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[Rp-Église] La Cathédrale Saint-Étienne de Bourges

Waleran_jr
Puis il en posa une deuxième. Il avait demandé à SE Verty comment était possible que des fantômes ne respectent rien.
Elle avait dit avoir écrit à qui de droit.
Qui lui avait répondu que c'était Res Parendo que ce genre de chose.
Alors il posa une deuxième affiche


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Waleran_jr
Il y avait encore de la place sur le panneau.
Un placard de plus ne pouvait pas faire de mal !
Si on laissait faire n'importe qui où irait les fidèles.



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Waleran_jr
le père Waleran regarda sa besace, encore une affiche de disponible il la placarda aussi.


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Waleran_jr
Puis il s'amusa à un petit jeu. A chaque personne qui passerait il demanderait de répondre à quelques questions.

Allons y :



Citation:
Voici donc un petit questionnaire, qui peut nous aider à comprendre ce que peut être cet étrange animal que l'on appelle : l'Aristotélisme.

Répondez par OUI ou par NON aux questions suivantes.

1. Croyez-vous Au Très-Haut ?
Oui

2. Croyez vous que Le Très-Haut est unique ?
Oui, et uniquement oui.

3. Croyez vous que ce Le Très-Haut soit infini?
Oui, infiniment oui.

4. Croyez vous que le les prophètes Du Très-Haut sont Aristote et Christos?
Yes we can

5. Croyez-vous que Le Très-Haut a créé le monde ?
Oui, c'est logique... sinon il n'éxisterait pas

6. Croyez vous que Le Très-Haut est juste ?
Oui, et même dans son injustice. Car c'est le libre Arbitre qui rend les hommes injuste, et non pas Dieu qui est injuste... même si on confond souvent... Moi je préfère avoir le libre Arbitre et que ma mère Meurt assassiné... Sinon je ne serais rien de plus qu'une marionnette sans libre arbitre

7. Croyez vous que Le Très-Haut est omniprésent ?
Oui, Oui, oui, d'ailleurs il est toujours là pour moi.

8. Croyez vous que Le Très-Haut est éternel (c'est-à-dire sans commencement ni fin) ?
Ouiiiiii!!

9. Croyez-vous que Le Très-Haut est tout Autre et en même temps que proche de l'homme ?
Oui, très proche, surtout de ceux qui l'oubli.

10. Croyez vous que Le Très-Haut a créé l'homme ?
Oui, et je l'en remercie tout les jours.

11. Croyez vous que Le Très-Haut a créé l'homme par amour ?
Oui, et nous lui devons de fait lui rendre cet amour.

12. Croyez vous que Le Très-Haut a créé l'homme pour avoir avec lui un échange d'amour ?
Oui, sinon ça ne serait pas juste. Mais Dieu aiment aussi ceux qui ne l'aime pas, ça c'est cool. il nous permet de nous repentir tout le temps. sans jugement.

13. Croyez-vous au péché et que le baptême nous sauve de ces péchés ?
Oui, c'est l'une des preuves d'amour du Très Haut

14. Croyez vous que Le Très-Haut a parlé par les prophètes (c'est-à-dire : croyez-vous au contenu du livre des vertus) ?
Oui, j'y crois, et d'ailleurs leur enseignement est une source d'inspiration!

15. Croyez-vous qu'il faille que l'homme rachète ses péchés ?
Oui, tout les jours. Et c'est juste... Celui qui vole, soit réparé ses fautes à l'homme qui à été volé...

16. Croyez-vous que Le Très-Haut a envoyé Christos pour racheter nos péchés ?
Oui, et je le remercie de son sacrifice

17. Croyez-vous que ceux qui sont vertueux rejoignent Le Très-Haut?
Oui, je l'espère. Je tiens à y aller un jour.

18. Croyez-vous à la vie éternelle ?
Oui, après la mort.

19. Croyez-vous au jugement dernier ?
Oui, afin de voir ceux qui l'on mérité. tout n'est pas donné comme ça... c'est bien gentil le coup du "tend l'autre joue" mais j'aimerais pas savoir que celui qui n'a pas arrêté de gifler ses frères sur terre puisse venir continuer au paradis... Déjà j'aime pas me faire gifler quand j'ai fait une connerie, alors si je suis au paradis, je veux être tranquille...

20. Croyez-vous à l'Enfer Lunaire?
Oui. Mais je n'irais pas faire un tour pour voir

21. Croyez-vous au Paradis Solaire?
Oui, j'aimerais bien y faire un voyage touristique... Air Solaire... Solaris?

22. Croyez-vous au Bienfait de l' Église Aristotélicienne Romaine ?
Oui, elle et elle seule diffuse les vertus Aristotélicienne... Et jusqu'au preuve du contraire ces vertus sont bonne.

23. Croyez-vous aux Saints ?
Oui, et cela rassure de voir que des hommes sur terre peuvent encore le devenir, même de leur vivant...

24. Croyez vous que l'Eglise Aristotélicienne Romaine soit la seule représentante de la Vraie Foy.
Oui, car les autres font que copier le Dogme de L'EAR... -> Preuves

25. Croyez-vous que l� Église Aristotélicienne Romaine est la Digne Représentante de tout les fidèles sur terre?
Oui, même si certain refuse de l'avouer, on aime bien avoir nos curé pour nous défendre, nous baptiser, nous marier et supporter notre ingratitude.

26. Croyez-vous que l�Église est un des lieux (pas seulement, chapelles cloîtres etc�) de l�union avec Le Très-Haut ?
Oui, et elle m'appaise

27. Croyez-vous que l�Église est le lieu du Salut ?
Oui, car on y fait le baptême et la confirmation, et la confession

28. Croyez-vous que l�Église est le lieu de la Grâce ?
Oui, tout est beau!

29. Croyez-vous à la grâce (action sanctificatrice Du Très-Haut envers les hommes) ?
Oui, je crois que j'ai répondu à la 28 non?

30. Croyez-vous aux sacrements (signes efficaces de l�action de Le Très-Haut par l�intermédiaire de l� Église Aristotélicienne Romaine ) ?
Oui, je remercie tout les jours que Monseigneur Minlawa m'ait baptisé. C'est ma plus belle oeuvre sur terre.

