de s'attarder, juste se laver, se détendre un peu avec des huiles parfumées puis revêtir sa plus belle tenue avant de filer vers la chapelle

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Linon
Argghhh, les alliances... et Marko...

Oui, oui, bien sûr... pensez donc... pas no't'genre d'oublier les alliances!


Où était passé Marko??? Linon n'en avait aucune idée !!! Elle se souvenait juste de l'avoir envoyé se chercher à manger dans les cuisines des heures avant, et ne l'avait plus revu... A vrai dire, elle l'avait même un peu oublié et le gamin avait du profiter de ce répit pour aller traîner on ne sait où...

Instant de panique à légère sueur froide... Comment s'esquiver l'air de rien? ou alors trouver quelqu'un qui reconnaisse le gosse?

Linon entrouvrit la porte et chercha dans la foule des invités une éventuelle connaissance qui comprendrait à son air de chien battu qu'elle avait besoin d'aide.


Euh... et si j'allais chercher des ciseaux pour arranger vos cheveux??

Edit pour mise en forme défaillante
Georgepoilu
George arrive au domaine de lignière accompagné de trois personnes dont deux dissimulaient leurs visages et un portait la bure.

Il interroge le garde de faction pour savoir où étaient les mariés. L'auvergnat n'est pas encore arrivé entend il. on va l'attendre dit il aux autres personnes l'accompagnant

Le Duc s'installe alors à l'entrée de la chapelle près de la herse, avec ses trois comparses guettant l'arrivée du futur époux
Alienor_de_flore
Aliénor arriva tranquillement au domaine de Lignère, afin d'assister au mariage de son amie Johanara. Elle était vraiment ravie que cette dernière eut enfin trouvé l'homme qui lui convenait. Elle les avait vu tous les deux il y a quelques temps, lors de leur petit séjour en Berry, et vraiment, ils faisaient plaisir à voir, tant ils rayonnaient de bonheur.

Elle s'était fait faire pour cette occasion, une jolie robe par une couturière, amie de sa sœur. Mais elle était venue seule: Ovni, son aimé, était toujours en convalescence, se remettant de la maladie qu'il avait contracté, bien soigné heureusement, par Astérie, l'excellente médecin de St Aignan.

Elle entra dans la chapelle, à peine surprise de voir tant de monde. C'est que Johanara était connue un peu partout dans le royaume ! Il y a quelques temps, alors qu'elle était allé rendre visite à sa sœur, à Montélimar, quand elle disait qu'elle venait du Berry, tous ceux avec qui elle discutait, lui parlaient de Johanara ... et de Georges. Des vrais stars ces deux là !

Elle salua les personnes qu'elle connaissait, puis alla s'installer sur une banc, en attendant que la cérémonie commence.

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Porte-parole des conseillers ducaux - HOP ! Pour un Horizon Ouvert et Prospère
Rebaile
Yo...
Les deux ch'vaux avancent aussi vite qu'ils peuvent, du moins celui d'la Baile, pask'elle doit ralentir des fois pour que la Cap' la rattrape. Pas sérieux pour un garde du corps.. Mais faut dire que c'mariage l'attire pour deux raisons. Oui bon, elle y vient d'abord pour Jo, c'te baronne rousse qu'elle a un p'tit peu cotoyée du temps où elle était avec Aye et les Rouges. Et puis secrètement, elle espère bien voir Aye, justement, qu'elle sait vivante mais dont elle n'a plus d'nouvelles depuis qu'elle a décidé d'suivre l'Ange...

S'arrête une énième fois, pour attendre qu'l'Ange en question revienne à sa hauteur. Un exploit qu'elle a réalisé, la Baile, pour qu'elle accepte d'venir avec elle... Faut dire que si elle avait refusé, elle-même n'aurait pas pu v'nir, puisqu'elle avait promis à une certaine Duchesse qu'elle ne la quitt'rait pas d'une semelle... Mais elle a trouvé l'argument choc en lui disant qu'elle y verrait son Maitre d'armes qu'elle n'avait pas revu depuis un bail... Ca l'avait fait réfléchir, et le "oui" qu'elle avait prononcé valait bien tous les "oui" d'chapelle!

Lignières.. Enfin...

Allez Cap', on y est! Ca n'va pas durer longtemps tu verras... et j'suis sure que tu vas rencontrer des tas d'gens que tu n'as pas vus depuis longtemps, et tout...

