[RP/IG] A la rescousse d'un Q

En chantant, la foule était venue massivement scander des slogans pour la libération de Q et signer la pétition.




Elle appelait aussi à être entendu par un représentant du conseil, voir le comte!

Le Comte! Le comte! On veut parler au comte!!!

hey Alfred ? C'est où la manife pour libérer Q ?

-- par là, tu suis la reine de beauté et le grand tout fou qui entre et sort de taule ! Faudrait qui se décide, y entre ou y sort ?

merci Alfred.. C'est pas lui qui décide.. tu sais.

Pépin arrivait à la manife pour la libération de Q.
La foule en délire criait à pleins poumons, nul ne sait pourquoi on avait mis Q en purgatoire avant le bucher.
Mais bientôt toute la population flamande allait réclamer sa libération.
Depuis quand on brûle un type pour insultes ?
Les flamands savent faire que ça ou presque s'insulter, un étranger n'aurait pas le droit ?

LIBERTEEEEEEEEEEEEE !

On brûle les sorciers qui séquestrent les evêques ! Qui font de la magie noire ! Qui tuent des cardinaux !

On a jamais brûler personne pour avoir traiter une autre de pouf ou je ne sais quoi ! Sinon.. les Flandres seraient déjà vies !!!

Mavina n'est psa La loi ! Elle n'a pas à faire SA loi ! Malvina est une coincée du Q !

LIBEREZ Q ! LIBEREZ Q ! LIBEREZ Quuuuuuuuuuuuuuuuu !

Bon, elle est où cette pétition que je la signe en premier !

Medso avait recu le plaidoyer de son avocate. Il l'avait remis au tribunal.
Par missive, il avait pu expliqué que son frère Q avait été enfermé par le conseil de Flandres et torturé afin que Medso se retire de la candidature au poste de maire.

Elle l'avait écouté et conseillé.

Medso prit alors une décision extraordinaire...

Il alla voir directement le gros juge au tribunal et après avant pu rentré dans son bureau où il semblait ronfler ou du moins, respirer fort, Medso lui déclara solonnellement:
Je me retire des élections de Antwerpen, je vous demande de libérer mon frère Troudebal!
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[Ghent ...]

Ses pieds la faisaient souffrir terriblement. Assise sur un rocher, en pleine nature elle se les massait, se grattait les croutes, se coupait les ongles du bout des dents, et recrachait au loin la rognure ongulaire crasseuse. Le moyen âge ne connaissait pas encore très bien l'hygiène, et même c'était dangereux !! Rendez vous compte, les miasmes cosmiques pouvaient, en une nuit, vous envahir le corps, appelant le malin qui ne vous quitterait uniquement à l'invocation du très haut ou pire encore ... la saignée !! Labaronne détestait la saignée, et détestait donc se laver de trop, quant au très haut...

Destination Antwerpen ... un nom comme ça. Elle savait plus bien, et peu lui importait, elle suivait quand même la route. Elle avait échappé aux brigands, elle en louait son épée. Elle avait échappé aux attaques des bêtes féroces : chiens errants, femmes enceintes qui voulaient qu'elle porte leurs commissions, enfants qui lui mendiaient des morceaux de pains ... elle envoyait paitre tout ce beau monde. "Etre enceinte n'est pas une maladie !!! les enfants, quand on peut pas les faire manger, bé on en fait pas !!" Voilà ce qu'elle rétorquait sans cesse - Oui car, en plus d'être douteux sur l'hygiène, le moyen âge n'était pas porté sur le politiquement correcte. Sauf pour les culs bénis et encore ...! La confession avait bon dos !!

Elle se remit sur ses jambes et pris la direction de ... Medso. La rumeur, confirmée par quelques échanges de pigeons, lui indiquait qu'ils s'étaient encore fourré dans de beaux draps ... et pas de soie - sourire - Lui, vivait le moyen âge avec gourmandise. L'était un homme moderne, il maniait le politiquement incorrecte comme un expert ! Et encore une fois, ceux qui le détestaient le plus, s'acharnaient pour se le garder - rire - Des culs bénis ? Medso s'était encore attirer les foudres d'une bigote quelconque ?

Labaronne réajusta son sac sur son épaule et enchaina les pas qui la séparaient de Antwerpen, en espérant un dénouement heureux dans une libération heureuse de cet individu que tout monde s'accordait à qualifier d'ingérable. Il lui manquait ...

