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[RP] Chapelle Saint Louis, épousailles de Johanara et Valezy

--Kerry
Un jeune garçon entra timidement dans la chapelle. Même s'il avait beau être essoufflé, le petit coursier tenta d'atténuer sa respiration, histoire de ne pas se faire remarquer par ces gens tous bizarre et pour la plupart bien habillé. Une semaine avant, un écuyer plutôt douteux lui avait confié la mission de remettre une missive à la mariée de ce mariage, qui serait très probablement vêtue d'une robe de couleur rouge. En silence il observa la foule de personne présent dans la chapelle et tenta de dénicher la dame en question. Tout bas, il pesta pour lui même :
"Du rouge, du rouge... Je lui en mettrais du rouge a cet laquais de pacotille moi ! Comment veut-il que j'arrive a voir du rouge! Humpf la belle affaire !"
Le petit bonhomme, qui s'avérait être daltonien, secoua la manche d'un homme prés de l'entrée et lui demanda où était la mariée. Le bougre , voyant les habits sales et recouverts de poussière du gamin, lui répondit d'un air patibulaire qu'elle était dans la sacristie et qu'il fallait mieux qu'un mouflet comme lui déguerpisse avant de se faire remarquer.
La sacristie ... Décidément ! Il devait chercher une femme qui était dans un endroit inconnu pour lui et vêtue d'une couleur qui lui était tout aussi inconnue! Une mission périlleuse en perspective ...
Rebaile
Mouarf... La crise qu'elle lui fait...
Plante son regard dans l'sien et attend, comme d'hab, que ça passe.
Et ça passe, 'fin c'est c'qu'elle croit quand elle semble enfin s'calmer et s'décider à s'asseoir. Mais c'est sans compter sur le côté très ricieux d'sa Cap'...
Et elle hurle sa place trouvée, et ses pas hurlent avec elle.. T'ain, bonjour la discrétion...

Et ne v'là-t-il pas qu'elle se pose tout près, comme de par hasard, d'un borgne qu'elle connait très bien. C'pas du tout étonnant qu'il soit ici, mais bon, pourquoi est-ce qu'il l'ignore superbement? Il a posé son noeil aveugle sur elle ou quoi? Rhoo Mal', une fois oui une fois non, tu m'fais ce coup à chaque fois, vieux! 'fin bon, comme tu veux hein? Moi j'vais pas t'ignorer..
S'place exprès entre sa Cap' et l'mercenaire, et lui balance un

Hey Mal', ravie d'te voir ici, même si c'pas partagé t'sais!

S'tourne vers l'Ange et d'un aller-r'tour de la main, fait des présentations limite provoc, s'en fichant s'ils se connaissaient d'jà.

Cap', Mal', un ancien, euh, camarade d'rougerie... Mal', Cap', celle dont j'ai décidé d'garder l'corps et l'esprit d'un commun accord avec d'autres.


Et quand elle s'arrête, elle chope un regard qui la fige un instant. Ne le quitte que lorsque son propriétaire s'déplace pour elle ne sait qu'elle raison, et à sa place, l'image d'une taverne limousine et l'souv'nir des mots échangés.
Grimace et s'frotte la tempe en j'tant des regards en coin à sa voisine.

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Archibaldane


Archibaldane ayant été voir les cuisiniers et marmitons pour quelques
ordres, arrive à la Chapelle et fronce le sourcil...


"Sont-ce des passants ? Non... une partie de la noce y compris le futur marié... et bien... Nous allons faire encore un peu le gendarme !"

Elle s'approche de Georges, son beau-frère, de Valezy et leur dit.

- Et bien quel est cette pantalonnade ? Georges, donnez-moi votre bras voulez-vous ? Il nous faut ramener toutes ces brebis égarées au bercail... Et le futur marié est encore là ? Voulez-vous bien rentrer... allez hop ! Passez devant !
Aussitôt dit, aussitôt fait, elle prend le bras de Georges, intime au marié, d'un regard, d'aller un peu plus vite se passer la corde au cou, et dit à la cantonade...