31. Croyez-vous que le baptême fait de nous des Enfants Du Très-Haut ?
Oui, même si nous le sommes dés la naissance. Mais le baptême confirme que nous reconnaissons notre père... C'est comme si notre père Terresse nous reconnaissait à la naissance et que nous, nous le renions... Le baptême montre qui est notre père!

32. Croyez vous que le baptême nous ouvre la grâce ?
Oui, et nous purifie l'ame

33. Croyez vous à la présence réelle Du Très-Haut dans le partage du pain béni ?
Oui, surtout que le père Minlawa lui rajoute de la viande, du poisson, du maïs, et qu'on bouffe bien à la messe.

34. Croyez-vous au sacrement de l'ordre qui met des hommes (prêtres, diacres, évêques) au service de l'homme et Du Très-Haut et donc au service et pour le salut de toute l'humanité, vous y compris ?
Oui

35. Croyez-vous au péché qui rompt la relation temporaire avec Le Très-Haut ?
Oui, temporairement! Jusqu'à la confession! On pèche tous , même parfois sans le savoie... sans le vouloir...

36. Croyez-vous au sacrement de pénitence, (jeûne, port de la robe de bure des pénitences pour retrouver la grâce qui nous unit avec Le Très-Haut ?
Oui, cela montre que nous sommes sincére

37. Croyez-vous au mariage comme sacrement devant Le Très-Haut donc normalement indissoluble ?
Oui, oui... certain parle de divorce... c'est quoi d'ailleur un divorce? z'en parle mais... c'est une disolution ou une annulation non?

38. Croyez-vous en la Tradition de l'Église Aristotélicienne enseignée et préservée par le la Congrégation du Saint Office et la Congrégation de la Diffusion de la Foy de l'Église Aristotélicienne Romaine?
Oui, et au deux autres congrégations aussi d'ailleurs

39. Croyez vous que l' Église Aristotélicienne Romaineest dépositaire de l'interprétation des Écritures qui se trouve dans dans le livre des vertus?
Oui, d'ailleurs les autres foy copie celle de Rome (cf preuve plus haut^^)

40. Croyez-vous que le Bien oeuvre par et dans l'Église ?
Oui, Oui, car, je prend un exemple, celle de la réforme qui fait trambler la Savoie... L'EAR n'a fait tranbler personne, les armées sainte elles sont instruitent aussi bien par le dogme que pour le port de l'épée et savent ce qu'elle défendent! Elles connaissent leurs foy. Elle ne pillent pas et n'impose rien! Contrairement à la réforme qui parlent de bruller les curés.

41. Croyez-vous à l'infaillibilité du Pape Sa Sainteté Eugène V en matière de mœurs et de foy ?
Oui, et surtout en la représentation par ses cardinaux

42. Croyez-vous àl'infaillibilité de la Curie de Rome en matière de mœurs et de foy ?
Oui

43. Croyez-vous que l' Église Aristotélicienne Romaine est dépositaire du pouvoir des clefs (c'est-à-dire du pouvoir d'ouvrir et de fermer les portes du ciel) ?
Oui, grace à saint titus... c'est là que les autres se plante... Arisote à Donné a Titus ce role de premier pape qui crée la première église... Si il n'y a pas de Saint, il n'y a pas de Saint titus, et sans saint titus il n'y a personne qui garde le paradis, donc pas de paradis.

44. Croyez vous qu'Aristote est le chemin de salut pour les hommes (c'est-à-dire pour leur donner la plénitude de la joie qui est dans cette relation d'amour avec Le Très-Haut) ?
Oui, et son enseignement est plein de sagesse

Réponses :

1/ Vous n'avez que des réponses positives

Vous êtes Aristotélicien en pleine communion avec l'Église Aristotélicienne Romaine. Ce qui veut dire que vous adhérez à la totalité de la foi de l'Église et que vous cherchez à vivre de cette foi. Cela ne veut pas dire que vous êtes un Saint et que tous les préceptes du Dogme de notre Royaume soient faciles tous les jours pour vous, mais vous tentez de les vivre et de progresser dans cette vie en vue d'une union intime avec Le Très-Haut.
N'hésitez pas à rejoindre l'Église aristotélicienne officiellement par le baptême ou davantage !

2/ Vous avez quelques réponses négatives

[i]Vérifiez si ces réponses sont des NON catégoriques ou des doutes. Dans le second cas, douter n'est pas ne pas croire et douter suppose un acte de foi et de raison. Dans le premier cas vérifiez la cohérence de votre foi, car la foi de l'Église est telle qu'il est impossible de ne pas adhérer à un des points de la foi sans que tout l'édifice spirituel ne s'effondre. La foi est cohérente en elle-même. On ne peut être Aristotélicien pour un bout et refuser le reste. Approfondissez votre réflexion et refaites le test, soit vous gagnerez des OUI soit vous gagnerez des NON ! Reportez vous alors au numéros 1 ou 3 selon le résultat.


3/ vous avez de nombreuses réponses négatives

Vérifiez s'il s'agit de doutes ou de certitudes. Les doutes appellent un acte de foi et de raison. Si vos NON sont catégoriques, vous avez une foi qui est différente de celle de l'Église Aristotélicienne Romaine. C'est votre foi, même s'il s'agit bien sûr d'une mauvaise foy et qu'il ne s'agit donc pas de la Vraie Foy. Vous ne pouvez donc vous dire membre de l'Église Aristotélicienne. Mais nous pouvons vous aidez à revenir dans le droit chemin de celle-ci.
-> Deux solutions se posent donc à l'homme : où grandir à la taille du manteau ou tailler le manteau à sa propre taille.
Dans ce dernier cas, le manteau ne peut être que celui de l'Église Aristotélicienne Romaine, car elle essaie de vous faire Grandir pour atteindre un jour le Paradis Solaire.
Il faut donc en tirer les conclusions qui s'imposent et ne pas chercher à transformer l'Église en sa propre Église. Si malgré ces refus quelque chose vous pousse à rester dans l'Église.
Aristotélicienne Romaine, alors considérez l'Église comme votre mère et Le Très-Haut comme votre Père, essayer de grandir à la taille du manteau quelles qu'en soient les difficultés, les peurs, les renoncements. Et portez la plaque de l'épreuve en votre maison!

4/ Vous n'arrivez pas à répondre, vous avez des doutes, des questions, des incompréhensions ?

