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Si tu Oc comme je parlare,alors,c'est que tu causes ta Verne

Erikdejosseliniere
[Merci d'envoyer une demande de participation par MP... Une certaine dame qui se reconnaitra dans ces fariboles est la bienvenue... Elle arrive quand elle peut...]

Un homme capé, d'épée...
Le chapeau presqu'enfoncé sur le nez -juste de quoi éviter de se prendre les murs...-
Une ombre se faufilant dans le noir vers un fatal rendez-vous...
Quelques bieres pour se donner du courage...
On s'enerve, on s'angoisse, mais au fond ?
Bis repetita placent et le tutti quanti...
Ma que dice ?


Vraiment, pas possible de troubler la gueuse ici sans quelques mots du cru !

L'uomo cosa, nostra, presque seul, et pourtant, l'heure était grave... une soirée entiere en taverne, sans rien entraver goutte à ce qu'on lui avait dit : Non possibilé ! Le Duc de Corbigny, armé d'un rouleau de parchemin, d'un encrier, d'une plume bien taillée, ne pouvait admettre cela ! Il fallait qu'il sache ! Alors, prenant son courage deux mains, son cerveau idem, et sa plus fine oreille, se rendait à un rendez-vous -sans quoi, il ne s'y serait pas rendu, bougre d'ânes!- moultement secret, pret à entendre les pires sons qu'oncques eut jamais ouï... Quelle que fut la dureté de la tâche, il tacherait de ne point en faire sur le doux velin. Et Adiszieste, comme ils disent par ici.

T'Oc ! T'Oc ! T'Oc !

Même les chevillettes tintinabulaient etrangement en ces lieux reculés de la belle France. Erik attendit qu'on lui repondit... Attenda qu'on lui réponda... Attendions qu'on lui répondions... Il finirait par y perdre son françoy, çà ce compte là !
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En construction (Manque de pierre...)
Duc de Corbigny,
3x Duc de Bourgogne,
6x maire d'Autun,
Chevalier Errant de la LICORNE,
Tutélaire de l'Etoile d'Aristote & de la Toison d'Argent(en depot^^)
Legueux
T'Oil T'Oil T'Oil !

Mmmmh il allait falloir changer les martelets, l'humidité leur avait été fatale.

Finalement il était venu. A cette heure, les sbires dormaient (ben oui sinon ce ne serait plus tout à fait secret enfin moins discret quoi...), son épouse aussi, et c'est donc lui même qui regarda par l'oeil de boeuf et ouvrit doucement la porte.

Il murmura :

Dintratz ! Zo !

L'autre avait du entendre : "Dinetratss zou". Quant à comprendre... La porte ouverte et le geste sont universels. L'homme entra, encombré de vélins encrier et plumes. Il se dit que quand même, chez un héraut il aurait pu se douter... (c'est vrai, chez le héraut y a tout ce qui faut, outils et... bref)
Il le conduisit en une salle de son appartement montpellierain où ils pourraient parler à souhait sans réveiller la maisonnée, celle où il veillait tard pour les missives et autres contreseings.

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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Erikdejosseliniere
L'écho de la chevillette cherrante fut étrange mais ainsi vont les échos de la place : ils ne racontent que ce que bon leur semble des crises maraichères, et tant pis pour le petit paysan lambda croupissant sous ses impots et ses sacs de blé invendus ou, bien plus grave, evidemment, le duc bourguignon perdu dans ses langues, fussent-elles vivantes.

Mais voila donc que ça recommençait... Ca ne leur suffisait pas d'avoir une mer immobile, il fallait en plus que, même pour inviter quelqu'un à entrer, ils soient mal polis, ces languedeguingoin !


Des traces ? Zou ? J'ai les chausses propres et on me parle pas comme ça, quand même ! Je zouille si je veux!

