RP ] La semaine Histoire !

Annaell

Annaell fronce les sourcils et, d'un geste sans appel, enfonce le tricorne sur la tête de Kermeur.

"Chut ! Laissez-la raconter, enfin !"
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Pouilloux

Pouilloux commence à être passablement agacé par les interruptions de trillo. Il regarde autour de lui pour voir s'il n'y a rien qui peut être lancé sur le perturbateur. Il n'y a rien, soit trop léger, soit trop lourd. Il n'y a que des gamins, ..., non pas un gamin. Pouilloux en voit un, peu gatté par la nature,..., Quoique, lui il ne risque plus rien, ....
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Missanges

Il est des moments ainsi où l’on se croit tout seul rouspétant sans être entendu et bien non ! C’est râpé pour ce coup là, si le Vicomte Trilo voulait passer inaperçu ben il avait tout faux…

Amusée des gestes de sa compagne qui faisait tout pour qu’il arrête de râler, je souris croisant les yeux de Pelotine semblant me dire t’inquiètes pas je surveille j’ai ma pelle…Mal barré le marin il a les pieds sur terre cette fois, il n’est pas en mer…Il sait pas que si près d’une d’élection faut pas faire de vagues !!

Je repris l’histoire

Le combat des Trente pouvait avoir lieu, l'Histoire était en marche.

Jean de Beaumanoir choisit trente bretons de ses soldats dont lui-même, tous aptes aux tournois.

Le capitaine anglais réunit de son côté vingt compatriotes et compléta sa troupe d'Allemands, de Flamands et de quelques Bretons de son parti.

Les armes autorisées étaient les lances, les épées, les poignards, les haches Le règlement acceptait de combattre à cheval mais tous préférèrent lutter à pied.

Après les harangues d'usage, le signal de l'assaut fut donné.
Le premier choc fut d'une violence extrême, les coups pleuvèrent.

A la première pause, les Anglais étaient encore au nombre de trente alors que les Bretons de Jean de Beaumanoir laissaient cinq champions sur le sol, ce qui fit ricaner Richard Bemborough.

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Eozenez

La jeune fille, regardait les chamailleries du non moins jeune couple en souriant. Mais elle était curieuse d'entendre la suite. Qui ne tarda pas bien longtemps.

"Ah mais non mais non ... pas possible que les bretons soient abattus par d'aussi vilains ... non non non." pensa-t-elle, dépitée. Elle se leva alors pour aller leur prêter main forte ... avant de se rendre compte qu'elle faisait face à un parterre d'auditeurs plus sages les uns que les autres.

Elle se rassit donc discrètement, sans faire de bruit tout en se disant "enfin ... main forte ... c'est peut-être un peu exagéré ça !" se moquant discrètement de sa presque bravoure.

RP ] La semaine Histoire !

Eozenez

Pouilloux

Missanges

Annaell

Annaell fronce les sourcils et, d'un geste sans appel, enfonce le tricorne sur la tête de Kermeur.

"Chut ! Laissez-la raconter, enfin !"
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Missanges

C'est pas la Lande qui est à mi-voie, c'est le chêne... une lande c'est large...

Toujours le même, et ça continue encore et encore, c'est que le début d'accord, d'accord... C’est que pour déstabiliser la Miss va falloir plus qu’un chêne….Sur le même ton

Allez écrire vos mémoires ou bien je dis à tous le monde que la guerre des cent jours est vide à l’encyclopédie parce que vous êtes un flémard !
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Trilo

Tiens une des mégères en question a l'oreille plus fine que les autres.

Désolé les cents jours j'y étais pas. Par contre, je travaille sur l'actuelle, vous inquiétez pas vous l'aurez ce week-end.
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Missanges

En plus d’un coup de pelle il va prendre un bouquin sur la tête…Et puis bien fait pour moi à faire plusieurs choses à la fois bien voilà, de toute façon même en faisant qu’une chose ces hommes là ce sont des rapaces ils n’attendent que l’erreur …

Donc, des marmonnements qui se voulaient être assez forts pour que tout le monde les entendent, j’entendis ses jérémiades dans sa barbe qu’il n’avait pas !

Effectivement c’est au Chêne de la Mi-Voie, dans les landes de la Croix-Hélléan, que la rencontre va avoir lieu..

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Trilo

Toujours boudant, il marmonne dans sa moustache qu'il n'a toujours pas.
C'est pas la Lande qui est à mi-voie, c'est le chêne... une lande c'est large...

