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[RP] Couronnement du duc d'Orléans

Zelenka


L'heure du couronnement de l'Amahir approchait à grand pas, en fait cela se passerait aujourd'hui-même! La brune d'Adonville se réveilla avec les rayons du soleil qui pénétraient dans sa chambre ce matin-là, étirements "félinesques" et ouverture d'un oeil puis de l'autre. Il était l'heure du lever, le grand jour était arrivé et le soleil serait de la partie! Les deux pieds à peine posés à terre qu'elle s'affairait aux tâches qui lui incombent avant de se préparer et de quitter sa modeste maison Orléanaise où elle résidait ces derniers jours sachant qu'il serait plus commode pour elle d'être là plutôt qu'à Adonville, la route pour les festivités de l'anniversaire du duché n'en serait que plus courte. La jeune femme avait à coeur de participer à bon nombre des animations proposées et rendre ainsi hommage aux personnes qui s'étaient données tant de mal pour tout préparer. Quoique le combat à l'épée n'était qu'un plaisir personnel.

Apprêtée le plus joliment qu'il lui fut possible Zelenka s'enfonça dans les ruelles de la capitale direction la cathédrale. Plus elle s'approchait de l'endroit et plus il y avait de monde, elle tenta de se frayer un chemin sans se faire bousculer et arriva non sans mal sur le parvis où elle patienta un instant, posant son regard à droite à gauche, semblant chercher quelqu'un.


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Bourguignon
Voila plusieurs jours que l'ancien Duc d'Orléans avait quitté le Duché en confiant au Gouverneur les attributs du Régnant de l'Orléanais, depuis quelques semaines déjà le Boeuf avait en sa possession l'Epée, le Heaume et les Armes d'Orléans et il en prenait le plus grand soin. Chaque jour il vérifiait que les symboles étaient toujours en sa possession et en sécurité puis lorsque la date du Couronnement fut connue il reçut un pli de Xalta.
L'Intendante lui expliqua la mission que lui avait confié le Duc pour son sacre et lui demanda de ramener les attributs du Duc d'Orléans. Après une courte réponse envoyée par missive, le Beaugency se rendit à la Cathédrale d'Orléans pour remettre, quelques jours avant le couronnement de l'Amahir fils, les dits objets à la dame de Tronchay.

Liberé de sa fonction de gardien des symboles ducaux, le Boeuf se voyait également dispenser par le Duc de tenir son poste au sein de sa garde, sa fonction de Gouverneur l'y en empechant un petit peu.
Le jour J pour Montpipeau était arrivé, Bourguignon se rendit donc à Orléans en compagnie de son épouse et de son jeune écuyer/garde. Le petit convoi arriva devant le parvis au moment où les cloches se mirent à résonner dans toute la ville, la cérémonie pouvait donc avoir lieu. En entrant il croisa Lexhor en compagnie d'Elisel.

Le Boeuf accompagna son épouse jusqu'au coeur de la nef puis la laissa en compagnie de leur heritier et d'Erunlan pour se rendre en direction du choeur afin de retrouver le diacre d'Orléans qui était à son tour entré toujours au coté du Chancelier; en marchant il ne manqua pas de saluer toutes les personnes qu'il croisait. Puis arriver à hauteur d'Alluyes il se permit d'intervenir en ayant entendu les propos de la baronne.


Bonjour à vous deux

Ne t'inquiètes pas Eli, je les ai remis à Xalta il y a deux jours, tu n'as pas à t'inquieter...
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Xalta
Elle cherchait des yeux Elisel, Bourguignon et Liloute elle devait leur confier à l'une les couleurs du duché à l'autre l'épée enfin à la dernière le heaume. Tout avait été entreposé soigneusement dans la sacristie et sous bonne garde, il n'aurait pas fallut qu'un petit malin les volatilise. Donc des gardes à sa solde avait veillé jour et nuit.

Il fallait qu'elle attrape chacun des intervenants pour leur expliquer le déroulement et peut-être qu'ils auraient une phrase ou deux à prononcer en donnant les insignes du pouvoir ducal. Elle abandonne son fils et son époux puis elle se dirige vers Bourguignon et Elisel qui sont proches de sa grasce Lexhor.

Elle les salue, puis dans un chuchotement.

Pardonnez moi de vous interrompre mais j'aurai besoin de vous . Un regard à Elisel un autre à Bourguignon puis à Lexhor. Vous voulez bien me suivre que je puisse vous confier la couronne ducale, les couleurs du duché et l'épée.