- Allons mes amis et parents, il faut entrer en la Chapelle ! Si vous continuez vos badinages, nous ne marierons jamais Johanara !!! Telle que je la connais, elle doit déjà arracher les statues de la sacristie de leur socle...

Quand la tante Archibaldane d'Ambroise d'Al Aquim dit quelque chose, il est inutile de prononcer une autre parole... Le cortège de bavards pénètre enfin dans l'édifice.

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Fifounijoli
La jeune vicomtesse qui profitait de ce petit moment de sérénité en compagnie son ami resta immobile à l’arrivée d’une jeune fille vers eux. En l’espace de quelques secondes, Charles s’éloigna d’elle et sauta tel un animal sur une proie sur la jeune femme qui lui était totalement inconnue. L'entourant de ses bras il l'embrassa l'étouffant presque, puis l'a gifla, nouveau mélange de sentiments pensa t’elle en voyant la scène qui se déroulait sous ses yeux.

Ne jamais s'éloigner trop longtemps .... mettant sa main sur sa bouche camouflant sa surprise elle laissa son regard vagabonder entre son ami et la jeune Catherine
Yrka
courte vêtue , Yrka commençait à s'cailler serieusement les miches et s'decida à entrer dans l'lieut saint.. l'genre d'endroit sans lequel elle n'était jamais entrée par respect pour sa mère qui crachait dès qu'elle entendait parler d'croix ou d'cierge.. mais la mecréante d'vait bien s'avouer qu'l'idée d'un très haut n'lui était pas étrangère ... bref ... elle s'faufila entre les riches vêtements et odeurs diverses et variées recouvertes le plus souvent par des onguents raffinés alors qu'le sous jacent n'était guère mieux qu'un marais...

La gueuse repéra un banc au fond sur lequel elle jeta son devolu à defaut d'une peau nacrée ou d'une épaule fine prolongeant une nuque aux courbes diaboliques.. elle mit son séant sur l'marbre avant même d'savoir à côté d'qui elle était ...n'pouvait pas étaler ses jambes mais au moins s'reposer d'sa journée en attendant qu'la cerémonie finisse et qu'le buffet fasse taire son estomac braillard...
Yrka sentît une odeur d'tabac froid et tourna l'naseau vers son origine...

Mal!!! tu m'reconnais? ..ouais j'sais d'habitude j'suis plus mal nipée ..
puis baissa l'ton
bon j'suis pas vraiment la bienvenue içi. en tout cas pas invitée .. mais y a tellement d'monde et j'suis sûre qu'y en a plein qui s'demandent qui est leur voisin à qui ils font moultes sourires... pis j'ai la dalle .. y a toujours du gâchis aux mariages...

yrka s'pencha un peu et crût reconnaitre.. mais non c'n'était pas possible... pourtant c'profil l'était unique ...
--Marko


Y'avait pas à dire, Aye était franch'ment marrante, bien plus que Linon qui pensait qu'à le laver ou à l'empêcher de faire des trucs rigolos.

Aussi le gosse s'en donnait-il à coeur joie, braillant comme un perdu en brandissant son épée en bois d'une main, la seconde plus ou moins fermée sur les alliances. Il flanqua même quelques coups de talons dans les flancs de sa monture qui brutalement s'arrêta.


Humpff...


Coup d'oeil par-dessus l'épaule d'Aye... C'est qui çui-là ? Chuchotement dans le cou de la jeune fille que les deux bras de l'enfant entourent

Pourquoi on s'arrête? C'est qui, tu l'connais? L'a pas l'air gentil hein.. tu veux qu'j'le tue?

Mais avant qu'Aye n'aie le temps de répondre, v'là t'y pas des mains qui surgissent et lui tripotent les fesses. Marko en lâcha le cou de sa monture et chuta sur ces mêmes fesses.

