Neti
[La veille au soir, aux portes de Sainte-Ménéhould.]
La soirée s'était finalement bien terminée... La rencontre avec Aimelin et sa douce avait été plus qu'agréable. Il avait même réussi à rassurer la rousse quand au chemin qu'il leur restait à faire pour rejoindre l'Artois. Cette promesse de si longue date allait enfin pouvoir être tenue et réjouissait la religieuse. Elle avait déployé tous les moyens dont elle disposait pour s'assurer que tout se passerait bien, malgré l'incident qu'Octavian avait connu ici-même, dans cette ville. La main dans celle de son blond, le cur léger de voir la situation se débloquer enfin, ils rejoignirent Aimelin et Aliénor pour prendre la route de Compiègne, comme c'était initialement prévu.
Mais la rousse était loin d'avoir les réflexes d'une soldate... Naïve et confiante, elle n'avait rien vu venir. Un homme la frappe, un réflexe lui fait lever le bras pour protéger sa tête, elle en perd l'équilibre, et c'est le black-out sans même avoir eu le temps de se demander qui, pourquoi ou comment.
Ma grande, tu viens de te prendre une armée dans la tronche ! Mais rassure-toi, tu en verras d'autres...
[Un dispensaire, quelque part dans Sainte-Ménéhould... Guidez-vous à l'ouïe pour la trouver !]
- LÂCHEZ-MOI !!
- Mais, Dame... !
- J'suis pas dame !
- Ma sur, vous devez...
- Il faut vous reposer.
- Non !
- De grasce, tenez-vous tranquille...
- Nous avons ordre de vous garder pour la journée.
- C'est un ordre stupide ! Comme tout le reste ici !
- Bon sang... mais assommez-là, qu'elle se taise enfin !
- Qui a dit ça ?? Lâchez-moi !
Et la rousse se débattait comme une sauvage, oubliant complètement la douleur lancinante dans son bras gauche, tandis qu'un vieux malade ronchonnait dans le dispensaire et que les deux infirmières tentaient désespérément de la calmer, de la maîtriser... Peine perdue. Et à se débattre ainsi, la blessure s'était bien sur remise à saigner abondamment, imbibant de sang le bandage de fortune, bande de tissus blanc sur la manche déchirée de la bure noire de son deuil.
Une missive, donc l'écriture la calma quelques instant. Puis une seconde. Et elle explosa d'un rire nerveux à en faire frissonner les mômes. Mais il fallait répondre.
- Du papier ! Je veux de quoi écrire.
Y voyant là un bref instant pour soigner la religieuse pendant qu'elle serait occupée à écrire, l'une des infirmières se précipita pour le lui apporter tandis que l'autre installait la mégère rousse à un petit secrétaire en préparant d'ores et déjà le matériel de suture et des bandages propres.
A la première lettre, elle ne répondit que par quelques lignes. Son écriture était assez hasardeuse, et elle dû bien reconnaître que son bras, sinon endolori puisqu'anesthésié par la colère, était au moins engourdi.
Citation:Mon Soleil,
Je vais bien. Rien qu'une petite blessure de rien du tout au bras mais ça va, je t'assure.
J'ai reçu ce matin, un courrier daté d'hier, de la connétable : ils nous laissent séjourner sur leur terres... Tu es ravi de le savoir, n'est-ce pas ? Inutile de te dire combien je suis furieuse.
Je n'ai pas de nouvelles d'Aimelin ni d'Alienor...
Je t'Aime.
Neti
Ne ménageant pas son bras, pour changer, elle prit un second parchemin.
Citation:Dame Catherine,
Les mots me manquent. Je sais que vous ne devriez pas être celle qui reçoit ma colère mais je suis furieuse. Que vaut la parole d'un Duché qui autorise le passage pour ordonner par contre à ses armées d'attaquer ? Doit-on parler de lâcheté ? De traîtrise ? Quelle valeur donnez vous à l'engagement de tous ceux qui se sont portés garants pour nous ? Dois-je vous rappeler leur nombre et leurs fonctions ? Que vous faut-il de plus ? Le Roy ? Le Pape ?
