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[Rp-Église] La Cathédrale Saint-Étienne de Bourges

Choose1
choose s'agenouilla sur le prie-dieu et récita sa prière avec beaucoup de recueillement






puis la prière dite elle fit son signe de croix
et attendit la suite du baptême

_________________
M1ne
A son tour Mine récita ce qu'il devait réciter ...

"Je confesse à Dieu tout puissant,
à tous les Saints et à vous aussi mes amis
parce que j'ai beaucoup pêché en pensée,en parole en action
Je supplie tous les saints et vous mes amis
de prier le Créateur pour moi
Que le très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos pêchés

Amen"

_________________
Mine de la Rose Noire - Baron de Saint-Palais et de Sancergues, Ecuyer de l'Ordre de Volpone - Emmerdeur ducal.
Seiko
Baptême oblige, Seiko n'échapperait pas à la récitation de l'acte de contrition. Elle le récita donc avec un regard de soutien à Mine.

""Je confesse à Dieu tout puissant,
à tous les Saints et à vous aussi mes amis
parce que j'ai beaucoup pêché en pensée,en parole en action
Je supplie tous les saints et vous mes amis
de prier le Créateur pour moi
Que le très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos pêchés
Amen"
Saralys
    Contemplative sur l'aspect gigantesque du lieu , la Muse n'entendit pas de suite la prière de Dame Pandorha mais finissa de réagir quand son parrain lui glissa quelques mots à l'oreille ...
    Oui elle savait bien qu'ce lieu n'était pas reservé pour les gens sans noblesse mais bon on pouvait quand même faire des exceptions , surtout que là c'était une seconde chance et la nouvelle blonde sans nom noble n'en était pas moins particulière à sa manière , surtout celle d'casser les pieds avec une facilité des fois déconcertante ...

    Bref , elle rendit un beau sourire à son blond de parrain et l'écouta attentivement réciter la dict prière qu'elle annonça à sa suite .


    "Je confesse à Dieu tout puissant,
    à tous les Saints et à vous aussi mes amis
    parce que j'ai beaucoup pêché en pensée,en parole en action
    Je supplie tous les saints et vous mes amis
    de prier le Créateur pour moi
    Que le très Haut nous accorde le pardon,
    l'absolution et la rémission de tous nos pêchés

    Amen"

    La dernière parole dite elle jeta son regard d'émeraudes vers son p'tit Roy qui enchaina à sa suite ainsi que sa soeur Seiko qui deviendrait sa marraine ...
Pandorha
Pandorha hocha la tête, bien, continuant, elle poursuivit la cérémonie dans l'ordre prévu. C'était autour des parrains et marraines d'entrer en scène. C'était ainsi, on ne pouvait pas dire oui et tout finir tout simplement. Commençons part la jeune femme. Souriant à la futur baptisée, elle prit de nouveau la parole.

A présent, que le Parrain et la Marraine de la jeune femme s'avance et nous récite un passage de leur choix du livre des vertus en rapport avec le baptême ou bien avec la futur filleule.

Voilà, maintenant, il faudrait pour eux choisir, bien que normalement, ils avaient pu préparer cela avant le baptême, mais parfois, certains étaient tête en l'air. Attendant que les deux s'avancent et prenne la parole, la Belle patienta. Le séminaire de Noirlac portait ses fruits, nul besoin d'improvisation, à présent, elle suivait l'ordre d'une cérémonie type de baptême. Elle changerait et mettrait à sa sauce lorsqu'elle aurait plus de pratique.

[Livre des vertus : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=610]
June
June s'avança de son air calme et posé, un léger sourire aux lèvres.Ce n'était pas la première fois qu'il faisait ça, et ce n'était, il l'espérait, pas la dernière.

Il prit le livre des vertus, en choisi un chapitre et le lut, attentif à sa propre lecture.


"Livre de la Création
Chapitre IV - « Le Doute »

Le petit groupe décida de s’arrêter un moment. Ils s’installèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber l’herbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant qu’elles posaient leurs sacs à terre et s’asseyaient en cercle. L’ambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.

Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées était doté d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier ?

Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce.

Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane."


Pourquoi avait-il choisi ce passage ? Pour une seule et unique raison : il était là pour guider sa fillote, et ainsi le doute n'aurait plus sa place dans l'esprit de la jeune femme. Tout simplement.
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Capitaine des Armées de Berry - Seigneur de Sarzay - Président du FIER
Chantylly
    La rouquine finit par se lever, l'heure de son départ à sonner. après avoir rassemblé elle écrirait à Sara et Arthur.
    Une léger soupire filtre entre ses lèvres et elle hausse les épaules, après tout, elle va voir un Ange et elle revient plus tard. Oui mais...
    Elle fixe la portes quelques secondes avant de s’épousseter et de filer la tête basse, désolée de ne pas pouvoir féliciter les deux baptisés.

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Seiko
S'étant faite plus que désirée, Seiko s'avança comme June l'avait fait avant elle et se mit à lire consciencieusement le passage Choisi.

"Livre de la Pré-Histoire
Chapitre IV - « Les péchés »

Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble. Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur.


Certains se mirent alors à manger plus que la faim ne le leur demandait, y prenant un plaisir qui ne faisait que s’amplifier. Le goût sucré des fruits, la chaleur de la viande et l’ivresse de l’alcool prirent le pas sur les plaisirs simples de la vie. Il n’y avait plus la moindre place dans leurs plaisirs pour la douce senteur des fleurs, ni pour la beauté des paysages. Ils en arrivèrent à un tel point que même les si nombreux fruits de leur labeur ne suffisaient plus à combler leurs envies.

C’est alors que la gourmandise brisa les liens qui unissaient les hommes et les femmes. Chacun gardait pour soi les fruits de son propre labeur et refusait de les partager. Le fort produisait plus, mangeait plus, buvait plus, et devenait plus fort encore. Le faible produisait moins, mangeait moins, buvait moins, et s’affaiblissait. La communauté des hommes et des femmes se divisait à cause de leur goût immodéré des choses matérielles, qui les conduisit à l’avarice.

Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”

Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettraient dorénavant de dominer leur prochain.

L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.
"



Le pêché, quel qu'il soit, la fillote se devait d'en être préservée par ses guides spirituels et en tant que soeur de la baptisée, Seiko savait qu'il lui fallait être à la hauteur de la tâche.
Pandorha
Pandorha écoutait, ravie des passages que les deux avaient choisies, ainsi, c'était à présent au tour du garçon. D'après ce qu'elle savait, il n'aurait qu'un parrain. Ainsi, elle prit de nouveau la parole.

Qu'à présent s'avance le parrain et la marraine du futur baptisé et nous récite un passage de son choix du livre des vertus en rapport avec le baptême ou bien avec le futur filleul.
M1ne
Mine s'avança a son tour pour lire son passage




Livre de la Pré-Histoire
Chapitre V - « Le roi du péché »



1 Cela dura des semaines et des mois. La débauche des humains n’avait plus de limites. Plus aucun, alors, n’avait la moindre intention de travailler. La violence et le stupre étaient leur pain quotidien. Les greniers furent jetés à bas et tous se battirent pour récupérer le plus possible de denrées. Ils ne voulaient plus que s’abandonner à leur excès pour les choses matérielles.

2 Tous se méfiaient les uns des autres. Le moindre prétexte était bon pour recommencer leur ode à la violence. Lorsque l’un, poussé par la gourmandise, enviait les nourritures que l’autre possédait et tentait de les lui dérober, l’autre, poussé par l’avarice, répondait par la violence. Plus personne ne se parlait, sinon en se menaçant et en s’insultant.

3 Les hommes et les femmes ne regardèrent plus vers les étoiles. Le péché avait prit le contrôle de leur vie. Ils avaient oublié jusqu’à l’existence même de Dieu et ne ressentaient plus son amour. Ils n’aimaient plus que les plaisirs malsains du péché. Sans Oane pour la leur rappeler, la vertu fut oubliée et le vice fut élevé sur le piédestal de leur détestable vie.