L'autunois perdu en plein automne sudiste se rememora brutalement que c'etait à sa demande qu'il était là, conspirateur des lettres sans les chiffres, usurpateur de langage, dénonciateur de parlers patoisant, fornicateur de d'oc et d'oil s'interpénétrant, prévaricateur de bon bec -dijonnais, à la graine de moutarde-, dénonciateur de palabres imprononçables... La porte s'entrebailla, d'épuisement, le Duc bailla, le Héraut etait débraillé, au loin, on jouait un air de Baya, une gitane dansait la Samba, yeah ! Erik ne brailla pas, mais murmura :

Messire Legueux... Comment vous remercier de m'accueillir si nuitamment ? La chose qui m'amene, vous le savez, n'est pas commune... Enfin, il ne me semble pas... J'espere ne point trop prendre de votre temps, qui est précieux, je le sais. Seulement, cette conspiration ne doit pas s'ébruiter, n'est-ce pas ? Nul ne doit savoir. Surtout si certaine dame venait à nous rejoindre...

Le bourguignon suivi l'Heraut dans ses departements personnels, admirant au passage l'art du cru que d'aucun pretend trafiqué, mélangé, assommant même, l'accommodement des saveurs nauséeuses du souffre, ce qui ne sembla point véridique au Duc bourguignon, lequel aimait gouter par lui même aux douceurs locales... Non, vraiment... Toutes ces couleurs... Ca ne valait point le pur style de son duché, mais tout de même... Le lieu était fort aimablement agencé.

Hum... Comment allons-nous procéder, messire ? C'est que tout ceci n'est point dans mes habitudes... il ne faudrait qu'on puisse penser que...
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Duc de Corbigny,
3x Duc de Bourgogne,
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Chevalier Errant de la LICORNE,
Tutélaire de l'Etoile d'Aristote & de la Toison d'Argent(en depot^^)
Legueux
Que l'on puisse colporter rumeurs fallacieuses et menteries diverses sur un duc bourguignon et un comte occitan ? Allons, soyez surs que le Languedocien excelle en la matière, mais j'imagine que le bourguignon idem.

Si l'on vous a aperçu à cette heure et dans cet appareil non loin de l'ostàl montpelhierenc del coms de Gevaudan, je met 5 écus, déjà cher payé, que d'ici peu, quelqu'un aura vu mon pourvoyeur d'enfants pour mes repas d'après les vêpres, ou je ne sais quel comploteur contre les intérêts de la Province ou du Royaume...
Puisque vous fûtes régnant, vous en avez, je pense, l'expérience.

Mais venons en au fait.

Enfin il allait pouvoir comprendre les romains dans le texte ! Ne plus dépendre d'un traducteur dont il se méfiait. Il avait toujours eu du mal à les comprendre, peut être cela changerait il. Puis comme ça il comprendrait ce qui se dit à la messe aussi.

Ben leu... Comme il est d'usage de se présenter quand on entre quelque part, nous pouvons commencer par les présentations, qu'en dites vous ?
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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Armoria
As des as... Non, ce n'est point cela... Stanislas ! Non plus... Rodidjdiu de malepeste d'accent saugrenu... Et l'autre, c'était quoi, déjà ? Ah oui, oc... Oc veut dire oui. Et donna veut dire oui et dame : quand je lui ai posé la question, c'est ce qu'il a dit...

Elle tenta de se souvenir de ce qui venait de se dire dans la taverne :

Le premier : Oc
Le second : hein ?
Elle (fière) : Oui ! Oc, c'est oui !
Le premier : Oc, dame.

Ah non, c'était donc oc qui voulait dire oui et dame. Mais quand, à quelle occasion, comment faisait-on la différence ? Elle fronça le nez. Rodidjiu de rodidjiu... Sa fille allait l'apprendre, avait peut-être déjà commencé - elle soupçonnait un début d'esquisse de petit morceau de baiser ou autre entre elle et son promis - et elle ne comprendrait mie à ce que les deux fiancés se diraient devant elle... Ah ça, non ! Pas question ! Trop risqué... Elle savait sa fille sage et naïve, le fiancé de bonne famille et bien élevé, mais, de son propre aveu, ne dédaignant point de temps à autre trousser les jupons...

