Eliane_
Une idée qui germa pendant quelle recrutait les bourreaux, une idée qui désormais va se mettre en uvre. Il lui faut un médicastre ou du moins une personne qui sy connait, une personne capable de veiller sur les prisonniers pour les maintenir en vie. Cest un poil pervers dailleurs, pas vraiment humain comme comportement, ils doivent survivre pour subir à nouveau, simplement. Cruel, certes mais cest le jeu au Purgatoire. Eliane avait ainsi relativisé sa vie, sa place de directrice et de bourreau. Les péchés désormais elle les assumait, fumer les herbes de sorcières, consommer les femmes sans modération, vivre son sadisme et sa cruauté pour le bien de la Justice, elle navait désormais aucune raison valable de se restreindre ou davoir peur. Elle vivait
Assumait.
Mettant en place les dernières paperasses, elle fait un tour dans les geôles pour observer les prisonniers. Les soldats ne sont pas loin, veillant au grain. Elle relève les têtes, observe leurs traits tirés, leurs côtes apparentes, leurs gamelles et la paillasse souillée de vomis et de besoins humains. Ça sent le mort, ça sent le fauve ça sent la fosse. Elle sécarte doucement ferme la porte et fait signe à une poignée de soldat.
Faut nettoyer les geôles. Lodeur devient insupportable. Paille fraîche, nouvelle portion de nourriture pour ces faméliques. Ils ne tiendront pas sinon Il y a des souffrants ?
Lhomme acquiesce et linvite à le suivre, la geôle J, F, D et G Quatre hommes au teint blafard qui ne cessent de tousser sans relâche, crachant glaire et boyaux. Elle soupire, et invite le soldat à réunir ses quatre là dans la même geôle, la P..La plus isolée. Il lui fallait trouver et cétait aujourdhui quelle allait mettre la main sur celle qui lui faut. Lannonce avait été passée dans les comtés voisins. Et une seule femme avait répondu en envoyant une missive à Eliane. Pas glorieux, apparemment travailler dans un monde de souffrance, de torture ne motive pas trop.
La routine sinstalle doucement, les annexes sont nettoyées et Eliane y met du sien. Elle attend que les douze coups de midi sonnent pour quenfin lintéressée se présente. En attendant, elle range, nettoie également, fait la paperasse, rien qui soit de tout repos mais elle obligée de mettre du sien. Puis finalement, après un bain, après sêtre vêtue dhabits plus présentable, la blonde savance vers laccueil.
Cétait lheure. Droite, cheveux tirés, port de tête droit, seul son dos ne suit pas cette rigidité en avouant le creux de ses reins, la nonchalance de cette courbe féminine, un poil provocatrice. Lesprit est clair, elle ne fume pas pendant le travail. Uniquement dans son annexe, quand elle na aucune obligation.
Un dernier regard aux hommes, un sourire glissé en coin. Tous la connaissaient et cétait réciproque. Une rigidité certes mais une malice enfantine. Elle dirigeait dune main de fer mais elle restait néanmoins douce envers eux, presque satisfaite de savoir que depuis quils avaient débutés, jamais ils navaient voulu partir. Nourris, blanchis, payés des moments de pause pour eux Elle veillait à leur confort et leur fidélité.
Elle ne devrait plus tarder
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Envie d'un RP ? Envoyez un MP précis, sans tabou.
Mettant en place les dernières paperasses, elle fait un tour dans les geôles pour observer les prisonniers. Les soldats ne sont pas loin, veillant au grain. Elle relève les têtes, observe leurs traits tirés, leurs côtes apparentes, leurs gamelles et la paillasse souillée de vomis et de besoins humains. Ça sent le mort, ça sent le fauve ça sent la fosse. Elle sécarte doucement ferme la porte et fait signe à une poignée de soldat.
Faut nettoyer les geôles. Lodeur devient insupportable. Paille fraîche, nouvelle portion de nourriture pour ces faméliques. Ils ne tiendront pas sinon Il y a des souffrants ?
Lhomme acquiesce et linvite à le suivre, la geôle J, F, D et G Quatre hommes au teint blafard qui ne cessent de tousser sans relâche, crachant glaire et boyaux. Elle soupire, et invite le soldat à réunir ses quatre là dans la même geôle, la P..La plus isolée. Il lui fallait trouver et cétait aujourdhui quelle allait mettre la main sur celle qui lui faut. Lannonce avait été passée dans les comtés voisins. Et une seule femme avait répondu en envoyant une missive à Eliane. Pas glorieux, apparemment travailler dans un monde de souffrance, de torture ne motive pas trop.
La routine sinstalle doucement, les annexes sont nettoyées et Eliane y met du sien. Elle attend que les douze coups de midi sonnent pour quenfin lintéressée se présente. En attendant, elle range, nettoie également, fait la paperasse, rien qui soit de tout repos mais elle obligée de mettre du sien. Puis finalement, après un bain, après sêtre vêtue dhabits plus présentable, la blonde savance vers laccueil.
Cétait lheure. Droite, cheveux tirés, port de tête droit, seul son dos ne suit pas cette rigidité en avouant le creux de ses reins, la nonchalance de cette courbe féminine, un poil provocatrice. Lesprit est clair, elle ne fume pas pendant le travail. Uniquement dans son annexe, quand elle na aucune obligation.
Un dernier regard aux hommes, un sourire glissé en coin. Tous la connaissaient et cétait réciproque. Une rigidité certes mais une malice enfantine. Elle dirigeait dune main de fer mais elle restait néanmoins douce envers eux, presque satisfaite de savoir que depuis quils avaient débutés, jamais ils navaient voulu partir. Nourris, blanchis, payés des moments de pause pour eux Elle veillait à leur confort et leur fidélité.
Elle ne devrait plus tarder
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