Elle leur indique de la suivre dans la sacristie. Les insignes du pouvoir ducal sont délicatement déposé sur des coussins de velours rouge.

Lexhor je te confie donc la couronne ducale.
Code:
[img]http://www.heraldique-europeenne.org/Couronnes/Duc.gif[/img]



Alors Elisel les armes du duché que tu remettras au duc juste après qu'il ai reçu la couronne des mains de la part de Lexhor et en disant une petite phrase si possible.Les armes indiquent la délégation du pouvoir royal et que le duché est désormais à lui.
Code:
[img]http://img839.imageshack.us/img839/8023/armesdorlansnouvelledev.gif[/img][/url]


Bourguignon , voici l'épée que tu remettras à la suite d'Elisel. Je ne pense pas qu'il soit utile que je te rappelle ce qu'elle symbolise et donc tu sais quoi dire.
Code:
[img]http://img465.imageshack.us/img465/1089/charlemagneepeecomp4yd.jpg[/img]

Bien il ne manque plus que Liloute, je vous laisse regagner vos places. Je vais l'attendre.
Della
[Château d'Orléans : Le Duc, La Duchesse, La Garde Ducale. Acte II. Version féminine.]

Difficile pour une femme volubile de ne rien dire pendant tout un trajet qui dure...pfiouuuu...au moins tout ça !

Exercice d'autant plus ardu que la langue lui brûle de poser des questions, de raconter ce qu'elle a appris, ce qui la tourmente.
L'ennui est que le seul public à cet instant est son Aimé.
Ce qui fait problème, c'est que l'Aimé est le fils de celui que l'on veut sauver mais aussi le cousin de celle par qui le malheur pourrait arriver. Ajoutons encore que cette dernière est aussi la supérieure hiérarchique de la Blonde.
Tout ceci explique le profond soupir que vient de laisser échapper la Duchesse au moment où le carrosse s'arrête devant la cathédrale.
Moment fatidique où le Duc va devoir s'extraire du dit carrosse avec toute la difficulté que l'on sait due à cette patte à demi-folle qui est la sienne maintenant et dont il sait jouer avec un art particulier. Pour se faire plaindre, évidemment...tsss...non mais !
Moment fatidique donc...


Mon Ange, avez-vous déjà entendu BôPapa parler de son amitié avec notre Cousine Giffard de Clairval ?

La porte s'ouvre et le coche tend la main à la Duchesse qui descend de la voiture, attendant sagement son époux qui quitte le véhicule avec toute la difficulté déjà évoquée, pour continuer :


Non mais, c'est parce que j'avais l'impression qu'elle lui tournait autour, pour le dire platement.

Sourire angélique à l'époux, attendant sa main pour avancer jusqu'aux marches de la cathédrale, continuant encore :

Or, courir deux lièvres à la fois et finir par choisir le plus gros...La grimace qui suivit fut bien plus éloquente que tous les mots auraient l'être. Pas que BôPapa soit gros, j'ai pas dit ça. Oui, nuance, on ne causait pas du ventre rebondi de l'aïeul...seulement de l'ampleur de sa bourse...celle où se rangent les écus...Tsss...
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Liloute
Dans le cortège des carrosses avançant tant bien que mal parmi la foule pour se rendre à la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans ce trouvait bien entendu celui des ambassades.

Mais à l’intérieur, il n’y avait pas seulement le chambellan… Non, à l’intérieur se trouvait aussi La Rozières, fière vassale direct ce jour, et, sans ses histoires de hiérarchie, il y avait aussi Liloute qui conduisait aujourd’hui un ami au couronnement.

Arrivée devant le parvis, La Rozières descendit du carrosse dans la toute nouvelle tenue "exigée" du suzerain, aux couleurs de ses terres… Déjà elle voyait arrivé les premiers chevaux de la garde Ducale… Il fallait faire vite!

En entrant dans la cathédrale elle se signa et en remontant la nef, elle saluait aimablement les visages connus…


Enfin, un attroupement attira son attention… Le Duc Bourguignon discutait avec le Paire de France Lexhor, la Baronne chancelière Elisel et… Xalta! Euh madame de Tronchay, qui était, par ailleurs, justement celle que Liloute cherchait désespérément dans la foule!

Une petite génuflexion ça ne mange pas de pain en passant devant l’autel, et un peu comme si elle était chez elle déboula dans la sacristie où le groupe s’était replié!