Hey !!!

D'un bond relevé, juste à temps pour voir tomber la gifle sur la joue de sa copine, Marko vit rouge et bondit sur l'infâme qu'il se mit à harceler de coups d'épée.

Tu touches pas à Aye !!!!!!!!!!
Nkhan
Une cérémonie étrange aux abords de la chapelle]

Nkhan avait rit à la remarque de Valezy sur son nain..il avait alors eu la pensée fugace de lui demander s'il n'en faisait pas l'élevage, afin qu'on puisse en laisser courir quelques uns sur les terres d'Armagnac..nul doute qu'une mâchoire en diamant servirait tout autant sur les armures que sur les mécréants pourvoyeurs de basses paroles qui sévissaient dans son Comté d'adoption..

A peine allait-il répliquer aux paroles de son ami, que le carrosse cessa net sa course..et les témoins furent invités à suivre le futur époux dehors..

Nkhan avait fait des efforts pour se vêtir avec élégance pour la cérémonie..enfin, une élégance somme toute très militaire..sur un cotte de maille qui descendait à mi cuisse, il avait revêtu un plastron de fer poli, forgé aux armes de ses terres..a sa taille, une riche ceinture en cuir, orné de léopard normand, soutenait sa lourde épée..sur ses épaules, une pelisse de loup avait été revêtu..le tout donnait plus l'impression d'être en présence d'un officier militaire..

A peine les trois compères avaient ils mis le pied dehors, qu'un étrange personnage, aux atours ducaux, s'étaient rapprochés de Valezy, et l'avait sollicité..
D'un regard suspicieux, Nkhan avait signifié sa désapprobation, mais la réponse du futur époux ne fit pas de doute..l'homme en question devait être le fameux Duc "poilu"..

D'abord restant en retrait, le Baron accompagna le Duc, Valezy, et trois hommes étranges vers les frondaisons de la forêt toute proche..

Nkhan se retint de parler ou de donner quelconques remarques négatives envers le suzerain de ces terres qui commença par demander à Valezy de ployer l'échine..

S'exécutant, la cérémonie revêtit une bien étrange allure..le Duc, demanda une confession au futur époux..ce que ce dernier..fit...

Nkhan écouta avec attention les paroles de son ami, non sans afficher un sourire ironique sur son visage..il s'imaginait les pensées de Valezy..n'éprouvant aucune sorte de remord quand à tous ces tués..
Le Baron Normand avait suivi de loin ces évènements..à l'époque, il commandait à l'armée de Normandie..et il fallait dire que de piètre opinion il en avait concernant les Berrichons..mais il se tut et continua à regarder passivement cette cérémonie..

Nkhan plaint son ami de devoir s'abaisser à pareil scènes de théâtres..mais il fallait apparemment en passer par là pour que ses deux amis vivent pleinement leur amour..l'amour, une chose rare dans un mariage noble..

Une voix se fit alors entendre, mettant fin pendant quelques secondes à la mascarade..Archibaldane faisait son entrée, et Nkhan la suivit du regard, amusé..il attendit que celle-ci le remarque afin de pouvoir la saluer..

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--Mereeulalie
La mère Eulalie, appelée à la rescousse, arrive sur ces entrefaites et colle deux taloches aux garnements Marko et Aye... et leur dit...

- ça suffit maintenant la marmaille, c'est une noce, pas une guerre... Ou vous vous tenez cois, ou je vous flanque à l'écurie, vu ? Pas possible qu'on gâche la mariage de ma p'tite caille... Allez du balai... M'en vais remettre de l'ordre à tout ça moi !!!
Archibaldane


Archibaldane entre dans la Chapelle, laisse Georges s'installer sur le banc de la famille et passe discrètement à la sacristie afin de calmer sa nièce qui doit être dans les transes...

[en la sacristie]

- Tout va bien ici ? Est-ce le calme ?