S'il vous manque un morceau de l'histoire, apprenez que nous nous sommes fait attaqués, en compagnie d'Aimelin et d'Aliénor, par une armée dont l'étendard portait les armes du duché et un griffon.
J'exige que cette bavure soit reconnue publiquement, et que des excuses soient faites à nos garants d'avoir ainsi bafoué leur honneur. Je veux aussi que le nom d'Octavian soit ôté de vos listes. N'en avez vous jamais assez de vous en prendre aux mauvaises personnes ? Vos routes grouillent de chancres et de cafards et vous vous acharnez encore sur lui ! Que vaut votre parole !?
Il est bien ironique de terminer votre courrier en me parlant de patience et de protection... Souffrez que mes salutations ne soient pas des plus cordiales.
Sur Neti
La seconde lettre lui coûta plus d'efforts, et quelques serrement de dents pendant que l'infirmière plantait son aiguille dans les chairs meurtries par le fil d'une épée. Pour se reconcentrer, la rousse reprenait parfois ses phrases à voix haute...
- Vous ne devriez pas perdre votre sang froid...
- J'perds mon sang tout court, si vous ne me recousez pas ! Est-ce que j'vous apprends à suturer moi ?
- Non, ma sur...
Furieuse. Et il n'y avait plus sur cette terre qu'un seul être capable de lapaiser... Malheureusement pour tous, il n'était pas là. Heureusement par contre, il semblait sain et sauf...
- Où sont Aimelin et Aliénor ? Comment vont-ils ?
- Je ne sais pas, ma sur...
- Eh bien qu'attendez-vous ? Cherchez ! Où je me lève pour le faire moi-même !!
Dieu que la journée d'indisponibilité de la rousse allait être longue... Pour elle, pour les infirmières... Pour tous...
Elle commençait déjà à ruminer... à imaginer le pire pour Aliénor et Aimelin, alors qu'ils n'avaient tout deux que cherché à les aider. Pourvu qu'ils aillent bien... Et ce fichu trou noir... Impossible de revoir la scène de la veille au soir. Comment cela a-t-il pu être possible ? Pourvu qu'Octavian ne lui ai rien caché en disant qu'il allait bien... elle relut une nouvelle fois son courrier pour s'en convaincre, fulminant intérieurement.
28-03-2012 04:04 : Sirwiston vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.
28-03-2012 04:04 : Vous avez été attaqué par l'armée "Le Griffon Champenois" dirigée par Maxdph.
_________________
Catherine.v.enorig
[size=12]Au castel ducal, bureau du connétable[/size]
Catherine était assise derrière son bureau, plume à la main elle écrivait, elle écrivait.
Mettre des listes de nom dans tout les bureaux, quel beau métier.
bon ce matin, elle avait reçu l'aval du duc pour autoriser le groupe de Neti et d'Octavian à rester en champagne jusquau 1er avril. Autorisation qui ne se fit pas non sans mal mais bon...
Jaques, son fidèle aide, vient lui apporter un courrier. Tient encore une lettre de Neti, sûrement pour la remercier se dit Catherine
Citation:Dame Catherine,
Les mots me manquent. Je sais que vous ne devriez pas être celle qui reçoit ma colère mais je suis furieuse. Que vaut la parole d'un Duché qui autorise le passage pour ordonner par contre à ses armées d'attaquer ? Doit-on parler de lâcheté ? De traîtrise ? Quelle valeur donnez vous à l'engagement de tous ceux qui se sont portés garants pour nous ? Dois-je vous rappeler leur nombre et leurs fonctions ? Que vous faut-il de plus ? Le Roy ? Le Pape ?
S'il vous manque un morceau de l'histoire, apprenez que nous nous sommes fait attaqués, en compagnie d'Aimelin et d'Aliénor, par une armée dont l'étendard portait les armes du duché et un griffon.
J'exige que cette bavure soit reconnue publiquement, et que des excuses soient faites à nos garants d'avoir ainsi bafoué leur honneur. Je veux aussi que le nom d'Octavian soit ôté de vos listes. N'en avez vous jamais assez de vous en prendre aux mauvaises personnes ? Vos routes grouillent de chancres et de cafards et vous vous acharnez encore sur lui ! Que vaut votre parole !?