Troudebal en plein rêve érotique avec la procureur se réveilla en sursaut et se cogna la tête

Troudebal, Medso, DEHORS!

Damm ...

Dégouté, il sortit de prison en suivant son frère...
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Medso avait passé deux jours en prison dans la même cellule que son frère Q.
Parties de carte et concours de celui qui a la plus longue avaient rythmé leur journée...

Troudebal, Medso, DEHORS!

Medso était trés remonté contre toute la clique du conseil et de la ville de Antwerpen qui souhaitait l'empêcher de se présenter.

Le jours de sa sortie il alla directement poser sa candidature au poste de maire.
Il alla en place centrale et annonca à tous:
Je me présente contre le vieux!
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C'était à plus rien y comprendre. Deux gardes venaient d'enchaîner son ami sans même une sommation ou une raison à cet enfermement. Un comble quand même alors que les procès étaient encore en cours. A moins que ça soit pour un autre dont elle n'était pas au courant...


De bien brèves retrouvailles qu'ils avaient eu là, Lili ronchonna en lui faisant signe de la main en lui criant.

T'en fait pas Medso, deux jours ça va vite passer!!!


Pas certaine que ça le rassure mais de toute façon la brune n'était pas douée pour ça. Elle soupira lourdement en le regardant partir puis reprit sa balade en se disant que ça allait être mouvementé ce séjour en Flandres.
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Une belle journée de printemps s'annonçait, le soleil dardait au dessus de leurs têtes en marchant dans les ruelles, bras dessus bras dessous, tout en dévisant de choses et d'autres et de leurs histoires respectives surtout de leurs procès tous pour des raisons toutes aussi débiles les unes que les autres.

La brune s'étonnait du pourquoi du dernier des procès de Medso. C'est certain qu'il aimait provoquer mais de là à être sorcier....

Ils sont fous ces nordistes !!!.... Et Q alors il fait quoi?
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Enfin!!!

Après moultes péripéties, ils étaient enfin arrivés... la maladie... et les procès pour ces fichus laissez-passer qui les avaient enquiquiné plus qu'autre chose et surtout les avaient retardé.

Mais enfin ils y étaient en Flandres!

Bien qu'il leur restait un peu de chemin à faire, Lili avait laissé filer Djé. Un peu de liberté à chacun ne leur ferai pas de mal. Un baiser avant de se quitter pour prendre chacun une direction différente mais elle n'eut pas à faire beaucoup de pas avant de tomber presque nez à nez avec le peintre.

Medsooooooo!!!

Trop heureuse de le croiser ici, elle lui colla deux chaleureuses bises en lui souriant.

Eh ben quel bazar pour venir te rejoindre!!! La prochaine fois évites de me faire faire le tour du royaume pour t'apporter tes peintures.
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Medso avait pratiquement terminé sa fresque, lorsqu'un individu arriva.
On pouvait meme plus etre tranquille dans les prisons maintenant!

Tout en peignant il écoutait celui qui le qualifiait d'illuminé, mais au bout d'un moment, Medso comprit que le plus atteind des deux était bien son visiteur.

Laisses moi ca là! Répondit Medso en lui indiquant le coin de la cellule.
En effet, au cause de ses deux jours de prison, il s'était affaibli et avait perdu des forces... Ca pourrait toujours lui etre utile.
Il le remercia d'un signe de la tete.

L'étranger parti, il put enfin terminer son oeuvre.
C'était tout le contraire de ce qu'il avait subit ici, qu'il avait décidé de reproduire: Le Ponant.

Un garde arriva alors pour le libérer.
Sors de là toi!
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Pépin avait appris qu'on avait mis en taule un type sans procès.
Les anversois ne changeaient donc pas, ils abusaient de leurs pouvoirs et n'hésitaient pas à se corrompre pour écraser les autres.
Il décidait donc d'aller rendre visite à l'illuminé, qui voulait devenir maire d'Anvers cinq minutes après avoir posé ses pieds à Anvers.
Il lui amenait une surprise, mais il se demandait si celle-ci lui ferait plaisir.

Salut l'étranger.

C'est bien dégueu ce qu'ils t'ont fait là; t'es pas le premier, t'es pas le dernier.
Le dernier qui a renversé cette maire de corrompus, il est en garde à vue depuis 3 mois !
3 mois qu'ils cherchent des preuves contre lui sans en trouver, c'est un peu spécial la justice en Flandres, enfin justice bref.