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Strakastre
Aussitôt porté, aussitôt regretté... Sentiments entremêlés entre colère et soulagement profond... Depuis que Charles avait reçu la dernière missive de sa fille, comme testament et dernières volontés, le Vicomte ne vivait plus que dans l'expectative de recevoir un avis mortuaire concernant Ayerin... Des mois sans nouvelles, des mois d'inquiétudes...

Mais au moment où il allait la reprendre dans ses bras, Charles dut faire face à un assaillant d'une nature inhabituelle... mais semble-t-il motivé à défendre la pauvre giflée...

Comprenant alors les intentions du jeune homme, le Vicomte éclata de rire puis se recula de quelques pas... les mains levées.


- D'accord, d'accord, je me rend !
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Yrka
Devant l'mutisme du borgne , Yrka n'se vexa pas , habituée à son côté ronchon... l'avait l'unique oeil sombre et valait mieux pas l'déranger..

Yrka n'avait d'cesse d'se demander si elle avait interêt à s'manifester auprès d'la dame qui jouxtait l'cyclope.. n'l'avait pas vue si bien vêtue la dernière fois dans cette taverne d'Guyenne ni si .. guindée.. c't'air serieux qui lui durcissait l'visage mais peut être n'était ce que la fatigue du voyage ..ou la faim... ou juste l'emotion dûe à l'instant , intensité d'l'instant qu'Yrka n'perçevait pas .

La bougresse se pencha et chuchota d'abord doucement , s'disant qu'même dans c'vacarme elle serait entendue .. vacarme ouais , en fait y avait pas grand monde qui s'taisait là dedans!

Baile.... baile... hheeyyyyyy.... Baile!!!!....

Yrka sifflait presque , n'voulant pas timbrer sa voix..
quelques râleries à côté lui temoignaient pourtant qu'elle n'était pas inaudible exceptée d'l'interessée.

Yrka s'racla la gorge et faisant mine de tousser , sortît un peu plus sa voix

hhhkkkkk bbaaiiillee kkkffffhhhhhhhhhh
Johanara
Le calme?

Froncement de sourcils barroneques et moue boudeuse à sa lippe charnue.

Le calme? Non ma tante ce n’est point le calme icelieu! Et vous pouvez me dire ce que fait ce gredin de Valezy? Parce que je n’arrête pas de jeter des œillades par la petite porte dérobée et bien qu’il y ai foule en la chapelle je n’aperçois guère sa trogne d’éphèbe!

Il va venir hein? Dites moi qu'il va venir!!!

La voix est légèrement étranglée tandis que ses mains froissaient nerveusement la soie amarante de ses amples jupons.

On la rabroua presque aussitôt. La somptueuse toilette ne méritait vraiment pas tel traitement!
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Valezy
Durant un instant, le silence fit son retour dans les bois… Mais une fois encore, il ne sut guère durer bien longtemps que, déjà, le diacre reprenait la parole, lui assenant quelques passages du livre des vertus, avant de faire part de son incrédulité vis-à-vis de son manque de regrets…

Que pensait il donc que l’on devenait homme d’arme en s’émeuvant à la vue du sang ?

En cet instant, Valezy se retint toutefois de répondre… Car en lui remontait à la surface une période de son passé qu’il avait prit grand soin d’oublier, l’enfouissant, par la même, au plus profond de son âme. Et il se revit, alors, tout jeune soldat au sein d’une chapelle à écouter les propos calme et mesuré de l’homme qui l’avait initié à la foi.

Il se remémora ainsi, du concept de guerre juste, ce fondement du dogme aristotélicien qui voulait que nul homme ne puisse avoir à craindre sa damnation s’il levait les armes au nom du Très Haut ou au nom de sa patrie… Là n’était il pas ce qu’il avait fait par le passé après tout ?