Et surtout, comme disait sa mère-grand : "chauffe un marron, ça l'fait péter !".

Non non non... Elle ne laisserait pas ces jeunes gens user d'un langage dont elle ignorerait tout.

Sa main muée en poing alla cogner contre le plafond de la voiture. Forrest, juché derrière, se pencha - dangereusement, c'est toujours dangereux de se pencher dans ces conditions, essayez si vous en doutez.


Votre Altesse ?

Menez-moi chez Montjoie.

Bien, Votre Altesse.

Le véloce valet descendit et, avisant un jeune garçon, demanda la direction à suivre.

Jeune puceau, pour aller chez Montjoie ?

Le bourdieau d'la rue Bistour ? La maison d'la Berthe ?

Non : Montjoie, le chef des Hérauts...

Ah... Alors la taverne des héros, c'est chez Tapeau.

Soupir valetier.

Non, petit : héraut, pas Tapeau...

[...]

Ils finirent par trouver, et l'adresse, et la porte, où Armoria se fit annoncer.

Or ça, dit-elle en entrant, les jeunes gens vont tomber sur un oc.
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[Ma bannière est morte, vive ma bannière... A venir.]
[Je vous ai envoyé une lettre RP ? Vous pouvez l'utiliser. Membre du fan-club "boisé forever"]
Legueux
Donc, les salutati...

Il fut interrompu par un vigoureux PAF ! PAF ! PAF !, suivi d'un Hola ! De la maisonnée ! retentissant.
Il leva les yeux au ciel et s'excusa, alla vitement à la porte et laissa entrer la princesse, qui passa en maugréant quelques mots sur de jeunes personnes qui tomberaient sur un "oui"...

Lui se disait que décidément, discrétion et princesse n'étaient pas compatibles, retard par contre en était quasi synonyme.

La conduisant auprès du duc :


Nautesa, quelles sont ces jeunes personnes qui doivent se dire oui ?
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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Armoria
Rebonsoir, Montjoie, désolée de l'heure tardive, mais le sujet est d'importance, et je...

Pourquoi un arrêt si soudain ? Mais pardi, parce que Legueux l'avait menée jusque dans son antre - non, elle n'avait pas peur - entre temps, à l'entresol, pas loin de l'entrée, sur ces entrefaits, et elle venait de voir une figure connue, et fort rouge quelques jours auparavant. Un beau rouge bourgogne, tiens.

Ah, vous ici... Je vous croyais (z)allé avec Zaza vous (z)occuper de trouver des zizis, ces petits (z)oiseaux zolis. Jolis, veux-je dire... Enfin qu'importe. Qui se dit oui ? Qu'importe itou ! Ils vont tomber sur un os, disais-je. Et grâce à vous.

Elle prit un air grave.

Montjoie, il me faut maîtriser votre langue. J'en ai besoin, et urgemment.
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Legueux
Nautesa, vous avez de la chance, j'étais justement en train de commencer à enseigner quelques rudiments au duc ici présent... Et c'est un plaisir.

Quant à maitriser la langue rapidement, cela ne dépend pas que de moi, si je puis me permettre.


Un geste de la main vers la porte de l'antre, geste universel signifiant "je suis galant, je te laisse passer devant" et il enchaina

Mais entrez donc et prenez place.

Au moment de refermer l'huis, il avise un laquais réveillé (enfin) par le tintamarre en train de venir voir (enfin ! Je vous jure, la valetaille de nos jours...) si problème il y avait. Il lui signifia d'amener quelques godets et flacons de Sanch Inian, et que tout allait bien.
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Erikdejosseliniere
Voila qu'il recommençait à fourrer des termes incomprehensibles au beau milieu d'une phrase en bon françoy ! D'un geste signifiant son ignorance et son immense incompritudance, -en rond et rond, petit, jamais ne tapons-, le bourguignon fit fonctionner à vitesse -trop- accelérée sa tête alourdie par les exces houblonesques des heures précédentes. Voici donc le fruit de ses réflexions :

Mais c'est pas possible ces mots, tard dans la nuit, j'y comprends goutte et pourtant, je les prends... Hum... Tentons une translation :

l'ostàl : la stalle
montpelhierenc : me pèlais les reins
del coms : des couillons
de Gevaudan : ça, c'est bon, je reconnais le nom...