Venez poser vos questions, Je vous attends!
Les Pastorales, les Noviciats et les Séminaires sont également présents pour vous aider à avancer dans le Chemin de la Vertu, et comprendre la Théologie. Faire un séminaire est formateur et intéressant, cela ne vous oblige aucunement à devenir prêtre ou diacre!

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Waleran_jr
Ayant achevé de remplir le panneau d'affichage, le Père Waleran s'assit à l'entrée de la cathédrale, avec des gardes, qu'en tant que curé il était en droit de quérir.
Puis il attendit.
Il n'était pas de ceux qui tolèrent qu'un inconnu caché puisse faire n'importe quoi en toute impunité.
Nous verrions bien si l'être sans nom oserait revenir.

(La nuit tombe...Le jour se lève)

Le lendemain, rien, la nuit avait été longue, les gardes avaient pris leur tour, et personne ne s'était aventurer à revenir.
Quel lâche !

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Verty
Sur le parvis de la cathédrale, Mgr Verty s’avança et prit la parole :

Je suis heureuse de célébrer l’office Dominical en cette cathédrale.

L’archevêque envoya le bedeau sonner les Cloches.




Les cloches résonnèrent dans toute la province pour annoncer le début de la messe.
Les fidèles se pressèrent pour ne pas manquer cette cérémonie.


Entrez mes enfants dans la maison du Très Haut.



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Zephir
Les cloches appelaient les fidèles. Zephir se prépara rapidement et se pressa à rejoindre la maison de Dieu. Il arriva à la cathédrale, se signa en franchissant les lourdes portes, et prit place afin de suivre cet office religieux.
--Croquignol
Affichage ecclésiastique, le panneau est large. Le croyant doit être illuminé. Mon pied nickelé ote trois clous à la feuille jaunie d'à coté et les plante aux coins de la sienne. Oui, y'a un coin qu'est libre.

Citation:


    Au nom de Deos le Miséricordieux, le Tout-Puissant, le Créateur, l'Omniscient, l'Omnipotent, Celui-qui-sait-Tout, sent-tout, voit-Tout, entend-Tout, touche à tout.
    A Lui reviennent les mystères du visible et de l'invisible, du présent et du passé, du connu et de l'inconnu, du noir et du blanc, du monsieur et de la dame, du oui et du non...
    Bénis soient Ses prophètes : Aristote, Christos, Averoes.

    Qu'éclatent les sanglots longs, hypocrites et parfois monotones des disciples du Sans-Nom qui sont à l'automne de leur règne. Mais convenons-en, pas toujours.

    Ainsi apparaît l'affichage hystérique d'un prétendu Graoully, paraît-il évêque et inquisiteur, qui complète merveilleusement cette saison des contes liés à la naissance du petit Christos par un nouveau, bien plus abracadabrantesquement délirant, à savoir l'idée que l'individu captif du Lion de Juda à Mende ne serait point pape.

    Pourtant, l'intêressé, menacé puis soumis aux rites que l'Inquisition prévoit pour les hérétiques, à savoir les questions ordinaire, extraordinaire et superordinaire, a donné moults informations sur ses nom, lieu de naissance et circonstances de son élection, sans oublier des éléments qui relevent plutôt des motifs usuels de défroque.

    De même l'aristotélicien sincère s'étonnera-t-il d'un soi-disant évêque et inquisiteur à ce point lamentable en latin et en droit qu'il confonde témoin et juge, le très fameux « testis unus, testus nullus » des prétoires, soit « témoin unique, pas de témoin », devenant « juge unique, juge inique ».
    Lui permettant du même coup de faire passer un tribunal d'Inquisition pour honnête, transparent et charitable, quand toute l'Aristotélicité tremble à telle présence en se demandant ce que ses membres vont encore inventer cette fois-ci pour terroriser tout-un-chacun.

    L'aristotélicien sincère doit-il donc conclure, lisant le courrier de TIBERE, Archevêque du Malin reproduit ci-dessous, que les cavaliers qui parcourent l'Aristotélicité par monts et pechs de cathédrales en capitales laïques ne sont point là pour mobiliser mais pour autre chose ? Trouver le fameux sosie, peut-être alors ?
    Car un tel éminent ponte comme l'autoproclamé inquisiteur et évêque doit savoir, grâce à ses sciences et sapiences théologiques et juridiques, la maxime également fameuse : « ei incumbit probatio qui dicit non qui negat », « la preuve incombe à celui qui affirme, non à celui qui nie ».


    Graoully affirme que le captif mendois des sicaires du Lion de Juda est sosie ?
    Qu'il le prouve !
    Pendant ce temps, le Lion de Juda s'occupera sérieusement, quant à lui.

    Le Consistoire du Lion de Juda


Waleran_jr
* Pas de HRP dans un RP. Réclamations par MP. {Lore} *


Le père Waleran écoutait la messe avec ferveur il récita à voix basse les méditations de St Barnabé

Citation:

    Première Méditation

    Lors d'un pélerinage à travers la France, Barnabé s'arrêta un jour dans un petit village en campagne Bourguignone. Arrivé sur la place il invita les habitants de la bourgade à se rapprocher de lui :

    « Venez chers amis, venez ! »
    Les gens commencèrent à s'approcher et à s'agglutiner autour de lui. Avant de commencer son prêches, il tint bien haut une pièce d'un écu d’or. Alors il demanda :
    « Qui aimeraient avoir cet écu ? »
    Les mains commencèrent alors à se lever. Il dit :
    « Je vais donner cet écu à l'un d'entre vous, mais avant laisser moi faire quelque chose ».
    Il mordit et cracha sur la pièce. Ensuite, il demanda :
    « Est-ce que quelqu’un veut toujours cet écu ? »
    Les mains restèrent levées.
    « Très bien, mais la désirerez-vous toujours si je fais ceci ? »
    Il jeta alors l’écu paterre sauta à pieds joints dessus, l'écrasants autant que possible, le recouvrant de poussière, de terre et de crotin de cheval. Il demanda :
    « Qui veut encore cet écu ? »
    Évidemment, les mains continuèrent de se lever, malgré l’aspect et l'odeur que pouvait maintenant avoir cet écu traîné sur le sol.
    « Mais amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais avec cet écu, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changé, il vaut toujours 1 écu. »
    « Alors pensez à vous, aux autres, à votre vie, à leurs vies. Plusieurs fois dans votre existence vous serez froissés, rejetés, souillés par des gens par des événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment ! »
    « La valeur d'une personne ne tient pas à ce que l'on a fait pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque est toujours intacte ».




