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[RP] "Jirai seul" - Ou le baptême à huis clos.

--Fitz.


Ecoute attentive du serment et regard curieux envers ces mains qui s'étaient jointes.. Premier signe d'affection montré. Mais au moment propice. Le regard se relève suite à la promesse achevée et les lèvres se meuvent pour indiquer la destination suivante et enfin baptiser cet homme..

Ils s'approchèrent tous du baptistère et le prélat y trempa alors légèrement ses doigts pour ensuite en asperger le front de Judas.


Je te baptise au nom de l’Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Puis laissant le silence installer la réalité du moment dans leurs esprits, l'évêque acheva ensuite ainsi :

Te voilà maintenant baptisé, mon fils, va, et répands par ton exemple la Lumière de la vraie Foy aux autres hommes et femmes, et ne trahis pas cet engagement du baptême par une conduite malhonnête. Tu es désormais lavé de tes péchés antérieurs, et admis au sein de la grande famille aristotélicienne. Que l'amitié te rende plus fort... et puisse la Lumière te guider jusqu'à ton trépas.

Ta marraine va te remettre l'insigne des baptisés que tu pourras dès lors porter pour afficher ta Foy et ton engagement dans la religion aristotélicienne.


Mais n'attendant point la réaction de ladite marraine, Monseigneur Fitz désire avant tout se décharger du "poids" entre ses mains et tend un cierge au nouvellement baptisé.

Par ce cierge, Dieu t'exhorte à répandre la lumière de la Vérité autour de toi.

Et ce n'est qu'à ce moment qu'il laisse la femme intervenir, après qu'il eut gardé la préséance du geste.. Il accompagna cette attente d'un très à propos :

Allez en paix mes enfants. Destiné aux deux compères..

La cérémonie se clôturait. Il pourrait ainsi quitter Nevers pour se rendre sur Tonnerre y nommer un curé..

On ne chômait pas ici..
Judas
La main nue du Von Frayner rejoint celle de la Corleone, sacrant une union étrange et pourtant. Une union légitime. La cérémonie ressemblait tant à un mariage qu'il pensa l'espace d'un instant à une hypothétique nuit de noces. Il du revenir à lui lorsqu'il fut guidé jusqu'au baptistère, sortant de la pensée toute Judéenne. Il se pencha un peu, recevant la fraiche coulée hyaline sur le front, celle-ci acheva de le réveiller. Le baptême. Symbole fort. Judas eut un léger frisson.
l'Evêque s'adressa à lui, puis comme on refile sa croix à un pauvre "Jésus", il lui remit un cierge.

Te voilà baptisé Judas. Et si l'on en croit ton prélat, tu es même lavé de toutes tes saloperies passées. Ses yeux se baissèrent sur la petite flamme, s'animant d'une lueur bien étrange. Oui... Judas ne manquerait pas de répandre la lumière de sa vérité autour de lui...

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" Nous sommes les folles plumes des inspirations sans règles "
--Erwelyn


Judas baptisé. Erwelyn Corleone marraine de Judas Von Frayner. Judas Von Frayner filleul d'Erwelyn Corleone. Étrange duo, elle ne cessait de se le répéter. La Corleone, donc, suivit le prélat et son filleul en silence jusqu'au baptistère. Son regard suivit l'eau qui coula le long du front du brun. La baronne était déjà marraine, par deux fois, si l'on ne comptait pas ses filleuls décédés depuis. Mais celui-ci était de loin le plus étrange jamais vécu.
La main gantée d'Erwelyn reçue la médaille de baptême, qu'elle observa un instant. Jamais elle n'aurait cru offrir un bijoux au Von Frayner, et encore moins celui-là. Le prélat clôtura la cérémonie et elle attendit qu'il se soit éloigné pour remettre la médaille à Judas avec un petit sourire en coin, taquine.


Je te baptise, Judas Von Frayner, mon filleul. Nous sommes à présent liés devant le Très Haut.

Sans se répartir de son sourire, la baronne fouilla alors dans son sac de chez Jean-Louis le Gautier et en sortit le fameux tissu brodé. Et brodé par sa main, attention. Plié, il alla rejoindre la main du Von Frayner. Son regard s'ancra au sien et après un silence passé, lui ayant laissé le temps de contempler sa broderie, elle reprit la parole, tout doucement.

De gueules à la bande d'argent, accostée de deux cotices d'or...

