Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 33, 34, 35   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[Rp-Église] La Cathédrale Saint-Étienne de Bourges

Verty
Les cloches, sonnaient à toute volée, appelant les fidèles à un office particulier, extraordinaire.



Leurs accords mélodieux et métalliques, résonnaient sur les pans de bois des maisons ainsi que sur les épais murs de pierre des hôtels particuliers.

À la croisée de transept avançait la cardinal archevêque de Bourges, Son Eminence de Montfort-Toxandrie.

La baronne de Bréal Montfort, prit place derrière l'autel, dans le cœur sur une des stalles, place réservée aux prélats face à la haute noblesse.

_________________
Asterie
La Baronne de Châteauneuf sur Cher se rendit à la cathédrale de Bourges pour assister à la messe .
Elle entendit le jeune curé s’époumoner sourit et écouta jusqu’au bout .
Elle alla le saluer puis se dirigea à l’endroit désigné à son rang.

_________________
Waleran_jr
Est-ce bien la peine de dire une messe ?
Oui, une seule personne serait présente que cela suffirait.

Certes la noblesse est aristotélicienne, le jour de son baptême;
Certes les élus sont de bons fidèles baptisés, pour pouvoir être élus;
Certes on réclame des curés et des clercs, pour pouvoir se marier;
Certes on souhaite une église active, pour dissoudre rapidement son mariage;
Et le reste du temps ?

"La messe n'a pas été un succès, quels glandouilleurs ces fidèles"

Voilà le message qui s'affiche au cœur des clercs!
Alors ne nous étonnons pas que les églises soient aussi vides de prêtre que l'âme des fidèles est incapable de ferveur.


Faisant un signe de la main et désignant les pains posés sur une table.
maintenant, je vais donc convier ceux qui sont venus à partager ce pain comme il nous a été appris à le faire, approchez….

Waleran invite les quelques présents à s'approcher



Il se saisit du calice, le tendit vers les fidèles, boit un coup, et le repose sur la table…

.
Mes frères :

Partageons ce repas en nous souvenant que nous partageons le monde qui nous accueille, avant que de rejoindre l’éternité de notre créateur. Souvenons nous pourquoi nous sommes ici.
Un dernier mot avant de nous retrouver ensemble à la taverne, pour prolonger ce moment d'amitié et de partage autour d'une bonne chopine : Partez le cœur léger et méditez sur les raisons de votre présence au monde.

Pensez à vous faire baptiser afin de rejoindre la communauté des croyants...


Ite missa est …
_________________
Ysabeau
Oh là là, oh là là, oh là là.... Ysabeau était en retard à la messe, très en retard... Elle avait pourtant couru, couru, ... Mais quand elle arriva les cloches s'étaient tues.
Essoufflée, elle entra dans la cathédrale

Monseigneur Verty était assise dans les stalles, impassible.
Astérie était là, elle la saluaL
Le curé, qu'elle ne connaissait pas, sans doute un nouveau curé ce dont elle se réjouit, était en train de renvoyer les fidèles vers les tavernes. Elle sourit, voilà un curé qui lui plaisait bien.
Hé oui, elle était en retard...
Elle resta cependant un instant dans la cathédrale, priant avec ferveur pour son amie Lothar, qui avait rejoint définitivement le Paradis Solaire, et pour sa compagne Maelice, en deuil...


désolée hier j'avais très peu de temps répétition irl toute la journée

_________________
Verty
GRANDMESSE POUR LA PAIX.

Alors que le bedeau était encore suspendu à l’épaisse corde, sonnant les cloches, les premiers villageois franchirent la porte de la c athédrale, ils traversèrent la nef, s’assirent sur les bancs.




La cardinal, Archevêque Verty de Montfort-Toxandrie rejoint dans le chœur les clercs déjà présents.

Elle monta jusqu’à l’autel puis ayant rendu hommage à la relique, fit une courte prière.
Après une génuflexion avec toute la grâce dont elle était capable, elle se retourna vers l’assemblée et dit :


In nomine Dominus, Aristote et Christos

L’assemblée répond, en François, en Berrichon, en Auvergnat, en latin pour les lettrés mais ils sont peu nombreux… Bref en toute langue ce qui donne un infâme brouhaha

Qu’il en soit ainsi


Bonjour à tous !

Frères et Sœurs, je vous souhaite la bienvenue.