Bien entendu elle salua par de jolies révérences et par ordre de rang s’il vous plait! les personnes présentes. Et tout doucement...


Manifestement j’arrive juste à temps…
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Chambellan d'Orléans...
La_hire
Arrivé devant la cathédrale, Etienne de Vignolles regarda autour de lui. Il commençait par y avoir beaucoup de monde et il commençait à se sentir mal à l'aise au milieu de cette foule comprenant aussi bien les nobles richement vêtus arborant couronnes lustrées et les serfs et paysans ayant fait un effort pour se vêtir à la hauteur de l’évènement.

Quelques temps plus tôt le matin, le voyant tourner en rond dans la chambre pendant qu'elle se préparait, la brune lui avait dit d'aller de l'avant, qu'elle le rejoindrait après s'être préparée, mais maintenant qu'il était là, devant la cathédrale et au milieu des villageois qui arrivaient, il ne savait pas où s'installer pour l'attendre, où aller, qui voulait-elle retrouver, où la retrouver ...

Cela faisait maintenant un moment qu'il tournait devant la cathédrale. Impatient, il n'aurait pu définir le temps mais il le trouva déjà bien long, La Hire se décida de scruter la foule présente à la recherche de la belle. Il monta sur la roue d'une charrette de foin pour avoir meilleure vue et la chercha. Après avoir parcouru plusieurs fois le parvis du regard de dextre à senestre et de senestre à dextre, la main posée horizontalement sur son front pour se protéger de la lumière du soleil, il la vit. Elle semblait le chercher également. Etienne sourit en la voyant et resta un petit moment à la regarder chercher elle aussi, elle était belle dans sa robe carmin qui mettait en valeur ses formes généreuses. Se décidant d'aller la rejoindre, La Hire sauta de la roue et se dirigea vers la brune en essayant d'arriver dans son dos.

Il se faufila entre les gens qui arrivaient puis parvenu juste derrière elle, il posa lentement sa main dextre sur la fesse de la jeune femme d'une façon bien appuyée pour bien sentir ses formes au travers du tissu puis se penchant vers son oreille il lui chuchota.


humm ... c'est à vous tout ça belle brune ????
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Keridil
[En arrivant sur le parvis : Le Duc, La Duchesse, La Garde Ducale. Acte II.]

Della-pensive était devenue soudainement Della-bavarde, arrêtant le Duc d'Orléans dans ses rêves de gloire, dans les répétitions mentales de son discours d'ouverture de l'anniversaire ducal.
Ceci dit, Keridil, quand il s'agit de ragots, il est dans la place - souvenir de Curia Regis en compagnie de la Duchesse d'Auxerre, que la Duchesse d'Orléans n'aime d'ailleurs pas beaucoup.

Oui, Akane m'a elle-même raconté son désespoir à l'idée que Père ne fut pas des plus entreprenant. Il lui a quand même offert une robe et un poème enflammé, m'a-t-elle dit.

Et le Duc de descendre à son tour du carrosse, ne prêtant pas attention aux sujets alentours, accaparé par une Consort en pleine conversation.

J'ai du lui dire que Mère serait irremplaçable et qu'elle ne devait pas s'attendre à des effusions si tôt. J'étais surpris. Pensez-vous que j'eusse du me mettre en colère ? Après tout, père a pléthore d'héritiers, pas besoin d'une nouvelle donzelle. Il y a des bouges pour assouvir les plaisirs physiques.

Si si, c'est bien le simplet d'Amahir qui dit ça. Papa n'a qu'à aller voir les filles de joies. Mais bien sur.

Quant à courir deux lièvres à la fois, il faudra m'en dire plus. Je n'en savais rien. Mais nous reprendrons cette conversation ma douce. Il faut désormais revêtir nos masques de Grâces.

Et sur le parvis, le Duc d'Orléans, façon reine d'Angleterre, se retourna en direction de la place. Autour de son carrosse, la garde, à laquelle il fit signe de se mettre en position dans la cathédrale.
Plus loin, les sujets de la capitale, épars, qui arrivaient encore, et qu'il salua d'un signe de la main, avant que de pénétrer dans le lieu saint, où étaient déjà réunis les officiants divers de la Cérémonie, et quelques nobles et moins nobles orléanais, à qui le héros du jour s'efforça d'accorder un salut, tentant de n'oublier personne.