Silence encore, qu'elle laissa s'installer, le temps que l'information monte à l'esprit. Pour l'instant, elle ne rajouterait rien, goutant la surprise et l'interrogation s'installant sur le visage de Judas. Comprendrait-il, comprendrait-il pas ?

Judas
Et il ne compris pas. Judas n'est qu'un homme, un homme surpris. Il observa au creux de sa paume la broderie, et répondit bêtement.

C'est un blason.

Oui Judas, bravo, c'est un blason. Il nota immédiatement la délicatesse des présents de sa désormais Marraine comparée aux siens, dans d'aussi belles boites Parisiennes fussent-il enfermés. La broderie est un art délicat que l'on apprend aux damoiselles avant leur premier sang, leur doigts graciles tuent le temps et créent de la beauté, c'est un art dont Judas n'a rien à foutre. Pourtant, cette broderie-ci l'interpelle. Un blason... Un blason.... Non, le mâle n'est pas assez subtil pour le coup, c'est un joli mouchoir au blason. Heureusement qu'à l'instant il n'a pas le nez qui coule.


Hé bien... Merci... Ho la belle broderie que voilà...

Il la tourne et la retourne, l'air faussement admiratif, une petite moue appréciatrice bien hypocrite en sus. Judas aussi maitrise un art délicat: celui de ne pas froisser les femmes. Gagez que si cela arrive, c'est purement intentionnel.

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" Nous sommes les folles plumes des inspirations sans règles "
Erwelyn
Aller, aller, retiens-toi de te marrer de voir la tête abasourdie et faussement joyeuse du Von Frayner. A première vue, son filleul n'avait pas pigé un seul instant ce que ce présent, cette broderie avec le blason de Courceriers signifiait. Le sourire de la Corleone s'agrandit alors, ça ne rendait Judas que plus humain tout ça, et c'était assez appréciable.

Vous êtes doué ! C'est un blason en effet...
Et la broderie vous plait, j'en suis forte aise.


Et la duchesse de tourner les talons et de faire quelques pas en direction de la porte en bois de la cathédrale, avant de se retourner et de revenir vers lui, d'humeur décidément taquine. La Mainoise aimait jouer à ce petit jeu.

Et... savez-vous ce qu'un blason signifie, mon filleul ?

Les bras poneytesque se croisèrent, observant avec attention le bout de ses doigts gantés, main tendue.
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Judas
Quoi ça? L'homme aurait encore besoin de temps pour s'accommoder de cette nouvelle appellation. "Mon Filleul"... Cela sonnait comme un "Mon Petit". Et bien que Judas ait quelques années de moins que l'Erwelyn, il n'en était pas moins bien loin de ses tendres années. Il jeta un oeil plus loin pour s'assurer que le prélat ne les épiait pas. C'est que les histoires d'énigmes et de sous entendus, les deux zig pratiquaient... Et jusqu'à maintenant pas pour donner dans le propre. Se râclant la gorge et se frottant la tempe sur laquelle serpentait une longue mèche brune, l'enfant nouvellement baptisé Judas Von Frayner hasarda.

Il signifie ... Il représente un fief.

Petit haussement de sourcil, les yeux gris dardent ceux de la Corleone. Où veux-tu en venir baronne? Toujours pas pigé. C'est qu'on se voit pas offrir un fief tous les jours non plus, surtout après s'être pris un coup de talon dans les boules, avoir arraché une oreille et coupé une main. Et avoir dragué sans vergogne aussi une personne qui le redoutait.

Judas eut un rire guoguenard, soudain et incrédule.


Haha!

L'objet de toute la conversation se froissa entre cinq doigts fébriles. Non... Et en vrai?
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" Nous sommes les folles plumes des inspirations sans règles "
Erwelyn
Ouais, non mais là, impossible de se retenir. Faisant écho au rire du brun qui emplit le lieu de culte, Lynette éclata d'un rire franc qu'elle essaya rapidement d'estomper avant de se faire botter les fesses par le prélat qui devait encore traîner dans le coin. Le Judas ne semblait toujours pas comprendre et sûrement devait-il se demander si c'était du lard ou du cochon. La main gantée de la Corleone alla se coup-ci se placer devant ses lèvres pour étouffer le rire encore présent.

Un fief, c'est exact.

En même temps, il était tout à fait compréhensible qu'une telle demande semble complètement irréelle vu le passé du filleul et de la marraine. Son oreille avec les marques de crocs de Judas en était la preuve vivante.
Le rire s'était enfin calmé, et le pétillant regard de la Corleone se ficha encore une fois dans celui du Von Frayner.

