Melina_de_valverde
[le 9 mars 1460]
Après plus de deux mois hors de son duché, elle n'a qu'une hâte, celle de rentrer chez elle.
Point que la vie qu'elle mène ne lui convienne pas, bien au contraire, mais quelques jours de repos lui feront du bien.
Elle décide de partir de Montmirail pour rejoindre sa ville de Blois.
Ses pas, ou du moins son cheval, la conduiront rapidement, en passant par la Touraine.
La Touraine, un duché qui elle le sait, a ses frontières fermées, et qui sans aucun doute doit posséder quelques armées prêtes à en découdre avec les Ponantais.
Mais cela ne l'inquiéte pas, et du coup, trop pressée sans doute, omet-elle de faire demande de Laisser-passer.
Elle arrive à Vendôme mais ne s'y attarde pas, dans deux jours elle sera à Blois.
Elle n'arrivera jamais à Tours...
[10 mars 1460]
Elle vient de franchir les portes de la ville de Vendôme.
Il fait nuit noire, son cheval est au trot. Un léger vent siffle, mais un autre bruit vient bientôt à ses oreilles... Celui de chevaux au galop.
Un mauvais présage traverse son esprit. Aucune question, qui elle est, d'où elle vient et où elle va. Comme des aigles, ils fondent sur leur proie.
Elle a à peine le temps de sortir son épée. Se protégeant comme elle le peut, elle tente de leur crier qu'elle n'ést ni brigande, ni ponantaise, mais ils semblent sourds à ses cris.
Un premier coup d'épée dans la cuisse la fait tomber à terre.
Tant bien que mal, elle se redresse face à ses assaillants, qui lui tournent autour. Ils sont nombreux, et elle sent leur détermination.
Elle joue de son épée, esquivant les coups des uns, des autres.
L'une d'entre-eux porte un coup à son bouclier qui vole pour aller se briser à quelques pas d'elles.
Il ne lui reste plus que son épée.
C'est à ce moment là que tout s'enchaîne... D'un seul mouvement ils s'avancent sur elle.
Les coups d'épées pleuvent, lui transperçant le bras, le flanc. Elle tombe à terre, lachant son épée. Elle sent sa vie s'écouler de son corps. Sa vue se brouille, dans un dernier effort elle tente de se relever, pour mourir dignement mais elle ne peut...
Elle renonçe alors, laissant son corps comme dans un mouvement au ralenti, s'affaisser, assistant impuissante à l'acharnement de ses assaillants. Elle jete un dernier regard sur leur drapeau, un drapeau d'une armée de Touraine, celle de "Sempiterne pe. ....
[au matin du 11 mars 1460]
Une douleur immense... Son corps meurtri l'appelle à la vie. Pourquoi Aristote n'a t-il pas voulu d'elle ?
Elle doit trouver de l'aide.
Son cheval, son fidèle compagnon est là. Elle rampe vers lui, grimaçant à chaque mouvement qu'elle fait, se retenant de crier sa douleur.
Dans un dernier effort, elle se hisse sur lui, s'accroche tant que le peu de forces qui la maintiennent en vie le lui permettent, et de sa main valide lui tape le flanc, le laissant l'emmener.
[12 mars 1460]
Le chemin lui semble durer une éternité. A demi consciente, elle reconnait enfin les Portes de Vendôme.
Son cheval au pas les franchit et se dirige naturellement vers un abreuvoir.
Serrant des dents, elle descend de selle et entre dans une taverne. Du monde est présent. Les vêtements plein de sang, traînant la jambe, ne sentant plus son bras droit, presque pliée en deux par la douleur de ses blessures au flanc, elle se dirige vers un recoin de la salle, et sans mouvement brusque, s'installe dans la pénombre.
~*Merci de baliser vous même vos topics la prochaine fois merci*~
Après plus de deux mois hors de son duché, elle n'a qu'une hâte, celle de rentrer chez elle.
Point que la vie qu'elle mène ne lui convienne pas, bien au contraire, mais quelques jours de repos lui feront du bien.
Elle décide de partir de Montmirail pour rejoindre sa ville de Blois.
Ses pas, ou du moins son cheval, la conduiront rapidement, en passant par la Touraine.
La Touraine, un duché qui elle le sait, a ses frontières fermées, et qui sans aucun doute doit posséder quelques armées prêtes à en découdre avec les Ponantais.
Mais cela ne l'inquiéte pas, et du coup, trop pressée sans doute, omet-elle de faire demande de Laisser-passer.
Elle arrive à Vendôme mais ne s'y attarde pas, dans deux jours elle sera à Blois.
Elle n'arrivera jamais à Tours...
[10 mars 1460]
Elle vient de franchir les portes de la ville de Vendôme.
Il fait nuit noire, son cheval est au trot. Un léger vent siffle, mais un autre bruit vient bientôt à ses oreilles... Celui de chevaux au galop.
Un mauvais présage traverse son esprit. Aucune question, qui elle est, d'où elle vient et où elle va. Comme des aigles, ils fondent sur leur proie.
Elle a à peine le temps de sortir son épée. Se protégeant comme elle le peut, elle tente de leur crier qu'elle n'ést ni brigande, ni ponantaise, mais ils semblent sourds à ses cris.
Un premier coup d'épée dans la cuisse la fait tomber à terre.
Tant bien que mal, elle se redresse face à ses assaillants, qui lui tournent autour. Ils sont nombreux, et elle sent leur détermination.
Elle joue de son épée, esquivant les coups des uns, des autres.
L'une d'entre-eux porte un coup à son bouclier qui vole pour aller se briser à quelques pas d'elles.
Il ne lui reste plus que son épée.
C'est à ce moment là que tout s'enchaîne... D'un seul mouvement ils s'avancent sur elle.
Les coups d'épées pleuvent, lui transperçant le bras, le flanc. Elle tombe à terre, lachant son épée. Elle sent sa vie s'écouler de son corps. Sa vue se brouille, dans un dernier effort elle tente de se relever, pour mourir dignement mais elle ne peut...
Elle renonçe alors, laissant son corps comme dans un mouvement au ralenti, s'affaisser, assistant impuissante à l'acharnement de ses assaillants. Elle jete un dernier regard sur leur drapeau, un drapeau d'une armée de Touraine, celle de "Sempiterne pe. ....
[au matin du 11 mars 1460]
Une douleur immense... Son corps meurtri l'appelle à la vie. Pourquoi Aristote n'a t-il pas voulu d'elle ?
Elle doit trouver de l'aide.
Son cheval, son fidèle compagnon est là. Elle rampe vers lui, grimaçant à chaque mouvement qu'elle fait, se retenant de crier sa douleur.
Dans un dernier effort, elle se hisse sur lui, s'accroche tant que le peu de forces qui la maintiennent en vie le lui permettent, et de sa main valide lui tape le flanc, le laissant l'emmener.
[12 mars 1460]
Le chemin lui semble durer une éternité. A demi consciente, elle reconnait enfin les Portes de Vendôme.
Son cheval au pas les franchit et se dirige naturellement vers un abreuvoir.
Serrant des dents, elle descend de selle et entre dans une taverne. Du monde est présent. Les vêtements plein de sang, traînant la jambe, ne sentant plus son bras droit, presque pliée en deux par la douleur de ses blessures au flanc, elle se dirige vers un recoin de la salle, et sans mouvement brusque, s'installe dans la pénombre.
~*Merci de baliser vous même vos topics la prochaine fois merci*~