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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.
Kalwynn
Le couple Ducal, drapé d'atours magnifiques, descendit de voiture.

D'un geste, Kalwynn fit signe à la Garde de démonter. Un cliquetis de cuirasses et d'éperons lui indiqua que l'ordre était promptement suivi.

Souriante, sa Grâce salua les Orléanais depuis le parvis, tout en glissant au Commandant le signe de déployer la Garde Ducale.

L'officier fit un rapide tour d'horizon, et en quelques gestes et hochements de tête précis, désigna sa place à chacun de ses frères d'armes : qui sur le parvis près des portes, qui dans la Cathédrale etc. La manoeuvre avait de toute manière était explicitée en Caserne, et les Gardes se répartirent avec efficacité.

Kal quant à lui, en sa qualité de commdandant, resta à proximité du Duc, lui emboîtant le pas à distance respectable quand celui-ci gagna la fraîcheur du lieu saint.

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* Commandant de la Garde Ducale *

Zelenka
Attendre, attendre toujours attendre, où qu'elle soit et quoi qu'elle fasse elle devait attendre. Ce jour ne dérogeait pas à la règle, attendant de retrouver enfin sa moitié qu'elle avait chassé de la maison ce matin-là, Zelenka se tenait debout sur le parvis. Scrutant la foule encore et encore dans l'espoir de l'apercevoir, mais nul ne lui ressemblait. Elle enrageait de lui avoir dit de partir devant, si ça se trouve il est parti dans une des tavernes avoisinantes afin de tuer son ennui. La brune allait se décider à bouger vers ces lieux quand elle sentit une pression sur sa fesse! Elle se figea sur place, les yeux écarquillés, la rage monta en elle en un instant. Sa main se préparait à atterrir sur le museau du goujat qui osait un tel acte sur sa personne. La jeune femme allait se retourner afin de procéder à la punition qu'elle jugeait appropriée lorsque son oreille fut flattée par le son de sa voix. En fait de malappris, il s'agissait de son indélicat Etienne. La pression qui montait en elle s'apaisa immédiatement, et gênée, elle prit la main insolente dans la sienne.
Roooh Etienne! ce n'est pas le lieu voyons! Et surtout pas le moment! Le couple ducal se présentait déjà en bas des marches du parvis et n'allait plus tarder à pénétrer dans le lieu saint.
Te voilà enfin, mais où étais-tu caché? Cela fait une éternité que je te cherche. Il prenait quelque fois un malin plaisir à la faire enrager et là elle était persuadée qu'il se jouait encore de sa personne. Mais comment pouvait-elle lui en vouloir après tout c'est de sa faute s'il est sorti de la maison avant elle! La brune d'Adonville tira son homme par la main, tel un enfant désobéissant et se dirigea vers l'entrée de la cathédrale.
Allez viens vite on est en retard maintenant! Rentrons avant que la garde ducale ne soit sur les dents!
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Leanore


DEpuis qu'elle connaissait Godefroy, c'était son moyen de déplacement favori : être assise en croupe sur Simbab le cheval de son époux.
Lui tenant les rênes fermement pour retenir la monture nerveuse, elle enserrant la taille de Godefroy. Elle prenait plaisir à s'appuyer plus que nécessaire sur le dos puissant, de temps à autre, il posait sa main gantée sur une des siennes et tournait la tête vers elle.
Elle commençait à s'habituer et bientôt elle espérait pouvoir apprendre à chevaucher elle aussi.

Les deux jeunes mariés se rendaient au couronnement du Duc et ce genre d'évènement attirait toujours du monde. Godefroy et Léanore ne dérogèrent pas à la règle. Au départ de leur maisonnée, le cheminement vers la cathédrale avait été plutôt calme mais au fur et à mesure qu'ils approchaient du saint édifice, cela devenait moins aisé.

Le cheval de Godefroy devenait de plus en plus nerveux et il fallait toute la force et la poigne du cavalier pour le calmer.
Le brouhaha de la foule, les pas du cheval sur les pavés, les cloches qui tintaient, tout cela faisait un joyeux tintamarre.

Enfin ils arrivèrent sur le parvis où s'agglutinaient curieux, invités, attelages de toute sorte. Godefroy descendit de cheval, attacha la bride à un pieu prévu à cet effet et tendit ses bras pour aider Léanore à descendre à son tour. Elle sentit ses mains serrer sa taille fermement, et lorsqu'elle se laissa glisser, elle perçut au passage son parfum et en éprouva une émotion amoureuse.