T'ain qu'est-ce qu'il ne faut pas raconter comme inepties pour qu'elle ne rebrousse pas chemin comme elle est capable de l'faire...
Galoper encore jusqu'à la chapelle, et laisser les ch'vaux pas loin d'l'entrée.

Tendre la main vers celle qu'elle suiv'ra jusqu'au bout mais qui la suit elle, aujourd'hui, et forcer cette fois pour qu'elle l'accepte et l'aide à descendre. Marcher à son rythme jusqu'à l'entrée, l'palpiltant s'emballant pour des raisons qu'elle ne controle pas. S'arreter d'vant la porte. Lui laisser l'initiative d'entrer et d'se placer, pendant qu'elle scrute les présents. Des gens qu'elle reconnait, des visages qui la font sourire, d'autres se crisper, mais elle ne bouge pas d'là où elle se tient, cherchant toujours la seule Catherine qu'elle connait parmi c'te foule de nobliaux.
Pis s'tourne vers elle.

C'est quand tu veux, Cap'.

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Wilou61
Ils avaient réussi à trouver le chemin de la chapelle. Comme ils avaient cherché, ils étaient en retard, ainsi ils ne risquaient pas de faire une entrée discrète.
Ils entrent, leurs yeux demandant un peu de temps pour s'habituer à la pénombre du lieu. En marchant dans l'allée, il serre la main de sa douce Azurely posée sur son bras. Un jour viendra, où ils seront les hôtes d'une telle cérémonie, et ce jour, tous les yeux seront tournés vers eux.

Quoique là, il voit que pas mal d'yeux le sont et il reconnait avec plaisir pas mal des invités.
Joffrey tout d'abord dont le mariage avait été pour lui la première réunion dans la famille de sa douce, Ewaele aussi , la charmante Ewaele tout droit venue de Limoges sans doute, avec laquelle ils avaient essayer de vaincre Valérianne, en vain ; Fifou aussi, souvent côtoyée lors de son séjour à Saumur, sans oublier la charmante Rosebudy qu'il croisait bien souvent en telles circonstances, mais avec laquelle il n'avait jamais vraiment pris le temps de discuter.

Sourire à tous ceux qu'il reconnait, il se dirige vers une place libre. Une chose le rassurre, point de buse dans les environs, donc point de risque de voir des bottes voler dans les airs.

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Valezy
Sous le bleu de ses yeux défilait le somptueux décor que lui offrait Lignières. Force était d’avouer, en effet, que le domaine ne manquait point de charme.

A sa droite, non loin du coche, il lui sembla apercevoir le petit bosquet au sein duquel avait été érigée la chapelle Saint Louis et qui, bientôt, verrait la célébration de ses épousailles. Il n’eut cependant guère le temps d’y penser plus avant que déjà la voix de son témoin Nkhan, retentit dans l’habitacle du coche.

Et presqu’aussitôt, son regard se déporta sur son ami. Il avait rencontré l’homme en Armagnac, quand ce dernier était gouverneur de la garnison de Saint Bertrand et que lui-même était encore un simple soldat de la dite garnison. De la gouaille, l’homme d’arme à la barbe fleurie n’en manquait point, tout comme de la valeur et de la bravoure. Tant et si bien que Valezy avait eut tôt fait de vouer un grand respect pour le Baron de Saint Saën, puis, au fil du temps, une profonde amitié.

Aussi, un mince sourire se traça sur ses lèvres avant qu’il ne lui réponde.


Ce sont les risques lorsque l’on se rend au Berry, mon ami. Ici vois-tu, les gens ne vivent pas… Ils survivent, tant bien que mal.

Mais en ce qui concerne Gaspard, ne t’en fais pas… Il serait capable de manger une armure de plate lorsqu’il est en colère. A croire que son râtelier est taillé à même le diamant. Nul doute qu’il saura résoudre le problème rapidement.


Mais à peine eut-il le temps d’achever sa phrase que déjà le cocher tentait tant bien que mal d’arrêter le carrosse à proximité de la chapelle. Et ceci, malgré les quelques coches et chariots qui s’y trouvaient déjà…

Et bien, pensa t’il alors, c’est que de plus en plus de monde tiens à être véhiculé, à ce rythme là, on en viendra à créer des places de stationnement payantes…

Toutefois, comme nul n’est prophète en son temps, laissons donc là, le jeune seigneur à ses pensées pour reprendre notre récit à l’instant où son attention se porta sur les portes de la chapelle.