Citation:

    Seconde Méditation

    C’était un jour particulièrement ensoleillé. Barnabé marchait sur les routes depuis deux jour. Il arriva à Niort, et sentit l’atmosphère joyeuse. La place et les rues du village fourmillaient de monde, c’était la kermesse ! Une course, opposant tous les hommes forts du village, venait de se terminer, et le vainqueur était plébiscité et adulé par la foule. Les vaincus le portait sur leurs épaules sans amertume aucune. Barnabé fut littéralement happé et entraîné par la foule dans les farandoles qui se mettaient à tourner autour de la place. Quelques heures plus tard, en fin d’après-midi, quand les esprits se sont un peu calmés, Barnabé pris la parole, comme il le fit tant d’autres fois.

    Mes amis, je dois dire que cette journée sera inoubliable pour moi, vous ne me connaissiez pas, pourtant, vous m’avez invité à partager votre joie, comme si j’avais toujours habité votre village, mais laissez moi, maintenant, vous conter une histoire :

    Il était une fois une course de jeunes orphelins, dans un village, dans le sud du royaume.
    L'objectif était d'arriver en haut d'une haute colline.
    Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.
    La course commença.
    En fait, les gens ne croyaient pas possible que des orphelins, amaigris et chétifs, puissent atteindre la cime, et toutes les interventions que l'on entendait étaient de ce genre :
    "Quelle peine, ils n'y arriveront jamais !"

    Les enfants commencèrent à se résigner, sauf un qui continua de grimper.
    Et les gens continuaient :
    "Quelle peine, ils n'y arriveront jamais !"
    Et les enfants s'avouèrent vaincus, sauf un, toujours le même, qui continuait à insister.

    A la fin, tous se désistèrent, sauf un, qui, seul et avec un énorme effort, rejoignit le haut de la colline. La foule et les autres orphelins voulurent savoir comment il avait fait.
    Un homme s'approcha pour le lui demander, et découvrit… …que l’enfant était sourd !

    Barnabé s’arrêta et regarda son public rassemblé autour de lui. Certains, intrigués par ce prêche, s’étaient approchés, puis assis autour de l’orateur à la lueur des lampions. Il reprit :

    Moralité, n'écoutez pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d'être négatives, car elles volent les meilleurs espoirs de votre cœur !
    Rappelez-vous toujours le pouvoir qu'ont les mots que vous entendez ou que vous dites.
    Soyez toujours positifs !
    Soyez toujours sourd quand quelqu'un vous dit que vous ne pouvez pas réaliser vos rêves.

    Il laissa la foule pensive, referma son baluchon, et emporta les quelques fruits que les villageois lui avaient donné.




Citation:

    Troisième Méditation

    Lors d’un de ses voyage, Barnabé s’arreta dans un petit village champenois, tout près d’Argonne. Il n’y avait pas d’église, juste une petite chapelle dans la rue principale. Barnabé s’agenouilla devant et pria plusieurs heures. Les habitants curieux s’approchèrent et l’invitèrent à boire un verre à la taverne du village. Barnabé accepta, et les conversations allèrent bon train jusqu’en début de soirée quand il décida de s’adresser aux villageois juste avant de les quitter.
    S’adressant à eux, il posa un bocal à large ouverture sur la table devant lui.
    Ensuite il sortit une douzaine de pierres grosses comme le poing et les plaça soigneusement, une par une, dans le bocal.
    Quand celui-ci fut rempli jusqu’au bord, il demanda :


    « Ce bocal est il plein ? »
    Tout le groupe répondit :
    « Oui ! »
    « Vraiment ? »
    Il sortit de sous la table un seau de gravier qu’il versa dans le bocal.
    Il secoua ce dernier, et les graviers tombèrent dans les interstices entre les pierres. Souriant, il demanda au groupe :

    « Et maintenant, ce bocal est il plein ? »
    « Probablement pas » dit quelqu’un.
    Il sortit alors un seau de sable et le versa dans les espaces laissés par les pierres et le gravier.
    Et de nouveau, il demanda :

    « Ce bocal est il plein ? »
    « Non, dit en coeur le groupe de villageois. »
    « Bien ! » dit il à nouveau en sortant une carafe d’eau.
    Quand il eut versé de l’eau jusqu’au bord, il regarda le groupe et demanda :
    « A quoi sert cette démonstration ? »
    L’aubergiste leva le doigt et dit d’une voix forte et rugeuse :
    « Cela signifie qu’aussi bien rempli soit notre journée, si on travaille dur, on peut toujours en faire un peu plus »
    « Non, la vérité qu’illustre cette histoire c’est que si vous ne mettez pas les grosses pierres d’abord, vous ne pourrez pas les mettre du tout. Si le sable est mis en premier, il n’y aura de place pour rien d’autre. Quelles sont les grosses pierres de votre vie ? Le projet que vous voulez réaliser ? Du temps passé avec ceux que vous aimez ? Votre travail ? Vos écus ? Une cause ? Accompagner d’autres gens ?
    Demandez vous quelles sont les grosses pierres de votre vie de paysan et de famille puis remplissez le bocal. Rappelez vous que si vous ne mettez pas ces grosses pierres en premier, elles ne tiendront pas du tout.

    Barnabé salua alors les villageois et repartit sur les routes du royaume vers de nouveaux villages.


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Waleran_jr
Le père avait été obligé de sortir pour satisfaire une envie pressante, ile revint et repris sa récitation.

Citation:

    Quatrième Méditation

    Marchant sur les chemins entre Autun et Chalon, en Bourgogne, Barnabé aperçu dans un verger deux enfants qui se battaient. Il observa la scène, puis décida de descendre du chemin pour les rejoindre. L’un semblait plus fort que l’autre, et l’autre semblait se laisser faire, par peur, par crainte. Barnabé les sépara et les invita à s’expliquer. Il apparut qu’ils étaient de bons amis, mais qu’une bêtise les avaient fâchés, ou en tout cas, en avait fâché l’un des deux. Devant l’autorité du plus fort sur le craintif, Barnabé décida de leur raconter une histoire pour apaiser l’animosité régnante.