Peu après eux, arriva le couple ducal, entouré des hommes de la garde qui prenaient des places stratégiques pour la sécurité du héros du jour. Enfin ils descendirent de la voiture et Léanore en resta bouche bée.

Comme elle est belle !
ne put elle s'empécher de murmurer en voyant la duchesse.
Ils progressaient tous deux vers l'entrée de la cathédrale et lorsqu'ils furent à leur hauteur, Léanore s'inclina respectueusement.

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Xalta
Elle terminait sa présentation quand la Chambellan fit son entrée. Elle lui adresse un sourire.

Bonjour Liloute; Tu arrives au bon moment je vais pouvoir te remettre le heaume. Tu passeras la dernière normalement. Le voici tout rutilant: le heaume, lourd de sens, symbolisant la valeur militaire de son porteur.

Code:
[img]http://img263.imageshack.us/img263/6302/heaumez.png[/img]

Et bien sur il te faudra dire quelques mots au duc en lui remettant.

Un sourire, elle se souvient quand elle avait porté ce même heaume lors du sacre d'Aurae. Cela lui semblait si lointain mais elle a toujours bien en mémoire ses hésitations sur ce qu'elle allait dire.

Bon je vais vous laisser et regagner ma place au sein de la nef.

Et de les quitter en les saluant et de rejoindre son époux et son fils. Se plaçant de nouveau entre les deux . Puis quelques instants après, le couple ducal fit son entrée.
Lexhor
Le duc et son épouse étaient arrivés, ainsi qu'une grande partie de la noblesse et du peuple. Il était donc temps d'entrer plus dans le vif de la cérémonie.
Lexhor s'éclaircit donc la voix et demanda à ce que règne le silence au sein de la cathédrale.
Lorsque les chuchotis et les discussions prirent fin, il s'approcha de l'autel et prit la parole.


Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs, dieu vous garde.

Un sourire.

Nous sommes ici réunis, en ce jour bénit de dieu, pour couronner le nouveau duc d'Orléans, sa grâce Keridil d'Amahir.
Au-delà d'une simple cérémonie, ce couronnement se révèle être la communion de tout un peuple avec son duc, représentant de sa Masjeté le Roy en Orléans.
Ce sacre ouvre les portes d'un règne que nous souhaitons long et surtout prospère. Puisse sa grâce le duc d'Orléans administrer notre province, celle que lui a confié le Roy, de façon à la rendre forte et prospère.


Le diacre marqua une pause, incita le duc à s'approcher, d'un signe de la main.

Je vous invite maintenant à réciter le crédo, à l'unisson. Après quoi le duc d'Orléans prendra la parole, s'il le souhaite, afin d'adresser quelques mots à ses sujets et à ses vassaux.

Lexhor commença alors à réciter le crédo, marquant ainsi le début de la cérémonie de couronnement du duc d'Orléans.
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Lenore
Lénore avait prit place autour de ses "semblables" - le bas peuple-. Peu de villageois s'étaient rendu à la cérémonie mais beaucoup de personnalités du duché y étaient présentes. La blondine reconnut quelques personnes mais sans doute ces dernières ne l'avaient pas remarqué. La jouvencelle détaillait d'un oeil aiguisé les sublimes robes dont les Dames étaient apprêtées, les enviant du fond de son âme de ne pouvoir se vêtir de la sorte. Elle, que l'on nommait "Princesse" depuis son plus jeune acceptait mal la triste réalité quand dans sa modeste tenue, elle contemplait le défilé de précieuses étoffes.

Le futur Duc et son épouse firent leur apparition, resplendissants -à l'image de l'Orléanais-, puis le diacre prit la parole pour ouvrir la solennité. Ce dernier invita à réciter le Credo aristotélicien, ce que la donzelle fit avec ferveur.

Puis, les ambres légèrement écarquillés pour ne pas perdre une miette de cet évènement, la jeune fille suivit attentivement le déroulement de la cérémonie, espérant qu'un jour, elle réitère cet instant du "bon" côté -auprès des beaux apparats-.