Il se rappela aussi de ce que l’on appelait le jugement de dieu… Pratique ancienne et utile qui voulait que lorsqu’un différent oppose deux êtres ou deux contrées, chacune d’entre elles puissent laver son honneur par le sang… Que l’ancien temps avait du bon parfois, un différent, deux adversaires, un vainqueur et un perdant… Et tout ceci sous le regard du Très Haut et de ses bienheureux prophètes, il était dès lors bien plus simple de savoir qui avait tort et qui avait raison.

Valezy quant à lui… Et bien, ma foi si il était encore là, c’était bel et bien parce qu’il avait toujours eu raison. Aussi, du châtiment divin n’aurait il jamais à craindre car son épée, toujours il l’avait brandit pour une cause qu’il considérait juste que ce soit pour défendre ses idées, sa patrie ou encore les siens…

Et sur ce point là, George en personne se rangerait de son avis si un jour, par mégarde, un inconscient oserait s’en prendre à Johanara. Car cet homme là, sans nul doute, aucun, ne tarderait pas à connaître sa définition du mot justice.

Le seigneur arverne n’en finit pas moins par se relever de tout son haut avant de s’adresser au diacre d’un ton qu’il aurait cependant voulu moins sec.

Je vous remercie pour votre sacrement mon frère… Puisse Aristote guider vos pas.

Il n’eut cependant point le temps d’aller plus avant dans ses propos que déjà Archibaldane, la tante de Johanara qu’il avait connu autrefois infirmière de l’Ost d’Armagnac, surgit telle une tornade dans leur lieu de réclusion improvisé. Les houspillant, ainsi, tour à tour, de regagner au plus vite la chapelle avant que la cérémonie ne commence.

Enfin quelqu’un qui a une once de sagesse… Il était grand temps. Et à cette pensée, un sourire emplit d’amusement se dessina sur les lèvres du Seigneur de Magnet.

Nous y allons, Archibaldane et nous y allons même gaiement.

Puis, il prit le temps de se retourner vers ses témoins, dont Nkhan, plus velu que jamais entre sa barbe, sa pelisse et son ceinturon. Et ceci, afin de s’assurer que ces derniers n’avaient pas subitement sombré en plein sommeil. Rassuré quant à ce point, il prit, enfin, la route qui le conduirait vers l’autel.


Bien… Maintenant que nous avons eu notre petit quart d’heure de nostalgie…
Et bien, ma foi, espérons qu’on arrive à bon port cette fois ci.


Et sur le trajet qui s’ensuivit, son pas s’accéléra perceptiblement tandis qu’il jetait des regards emplit de méfiance aux alentours… Valezy espérait bien, en effet, ne pas se faire alpaguer une nouvelle fois en route. C’est qu’avec toutes leurs broutilles, ils finiraient par le mettre en retard et puis, sait on jamais, peut être même que là, tapis dans les ombres épaisses des bosquets, se tenaient un prêtre qui souhaitait ardemment le voir se rependre au sujet du meurtre de la poularde qu’il avait dégusté hier au soir.

Toutefois, il dut se rendre à l’évidence quand il gagna le perron de la chapelle… Ses craintes étaient fort heureusement infondées.

L’auvergnat prit alors le temps de vérifier sa mise une dernière fois, tout en prenant une profonde inspiration… Les choses sérieuses allaient bientôt pouvoir commencer, bientôt elle serait là et les seuls sujets qui tarauderont alors son esprit seront leur union, leur amour et leur avenir…

Puis quelques instants plus tard, les semelles de ses bottes en cuir, martelaient avec rythme le dallage du lieu de culte au grès de sa démarche martiale. Rendu impassible, ses prunelles balayaient les visages des quelques personnes déjà installées sur les différents bancs de la chapelle. S’avisant alors d’afficher un sourire affable pour l’occasion, il salua les différents convives d’un signe du chef tout en remontant l’allée pour prendre place près de l’autel…



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Archibaldane
[dans la sacristie]

- Il suffit Johanara ! Quelle image donnez-vous de la famille ! Un peu de patience que diable. Il arrive votre futur... Il faisait la conversation à votre oncle. De toute façon, il ne me semble pas avoir vu Monseigneur Navigius icelieu ? Mes damoiselles, vous allez me calmer cette péronnelle ou foi d'Ambroise, je lui met une fessée !