Il m’est donné l’honneur de célébrer devant vous cet office, j’en remercie le Très Haut

_________________
Pandorha
Elle avait fait la route de nuit, elle avait eu peur qu'on l'arrête, mais finalement tout c'était très bien passer...du moins de son côté. Elle avait plusieurs robes dans son appartement à Bourges, ainsi elle eu le choix de la robe, même en tant de guerre, il fallait être bien, surtout pour se rendre à la messe. Ainsi quand elle fut prête, elle se rendit à la messe, elle entra, salua Verty et prit place tranquillement.

Ilan
bon voila qu'il était en retard le Lei mais pas sa faute hein, s'est qu'il arrêtait pas de tous crier après lui donc du coup bin il avait légèrement même voir beaucoup traîné, enfin il se dépêcha d'aller a l'église puis il poussa la lourde porte qui se mit a grincer, tu parles d'une arrivée discrète tien, même la porte le trahissais de son retard, bon tant pis il tenta tout de même de se faufiler dans le lieu récitant ce qu'il entendit en entrant.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

puis une fois fait il parti s'asseoir sur l'un des bancs du fond et écouta bien attentivement ce qui se disait.
_________________
Verty
Après cette introduction Mère Verty, s'approche de la lice et s'adresse de nouveau aux fidèles présents.

Avant de partager ce moment ensembles, il faut nous repentir de nos pêchés.

Oremus :

Citation:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.


Mes frères, souvenons nous de cet adage !

« Nul n’est autorisé à râler sur l’absence des clercs tant que les fidèles ne sont pas présents aux célébrations »

_________________
Waleran_jr
Messe pour la Paix. Pandorha, Leilan, son éminence et moi, décidément la Paix n'intéressait pas grand monde ! On pouvez toujours jeter la pierre aux Tourangeaux, à la Reyne de France ou à Georges Poilu...
Bref personne pour la Paix.
Le père se mit à prier, pour que ses contemporains comprennent où ils vivaient.

_________________
Zephir
La nuit approchait doucement lorsque les cloches de la cathédrale retentirent. Zephir leva la tête. Ce n’était pas le moment d’aller à la messe. Il y avait tant de choses encore a faire, tant de travail et si peu de temps. En ces temps difficiles, sous la menace d’armées étrangères venues pur semer le désordre et le chaos, il n’avait pas le cœur à prier. Mais après tout, peut être qu’il trouverait un peu de réconfort auprès de l’église ?
Il entra dans le grand édifice. L’office était dédié à la paix. Si seulement les hommes pouvaient entendre ce message et respecter le choix du peuple.
Il se posa sur un bac, parmi quelques inconnus. Et il se mit a prier, écoutant le diacre et la cardinale ..
Ilan
assit au fond il écoutait le sermon de son éminence et récita le texte pour se confesser de ses pêcher.

Citation:
Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime, avec une âme pure
Qu’il en soit ainsi.


un petit amène discret suivit sa confession puis il reporta attention sur le sermon approuvant d'un léger signe de tête, toute fois il était un peu paniqué pour sa journée de demain qui était important pour sa vie future.
_________________
Verty
A la fin de la prière Mère verty se dirige vers le lutrin et dit d’une voix claire

Lecture de la vie d’Aristote

Citation:

Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s’enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse…

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens et des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur âge, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."



Mgr s’adresse ensuite à l’assemblée

Maintenant, Sœurs et frères, nous allons ensemble répéter les paroles du Credo Aristotélicien



L’archevêque, s’approche de l’assistance…

Mes frères, mes sœurs,

Je vais vous parler d’humilité !

J’entends déjà certains répondre, pour qui se prend-t-elle, comment ose-t-elle donner des leçons ?

Je vais donc répondre tout de suite, cela leur évitera de tâcher le sol d’un excès de salive, je me prends pour l’un des représentant de l’Eglise Aristotélicienne en cette année 1459 et prêcher la vertu est mon devoir.

De plus, nous ne sommes pas là pour parler de moi.

Je disais donc que je voulais vous parler d’humilité, car le mot ne semble pas être à la mode.

Que des gens courent après le pouvoir ce n’est pas nouveau et j’aurai presque à penser que cela est humain.

Mais…Je préfère penser que les gens sont de bonne foi et qu’ils font, dans leur majorité, tout pour aider leur prochain.

Alors pourquoi, pourquoi voit-on des équipes municipales crier victoire en écrasant sous les quolibets leurs adversaires ?

Alors pourquoi voit-on des élus cracher sur d’autres parce qu’ils ont recueilli quelques voix de plus ?

Je viens de parler d’élus, alors je précise pour ceux qui n’ont toujours pas compris que la politique est la vie de la cité…

Oui mes frères et sœurs, quelque soit le nombre de voix obtenues par un élu, être incapable de modestie est un manque de respect vis-à-vis des autres candidats bien sûr mais vis-à-vis de tous ceux du peuple qui ont voté pour les vaincus.

