--Des_enfants
Des enfants qui trainaient dans la rue s'étaient fait fournir de petites pierres tranchantes, rien de bien lourd mais à pleine vitesse et à répétition elles pouvaient être blessantes, et elles étaient surtout humiliante.
Une petite sacoche de ces pierres à la main, la petite meute d'enfants les lançait au prisonnier en évitant avec habileté les gardes qui l'escortaient.
Retourne voir les rats vilain !
On ne veut pas de toi dehors canaille !
Au trou le scélérat !
De nombreux petits slogans étaient criés par les gosses qui continuaient à lapider l'homme jusqu'à ce qu'il entre dans le bâtiment.
--La_legende
On avait beau faire «comme si de rien n'était», on avait beau le mettre en prison et le tacler violemment à la première faute, çà ne suffisait pas!
Il se murmurait maintenant qu'on allait le pendre ce vil personnage, néfaste pour la société flamande.
Le conseil flamand allait il jouer la vie de Medso aux dés, à pile ou face?
En tout cas, le petit juge semblait trouver un malin plaisir à le voir s'affamer dans la prison.
Labaronne
[Ghent ...]
Ses pieds la faisaient souffrir terriblement. Assise sur un rocher, en pleine nature elle se les massait, se grattait les croutes, se coupait les ongles du bout des dents, et recrachait au loin la rognure ongulaire crasseuse. Le moyen âge ne connaissait pas encore très bien l'hygiène, et même c'était dangereux !! Rendez vous compte, les miasmes cosmiques pouvaient, en une nuit, vous envahir le corps, appelant le malin qui ne vous quitterait uniquement à l'invocation du très haut ou pire encore ... la saignée !! Labaronne détestait la saignée, et détestait donc se laver de trop, quant au très haut...
Destination Antwerpen ... un nom comme ça. Elle savait plus bien, et peu lui importait, elle suivait quand même la route. Elle avait échappé aux brigands, elle en louait son épée. Elle avait échappé aux attaques des bêtes féroces : chiens errants, femmes enceintes qui voulaient qu'elle porte leurs commissions, enfants qui lui mendiaient des morceaux de pains ... elle envoyait paitre tout ce beau monde. "Etre enceinte n'est pas une maladie !!! les enfants, quand on peut pas les faire manger, bé on en fait pas !!" Voilà ce qu'elle rétorquait sans cesse - Oui car, en plus d'être douteux sur l'hygiène, le moyen âge n'était pas porté sur le politiquement correcte. Sauf pour les culs bénis et encore ...! La confession avait bon dos !!
Elle se remit sur ses jambes et pris la direction de ... Medso. La rumeur, confirmée par quelques échanges de pigeons, lui indiquait qu'ils s'étaient encore fourré dans de beaux draps ... et pas de soie - sourire - Lui, vivait le moyen âge avec gourmandise. L'était un homme moderne, il maniait le politiquement incorrecte comme un expert ! Et encore une fois, ceux qui le détestaient le plus, s'acharnaient pour se le garder - rire - Des culs bénis ? Medso s'était encore attirer les foudres d'une bigote quelconque ?
Labaronne réajusta son sac sur son épaule et enchaina les pas qui la séparaient de Antwerpen, en espérant un dénouement heureux dans une libération heureuse de cet individu que tout monde s'accordait à qualifier d'ingérable. Il lui manquait ...
Labaronne
Madame ? vous n'avez rien contre la jeunesse ?
Dégagez de ma vue sale jeune !!
Vieille peau !! Mort aux vieux !!
Aujourd'hui c'était jour de Manif. Labaronne avait réussi à ameuter quelques jeunes désoeuvrés. Ils s'étaient adressés à elle, lui expliquant qu'ils faisaient parties d'une bande appelée : les biteniks. Labaronne avait sourit se disant que ça plairait beaucoup à ses camarades comme nom. Elle s'y voyait déjà leur annonçant : Hey Medso, Q ! j'ai trouvé du renfort. Des jeunes qui se font appeler les bitenikes. C'est chouette non ?
Elle les avait placé à plusieurs endroits statégiques dans la ville. Tous avaient en main un velin :
Citation:LIBEREZ TROUDEBAL ! ET ON SE CASSE.
Medso, Q & Co.
Le message était clair et simple, donc adapté à la populasse. Il fallait que les gens signent. Labaronne avait donc confectionné une banderole, qu'elle brandit fièrement. Le texte était le même que sur la pétition. Elle accompagnait le texte en criant à qui voulait l'entendre.
Venez signer la pétition pour la libération de Troudebal, prisonnier politique retenu en otage par la justice des flandres !! venez signer la pétition pour votre salue, car si vous retenez Q, alors Medso vous poursuivra toute votre vie ... et ça nombre d'entre vous ne le souhaite pas.
Si vous libérez Troudebal, vous vous libérez vous mêmes !!
Signez la pétition !!
Pepinlesage
hey Alfred ? C'est où la manife pour libérer Q ?
-- par là, tu suis la reine de beauté et le grand tout fou qui entre et sort de taule ! Faudrait qui se décide, y entre ou y sort ?
merci Alfred.. C'est pas lui qui décide.. tu sais.
Pépin arrivait à la manife pour la libération de Q.
La foule en délire criait à pleins poumons, nul ne sait pourquoi on avait mis Q en purgatoire avant le bucher.
Mais bientôt toute la population flamande allait réclamer sa libération.
Depuis quand on brûle un type pour insultes ?
Les flamands savent faire que ça ou presque s'insulter, un étranger n'aurait pas le droit ?
LIBERTEEEEEEEEEEEEE !
On brûle les sorciers qui séquestrent les evêques ! Qui font de la magie noire ! Qui tuent des cardinaux !
On a jamais brûler personne pour avoir traiter une autre de pouf ou je ne sais quoi ! Sinon.. les Flandres seraient déjà vies !!!
Mavina n'est psa La loi ! Elle n'a pas à faire SA loi ! Malvina est une coincée du Q !
LIBEREZ Q ! LIBEREZ Q ! LIBEREZ Quuuuuuuuuuuuuuuuu !
Bon, elle est où cette pétition que je la signe en premier !