Lèves les yeux au ciel mais préfère ne rien dire et laisser ces mégères dans l'ignorance qu'elles ont mérité.
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Pelotine.

Et un coup de pelle sur la tête du marin salé.

Chut !
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Trilo

Aie.

Quand il disait que l'on pouvait rien faire lorsque des femelles se mettaient d'accord pour martyriser un pauvre homme.

Il se glissa dans le fond de sa chaise, baissa son tricorne devant les yeux, croisa les bras, pris une moue boudeuse et ne dit plus rien.
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Missanges

J’avais essayé d’implanter l’histoire afin que chacun saisisse l’ambiance de la bretagne dans ce temps là sans toutefois entrer dans la guerre de cent ans car ce n’était pas l’histoire voulue. Non l’histoire que je voulais raconter était celle de notre Calendrier Culturel, le combat des trente du 26 mars 1351.
Et finalement ce que j’avais pensé s’avérait vrai ! Toujours un qui sait plus que les autres mais qui ne prend jamais un livre pour venir narrer des histoires. D’ailleurs il n’a pas à me faire ses mémoires sur la guerre des cent jours lui…

Je surpris le sourire de sa compagne dont les gestes étaient moins cachés que lors de leur passage dans Rohan, je lui souris en retour haussant un sourcil voulant dire un numéro votre compagnon…Mes yeux s’arrondirent lorsque je vis la pelle de Pelotine se lever et …Chut !

Mes iris fixèrent un moment ceux de Trilo mordant ma lèvre pour ne pas éclater de rire puis je dis en lui faisant une légère grimace et toc !

Donc je reprends …

Donc voilà , Jean de Beaumanoir partit sur les routes afin de rencontrer Richard Bemborough et lui dire sa façon de penser.

En chemin, il rencontre une troupe de paysans que des soudards anglais conduisaient sous le fouet, les fers aux pieds et aux mains, enchaînés deux par deux comme des bêtes de somme. Ce spectacle dégradant le remplit de fureur et d'indignation. Rouge de colère, il lance alors un défi à l'Anglais.

« Messire Bembro, voilà des agissements qui ne font point honneur à un chevalier d'Angleterre! Je vous propose un combat loyal entre trente hommes d'armes de votre garnison et trente de mes compagnons. Nous nous rencontrerons en la lande de Mi-Voie, dans trois semaines, le 26 mars prochain. »

La mi- voie étant la distance entre Le château de Josselin et Ploërmel.

Le combat des Trente pouvait avoir lieu, l'Histoire était en marche...

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Trilo

Et le Trilo qui grommelle dans sa moustache qu'il n'a jamais réussi à avoir.

Désolé mais j'aime bien préciser les choses. Nous avons une spécificité bretonne et j'aime bien la rappeler. Je me suis pris la tête avec la noblesse il y a peu à ce sujet par ce qu'ils ne comprenaient rien, ils ont toujours rien compris mais je me permet d'espérer que les bretons puissent comprendre eux... Ils sont pas bêtes eux...

Mais bon il s'assied à côté de sa douce car elle n'est pas si douce que cela quand elle fait des remontrances.
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Missanges

Je relève la tête une nouvelle fois et évidemment il est là, surgi de nulle part prenant l’histoire en route n’écoutant qu’à demi..Mais il est ainsi faut toujours qu’il se la ramène…C’est ainsi qu’on l’aime bien..

Demat votre grâce si vous aviez suivit, j’ai dis on pense que le successeur logique est plutôt le frère que la nièce il y a toute une subtilité dans certains mots lorsqu’on prend la peine de les écouter et attendre la suite de l’histoire, mais je vous remercie des précisions que je voulais apporter à la suite d’histoire…

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Annaell

Annaell s'amuse de la réplique de Missanges et chuchote à Trilo qui vient de s'assoir près d'elle :

"Et pour votre punition, mon ami, vous allez devoir ouvrir vos oreilles et écouter bien sagement ce que la dame a à nous conter... Il serait plus poli de lui faire part de vos remarques après qu'elle ait terminé."

Petit sourire enjôleur... elle sait qu'il connaît très bien toute l'histoire, mais quand même, c'est tellement chouette quand un habile orateur en fait la narration... Sourire complice à Missanges pour l'encourager à continuer, tandis que sa main attrappe celle de Trilo pour la menotter à la sienne. Non mais.
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Trilo

Il allait répondre à Missanges qu'il n'était point duc. Mais devant le regard de toutes ces femelles qui lui lançaient des poignards, il préféra, battre en retraite. La discussion était plus facile avec une horde de francoys qu'avec elles.