Je vous ai amené de la viande !
Enfin de la viande anversoise, enfin pas celle du marché, elle coute plus de 19 écus, peuvent se gratter longtemps avant que j'en achète une;
non c'est du rat piégé, j'en ai tué des dizaines en taverne municipale durant tous ces mois d'ennui à regarder le feu.

Sinon, j'ai du pain perdu, celui qu'on tente de vendre à 7 écus en taverne municipale, j'arrive pas à le croquer moi;
mais il parait que vous avez la dent dure vous, alors perdu pour perdu hein, sinon ça peut vous faire un petit siège.

Et je vous ai ramené de la flotte, enfin de la pisse, enfin de la bière artésienne quoi, on me l'a donné en voyage, pour m'empoiso.. me désaltérer; je m'y fait pas, trop habitué à la bière flamande.
Il parait que vous buvez même l'eau de la mer quand vous crevez la soif, alors je vous l'amène, des fois que.

Le lendemain matin, un barrage de la maréchaussée bloqua la progression de Medso qui s'en allait faire ses bons offices auprés des administrés d'Antwerpen.

On lui signifia qu'il allait séjourner plusieurs jours en prison.
Le verdict avait été délivré en un temps record: une seule journée alors les preuves fournies par les différentes parties paraissaient s'annuler entre elle.

Et bien, quelle promptitude dans l'acharnement judiciaire!

Medso n'eut d'autre choix que de les suivres en direction des geoles.
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Medso regardait son frère qui était bien silencieux pour une fois.

Tiens, j'ai recu une lettre du tribunal. On me met en cause pour des faits imaginaires qui se seraient déroulés en taverne...

Ils n'ont rien trouvé de mieux que de mentir pour me bloquer aux élections municipales!

C'est fou... partout où l'on sent le royaliste, c'est toujours la meme chose: mensonges, insultes et mise en procés!


Medso haussa les épaules et continua sa ballade quotidienne.
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Medso s'était entretenu, aussi bien au marché qu'en taverne, avec des pauvres bougres qui ne comprenaient même plus ce qu'était la liberté d'opinion, la liberté de culte et la liberté sexuelle aussi...
Bref, il allait avoir du boulot à déconditionner les faibles gens qui s'étaient laissés embobinés par la raclure royaliste qui semblait omniprèsente en Flandres.

Il avait en outre reçu les lettres de menaces d'usage par les sbires zélés du pouvoir en place. Pouvoir qui avait volé le peuple, rappelons le.

Et c'est déterminé, qu'au détour d'une ruelle qu'il l'apperçut!

Q!!!!
Il lui sauta dessus mais le serra doucement.
Le pauvre portait encore les marques de la tentative de meutre qu'il avait subi chez les pates molles.
Je suis heureux de te revoir!

Oui, j'ai gardé du jus! Je suis toujours en forme, tu me connais...
Il sourit en constatant que son frére n'avait pas changé durant leur séparation.

J'ai déjà entendu parlé de tes exploits sur quelques donzelles rétissantes. Des FSF... les Fausses Sal'opes Frigides et d'autres... Ne t'inquiéte pas, on va arranger tout çà!


Il rit avec lui et continua le trajet en lui racontant les dernières nouvelles...
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Le conseil royaliste puant avait relaché Q.

La pression populaire avait vaincu la tyrannie flamande!


Et c'est avec la grace habituelle que Q disparut vers une contrée merveilleuse.



Quant à lui, Medso n'avait plus besoin de rester, oui, lui au moins il tenait ses engagements.
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Le petit vendeur de journaux n'était pas avard de nouvelles.
Et même au milieu de cette manifestation, il hurlait à qui voulait l'entendre:

Oyé! Un nouveau procés pour Medso! Medso va encore goutter aux geoles flamandes!

Medso était là bien évidement.

Ce dernier avait été trahi par le maire d'Antwerpen, le juge ainsi que le Comte absent, qui n'avaient pas fait libérer son frère Q tant dis que Medso se retirait de l'élection municipal comme on lui avait imposé...

Il s'était bien sûr douté qu'ils le trahiraient au dernier moment, mais il avait tenté cette possibilité, pour son frère.


Au milieu de la foule en colère, lui aussi signa la pétition!

Il était très remonté. Et Medso savait que si on maintenait encore Troudebal en "garde à vue", ca allé dégénérer, d'une facon ou d'une autre.
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