Laborieusement, Corbigny rabouta l'ensemble avec le reste de l'introduction du Heraut, ce qui lui donna ce résultat improbable : "Si l'on vous a aperçu à cette heure et dans cet appareil non loin de la stalle, je me pelais les fesses avec ces couillons du Gévaudan", etc... Sans nul doute ces villageois là devaient posseder un grand pouvoir pour retenir l'attention de Montjoie au point de se refroidir le fondement, sans même qu'il se permettre de l'asseoir, en attendant que l'éleve n'arrive en son Hostel... Quoi que peu convaincu par le sens caché de sa propre traduction, Erik laissa poindre un sourire satisfait, répondant tout de go, parce qu'il le fallait bien, mais sans avoir reellement entendu la suite de cet incipit courtois du local de l'étape :

Certes, certes ! Mais ne pensez-vous point qu'il serait préférable d'en commencer par le commencement...? Si nous nous présentions ?

Dans quelle langue souhaitait-il faire quelque notables progres, déjà, ce Comte si bon ? Deutsch ? Español ? English ? Italiano ? Bourguingoin ? Belge, une fois ? Pax Romana ? Louchebèm ? Bah, qui entendra dira !
Lorsque, fort à propos, s'intromis une certaine Princesse en ce lieu de perdition langagiere et vocabulistique.


Altesse ! Quel plaisir ! Adoncques, vous aussi êtes en grande nécessité d'entremelage de langues ? Pour ma part, le parler d'ici m'est pire que langue morte, et je ne puis admettre tel manque de courtoisie de ma part à l'égard de nos hôtes languedociens, ceteris paribus, toutes choses égales par ailleurs, ad vitam aeternam, comme de bien entendu.

Se penchant aussi discretement que possible vers les esgourdes de Legueux, riche de ses savoirs :

Allons, Comte... Ne reconnaissez vous point la Princesse Armoria... Faut-il qu'il y ait telle ressemblance d'allure avec cette Nautesa de vos proches ?

La tache serait rude, mais plus fort le plaisir au bout de la peine.
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Armoria
Rebonsoir, Duc. Ah, la langue, qui peut être la pire ou la meilleure des choses... Comment ne point tenter de la parfaire ?

Elle se tourna donc fort naturellement, mais une fois son fondement posé - c'est fondé, voire fondamental - vers Legueux. Elle était comme il se devait littéralement suspendue aux lèvres de celui qui allait lui enseigner la maîtrise de sa langue...

Logique, en somme.

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Legueux
Répondant d'abord au duc sur le même ton montrant du menton la pressée princesse.

Mais la Nautesa, c'est elle... Insistant sur le "c'est".

Bien alors, présentons nous...

Il pressent dès à présent que bien que la princesse soit pressée, les présentations ne passeront pas en un temps record... Puis c'est vrai, on n'a pas été présentés.

Adissiatz, soi LeGueux, Coms de Gevaudan, Bar d'Alanha, Rei d'Armas de França. (Approximativement : Adissiatss, soille LeGueux Coumss dé Djévaouda, Bar d'Alagno rehi d'armos dé Frannço)
Salutations, je suis le Comte LeGueux, Comte du Gévaudan, Roy d'Armes de France.
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Erikdejosseliniere
Pourquoi Legueux s'acharnait à prenommer la princesse de ce "Nautesa" s'achevant bien comme ArmoriA par l'alpha de notre écriture, c'etait encore l'un de ces nombreux mysteres que le Duc souhaitait découvrir au plus vite. Dans le doute, cependant, plongé même dans celui-ci jusqu'au larynx, il ne souhaita pas contrarier son hôte et, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, actionna son chef de haut en bas puis dans l'autre sens à fin de montrer son entiere accordance dans la proposition du maitre enseignant... Machinalement, il poursuivit, dans le même sens :

Et bien, moi, c'est Erik de Joss... Oups... Je m'égare, de transit. Pour sur que vous me connaissez en bon françois. Si vous le permettez, je vais essayer de me présenter en ce chantant langage !