Il s'asseyait en grommelant un peu et chuchotte à Annaell:

Toute façon ils meurent tous à la fin, nha...
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Annaell

Annaell étouffe un rire devant la mauvaise foi éhontée du corsaire...

"Mais on le sait déjà, qu'ils meurent tous... ça date de plus d'un siècle... peu de chances qu'ils soient encore en vie !"

La jeune femme jeta un regard d'excuse - bien qu'ayant très envie de rire - à l'ensemble des auditeurs... la pauvre Missanges attendait pour continuer ! Et elle voulait la suite de l'histoire.
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Annaell

Annaell entendit son capitaine préféré venir faire la leçon à la liseuse de belles histoires... Ha mais non, mais non, pas au milieu d'une histoire, quand même !! Sacrilège !!

Elle lui souffle :

"Kermeur, vous êtes un ignare ! On n'interromps pas les histoires !! On se tait et on les écoute."

Et de lui intimer de la tête l'ordre de s'assoir à côté d'elle. Interrompre une lecture, non mais quelle idée ! Béotien.
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Preciodekerroch

La brune n'avait rien osé dire. Mais voila qu'un homme disait tout haut ce que la breto-angloyse savait forcément. Et pour cause, c'est bien pour cette raison qu'elle a atterrit un beau jour à Kastell dans des conditions catastrophiques !

Une légère déglutition, et de resserrer les pans de sa cape autour d'elle. Elle ne peut s'empêcher de repenser à la peur qu'Aigloun lui a faite l'avant-veille en l'accostant avec son accent angloys finalement pas si mal imité que cela. La menotte joue quelque peu trop ardemment avec le sautoir qu'elle porte autour du cou. Celui la même qui renferme précieusement portrait de son défunt royal paternel. Même Lanceor qui sait pourtant de quelle lignée est issue son espouse, n'a jamais eu la primeur de pouvoir jeter un oeil sur ce bijou. Et à trop tirer dessus, malencontreusement la chaine se rompt et la vicomtesse se retrouve avec le médaillon au creux de la paume. Instinctivement, elle referme la main dessus et écoute d'un air aussi impassible qu'elle le peut, encore sous les dires du marin qui a éveillé en elle cuisant souvenir.

Du coin de l'oeil, elle regarde de temps en temps si Maëllia arrive. Elle lui a parlé du lieu où se déroulait l'histoire. Elle la laisse décider si elle souhaite venir ou pas. Elle sait bien que son époux entretient la haine familiale envers les angloys malgré tout, et ironie du sort, c'est la bâtarde d'un feu roy anglois et d'une gueuse bretonne, qu'il a épousé. Et même si son père l'a reconnue sur le tard, ce qui a valu à la Plantagenêt de se retrouver en fuite et de débarquer à Saint-Pol, elle reste sur ses gardes, ayant été par deux reprises en Armagnac, approché par des personnes ayant connu son paternel. Il faudrait bien un jour ou l'autre que Precio parle de ses origines qu'elle cache précautionneusement, à sa fille.

Il ne pouvait pas se taire ce marin !!
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Trilo

Elle avait voulu qu'il vienne alors il est venu. Et comme il avait entendu une petite bêtise, il voulait rectifier.

Hum hum, vicomtesse vous vous êtes trompée sur un point.

Si en droit français c'est plus logique que cela soit le frère, en droit breton c'est la nièce qui était là plus légitime. Car comme en Angleterre, s'il n'y a pas de descendant mâle direct, une fille peut hériter. Ce qui fut le cas.

A noter que c'est cette différence qui a provoqué la guerre de 100ans. Les angloys revendiquant le trône de France au travers d'une femelle. Les Francoys ne reconnaissant pas le droit des femmes dans les héritages.

Pour la petite anecdote, dans leur contradiction, la France a soutenu la nièce Jeanne de Penthièvre et l'Angleterre le frêre Jean de Monfort. Ce qui était à l'opposé de leur querelle concernant le trône de France.

Excusez moi de cette petite rectification, je vous laisse continuer.
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Eozenez

En pèlerinage à travers la Bretagne ... pour mieux la découvrir ... la blondinette furetait aujourd'hui à Rennes. Capitale du duché avec son marché, ses ruelles, ses places.

Sur l'une d'entre elle, une Dame assise face à un auditoire contait un récit. Plus vraiment une enfant mais pas encore une femme non plus, Eozenez aimait les récits. D'un tempérament calme et serein, elle préférait écouter plutôt que parler.