Vae Victis ne doit pas être un cri de victoire électorale.

Alors à tous, je dis, restez modestes, dans la victoire comme dans la défaite, et vous serez grands en vertu.

A l’heure où l’on entend des bruits de bottes, à cette heure où les armées se massent aux frontières.

Au moment où chaque peuple s’écrie que c’est l’autre le fautif !

A l’heure où chaque camp dira que l’église prend le parti de l’adversaire, comme d’habitude…

Qui peut me dire le quel des deux camps a été vers l’autre en cherchant à savoir pourquoi ?
Qui peut me dire lesquels des gouvernants ont fait œuvre de Paix avant de fermer les frontières et de masser les armées ?

OUI, je sais, c’est la faute de ceux d’en face, on me l’a dit et répéter ! Ceux d’en face me diront la même chose demain.

Lequel des dirigeants a été assez humble pour vouloir la Paix, pour se souvenir que le premier devoir d’un souverain est le bonheur de son peuple, que le but de toute action doit être le BIEN ?

A l’inverse de l’humilité il y a la vanité :
Vanitas vanitatum….
Vanitas vanitatum, et omnia vanitas disait un vieux livre. Vanité des vanités, tout est vanité !

Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?
Quel orgueil tire t il d’une gloire éphémère et temporelle ?
Vanité…

Tel qui comme chef d’armée a tué deux hommes et trois alouettes, dont deux étaient cardiaques, se prend pour Alexandre le grand.

Tel qui comme élu par un peuple endormi, n’aura semé que désordre et malheur se prendra pour un grand souverain, pour la lumière du monde, pour Dieu, parfois.

Tel Duc ou Comte ou Souverain qui n’aura que guerroyé sans jamais apporté le bien à son peuple, se croira une icône.

Tel élu ayant eu trois voix de plus que son voisin se prendra pour l’élu du monde, pour un messie !

Tout cela est vain car inutile

Une génération s'en va, une génération arrive, St Admin regarde partir les uns et arriver les autres.
Les arrivants ayant méconnaissance ou oubli de ceux qui les précédaient et la terre subsistent toujours.

Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera.
Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie, dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler.

Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'œil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre. L’esprit de vouloir, le cœur d’aimer.

Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui c'est fait, c'est cela qui se fera ; «Nihil novi sub sole »il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » - Non, cela existait déjà dans les siècles passés.

Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.

Alors Pourquoi ? Si la guerre, si la richesse, si le lucre, si les honneurs sont inutiles et vains !
Pourquoi s’adonner au mal quand le bien au moins est agréable ?

Je ne citerais qu’une phrase, non pas de Ste Boulasse, mais dite en parlant d’elle :
• Vraiment une telle félicité ne peut être que divine ! Pardonne nous Boulasse pour notre aveuglement ! (Childehald devant le corps supplicié de la Sainte)
Oui la réponse est là même devant la Ste patronne des vignerons et des taverniers que devant tout homme digne de ce nom.

Le bonheur et la voie à suivre ne se trouvent que dans le bien car il est bien, vu que rien d’autre ne sert mais que nous serons jugés sur nos bienfaits.
“Benefactis proxime ad deos accedimus.”

Alors ?

Alors ne regardez point votre entrejambes, ce n’est pas là que se trouve le centre du monde.

Alors chacun de vous n’est que fourmis, qui est née et mourra comme elle est venue ! Alors l’intérêt de chacun n’a aucune valeur comparé à celui de tous.

Alors commencez par être un être humain digne de ce nom, avant de vouloir être autre chose.

Je vous laisse méditer.

Ce ne sont pas des hommes qui se battent contre des démons…

Mais ce sont des enfants du Très Hauts qui se battent entre eux.

La guerre à laquelle nous assistons est absurde et chacun le sait, puisse le Très Haut pardonner à ceux qui l’ont voulu.
Mes enfants je vous souhaite que la Paix vienne penser vos blessures.


Sit Nomen domini benedictum !


Mère Verty, resta un instant silencieuse puis retourna à l’autel…


Je laisse la place à notre cher Waleran.
_________________
Waleran_jr
Et voilà, que dire, sinon que le monde des homme est absurde ? Waleran s'approche de la lice.

Mes frères, mes sœurs,

Vanité !

