Yolanda_isabel

Prenez le Royaume de France, parcourez le de bas en haut et arrêtez vous au dessus de cet immense nid grouillant qu’est la Capitale. Paris et toutes ses maisons bourgeoises à colombage. Paris et ses palais imposants, Paris dans lequel, on serait bien en peine de trouver quelqu’un sans se faire indiquer la route, et trouver notre héroïne du jour ressemble presque à chercher un pois chiche dans un plat de couscous. Alors pour vous aider, un petit conseil. Pour trouver une Josselinière, il fait bon de commencer les recherches aux alentours de l’Hotel Josselinière ! Surprenant, n’est-ce pas ? Vous avez manqué en tomber de votre tabouret, je m’en doute. Et c’est donc là qu’elle se trouve, les dernières malles sont rangées et elle s’apprête à monter dans son coche quand soudain, un pigeon passe qu’un chat suit et à la suite, bon dindon de la farce, le grand dogue noir de la fillette de s’élancer. Des cris ? Des hurlements ? Que nenni, un soupir de lassitude, alors qu’elle attrape les plis de sa tenue de voyage pour suivre à grandes enjambées le chemin tracé par le trio d’infâmes intrus poilus et loin d’être poilants.
-« J’vais en faire un tapis.. »
Au moins ! Une descente de lit, une sortie de bains, une peau de bête devant la cheminée pendant les longues flambées d’hiver. Ou alors, elle va faire comme d’habitude, se morigéner de l’avoir laissé partir, craindre qu’il ne lui arrive quelque chose, oublier qu’il a presque la taille d’un petit poney et s’inquiéter pour sa santé. Et enfin, elle le voit qui accule le matou dans l’arrière-cour d’une teinturerie, et c’est forte des gardes de Corbigny à sa suite qu’elle entreprend de déranger tout ce beau monde pour récupérer ce qui lui appartient de droit, à savoir son chien.
-« C’est pas beau de courir comme ça ! C’est de la triche ! Tu crois que je peux te suivre moi ? Et si on t’enlevait ? Je ferai quoi moi sans toi ? »
Oui, ça semble tellement évident qu’on veuille enlever un chien de ce gabarit là, et comme pour bien lui rappeler qu’il doit rester avec elle, elle ôte sa sacoche, et la passe autour du cou de l’animal.
-« Tu restes avec moi, tu dois me surveiller Ankou. »
Tyran déjà. Tyran solitaire toutefois avec pour seule compagnie un chien et des valets, autant dire pas grand-chose.
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« Mas perqué as trabucat ? Es pas subressabent e aquò servís pas-res ! »
-« J’vais en faire un tapis.. »
Au moins ! Une descente de lit, une sortie de bains, une peau de bête devant la cheminée pendant les longues flambées d’hiver. Ou alors, elle va faire comme d’habitude, se morigéner de l’avoir laissé partir, craindre qu’il ne lui arrive quelque chose, oublier qu’il a presque la taille d’un petit poney et s’inquiéter pour sa santé. Et enfin, elle le voit qui accule le matou dans l’arrière-cour d’une teinturerie, et c’est forte des gardes de Corbigny à sa suite qu’elle entreprend de déranger tout ce beau monde pour récupérer ce qui lui appartient de droit, à savoir son chien.
-« C’est pas beau de courir comme ça ! C’est de la triche ! Tu crois que je peux te suivre moi ? Et si on t’enlevait ? Je ferai quoi moi sans toi ? »
Oui, ça semble tellement évident qu’on veuille enlever un chien de ce gabarit là, et comme pour bien lui rappeler qu’il doit rester avec elle, elle ôte sa sacoche, et la passe autour du cou de l’animal.
-« Tu restes avec moi, tu dois me surveiller Ankou. »
Tyran déjà. Tyran solitaire toutefois avec pour seule compagnie un chien et des valets, autant dire pas grand-chose.
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« Mas perqué as trabucat ? Es pas subressabent e aquò servís pas-res ! »