Elle alla s'installer derrière l’attroupement de façon à ne gêner personne au passage. Et de là où elle était, elle pouvait aisément observer la réaction des spectateurs : qui attentif, qui passionné, qui curieux ... toute la palette des émotions trouvait ici un terrain réellement fertile. C'était un véritable enchantement !

Missanges

Et ben mon père, il a une cousine qui s'appelait Jeanne, ouep! Pis même que c'était pas une chochotte elle! Elle se battait comme un homme et tout, mais les François ils l'ont brûlée vive! Ouep, parfait'ment, elle a rôti comme un cochon!

Mes yeux se détachent du livre un instant pour regarder le petit bonhomme qui se tient devant moi. Evidemment…C’est Lulu…Mon prince rien qu’à moi, mon sauveur celui qui ose se battre contre un dingo au tribunal pour sauver sa princesse petit pois…
Il me fait rire, cela manquait de piment…

Je me lève, bonjour à tous merci d’être venus en nombre aujourd’hui.. Un peu trop cérémonial ça comme phrase..Donc je vous présente Lupin le plus beau et le plus costaud des chérubins, qui passera parmi vous, vous proposant… bonbons… caramels…Chocolat glacés…Non je plaisante, mais n’hésitez pas à lui demander de vous servir une boisson il adore rendre service une petite bise en retour voilà la récompense qu’il demande.

Mes yeux se posent sur lui, tandis qu’il affiche déjà son adorable moue grimacière, je lui souris taquinement. En lui murmurant tu vas faire encore la une !…
Je reprends ma lecture en souriant voyant ses yeux furibonds…

La Bretagne est donc partagée, sinon divisée en deux camps

· Le château de Josselin, dont Jean de Beaumanoir en est le capitaine, partisan de Charles de Blois.

. Et Ploërmel qui est sous la commande de l'Anglais Richard Bemborough, partisan de Jean de Montfort.

Les années passent et un jour de mars 1351, Jean de Beaumanoir sollicite une entrevue à Richard Bemborough. Afin de dénoncer le comportement des Anglais qui n’ont loin de chez eux, se comportent de façon horrible, comme une troupe en terrain conquis. C'est dire ils ne se gênent pas pour piller et rançonner.

Donc voilà , Jean de Beaumanoir partit sur les routes afin de rencontrer Richard Bemborough et lui dire sa façon de penser.

· Namého ! Il est en colère là !......Un peu comme Lupin Non ??

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Korydwen.

Et voilà, y'avait racontage d'histoire et Kory était en retard !
Bon, sa maman l'avait prévenue, mais enfin, sur le chemin du coin à racontage Kory s'était un peu laissée distraire. Un petit bout de pain à quémander par ci, un chat à observer par là, le temps passe vite quand on s'amuse...
Enfin, elle arriva finalement au bon endroit, cheveux en bataille et robe quelque peu poussiéreuse, trainant dans sa besace sa poupée Kory, et à la main son ours Baudin qui, lui aussi, avait vu de meilleurs jours niveau propreté.

Un peu impressionnée par la foule d'inconnus qui, en plus, barrait le premier rang, Kory mordit dans l'oreille de son ours pour le tenir et se mit à quatre pattes pour se faufiler entre les gens, se frayant un chemin jusqu'à être tout devant avec les autres enfants. Là, elle s'assit en tailleur, posant son ours sur ses jambes.
Et voilà, elle avait raté un bout de l'histoire, la dame causait déjà... Fallait qu'elle écoute tout bien pour rattraper son retard du coup. Alors, forcément, quand un pas grand pas loin d'elle se mit à parler, elle se pencha un peu vers lui, un index devant la bouche.

Shhhhhh...

N'empêche qu'à parler de cochon, il lui avait donné faim, le pas grand, alors elle ajouta un peu malgré elle :

N'a bon cochon grillé.
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Lupin_darc

Miss Petit Pois avait dit qu'elle allait raconter l'histoire des Trente. Des trente quoi, ça Lupin n'en avait aucune idée..
Des trente voleurs? Des trente géants? Des trente pirates peut-être bien!
Quoi qu'il en soit, il avait filé rencard à son "poto" Elouen, car où Lulu allait, il fallait que son bras droit y soit aussi.