4 Leur seul interlocuteur était la créature à laquelle Dieu n’avait pas donné de nom. Elle exultait de bonheur, pensant avoir enfin démontré au Très Haut que sa réponse était la bonne et que celle d’Oane était fausse. Selon elle, le fort devait dominer le faible et le faible se soumettre au fort. Elle niait la puissance de l’amour comme sens de la vie et détestait Oane pour la pureté de sa foi.

5 Elle fut la seule à s’être rappelé qu’il avait été enterré au centre de la cité. Pour le défier, elle alla sur sa tombe et en renversa la pierre tombale. Elle déterra le cadavre d’Oane et dansa une nuit entière, piétinant son corps, en chantant sa joie d’avoir détruit son oeuvre. Tout autour d’elle, la ville était en flammes, alors que les humains se battaient, se violaient, se tuaient et se torturaient mutuellement. L’heure du triomphe semblait être venue pour la créature que Dieu n’avait pas nommée.

6 Elle alla dans les mines récupérer ce dont elle avait besoin pour se forger sa couronne de reine de la Création. Elle était faite d’or, d’argent, de diamants, de rubis, d’émeraudes et de tout ce qu’on pouvait trouver de plus précieux au monde. Son poids témoignait de l’orgueil et de la haine envers les hommes et les femmes qu’avait développés la créature que Dieu n’avait pas nommée. Et celle-ci était la seule à lever les yeux au ciel, mais c’était pour afficher son sourire de triomphe envers Celui dont elle attendait l’aveu d’échec.

7 Alors, Dieu voulut donner une grande leçon à ces humains, qui l’avaient trahi. Le ciel se fit noir au-dessus de la communauté et les vents soufflèrent avec force. Il leur dit: “Alors que je vous ai donné mon amour, vous vous en êtes détournés, préférant écouter les paroles de la créature à laquelle je n’ai pas donné de nom. Vous avez préféré vous abandonner aux plaisirs matériels plutôt que de me rendre grâce.”

8 Il ajouta: “J’ai créé pour vous un lieu appelé Enfer, que j’ai disposé dans la lune, où les pires d’entre vous connaîtront une éternité de tourments pour les punir de leurs péchés. Dans sept jours, votre cité sera engloutie dans les flammes. Et ceux qui y seront restés passeront l’éternité en Enfer. Cependant, Je suis magnanime, et ceux d’entre vous qui sauront faire pénitence passeront l’éternité dans le soleil, où se trouve le Paradis.”

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Mine de la Rose Noire - Baron de Saint-Palais et de Sancergues, Ecuyer de l'Ordre de Volpone - Emmerdeur ducal.
Choose1
choose s'avanca et lut le parchemin qu'elle avait préparé

ce qu'elle pensait être de bon aloi pour ce baptême




l'amitié

Il est une valeur, aujourd’hui, des plus galvaudée : l’amitié.
Dans nos royaumes, on la met en exergue, on la brandit tel l’instrument de la foi en Dieu, mais qu’en est-il réellement ? Sait-on seulement ce qu’implique réellement cette notion ? Est-ce seulement un terme que l’on prononce ou un principe que l’on se doit de respecter ? Après avoir tant et tant prêché, pratiqué l’amitié à chaque moment, prôné l’amour aristotélicien aux fidèles et aux croyants, je crois maintenant qu’il est temps de partager quelques réflexions sur ce sujet.

Tout d’abord, il nous faut revenir à l’origine, la réponse donnée par Oane à La Question du Très Haut :




Livre des vertus, Livre 1 : Le mythe Aristotélicien, Partie VI - La question a écrit:
« Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur […] Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour. »


Ce postulat de départ nous mets tous au même rang, celui de créations de Dieu, il nous indique que, malgré ce que nous avons construit au fil du temps, nous sommes tous fait de la même matière, toutes nos âmes ont la même essence divine. Il nous faut donc relativiser nos positions, nos rangs sociaux au sein même de nos sociétés actuelles, que nous soyons simple paysan, duc, notable ou chevalier, nous sommes fait d’une unique matière. Alors, même si nos us et coutumes nous enseignent la politesse et la déférence envers ceux qui ont le pouvoir, ceux-là nous doivent tout autant de respect et de considération. Je sais qu’il est difficile de comprendre cela, que nous avons ainsi construit tout un schéma hiérarchique auquel nous nous sommes enchaînés, mais, il en va de la survie de l’homme en tant qu’espèce ayant conscience de sa condition. Car, oui, c’est cela qui nous différencie des autres espèces, nous sommes conscients d’être les enfants du Très haut, conscient du sens de la vie, à nous de l’appliquer pleinement désormais.

