--Fitz.
Ecoute attentive du serment et regard curieux envers ces mains qui s'étaient jointes.. Premier signe d'affection montré. Mais au moment propice. Le regard se relève suite à la promesse achevée et les lèvres se meuvent pour indiquer la destination suivante et enfin baptiser cet homme..
Ils s'approchèrent tous du baptistère et le prélat y trempa alors légèrement ses doigts pour ensuite en asperger le front de Judas.
Je te baptise au nom de lÉglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour lamitié de tous les Saints et pour lamour du Père de lhumanité.
Puis laissant le silence installer la réalité du moment dans leurs esprits, l'évêque acheva ensuite ainsi :
Te voilà maintenant baptisé, mon fils, va, et répands par ton exemple la Lumière de la vraie Foy aux autres hommes et femmes, et ne trahis pas cet engagement du baptême par une conduite malhonnête. Tu es désormais lavé de tes péchés antérieurs, et admis au sein de la grande famille aristotélicienne. Que l'amitié te rende plus fort... et puisse la Lumière te guider jusqu'à ton trépas.
Ta marraine va te remettre l'insigne des baptisés que tu pourras dès lors porter pour afficher ta Foy et ton engagement dans la religion aristotélicienne.
Mais n'attendant point la réaction de ladite marraine, Monseigneur Fitz désire avant tout se décharger du "poids" entre ses mains et tend un cierge au nouvellement baptisé.
Par ce cierge, Dieu t'exhorte à répandre la lumière de la Vérité autour de toi.
Et ce n'est qu'à ce moment qu'il laisse la femme intervenir, après qu'il eut gardé la préséance du geste.. Il accompagna cette attente d'un très à propos :
Allez en paix mes enfants. Destiné aux deux compères..
La cérémonie se clôturait. Il pourrait ainsi quitter Nevers pour se rendre sur Tonnerre y nommer un curé..
On ne chômait pas ici..