Il avait décidé de faire d'Elou son second en chef dans sa bande-de-jeunes-que-les-vieux-ils-ont-même-pas-le-droit-d'en-faire-partie-et-que-les-filles-elles-ont-même-pas-le-droit-d'en-faire-partie-non-plus-parce-que-les-filles-c'est-nul-et-que-ça-pleure-tout-le-temps. Voilà qui était dit.
Mais en entrant dans la salle, il ne vit son petit rouquin d'acolyte nulle part.

Miss Petit Pois, il l'aimait bien. Parce qu'elle avait pas peur de son papa et que même si elle était rousse et bretonne, elle était plutôt maligne dans son genre. Il la surnommait comme ça depuis le jour où sa tatie Zabou lui avait conté l'histoire d'une princesse et d'un petit pois et que dans la tête du Lulu à plumes, cette princesse ne pouvait être autre que Missanges elle même.

Enfin bref, il arriva dans la pièce alors que l'histoire avait déjà commencé. Y avait plein de grandes personnes qui lui bouchaient la vue mais, jouant des coudes, il se fraya un passage jusqu'au premier rang.

Pardon... tut tut... 'scusez!... laissez passer... oh Tomate Mimine, t'vas bien?

Il arriva enfin face à Miss Petit Pois qui parlait justement d'une Jeanne.
Et Lupin crut bon d'ajouter, prenant à partie les gens autour de lui:

Et ben mon père, il a une cousine qui s'appelait Jeanne, ouep! Pis même que c'était pas une chochotte elle! Elle se battait comme un homme et tout, mais les François ils l'ont brûlée vive! Ouep, parfait'ment, elle a rôti comme un cochon!

Sa "tatie" Jeanne était un mythe dans la famille Darc et Lupin n'aurait manqué pour rien au monde l'occasion de le faire savoir.
Car pour un Darc rien n'était pire que de susciter l'indifférence, que ce fût en bien ou en mal d'ailleurs.
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Annaell

Une histoire ? Une histoire ? Qui a dit histoire ?

Annaell se presse d'aller rejoindre les premiers auditeurs. L'histoire a déjà commencé, elle a raté le début. Mince !! Elle se faufile entre Ame et Pelotine, se fait disctète, tend les oreilles.

Chouette chouette, une histoire !
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Preciodekerroch

L'histoire du combat des Trente, elle la connait bien l'épouse du Mestre d'Armes des Trente. Tout comme elle connait également l'autre, l'histoire des ancêtres des Trente actuels, dont seuls le Grand-Duc et son Suzerain le Maréchal, encore présents,en sont la mémoire avec Pit de Guerande qui fut aussi de cette épopée là.
Venant écouter sa Missanges, la brune maître-herboriste avise en arrivant sur les lieux que du monde est déjà là. Une grosse pierre qui fait l'affaire et la vicomtesse s'y cale simplement, remontant ses genoux, les encerclant de ses bras après avoir soigneusement étalé ses étoffes autour d'elle.
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Missanges

Un sourire à chaque personne présente, un geste amical pour les saluer. Assurément des bises vont claquer lors de la pause…

Donc pour comprendre comment est la Bretagne d'après les écrits de ce temps...

À cette époque, la Bretagne connait l'une des périodes les plus noires et les plus confuses de son histoire:

La guerre de succession de Bretagne. Nous sommes le 30 avril 1341 et le duc Jean III décéde sans désigner son successeur.

La Bretagne se trouve partagée entre deux prétendants .

- Sa nièce, Jeanne de Penthièvre, mariée à Charles de Blois.

- Et son frère cadet, Jean de Bretagne, comte de Montfort, marié à Jeanne de Flandre aidé par le roi d'Angleterre.

Deux jeanne ! On pense que le successeur logique est plutôt le frère que la nièce. Mais le frère avait l'appui de l'ennemi anglais, ce qui ne plaisait pas à tout le monde en Bretagne.

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Pouilloux

Pouilloux connait l'histoire qui va être contée, Missanges s'est servi de lui pour la tester. Elle cherchait un esprit d'enfant et avait pensée au diacre.
Dois-je le prendre pour un compliment? Il se dirige à l'encyclopédie en espérant qu'il y aura du monde. Il est sur que son espoir sera comblé, Missanges, symbole de la culture en Bretagne, ne peut être qu'attractive lorsqu'elle promet de raconter des histoires.

Il se trouve une place bien confortable et patiente avec ceux présent. Il fait un signe à Missanges pour lui donner du courage. Pouilloux sourit en se rendant compte qu'il n'y a pas que des enfants autour de lui.
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Hermine.