Il est bien ironique de terminer votre courrier en me parlant de patience et de protection... Souffrez que mes salutations ne soient pas des plus cordiales.
Sur Neti
QUOI? qui a osé! bon sang...Jacques , tu peux te renseigner sur leurs accompagnateurs? Aimelin et Alienor Vastel les accompagner.
relis la lettre
Bon pas de doute, ils se sont fait attaquer par une de nos armées.
Par la barbe de merlin, ce matin même je lui disais toute guillerette que c'était bon...
Prend sa plume pour écrire un courrier à la jeune femme. Des excuses, un début d'explication...en fait la jeune fille était perdue et ne savait que faire.
Elle se rendit ensuite dans la salle des visas et tenta d'obtenir plus d'explication de la part de tout ceux qui y étaient.
Mais, elle ne pouvait s"empêcher de se sentir mal à l'aise. Tout le monde parlait, mais c'était elle qui avait reçu le courrier plein de légitime amertume de Neti, c'était elle le connétable en charge.
Démission du poste de connétable? oui voilà, Catherine ne c'était jamais senti à l'aise dans ce rôle et là n'en voulait plus.
[/b]
_________________
]
tonton ricoh "les artésiens il faut les poursuivre jusque dans les latrines"
Maltea
Ça n'arrêtait plus, toujours un souci à régler... elle attendait impatiemment que Ced revienne afin de partir à la cour de justice mettre de l'ordre dans ses dossiers. Alors qu'elle discutait sur un sujet de débat au castel ducal, la nouvelle tomba comme un couperet... Aliénor et Aimelin avaient été blessés par l'armée sur Compiègne... l'heure de faire les comptes avait sonné. La duchesse alla vérifier le pourquoi du comment de cette histoire. La nouvelle avait vite fait le tour du château et les dysfonctionnements une fois de plus pointé du doigt. Les débats s'étaient animés autour de qui était le responsable alors que le but était de comment palier au problème. Réparation du préjudice, jérémiades des uns, jérémiades des autres, énervement d'un, énervement de l'autre.... côté positif, on ne s'y endormait pas au final à ce conseil, sauf qu'à force de palier aux boulettes passées, ça avançait plus lentement côté projet, ce qui n'arrangeait pas l'humeur de la blonde duchesse. Si en prime on gardait à l'esprit qu'elle s'inquiétait pour Aimelin mais surtout pour Aliénor qui était bien plus frêle que son robuste compagnon, et qu'elle ne pouvait quitter Reims dans l'immédiat, on avait vite compris qu'il valait mieux éviter de l'enquiquiner.
Les heures s'écoulaient et malgré l'arrivée du duc de Champagne, elle n'avait pu claquer la porte pour aller les rejoindre, s'occupant à défendre les intérêts des deux autres personnes incriminées, enfin plutôt une que deux mais bon, cherchant solution au problème qui s'était posé pour ne plus que cela arrivée. Mauvaise compréhension des uns, idées précises pour d'autres, mais niveau communication..... le dessin prenait forme, solution finirait par être trouvées mais à quel prix? A croire que seul le sang imprégnant le territoire champenois permettait de s'en rendre compte des soucis qui se posaient au sein du duché. Relever ses manches une fois de plus, le choix n'existait plus, c'était devenu impératif pour que ce duché puisse fonctionner de nouveau correctement... si maintenant à eux douze, ils n'y arrivaient pas, alors que venait s'ajouter au conseil, les acteurs du duché, ils n'y arriveraient plus jamais.
Alors que le calme revenait petit à petit, Maltea prit le temps d'aller rejoindre le duc dans son bureau. Elle voulait qu'il l'accompagne à Sainte-Ménehould afin de prendre des nouvelles, mais surtout constater que la vie d'Alie et Aime ne leur serait pas arrachée. Certes elle s'était tenue au courant mais préférait le voir de ses yeux.