Elle jette un regard vers la chapelle et aperçoit Valezy qui entre...


- Le voici... allons, je vais à ma place. Et calmez-vous je vous prie !

Elle sort, va chercher son époux et les enfants, et la famille au grand complet rejoint les bancs de la famille d'Ambroise...
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Ayerin
[Pas trop à l'aise,... face au regard du Padré]


- Catherine...

Humfrrr,... elle supportait pas c'prénom,... et lui en servait par trois en plus,... mais n'quittait pas des yeux son Padré et n'lui dit mots sur sa haine d'ce sobriquet idiot ... il l'aimait ainsi, elle n'pourrait rien y changer, comme lui n'arrivait point à la maitriser comme il aimerait l'faire.

Alors après son "blablatage", elle s'attendait au pire mais fut plus que ravie d'le sentir la prendre dans ses bras, même si il semblait croire à un mirage, tellement il s'mit a la tâtonner d'partout ...


hey oh,... moi aussi j't'aime hein ... pas fini sa phrase qu'il la reluquait sous toutes les coutures, bras, épaules, tout y passa, elle lui décocha son plus beau sourire qui fut vite ravalé quand elle reçut d'sa main gantée un soufflet du diable, elle s'attendait au pire certes mais pas à telle honte... un 47fillettes lui aurait suffit...!

- Mais bon sang, où étais-tu depuis tout ce temps ?

Elle retenait toujours Marko qui fut étouffé autant qu'elle par l'étreinte, et qui chuta pour attérir sur son fessier,... l'gamin semblait plein d'colère et avait décidé d'prendre sa défense contre ce Père qui v'nait d'lui donner d'son courroux, qu'elle méritait sans doute.

Tu touches pas à Aye !!!!!!!!!!

La gamine ricanait d'voir l'p'tiot brandir son épée d'bois et rosser son Suzerain,... "vla qui est fait, bien joué mon poto" s'disait-elle en s'caressant la joue, et grommelant son mécontentement entres ses chicots serrés ... Humffrrr ... il aurait pu lui éviter cet affront, tout de même, pas idée de se faire maraver la pomme en public et pourquoi pas la fessée cul nu, temps qu'on y est !

Ben j'étais sur les routes hein,
Je ne faisais rien d'mal tu sais que j'ne pourrai jamais en faire si on n'm'en fait pas avant... question d'principe !


Elle s'mordait la joue, ce qui lui déformait son si délicieux minois, s'disait que c'était le seul moyen pour n'pas répondre au geste reçu...
Elle se savait impulsive, trop parfois et n'était pas a la cour à rendre coups pour coups,...
Alors elle grogna tout son soul afin de se contenir. Et vrai qu'elle avait omis de le prévenir qu'elle s'en était sortie presque indemne de cette presque ptite rixe sans importance aux miracles, il avait dû s'faire un sang d'encre de ce fait.


T'as vu comme j'suis bien gardée hein,...
J'suis fière d'mon chevalier servant, j'pouvais pas rêver plus merveilleux bonhomme à mes côtés
... rétorqua la môme à l'attention du Stra qui abandonna face aux menaces d'Marko,... la gamine l'attira vers elle et lui présenta sur l'champs celui qu'il voulait trouer pour elle.

Marko, j'te présente mon père Charles, enfin Strakastre,... et toi padré ben j'te présente Marko, preux chevalier !
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Que celui ou celle qui n'a jamais péché m'jette des pierres, grâce à elles, j'me bâtirai un château ... Libertad !!!
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