    Il était une fois un garçon avec un mauvais caractère. Son père lui donna un pot rempli de clous et lui dit d’en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu’il perdrait patience et se disputerait avec quelqu’un. Le premier jour il en planta 17 dans la barrière.
    Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour : il avait découvert que c’était plus facile de se contrôler que de planter des clous.

    Finalement, arriva un jour où le garçon ne planta plus aucun clou dans la barrière. Alors il alla voir son père et il lui dit que pour ce jour il n’avait planté aucun clou. Son père lui dit alors d’enlever un clou dans la barrière pour chaque jour où il n’aurait pas perdu patience.
    Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père qu’il avait enlevé tous les clous de la barrière.

    Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit :
    "Mon fils, tu t’es bien comporté mais regarde tous les trous qu’il y a dans la barrière. Elle ne sera jamais comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu’un et que tu lui dis quelque chose de blessant, tu lui laisses une blessure comme celle là. Tu peux planter un couteau dans un homme et après le lui retirer, mais il restera toujours une blessure. Peu importe combien de fois tu t’excuseras, la blessure restera ; et une blessure verbale fait aussi mal qu’une blessure physique. Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et t’encouragent. Ils sont prêts à t’écouter quand tu en as besoin, ils te soutiennent et t’ouvrent leur cœur."

    Le bagarreur se mit à pleurer, et celui avec qui il venait de se battre le pris dans ses bras pour le réconforter. Barnabé leur pris la main et les raccompagna jusqu’au village. L’amitié venait de triompher, encore une fois…




Citation:

    Cinquième Méditation

    Après être passé par Bayeux, Barnabé continua à marcher jusqu’au soir tombé, et s’arrêta dans une auberge pour y passer la nuit. Il médita longuement, avant de s’endormir, sur ce qu’il avait vécu ce jour à Bayeux lors des noces d’un jeune couple. L’époux, issu d’une bonne famille avait épousé par amour une fille de fermier. Cependant, son éducation avait rendu son cœur plus dur qu’il n’aurait dû l’être : il traitait sa nouvelle épouse comme une moins-que-rien, et lui faisait sans cesse remarquer, par son attitude, que l’argent ne venait pas de sa famille, mais bien de la sienne. Pourtant, il l’aimait vraiment, mais ne savait le montrer. Barnabé ne trouvait pas le sommeil. Il se releva et se mit à écrit une lettre, une lettre pour cet homme :

    Cher ami,

    Il fait nuit, pourtant je suis debout. Je tenais à vous écrire ces quelques mots suite à votre mariage auquel j’ai assisté à Bayeux car il m’a semblé que vous ignoriez certains préceptes qui découlent de l’union sacrée réalisée devant Dieu et les hommes.

    Le mariage n'est pas l'effet du hasard ou un produit de l'évolution de forces naturelles inconscientes: c'est une sage institution du Créateur pour réaliser dans l'humanité son dessein d'amour. Par le moyen de la donation personnelle réciproque, qui leur est propre et exclusive, les époux tendent à la communion de leurs êtres en vue d'un mutuel perfectionnement personnel pour collaborer avec Dieu à la génération et à l'éducation de nouvelles vies.

    Dans cette lumière apparaissent clairement les notes et les exigences caractéristiques de l'amour conjugal, dont il est souverainement important d'avoir une idée exacte.
    C'est avant tout un amour pleinement humain, c'est-à-dire à la fois sensible et spirituel. Ce n'est donc pas un simple transport d'instinct et de sentiment, mais aussi et surtout un acte de la volonté libre, destiné à se maintenir et à grandir à travers les joies et les douleurs de la vie quotidienne, de sorte que les époux deviennent un seul cœur et une seule âme et atteignent ensemble leur perfection humaine.

    C'est ensuite un amour total, c'est-à-dire une forme toute spéciale d'amitié personnelle, par laquelle les époux partagent généreusement toutes choses, sans réserves indues ni calculs égoïstes. Qui aime vraiment son conjoint ne l'aime pas seulement pour ce qu'il reçoit de lui, mais pour lui-même, heureux de pouvoir l'enrichir du don de soi.

    C'est encore un amour fidèle et exclusif jusqu'à la mort. C'est bien ainsi, en effet, que le conçoivent l'époux et l'épouse le jour où ils assument librement et en pleine conscience l'engagement du lien matrimonial. Fidélité qui peut parfois être difficile, mais qui est toujours possible et toujours noble et méritoire, nul ne peut le nier. L'exemple de tant d'époux à travers les siècles prouve non seulement qu'elle est conforme à la nature du mariage, mais encore qu'elle est source de bonheur profond et durable.

    C'est enfin un amour fécond, qui ne s'épuise pas dans la communion entre époux, mais qui est destiné à se continuer en suscitant de nouvelles vies. " Le mariage et l'amour conjugal sont ordonnés par leur nature à la procréation et à l'éducation des enfants. De fait, les enfants sont le don le plus excellent du
    mariage et ils contribuent grandement au bien des parents eux-mêmes.

    Barnabé

    Il posa sa plume, plia la lettre et se coucha. L’aube pointait à l’horizon, le coq chanta…



Citation:

    Sixième Méditation

    Barnabé, toujours sur le chemin, ne savait plus où il était. Il était rare qu’il se perde, mais aujourd’hui, son sixième sens semblais l’avoir trompé. Il continua son chemin, jusqu'à ce qu’il arriva à Aurillac, en Auvergne. Le village était assez animé, c’était le marché. Barnabé en profita pour faire quelques provisions, puis alla méditer quelques instant près d’une petite chapelle au coin de la place, un peu reculé de toute cette agitation. La chapelle était dédiée à Saint François, et une demi-douzaine de personnes se recueillaient en ce moment. Barnabé fut étonné et questionna une vielle dame. Il appris ainsi qu’aujourd’hui, c’était la fête du saint. Il profita de cette petite assemblée pour entamer un prêche.