Et... croyez vous que les émaux de ce blason iraient bien avec vos... cheveux ?

Ah, un geste de la main, le tissu se froissa dans la main de Judas. Avait-il enfin compris ?
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Judas
Tudieu(Tudieu,Tudieu,Tudieu...)



Et voilà, le compteur de ses erreurs ne fut pas vierge bien longtemps. Judas retint un second juron, réalisant qu'il venait de blasphémer. Le mot se répercuta en écho sur les visages de madones et les icônes pieuses, comme une ironique manoeuvre du Très Haut pour les faire houspiller comme deux gosses. Une main vint pincer le tissus de sa poitrine, et la question lui vint spontanément.

Vous m'offrez un fief?

le satrape resta coi un instant. Voir deux instants. Il y était. C'était parcequ'il lui avait fait peur. Ce ne pouvait être que cela, l'homme qui faisait peur mais qui savait se tenir en public avait assurément un aura protecteur affirmé aux yeux d'une femme. Lynette penserait-elle par ce geste le mettre à son service pour asseoir quelques sales besognes en cas de besoin? Oui, il avait fait couper une main, mais si la baronne se figurait qu'il commencerait à le faire lui même pour des terres, elles se fourrait le doigt dans l'oeil.

Ou c'est une vilaine farce - qui ne me fera pas rire du tout d'ailleurs -, ou la contrepartie doit être conséquente...

Il afficha cependant un sourire béat, encore sous le coup de l'annonce. Diantre. Un fief en cadeau de baptême, qui plus que Judas savait ravir les femmes? Et qui mieux que les femmes savaient le lui rendre?
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" Nous sommes les folles plumes des inspirations sans règles "
Erwelyn
Ah ben quand même, enfin l'information était montée jusqu'au cerveau. Un fief en cadeau de baptême. Lynette aussi, savait ravir les hommes. Enfin lorsqu'elle s'en donnait la peine.
Quant à Judas, il avait appris à la ravir d'une bien étrange façon. Nulle idée salace, nulle pensée de luxure, nulle envie de lui arracher ses vêtements, là, maintenant, tout de suite. Non, il la ravissait car il n'avait pas peur. Pas peur de rendre service, au risque même de se balader dans Paris chargé d'une boite enrubannée contenant la main coupée d'un malfrat.

Une légère moue se dessina cependant sur le visage d'Erwelyn. Vexée, la Corleone.


Une vilaine blague ? Me croyez-vous si mesquine pour plaisanter sur l'octroi d'un fief mon filleul ? Ne voyez là rien d'autre qu'un présent pour votre baptême et un remerciement pour service rendu.

Pour le reste... elle n'allait pas tout lui dévoiler dès le départ, mais la duchesse songeait d'ors et déjà au futur qu'ils auraient à construire ensemble, et au futur qu'elle réservait à Vaxilart. Mais chaque chose en son temps.
Le sourire béat affiché par Judas fit revenir le sien. La Mainoise avait l'impression de voir un enfant venant de recevoir un jouet en bois dont il avait rêvé durant des mois.

Alors... acceptez-vous ou devrais-je faire cadeau de Courceriers et son château à un autre filleul ?

Et la baronne de faire mine de reprendre le tissu brodé, tendant la main et posant ses doigt sur la broderie.
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Judas
Courceriers! Judas se demanda à quoi ressemblait Courceriers. Mais Bien vite, son esprit fut assailli par d'autres images plus pérennes, et par la promesse d'une nouvelle forme de pouvoir. Il y avait donc une part de remerciement, et il réalisa que la baronne était aussi fort généreuse. Toute cette soudaine liesse le fit oublier qu'elle le traita de gougnafier, truandaille, pourceau, pleutre, et même qu'il la gratifia de doux titres tels que gourgandine, coureuse de rempart, drôlesse... Liste non exhaustive, entre autres politesses.

Loin, loin les échanges fleuris et les coups sous la ceinture... Près, plus près de toi mon Dieu. Corleone Suzeraine? Ainsi soit-il, après tout elle ne serait pas tous les jours en ses murs pour le voir mener sa vie de défroqué. Car mine de rien, il y avait encore de cela une heure, le Von Frayner était prêt à se racheter une réelle bonne conduite. Le regard se baissa en diagonale sur la main de la femme, suivit d'un immédiat:


J'accepte.

Et les doigts de Judas d'ôter à ceux de la baronne le joug du blason, déterminés à ne pas laisser filer un tel présent. Finalement, la broderie lui seyait.

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