_________________
[bannière en ravalement^^]
--Chef_oui_chef
Ahhh ! La discipline militaire... Une grande histoire. L'armée, pour un soldat, ça n'est pas compliqué : on attend les ordres et on ne les discute pas. Alors quand le chef vous dit "Ceux-là ne rentrent pas !" ben... ils ne passent pas, les ceusses. Tout nobles qu'ils soient. Un soldat, ça agit, et ça réfléchit après... D'ailleurs, ça n'est même pas payé pour réfléchir. Ca obéit. Point.
Alors quand une brunette au caractère de chien, inconnue au bataillon, vous menace en hurlant des ordres qui ne viennent pas du chef, ça donne...
Bah...
... des soldats hébétés dont les neurones turbinent encore pour se demander ce qu'il faut faire... Puis la taloche d'un supérieur tombe, venant sans ménagement remettre les neurones en place, rappelant au troufion qu'il ne doit pas réfléchir mais obéir.
Ben qu'est-ce 't'attends !? Toi, la charrette !
Oui chef !
Et ramène l'infirmier de service. Au pas d'course ! Et toi, tu sais écrire ?
Oui chef.
Alors le message à la Duchesse de Brienne et au Conseil.
Oui chef !
Voyant ses gars d'activer, le soldat à peine plus gradé que ces derniers - mais ça suffisait pour donner des ordres et ça, c'est chouette - souleva de terre la mignonnette au pansement de fortune en tentant, si ce n'est d'être délicat - 'fallait pas trop lui en demander - mais au moins de ne pas être brusque. Déjà qu'ils allaient se faire souffler dans les bronches, alors autant ne pas aggraver leur cas. Puis il la déposa dans la charrette qui revenait. Il en fit de même pour l'homme et se retourna vers le reste de ce que la nuit avait transformé en un champs de bataille pour chercher des yeux les pécores qui accompagnaient les champenois... Norf... Combien y'en avait déjà... ? Un ? Deux ? Trois ? Il n'aurait su dire, il s'était contenté d'abattre à vrai dire... Puis avec jour qui se levait à peine, on n'y voyait rien !
V'là la dernière, en ramenant la curetone et en espérant que ça suffirait à calmer la furie armée d'un arc. Pas envie d'finir la journée avec une flèche dans l'cul. 'Pis si c'était pas vraiment la dernière, tant pis. Les charognes nettoieront les restes.
Clelia
[Castel Ducal de bon matin]
Prête à défendre ses idées quant à la défense du Duché, la nouvelle tomba, brutale.
Ce fut Maltea qui, indignée, vint faire part d'une attaque survenue dans la nuit. Affolée, la jeune fille se rua dans son bureau, pensant que c'était elle, la juge, qui avait été touchée.
Soulagement quand la Duchesse lui répondit que ce n'était pas elle. Un sourire narquois quand elle apprend que c'est Aimelin qui a rencontré une armée... sourire qui s'efface au fur et à mesure qu'elle apprend les circonstances du drame.
D'Aliénor, elle ne sait que ce que Maltea lui a dit à savoir qu'elle est sa vassale. D'Aimelin, elle ne sait que ce qu'elle a vu. Un mauvais caractère mais quelqu'un qui travaille beaucoup, très investi pour son Duché. Ces choses-là, au moins, elle les reconnait, cela force le respect.
Un rapide tour au service des visas pour comprendre. Il est question de laissez-passer, d'accord, de refus, d'armée, de listes, de manque de communication.. Et les esprits s'échauffent et les langues se délient.
Désavouer sa future suzeraine? Non, cela serait difficile pour Clelia.. condamner le système actuel? Oui, cela lui semble être la meilleure façon d'aborder le problème, en l'éloignant des débats passionnels entre personnes. Mais avant de se lancer dans tout cela, elle commence par la question de la réparation.
Après les évènements de cette nuit, je pense qu'il est important de se montrer unis pour répondre à ce qu'il s'est passé.
Pour ceux qui n'auraient pas suivi, il y a eu poutrage de plusieurs personnes, parmi lesquelles Dame Alienor_vastel et Messire Aimelin. Ils appartenaient à un groupe dans lequel figurait une personne listée, qui avait obtenu un LP et dont le cas était en discussion au service des visas.