    Mes amis, J’ai été fort étonné en arrivant en votre village de l’honnêteté des villageois. En effet, j’ai acheté tout à l’heure quelques miches de pain, et m’étant trompé dans ma monnaie, le boulanger m’a gentiment fait remarquer que je lui avais donné bien trop. Ensuite, chez le maraîcher, un aveugle achetait des légumes, et là non plus, pas de vol ou de tromperie, pas d’un seul dixième de denier. Croyez-bien que cela est devenu rare l’honnêteté ! Mais laissez moi vous compter une histoire, cela c’est sans doute passé à Aurillac il y a bien longtemps…

    Un jour, un bûcheron était occupé à couper une branche qui s'élevait au-dessus de la rivière. Soudain la hache lui échappa des mains et tomba dans la rivière. L'homme pleura si amèrement que Dieu lui apparût et lui demanda la raison de son désespoir.
    Le bûcheron lui expliqua alors que sa hache était tombée dans la rivière et qu'étant fort pauvre, il n'avait pas les moyens de s'en acheter une autre. A sa grande surprise, il vit Dieu plonger dans la rivière et remonter une hache d'or à la main :
    - Est-ce là ta hache, lui demanda-t-il ?
    Le bûcheron lui répondit : "Non".
    Aussitôt Dieu retourna dans l'eau et revint cette fois avec une hache en argent :
    - Est-ce là ta hache, lui demanda-t-il à nouveau ?
    A nouveau le bûcheron lui dit : "Non".
    A la troisième tentative, Dieu revint avec une hache en fer, et lui demanda à nouveau :
    - Est-ce là ta hache ?
    - Oui, lui répondit cette fois le bûcheron.
    Dieu, touché par l'honnêteté de l'homme, lui donna les trois haches et le bûcheron rentra tout heureux à la maison, contant d’avoir rencontré Dieu, d’avoir été honnête et d’avoir gagner 2 haches.

    Ainsi, votre honnêteté vous ferra plus riche que vous n’êtes. Pas en espèce sonnante et trébuchante, mais en amour, en amitié, en vertu, car l’honnêteté est la base de la vie en société. Le mensonge est la pire des choses, se mentire à soi même ou mentire aux autres peut détruire non seulement une vie, mais aussi un ami, un époux… Dieu reconnaîtra parmi vous les plus vertueux et leur ouvrira grand les portes du Soleil.

    Barnabé fit une génuflexion devant la petite chapelle, les yeux des habitants rivés sur lui, médusés par ses paroles, puis il repartit, comme il était venu…



Citation:

    Septième Méditation

    Se promenant entre Saintes et La Rochelle, Barnabé rencontra un homme, sur le bord du chemin, assit sur un tronc couché sur le sol, il pleurait. Barnabé s’arrêta et s’assit à côté de lui. L’homme ne se fit pas prier, à peine assit, il raconta tous ses malheurs à Barnabé, il avait vraiment besoin de parler. Sa femme était partie, sa récolte avait été miséreuse, deux de ses quatre vaches étaient mortes, ses amis lui avaient tourné le dos, bref, ces derniers temps n'avaient pas été rose pour cet homme. Alors Barnabé lui raconta cette histoire :

    Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puits.
    L’animal gémit pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait bien ce qu’il allait faire. Finalement, il se rappela que l’animal était vieux et que, de toutes façons, le puits devait disparaître. Il en conclut donc qu'il n’était pas rentable de tenter de récupérer l’âne.

    Il appela tous ses voisins et leur demanda de venir l’aider. Chacun saisit une pelle et ils commencèrent à combler le puits. Au début, l’âne, réalisant ce qui se produisait, se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de tout le monde, il se tût.

    Quelques pelletées plus tard, poussé par la curiosité, le fermier regarda finalement dans le fond du puits et fut étonné...

    A chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne réagissait aussitôt : il se secouait pour enlever la terre de son dos et piétinait ensuite le sol sous ses sabots. Pendant que les voisins du fermier continuaient à jeter de la terre sur l’animal, il se secouait et montait toujours plus haut. Bientôt, tous furent stupéfaits de voir l’âne sortir du puits et se mettre à trotter !

    La vie va essayer de vous engloutir sous toutes sortes d’ordures et de décombres. Pour se sortir du trou ? Se secouer pour avancer ; chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n’arrêtant jamais de nous battre.

    Barnabé se releva, pris l’homme par l’épaule, pris la corde attachée aux deux vaches du fermier, et ramena tout le petit monde à Saintes…




Citation:

    Huitième Méditation

    En fin de matinée, Barnabé arriva à Pontarlier où une fête en l’honneur de l’élection du maire se déroulait. C’était le maire lui-même qui avait convié le village à un banquet. Arrivé devant la maison du village, Barnabé fut invité à participer au repas. Il entra dans la salle, mais ce n’était pas sans remarquer les vagabonds, vêtu de haillons qui erraient dans les rues alors que tout le monde s’amusaient à la petite fête. Dans la salle, ce n’était que joie et bonheur, le maire avait été élu à une écrasante majorité, et même les adversaires étaient présents, c’était une ambiance bonne enfant. Il y avait même deux riches marchands étrangers, Paul Esidor et Juda d’Izcarie, conviés à la table. A la fin du repas, Barnabé se leva, et pris la parole. Il félicita le nouveau maire, et demanda s’il pouvait raconter une petite histoire. Tous les convives acceptèrent avec joie, ce n’était qu’un divertissement de plus…. Il commença :

    Un roi ayant entendu parler d’un Sage dont l’enseignement était réputé dans la région, l’invita à un banquet qui durait plusieurs jours. La veille de l’invitation, le grand maître se présenta au palais dans l’habit de mendiant qu’il portait parmi ces disciples. Personne ne fit attention à lui. Il entra, mais n’eut pas même le temps d’arriver à la salle à manger : les pages du Roi, voyant ce mendiant souiller de sa présence le sol royal, le menèrent vers les cuisines ou on lui offrit quelques restes presque avariés. Le Sage ne dit rien et s’en alla comme il était venu.

    Le lendemain, il revint chez le Roi, cette fois-ci vêtu de son plus bel habit : on lui réserva une place d’honneur au milieu des convives de haut rang.

    Mais dès que les pages apportèrent les plats, la réaction du Sage surpris tout le monde : il prit la nourriture dans ses mains et en fit une boule qu’il mit dans ses poches.