Et tandis qu’il se livrait à sa silencieuse contemplation, il ressentit une étrange impression. Un peu comme si une pointe d’anxiété pointait à son flanc devant l’importance du moment qui allait se dérouler icelieu. Alors qu’à contrario, son cœur se gonflait de joie à la perspective de son union plus que prochaine.

Allons, allons, ce n’était pas comme si je n’avais point l’habitude de faire le mariole en public.

Devant ce juste constat, ses mains vinrent alors rajuster le col de sa tunique de soie pourpre, brodés de fils d’or rendus rutilants par la lueur mordoré du crépuscule. Puis, s’emparant de la cape de velours noire qu’il avait soigneusement pliée avant son départ, il passa l’atour autour de ses épaules avant de placer consciencieusement la couronne de seigneur qui ceignait son front… Bien la première fois qu’il sortait cet ustensile là d’ailleurs, il faudrait qu’il y repense plus souvent à l’occasion.

Par une nouvelle fois, il se retourna alors vers ses témoins et amis.


Bien, si vous êtes prêts…
Allons-y.


Toutefois, une fois hors du coche, il n’eut guère le loisir que de faire trois pas vers la chapelle, en tout et pour tout, qu’il entendit une voix l’interpeller. Se retournant sur le champ, Valezy aperçut le Duc du Berry, sous bien étrange escorte… Trois hommes étaient en effet à ses côtés, l’un ressemblait à un moine… Les deux autres à des coupes jarrets.

Allons bon, George le poilu aurait il changé d’avis au sujet des noces de sa nièce, se demanda t’il alors ? Tout en saluant son vis-à-vis.


Salutation votre grâce…
Je vois que vous avez pu vous libérer pour assister à la cérémonie.

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Escalibur2
Depuis le matin où elle était arrivée dans un état de propreté plus que douteux, Estelle Caroline n'avait guère eut le temps de se reposer. Au moment où sa tante Archibaldane lui ordonna plus que ne lui quémanda de précéder la future mariée à l'église et de rejoindre le cortège, elle entrevit la possibilité de prendre une petite pause. Elle se faufila donc dans la sacristie pour pouvoir s'assoir quelques instants à l'abri des regards. La Dame Blanche profita de ces quelques minutes pour s'assurer que sa tenue aux reflets d'or ne présentait aucun faux plis. Elle ordonna également à la domestique qui l'avait accompagnée de donner une dernière main à sa longue chevelure blonde qui avait été longuement coiffée en une longue et belle tresse qui mettait les traits fins de son visage en valeur.

Johanara, les autres demoiselles d'honneur et les suivantes de la Baronne arrivèrent rapidement. Toutes étaient fins prêtes et la future mariée s'agitait de droite à gauche et de gauche à droite causant moults difficultés à ses suivantes qui ne savaient plus où donner de la tête. Estelle Caroline observait cela d'un oeil amusé. Sa cousine ne changerait donc jamais pensa-t-elle : Même en un moment aussi important pour elle, elle trouvait le moyen de s'inquiéter de son sol ! Ce qui lui valut une petite réflexion amusée :

Ma chère cousine, il me semble que vous ne fassiez une fixation sur l'état de propreté de vos dallage aujourd'hui ... Pourquoi ne congédiez-vous pas votre domestique si elle astique si mal que cela ?

Cette petite note d'ironie ne calma guère la Baronne de Lignières qui continua de virevolter. Plus les minutes passaient, plus le ressorts sur lequel elle semblait montée, paraissait grandir. Afin de tâcher de la calmer, Estelle Caroline hasarda une question qui la taraudait depuis le matin :
Pourrais-je profiter de l'occasion de vos noces pour vous présenter le Sieur de Castelléo ? Je me suis permise de lui demander d'être mon cavalier ce jour... J'aimerais tant que vous le connaissiez, je suis sûre que vous l'apprécierez !

Puis, elle crut bon de rajouter :
Et, si je le fais juste après les noces, je suis certaines que vous ne risquerez pas de le séduire. Elle ponctua cette dernière phrase par un léger rire.
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