Nous tirerons les conséquences de ce manque de communication entre nos services dans un autre [lieu] je pense... Mais là, je souhaitais demander qu'un geste particulier soit fait en faveur de ces deux personnes qui ont été poutrées par erreur et dont le dévouement pour notre Duché n'est plus à démontrer.
Est-il possible d'envisager une indemnisation de ces deux personnes, de leur fournir de quoi remonter leurs caractéristiques au niveau auquel elles étaient avant et de leur fournir de nouveau des armes?
Puis elle prit la plume pour prendre des nouvelles d'Aimelin.
Citation:A l'ancien connétable détesté,
Aimelin,
J'ai été informée de ce qu'il s'est passé cette nuit. Il se trouve que j'avais justement lancé une discussion sur le listage des personnes en situation irrégulière au sein de notre Duché. Il est apparu qu'il y avait quelques soucis.
Ce qu'il s'est passé cette nuit ne fait que confirmer qu'il nous faut réorganiser les services.
J'ai su que vos jours ne sont pas en danger, j'espère qu'il en est de même pour votre compagne, la vassale de la Duchesse de Brienne.
Tous mes voeux de bon rétablissement vous accompagnent. J'irai porter en l'église de Troyes une bougie pour qu'Aristote vous garde sous sa protection et ne vous rappelle pas à lui.
Je vous remercie pour le travail que vous avez fourni pour le Duché, sous ce nouveau mandat, et que vous continuez à fournir malgré ce qu'il vous est arrivé.
Bon courage,
Clelia
Wilus
[Sainte, quelques heures plus tard à l'auberge des p'tits cailloux]
Cétait un jour comme les autres , Wilus avait pris lhabitude darpenter la forêt le long du lac de Ste Ménehould pour tuer le temps , il ne savait pas encore ou du moins il avait pas le courage de pratiquer son métier de Médicastre depuis quil avait fermé son cabinet à Compiègne . Le vioc avait pris de mauvaises habitudes à trainer en taverne pour senfiler quelque pintes et rentrer ivre à ne plus savoir le chemin de sa cabane .
La vie à Ste était plutôt calme , ce nétait pas foule dans la ville , les habitants se cloitraient dans leur demeure ou il se demandait parfois si il n y avait pas eu une épidémie qui avait éradiqué tout êtres vivants.
Les seul personnes quil voyait sétait Aimelin , Alie et durant un temps « la brunette « la sur du seigneur , une sacrée bonne femme celle- la .Enfin , elle était plutôt charmante avec un sacré caractère , il trouvait amusant de la taquiner et même quil exagérait des soirs
Quand il avait appris que la Brunette avait quitté la ville , Wilus était triste , le vioc nest pas si dur et carne comme il le prétend , il a des sentiments .
Un soir , il rencontra Aime en taverne qui lui avait demandé des explications sur ses paroles , Wilus se sentait coupable , il ne pensait point un mot de ce quil avait dit , il aurait dù se taire avec ses maudites taquineries , lui qui pensait faire bien pour retenir la Brunette , cétait raté.
Sa promenade terminait Wilus décida daller se remplir le gosier , à peine quil eu ouvert la porte , un soldat affolé le stoppa .
Messire Wiluuuss
. Il y a eu
un terrible accident
Calmez vous mon cher ! Expliquez moi ce quil se passe ?
Cest vos amis , ils ont été attaqués par une Armée entre Ste Ménehould et Compiègne , ils vont être transportés à l'auberge des petits cailloux.
Après les explications du soldat , il devait préparer une chambre doù il serait à laise pour soigner .
Des gouttes commencèrent à couler le long de son front , il se reprit pour se concentrer pour ne rien oublier et il demanda au soldat de laccompagner jusquà chez lui .
Vous pouvez memmener jusquà ma demeure messire ? Jai un léger soucis , mon bougre dâne enfin..
Ce nétait vraiment pas le moment de se plaindre de son âne , il était partit et il devait se faire une idée .
Le soldat le transporta sans se poser de question avec un air étonné
Un âne , pff.. Il doit être fou celui la