    Le Roi choisit de ne rien dire mais alors qu’on apportait le dernier plat, le grand maître plongea la main à l’intérieur et en retira une pleine poignée de ragoût qu’il répandit sur son manteau en disant :

    « Tiens, c’est pour toi ».
    Le Roi, n’y tenant plus lui lança :
    « Serais-tu devenu fou, toi que l’on dit si sage ? »
    Apres un long silence le maître répondit :
    « Je me suis présenté chez toi hier dans mon habit de mendiant et l’on ma donné les restes
    comme à si j’étais un chien. Aujourd’hui, j’arrive richement vêtu et on m’honore. C’est donc mon manteau que l’on invite, il est normal que ce soit lui qui se nourrisse. »

    Les convives de Pontarlier restèrent interloqués. Quelle drôle d’histoire pour un jour de fête ! Le maire resta bouche bée. Alors, Barnabé repris…

    Vous vous demandez sans doute où je veux en venir ! Vous n’avez qu’à sortir dans la rue, et vous comprendrez mon histoire. De simples vagabonds, n’ayant pas le droit de vote n’ont pas été convié à cette fête villageoise, pourquoi ? Pourtant, deux riches marchands, à qui je ne reproche rien bien sûr, l’ont été, pourquoi ?

    Barnabé fini son verre, ouvrit son baluchon, vida le panier de pain qui se trouvait devant lui, toujours sous les regards médusés et le silence des convives, le referma, sorti, et jusqu’à la sortie du village les donna au passants…



Citation:

    Neuvième Méditation

    C’était un beau jour d’été, ou de printemps,…qu’importe de toute façon. Barnabé, pour ne pas changer, était encore sur les chemins, parcourant la France. Il devait être entre Saumur et Angers, très belle région d’ailleurs sur laquelle il a beaucoup écrit. Le long du chemin, il y avait des fermettes entourées de vergers et de champs, juste avant d’arrivée en vue de la ville. Devant l’une d’elle, sur un banc, assise, une femme pleurait dans les bras de son mari. Barnabé, ému par cette scène, s’approcha et réconforta le couple en lui demandant ce qu’il lui arrivait. Leur fille, à peine âgée de seize ans était partie durant la nuit avec un jeune garçon dont elle était passionnément amoureuse. Les parents trouvaient ce comportement inconsidéré à son âge, avec un homme, ou plutôt un garçon à peine âgé d’un an de plus, perdu dans la campagne angevine. Alors, pour les réconforter, Barnabé pensa à une histoire un peu hors normes et formidable, car tellement révélatrice… Il commença :

    Un beau jour de printemps, la Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un verre chez elle. Tous les invités y allèrent. Après le goûter, la Folie proposa :
    - On joue à cache-cache ?
    - Cache-cache ? Qu'est-ce que c'est ? demanda la Curiosité.
    - Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez. Quand j'ai fini de compter, je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.
    Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
    La Folie commença à compter : 1, 2, 3...

    L'Empressement se cacha le premier, n'importe où. La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre. La Joie courut au milieu du jardin. La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher. L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
    La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient. Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie en était déjà à 99...
    - CENT ! cria la Folie. Je vais commencer à chercher...

    La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait le mieux caché. Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité... Quand ils furent tous réunis, la Curiosité demanda :
    - Où est l'Amour ?

    Personne ne l'avait vu. La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais elle ne trouvait pas l'Amour. Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, prit un bout de bois et commença à chercher parmi les branches lorsqu'elle entendit soudain un cri. C'était l'Amour, qui hurlait parce que les épines lui avaient crevés les yeux. La Folie ne sachant pas quoi faire, elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours. Et l'Amour accepta.

    Aujourd'hui encore, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours...

    Un large sourit s’afficha sur le visage de la mère. Le père se mit à rire aux éclats. Ils rentrèrent tous trois dans la maison, et Barnabé fut invité à dîner.



Citation:
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Dixième Méditation

Une mère était désespérée, son unique enfant était atteint d’une tuberculose et l’arrivée de la mort n’était qu’une question de jours. Barnabé qui faisait le tour d’un hospice en Berry remarqua cette femme et son enfant. Il s’approcha de la mère et s’assit à côté d’elle. Il pris la main du gamin, puis s’adressant à la mère il lui dit :

Connaissez-vous l’histoire de deux hommes, tous deux sérieusement malades, qui occupaient la même chambre d’un petit hôpital reimois ?

Elle fit signe de la tête négativement. Alors, Il repris…

Un des deux hommes pouvait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin de dégager ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre homme devait passer ses journées couché sur son dos. Les hommes parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses, de leurs familles, leurs maisons, leurs métiers, leur participation dans le service militaire, ...

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait ce temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il pouvait voir dehors. L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un bel étang. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient naviguer leurs bateaux modèles réduits. Les jeunes amoureux marchaient bras-dessus bras-dessous parmi des fleurs de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait voir la ville au plus loin.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tout ceci dans le détail, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait ses yeux et imaginait les scènes pittoresques. Ainsi, lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là. Bien que l'autre homme ne pouvait pas entendre la musique des troubadours, il pouvait la voir avec l’œil de son imagination tellement son compagnon l'avait dépeint.

Les jours et les semaines passèrent. Un matin, une soignante est arrivée pour apporter l'eau pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, qui était mort paisiblement dans son sommeil. Elle fut attristée et appela le fossoyeur pour prendre son corps.

Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. Le soignante était heureuse de le transférer et après s'être assurée qu'il était confortablement installé, elle le laissa seul. Lentement, péniblement, il se hissa vers le haut, sur un coude, pour jeter son premier coup d’œil dehors depuis des semaines. Enfin il aurait la joie de voir par lui-même. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre. Tout ce qu'il vit fut un mur !

L'homme demanda à la soignante pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit de si merveilleuses choses. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Elle dit : "Peut-être a-t-il voulu vous encourager".

Il s’arrêta et regarda la mère, attentive. Puis il repris :

Il y a un bonheur énorme à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, est doublé. Si vous voulez aider votre enfant, ne vous apitoyez pas sur sont sort, tout le monde le connaît. Vivez les derniers moments de sa vie avec lui, à ses côtés, mais pas dans le chagrin. Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi il s'appelle le présent.