Tout est dans le mot ! Vanité, la vanité de ceux qui font passer les choses terrestres avant les choses d’importances.
Oui !
L’orgueil de la noblesse qui estime que la vie des hommes vaut moins que leur orgueil.
Que la Félonie réelle ou supposée.
Réelle pour certains supposée pour d’autres…Mérite que l’on sacrifie la vie d’hommes et de femmes pour rétablir l’orgueil de la noblesse, d’une noblesse.
Quel Noble, aura-t-il eu le courage d’affronter en lice son adversaire au lieu d’envoyer des innocents à la mort ?
Certains défendent, d’autres attaquent.
C’est toujours, comme à chaque fois, ceux d’en face qui ont tort.
Les berrichons, nous sommes accusés de défendre et de maintenir un félon…
Les français, sont accusés de vouloir piller le Berry
Nous disons ne pas défendre un homme , mais défendre notre terre
Ils répondent nous n’attaquons pas votre terre mais un félon!
De plus les Tourangeaux sont des habitués, ceux qui sont chez nous ont il y a peu attaqué leur propres duchesse parce qu’elle leur plaisait pas.
Que les peuples élisent leurs dirigeants, cela ne leur sied guère…En Touraine comme en Berry.
Alors
L’orgueil d’une certaine noblesse, justifie à ses yeux une guerre.
Les nobles s’enorgueillissent et les peuples souffrent.

Je vous laisse méditer, est-ce cela qu’être noble ?

Faire passer son orgueil avant le reste, durant sa petite vie terrestre, et après ?
Après, toi qui a pris et fait prendre les armes pour soigner la vanité des hommes, tu expliqueras à Dieu, la portée de ton geste et son importance réelle!


Faisant comme d'ahibtude, un signe de la main et désignant les pains posés sur une table.
maintenant, soeurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire….

Waleran invite les fidéles à venir partager les miches de pain.



Il se saisit du calice, le tendit vers les fidèles, boit un coup, et le repose vers la table… Certains fidèles ayant apporté du vin ainsi que du pain et des fruits, comencent le partage.

.
Mes frères :

Partageons ce repas en nous souvenant que nous partageons le monde qui nous accueille, avant que de rejoindre l’éternité de notre créateur. Souvenons nous pourquoi nous sommes ici.
Un dernier mot avant de nous retrouver ensemble à la taverne, pour prolonger ce moment d'amitié et de partage autour d'une bonne chopine : Partez le coeur léger et méditez sur les raisons de votre présence au monde.

Pensez à vous faire baptiser afin de rejoindre la communauté des croyants...


Ite missa est …
_________________
Ysabeau
Ysabeau entendit les cloches sonner. Elle était soucieuse... son frère Gilberg et trois autres sancerrois avaient pris le chemin de la capitale, tentant de rejoindre les lignes de défense.
Mais les armées étaient là, entre Sancerre et Bourges. Réussiraient-ils à passer ?
Prier, prier, il ne restait que cela, prier.
Elle se dirigea vers la cathédrale, entra.
Un peu de monde, et Monseigneur Verty qui annonçait une messe pour la paix.
La paix... Oui, prier pour la paix, c'était une urgence. Pour que la paix revienne en Berry.
Elle s'assit, un peu honteuse d'être en retard, mais la cérémonie commençait tout juste.
Avec l'assemblée elle récita le confiteor.
Puis suivit attentivement le déroulement de la cérémonie.
Ecouta. Elle fut particulièrement sensible à une phrase prononcée par Monseigneur Verty, puis à sa suite par Waleran


La guerre à laquelle nous assistons est absurde et chacun le sait, puisse le Très Haut pardonner à ceux qui l’ont voulu.
Mes enfants je vous souhaite que la Paix vienne penser vos blessures.

...
L’orgueil d’une certaine noblesse, justifie à ses yeux une guerre.
Les nobles s’enorgueillissent et les peuples souffrent.

Je vous laisse méditer, est-ce cela qu’être noble ?

Faire passer son orgueil avant le reste, durant sa petite vie terrestre, et après ?
Après, toi qui a pris et fait prendre les armes pour soigner la vanité des hommes, tu expliqueras à Dieu, la portée de ton geste et son importance réelle!


Elle s'avança ensuite pour recevoir la communion, pria de toute son âme pour le retour de la paix, pour ceux qui se battaient afin de sauver le Berry. Pour que la raison revienne...
_________________
Justeampassan
Sacrement de baptême de Leilan.

Les fidèles se pressent nombreux, alors que l’appel des cloches de la cathédrale de Bourges continuait à retentir.




Juste Ampassan ouvrit la grande porte pour le baptême de Leilan.
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 33, 34, 35   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)