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Elisel
La Chancelière était entrée dans la cathédrale, accompagnant sans un mot le Pair le long de l'allée centrale, après s'être signée. Bien vite rejoints par le Gouverneur, elle sentit retomber la tension entre ses omoplates, rassurée par sa simple phrase.
Et effectivement, Xalta juste après vint à son tour, les entraînant dans la sacristie, et donnant à chacun l'insigne qu'il offrirait au Duc. Zut, la petite phrase ! Elle avait oublié ce passage ! Euh... Il faudrait inventer, elle avait tout la cérémonie pour ça ! Pourquoi cela se faisait dans cet ordre ? Elle ne se souvenait plus en détail des couronnements auxquels elle avait assisté, se demandait si l'ordre était immuable. En passant à la fin, elle aurait eu encore plus de temps...
Salut à la Chambellan qui arrivait, écoute des derniers mots de Xalta, puis Elisel suivit le mouvement et alla s'installer dans les premiers rangs, près de l'allée, pour pouvoir se lever sans déranger tout le monde.

Et puis, pour être aussi aux premières loges quand le couple ducal allait s'avancer. Quel spectacle ! Sans doute possible, c'était là l'oeuvre de Clarinha. Les ors et les azurs dans une alliance parfaite de bon goût, comme toujours. Elisel dévorait les tissus, les motifs, les perles du regard, sans aucune discrétion, avec l'oeil admiratif de la couturière qui aurait été bien en peine de trouver le moindre défaut, si elle avait même seulement eu la prétention d'en chercher. Mais arrêtez de bouger !

Distraite bien trop tôt à son goût par le début de la cérémonie, elle s'arracha à sa contemplation pour entonner, quasiment en même temps que le diacre, le Credo.

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Blason en cours. D.E.C.O. ? Par là, pour tous, pour tous les goûts (ou presque).
Keridil
Après avoir traversé la nef, au bras de son épouse, après avoir observé la majesté des lieux plus que jamais, après avoir réalisé que ce chemin le menait à sa consécration ducale, Keridil d'Amahir se laissa tomber à genoux sur son prie Dieu, mains jointes, et juste devant le Duc d'Alluyes, son père.
Si le jeune homme accorda un regard au Pair, il fut empreint d'une panique toute mesurée. L'instant était solennel, symbolique, et que Lexhor soit l'officiant revêtait une sonorité toute particulière : le père passait le flambeau au fils, le Duc des Ducs d'Orléans couronnait un successeur.

Se retournant, la Fouine de Bréméan chercha la sécurité dans le regard de Della, agenouillée en retrait, puisqu'elle n'était pas couronnée.
Enfin, à l'invitation du diacre, le héros du jour entonna le credo aristotélicien.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Enfin, puisqu'il semblait qu'il faille parler, le Diplomate se leva, et se plaça auprès de son paternel.
Des assemblées, il en avait harangué plus d'une. Des discours, il en avait tenu plus d'un, jusqu'aux voeux de la Curia Regis à la Reine de France. Des sujets, il en avait déjà adressés : ceux de Montpipeau, ceux de Bréméan. Là, il s'agissait de l'Orléanais entier. La pomme d'Adam serrée, il fallut pourtant se lancer, et abandonner le Nous cérémoniel.


Mes chers sujets, vassaux, amis, et parents pour d'aucuns.
Ce jour, il m'est donné par la Grâce du Très Haut, et par le souhait des urnes d'être couronné Duc d'Orléans. La tâche est haute en prestige, et de fait, tant en devoirs.
Notre Duché est Grand, au coeur du Domaine Royal. Source de convoitise, mais doté d'alliés sincères, riche de ses diversités, nourri de ses débats.
Les Orléanais sont des battants, des résistants, mais aussi des hommes et des femmes qui savent quand est venu le temps de cesser les sermons pour défendre leurs terres, pour s'unir contre nos adversaires, contre la félonie.

Je suis fier, ce jour, de devenir votre Duc, celui de chacun de vous, fiers et forts.
Ce jour n'est point celui des promesses, ni des projets. Aussi, je me contenterai de vous dire merci. Merci de votre confiance. Merci de m'avoir mené jusqu'ici. Merci d'avoir fait de celui qui arriva roturier sans famille, votre Feudataire.

Brève pause, sur le ton personnel mélodramatique.

Enfin que chacun se souvienne notre devise en toutes circonstances :
L'Orléanais Vaincra, Fidèle à son Roi !


Puis, après un signe de tête à Lexhor, duquel une tape crânienne lui rappelant une jeunesse fuyante n'eut pas été du luxe, le Vicomte de Montpipeau retourna à son prie Dieu, prêt pour la suite.
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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.
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