Barnabé se leva, fit une petite croix sur le front de l’enfant, et embrassa la mère sur les deux joues. Il passa près des autres malades, puis s’en alla vers d’autres lieux. La mère tenta de suivre ses conseils. Deux jours plus tard, l’enfant rouvrit les yeux, le neuvième jour, il aidait sa mère aux champs… Un miracle ? Peut-être ! Laissons la réponse à Dieu…


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Waleran_jr
Citation:
Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.

Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.


La Boétie, extrait de Discours de la servitude volontaire
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Verty
Nous ne devons jamais oublier que nous sommes tous enfants du Seigneur et que céder à la colère ou la tentation ne peut mener qu'à la destruction et au chaos.
Et pour cela nous allons nous confesser !


Citation:
Que le Seigneur Tout Puissant et miséricordieux nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Prions. Enlevez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
En suivant l'exemple de Christo ton messie.
Amen

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Taf
L'avant veille avait été amicale et pleine d'amour. La veille beaucoup moins vive, il s'était trainé toute la journée un mal de crâne sans rémission... Et ce matin... Oulà!!! Cloches bourdons et autres tintements. Il se croyait toujours avec les reliquat de sa prière convaincue à Sainte-Boulasse.

C'est donc à jeun et à la bourre qu'il arriva à l'office du dimanche. Office en la cathédrale, une première pour lui. Un questionnaire lui fut remis sur le parvis, il le prit et se promit de le remplir plus tard... Il pénétra dans la nef... Il arriva lorsque Son Eminence entama le Confiteor.
Il le reprit


Que le Seigneur Tout Puissant et miséricordieux m' accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous mes péchés.
Prions. Enlevez mes fautes, Seigneur, afin que je puisse pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
En suivant l'exemple de Christo, ton messie.
Amen


Il était préoccupé toutefois par l'annonce aperçue portant le sceau des lions de judas. Ca aussi faudra lire après l'office.
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Verty


Dans ces temps de doutes et d'hérésie, il nous faut nous retrouver ensemble dans l'Amitié Aristotélicienne.

Commençons par chanter ensemble un petit cantique envers le Très Haut :


Citation:
L'Être Divin qui est Tout Puissant:

J'ai longtemps habité une grotte platonique
Que des ombres mouvantes hantaient comme un château
Et dont les cavités obscures et noir corbeau
Rendaient pareil le soir au jour, le cap au pic.

Mes yeux en zyeutant ce fort troublé tableau
Mêlaient d'une façon païenne et cathartique
Le Tout Puissant, le Juste, l'Amour métaphysique
Aux accords dissonants rapportés par l'écho.

C'est là que j'ai compris, dans une volupté calme,
Grâce à l'Être Divin, l'Universel Moteur,
Que ces spectres fuyants qui me glaçaient le cœur

N'étaient que viles pensées, du vent soufflant des flammes,
Et qu'en raisonnant bien, assumant le bonheur,
Je trouverai la Voie, l'éclatante Lueur.



En effet, de toutes les créatures que Dieu créa, la créature sans nom est celle qui nous cause le plus d'interrogations.

Rappelons-nous d'abord que les créatures que Dieu a créées sont imparfaites, car seul Dieu est parfait.

Dès lors, après la Création, chaque espèce de créatures a évolué sous l'œil bienveillant de Dieu.

A cette époque, chaque créature se croyait la plus aimée de Dieu, car chacune de ces créatures avaient reçues un don unique de Dieu.

Seuls les humains pensaient ne pas être aimés, car ils croyaient ne pas avoir de dons particuliers.

Devant la détresse des humains, Dieu décida de réunir sa création pour poser à Ses créatures la question du sens de la vie.

L'ensemble des créatures de Dieu ne sachant que répondre, restèrent sans voix.

Seule, une créature s'approcha et prit la parole :


Citation:
La Création VI : La Question a écrit:
Elle semblait sûre d’elle et de sa réponse. Toutes les autres espèces lui ouvrirent le passage et, bientôt, un espace se dégagea autour d’elle. Elle leva les yeux vers Dieu, mais son regard était plein de suffisance. Elle répondit: “Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible !”.

Elle ajouta: “J’en veux pour preuve que je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens ! Si Tu me nommes “Ton enfant”, je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, doit dominer le monde.”

Elle attendit que Dieu la félicite pour sa réponse, mais en vain.
Car Il ne lui répondit pas.




Si vous croyez en effet que la force résout les problèmes, vous ne serez jamais en paix et serez toujours dévorés par la vanité et le pouvoir.

Je vous laisse méditer sur ces paroles.
Chantons maintenant tous ensemble le Crédo que nous connaissons tous par cœur :



Je laisse au soin du futur curé de Bourges de faire l’homélie.
_________________
Taf
Chanter rhoooo pas certain que le Très-Haut soit satisfait d'entendre une casserole chanter... Aussi il récita scandant en rythme plus que ne chanta:

J'ai longtemps habité une grotte platonique
Que des ombres mouvantes hantaient comme un château
Et dont les cavités obscures et noir corbeau
Rendaient pareil le soir au jour, le cap au pic.

Mes yeux en zyeutant ce fort troublé tableau
Mêlaient d'une façon païenne et cathartique
Le Tout Puissant, le Juste, l'Amour métaphysique
Aux accords dissonants rapportés par l'écho.

C'est là que j'ai compris, dans une volupté calme,
Grâce à l'Être Divin, l'Universel Moteur,
Que ces spectres fuyants qui me glaçaient le cœur

N'étaient que viles pensées, du vent soufflant des flammes,
Et qu'en raisonnant bien, assumant le bonheur,
Je trouverai la Voie, l'éclatante Lueur.


Puis il écouta le sermon...force était de constater que cette créature malgre son état d'ultime représentat de son espèce avait engendrée des descendants ... Le plus fort régnait. Et oui que de vanité.

Il récita le Credo à l'unisson des autres

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant.
Créateur du Ciel et de la Terre.
Des Enfers et du Paradis.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète.
Le fils de Nicomaque et de Phaetis.
Envoyé pour enseigner la sagesse.
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du paradis.
C'est ainsiqu'après avoir souffert sous Ponce,
il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote, à la droite du Très-HAut.

Je crois en l'action divine,
en la sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible.
En la communion des Saints,
en la rémission des péchés,
en la vie éternelle!


Amen

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