Aristote nous l’a souvent rappelé, au travers des textes et des récits qu’il nous a légué, comme lorsqu’il rencontra l’ermite et qu’il lui demanda s’il était heureux :




La Vita d'Aristote, Livre I, Chap. XII - L'ermite a écrit:
« Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ? […]Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu ! ».



Aristote, au cours de la réception chez Polyphilos avait d’ailleurs évoqué l’amitié en ces termes :




La Vita d'Aristote, Livre I, Chap. XIII - La réception chez Polyphilos a écrit:

« Tous ces gens ici, sont donc vos amis ? […] Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité. […]Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales. […] L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociales et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle. […] Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter. »





Doit-on penser qu’il n’y a pas d’amitié possible entre personnes de haut rang et bas peuple ? Si l’on prend l’individu singulièrement, à n’en pas douter, cela dépend des circonstances. Un noble perdu dans une forêt lointaine saura être aidé par un simple paysan, certes, mais l’inverse est-il vrai ? Doit-on ainsi penser que ceux qui occupent les charges les plus importantes sont ceux-là mêmes qui corrompent la notion d’amitié ? Il va sans dire que cela est tout aussi inexact. L’amitié ne peut se traiter si simplement et les paroles d’Aristote nous le prouvent, il nous faut éviter d’être affirmatifs sans avoir étudié la question plus avant. Pour ce faire, attachons-nous à comprendre ce qui différencie amitié et alliance.

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Geoffroy
Geoffroy arriva un peux en retard il l avait promis il le devait, bien qu en uniforme avec tout l atiraile possible militaire sur lui il s'avenca discrètement pour sortir du hall d entré mais restant tout dèrière cacher dans les ombres
du sommet des 1,90m il avait bonne vue.

il jeta alors un premier regard, soulagé de voir que personne l avais remarquer il pausa son regard sur les baptisés frappé par la nouvelle houppelande de Sara, au courant car Arthur lui avais dit secretement les intentions du présent il sourit a se doux souvenir, puis Choose, la marraine était de toute évidence radieuse dans sa robe qui jouais avec les rayon filtré des vitraux puis encore une Dame Inconnu qui elle aussi portait une belle robe.

Ecoutant sa marraine parler Geoffroy y trouva qu'elle c'était bien préparé
au baptême cella résonnais dans sa vois mais également dans la grande et belle demeure du très haut

un sourire très amical en pensant a Sara et Arthur dans un tel moment que
ce-lui du baptême, un bon moment de plus serait bientôt rajouté dans les nombreux bon moment d une vie cela était valable pour les deux conssernés

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Pandorha
Quand les parrains et marraines eu fini leur rôle pour le moment, Pandorha fit signe aux deux jeunes gens de s'approcher du baptistère. Là, il fallait qu'à présent, chacun récite le serment d'allégeance à l'Eglise par les baptiser.

Bien, à présent, veuillez réciter je vous prie chacun à votre tour.

"Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotécienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant. "
Arthurbeaumontparme


Arthur prend la main de Sara et s'avance prés du baptistère pour ensuite réciter,

"Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotécienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant. "

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Geoffroy
Geoffroy toujours en pleine pénombre vit soudain un calme plat a la cérémonie, il se tourna les pousses se demandant quand les félicitations viendrais car visiblement il en était plus très loin a présent.
lui vint alors une pensée pour sa douce.

puis sortant de sa bref pensé il frotta sa main conte sa barbe d un air songeur puis fini par se raclé la gorge d une voix peux sonore mais suffisament audible grâce au écos

il regarda sa marraine au loin l air malchanceux de dire: je reste coincé dans la date de mariage la.

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