Concentration, application, fermentation, réfléxion, délibération... Capitulation ? Pardi ! Il ne serait point dit que l'ancien Duc des bourguignons ne parviendrait pas à prononcer trois mots de patois vernaculaire. Raclement de gorge, hésitation, Three, Two, One, Zero, Ignition ! Erik passe son poing fermé devant sa bouche, toussote, prend un air sérieux de vieux curé réfléchissant (à ce qu'il va bien pouvoir prendre à dîner) et se lance, espérant trouver la bonne intonation :

Hum ! Hum ! Alors... A deux siestes ! Soyyyye Erix dèy Yossoyliny, Diouke dey Coaobiñy, Cabaliérôs dey la Licoaonioùs... Hum, Hum... Suivantaoù d'armöche del Reille...

La voix était plus chevrotante que celle d'une bique qu'on égorge, pendue par les postérieurs, mais somme toute, Erik semblait assez satisfait de sa tentative... Mieux ! De lui même, il s'etait senti assez en jambe -enfin, maniere de causer- pour oser une ou deux creations néologistiques pures. Décidement, il se sentait franchement doué pour les jeux de langue et se trouvait dans une verve lexicologique de premiere force...

Alors... Franchement ? Qu'en dites-vous, Messire ? Pas mal, non, pour un simple débutant ?

Du coin de l'oeil, torve, il osa un regard en direction de la Princesse, espérant y trouver quelque approbation.
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Armoria
... Laquelle Princesse avait bien d'autres tracas en tête. Aussi balaya-t-elle d'un revers de main - donc en quelque sorte un jeu de paume - la partie des présentations.

Pardonnez-moi si je vous bouscule, mais ce qui m'intéresse est ailleurs. Je préfèrerais, s'il vous sied, entrer dans le vif du sujet, et apprendre à reconnaître les mots qui évoquent, comment dire... L'entrée dans le vif d'une sujette. Si vous voyez ce que je veux dire.
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Legueux
Pas mal mais pas tout à fait, duc.

Et il repris la phrase en articulant bien les syllabes sauf sur les noms propres.

A dix si atss Soille Enn ric dé Djosselinièro duc de Courbigne cabalièrrrr de lo licorno... et euh pas compris la fin...

Puis la princesse demanda des choses plus... précises....
L'entrée d'une sujette... euh l'introduction d'une jeune fille peut être...


Eh bien, il y a :
Donà , larguejatz endosilhar aquela gaujata (Douna, largué djatss In do sillar akélo gaoudjato)

ou par exemple : permetètz enfonhar aquela chinchon (Pair met tètss In fou gnard akélo tchinn tchounn)

Mais tout dépend du type de jeune fille et de qui l'introduit, il y a une question de préséance vous comprenez...

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Armoria
Elle se redressa, outrée, nez froncé, pensant avoir compris au moins l'une des deux phrases, grâce aux notions d'espagnol acquises dans sa jeunesse vagabonde.

Enfin, Montjoie ! Le premier qui parle à ma fille de lui enfourner une saucisse verra ladite saucisse lui servir de point d'accroche pour une pendaison inversée, cela je le puis garantir !

Elle émit un petit reniflement de dédain - petit, le reniflement, et distingué, pas le genre à faire un bruit de trompette, ce qui est bon pour la gueusaille.

Non, ce que je voudrais savoir, c'est comment... Un promis s'y prendrait pour faire comprendre à sa fiancée qu'il ne dédaignerait point lui offrir une... Avance sur nuit de noces, disons. Sous forme de baiser, voire davantage.
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