Enfin de retour sur les terres bretonnes , j'ai eu vent d'une idée merveilleuse : mon amie Missanges allait conter une histoire aux enfants qui le souhaitaient.
Certes, je ne suis plus en âge de porter des langes, mais mon neveu dit tout le temps que je suis la moins adulte des adultes qu'il connaisse.
Cela fait donc deux bonnes raisons pour venir m'asseoir. D'ailleurs, la troisième bonne raison est déjà instalée :

Bonjour Ame ; murmure pour ne point déranger la jolie rousse qui lit.

Ame_la_boiteuse

"Toi et tes histoires ! Tu n'en seras donc jamais rassasiée ?" soupirait constamment Joe quand je lui en réclamais encore et encore.

Alors, pensez bien que l'occasion était trop belle pour la laisser passer ! pour une fois que je n'avais pas à quêmander, je n'allais pas bouder mon plaisir !

Clopinant de cette démarche particulière due ma boiterie, je m'approchai appuyée sur ma canne.

Exitée comme une gosse, après avoir salué Dame Missanges et Dame Pelotine, je m'installai par terre, assise derrière les enfants, non loin de la conteuse, pour ne perdre une miette du récit.
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Pelotine.

Elle se démenait pour la Bretagne.
Elle vouait son temps a celle ci.
Elle était d'une motivation sans limites.
Elle méritait qu'on l'écoute.

Alors Pelotine est venu pour Elle.
Et pour la Bretagne.

Bon aussi pour le rat , un peu.
La voila qui s'installe en tailleur a coté de Niark , prête a écouter.
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Melyane..

Ah cette fameuse histoire... Souriante et sur la pointe des pieds, Melyane vient se mêler au petit groupe déjà bien installé devant Missanges. Un sourire appuyée à celle-ci puis un salue de la main vers Niark et enfin un signe de tête vers le marin, elle s'assied déjà à l'écoute.

Toutes ces petites têtes bien alignées et leurs yeux écarquillés devant Missanges fait sourire la blondinette. Voilà qui promet un moment palpitant pour les oreilles grandes ouvertes.

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Niark

Comment ça c'était un conte pour enfants ?? Oui oui c'est bien ça, on lui avait dit qu'il y avait des histoires raconté par la pulpeuse Porte Parole de Bretagne, la Miss, elle même oui oui.
Et en plus ça parlait de chevalier, de trente, d'Angloix, et vous savez quoi ? Le rêve du rat c'est de devenir Chevalier, il est comme un gosse le poilu... Sauf que bon, faudra juste lui trouver un heaume assez long pour y caser son museau.
C'était donc sans hésité, mais aussi pour découvrir l'histoire Bretonne qu'il ne connaissait que très peux, et oui l'est pas breton de souche lui, mais maintenant petit à petit de coeur et de sol... Bin c'était pour touuuutes ces raisons la, et en profiter pour ce rincer doucement l'oeil, c'est qu'elle est canon la Missange non ?! Bin si !!
Bon c'était pour ces raisons la donc, que le rat s'était glissé au milieu des enfants, assit en tailleur par terre, les yeux rivés sur Miss, attendant impatiemment l'histoire des trente et le combat et le choc des armures et des épées et tout et tout et tout.
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Duguay_trouain

Je suis peut-être un marin, je n'ai peut-être pas le verbe fin, mais quand il s'agit de causer d'une histoire, je suis toujours là. Je m'installe un peu à l'écart, laissant les enfants prendre place au premier rang et j'écoute. Un troubadour viendra-t-il ? Un vieux de la guerre qui aurait connu Gilles de Rais ? Probablement pas vu la marmaille. Il suffisait d'attendre.

Missanges

L'encyclopédie avait ouvert ses portes aux enfants, souvent oubliés dans ce monde et assise au milieu d'eux tenant un livre que j'ouvris à la page...

Le Combat des Trente ? .....

Vous connaissez certainement cette lutte farouche entre trente chevaliers anglais et trente chevaliers bretons.

Ce combat se termina par la victoire de ...

Mais avant de vous donner le résultat de ce match épique, si vous ne le connaissez pas déjà, revenons un peu en arrière et essayons de comprendre pourquoi les protagonistes en sont arrivés là.

Donc d'après les écrits retrouvés, je regardais les enfants un part un, certains avaient de grands yeux ouverts imaginant être un chevalier brandissant leurs épées tandis que d'autres soupiraient songeant qu'ils seraient mieux dehors à dégommer de leurs frondes quelques merles...

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