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[Rp-Église] La Cathédrale Saint-Étienne de Bourges

Bender.b.rodriguez
Bender ne pu s'empêcher de voir le regard d'enfant que posait Orian sur sa médaille. Il répondit cependant :

-"Bien sûr. Il faudra qu'on puisse en discuter tranquillement mais cela ne devrait pas poser de problème étant donné que j'ai besoin de clercs. Quoi qu'il en soit, je vous souhaite bonne route. Que le Très Haut vous protège et que la barbe des prophète vous tienne chaud."


D'un geste amical, Bender serra vigoureusement Orian d'une virile accolade et lui sourit de toutes ses dents. Il salua aussi Renesmee à laquelle il se présenta rapidement :


-"Bonser ma chère, je suis Bender, dit padré, archevêque de Bourges. Bienvenue dans la cathédrale."

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Ecume_
Archevêque vient la saluer, elle sourit poliment, puis s'incline face à l'homme d'église. Smée est éduquée.

- Mes respects Monseigneur, je suis Smée. Votre officie fut très belle, je vous remercie d'avoir fait teinter mes esgourdes à nouveau avec un si beau crédo et sermon.

La jeune fille, se disait qu'elle aussi un jour elle devra se faire baptiser.
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Orian
Répond à accolade et sourit

Merci Monseigneur merci !

Part en courant jusqu'à la taverne pour annoncer à tout le monde qu'il est baptisé.
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Bender.b.rodriguez
Renesmee_ a écrit:
- Mes respects Monseigneur, je suis Smée. Votre officie fut très belle, je vous remercie d'avoir fait teinter mes esgourdes à nouveau avec un si beau crédo et sermon.


Bender lâcha un sourire tout en rétorquant d'un ton ennuyé :

-"Enchanté dona. Merci pour vos félicitations, mais j'ai du agir à la hâte, messer Orian étant sur le départ. En temps normal, je fais plus dans la longueur. En tous cas, si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous savez ou me trouver."
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Bender.b.rodriguez
[Dimanche 2 septembre - Messe et intronisation de Gezah]

Le padré avait eu quelques jours pour visiter la grande cathédrale de Bourges. Le changement était radical de la cathédrale de Cahors, même si cette dernière avait tout autant de majesté. En ce dimanche de fin d'été, le temps était à la grisaille et l'air plutôt frais. L'archevêque avait revêtu sa robe cérémonielle blanche à liseré pourpre et or et son écharpe épiscopale. Il allait profiter de cet office pour introniser celui qu'il avait nommé diacre de Châteauroux.

La nef avait été lustrée, nettoyée, astiqué. Menuiseries et boiseries brillaient et le sol avait été balayé pour éliminer les poussières qui s'y étaient agrégées. Le padré avait fait allumer quelques cierges et placé un tronc à l'entrée, juste derrière la porte, afin que ceux qui le souhaitaient puissent donner à l’œuvre aristotélicienne. Une fois qu'il fut rassuré et qu'il décida que tout était prêt à recevoir fidèles, ouailles et autres personnalités locales, le prêtre se décida à monter au clocher.

Le chemin n'était pas aisé jusqu'aux cloches de fonte, il fallait traverser la nef, se rendre dans la sacristie située dans le bras de transept droit et a traverser pour découvrir une porte. Ensuite, un escalier en colimaçon abrupt, simplement guidé par une main courante faite dans un chanvre épais et rugueux, montait jusqu'au sommet de l'édifice. Dans la chambre des cloches, les épaisses cordes servant à actionner le mécanisme ruinaient les mains tellement elles étaient usée. Se suspendant tel un enfant à une branche d'arbre, le prêtre actionna le tout dans un fracas assourdissant.




Ne voulant pas terminer aussi sourd que les vieux religieux qu'on trouvait à Rome, tous incapable d'entendre quoi que ce soit et paraissant aussi têtus que des mules, il descendit en quatrième vitesse, en prenant soin de relever légèrement sa robe pour ne pas s'y prendre les pieds et finir en bas des escaliers le dos en miettes et le crâne fracassé. Il lui fallu faire le chemin inverse et retraverser sacristie, transept, nef et allée centrale, pour filer sous le narthex et ouvrir les portes de l'édifice. Là, affublé de quelques gouttes de sueur, l'homme se posta sous l'encablure des portes afin d'y attendre les fidèles. Impatient, le regard furetant au loin, il cherchait qui allait se présenter.


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Mary_ann_

Journée dominicale qui reprenait ses valeurs avec l'arrivée de l'archevêque, notre rencontre m' avait laissé un goût agréable ... allait il me réconcilier avec l'église comme l'avait fait Monseigneur Navigius ou Bushiro contrairement aux autres clercs ayant traversé ma vie ..

Refermant un dossier qui confirmait un contrat de fruits , un sourire taillada mon visage lunaire , je portais cette robe d'un velours vert émeraude alors que ma crinière était relevée dans un chignon stricte , mon pas se fit léger afin de rejoindre la cathédrale et faire honneur à la première messe de notre archevêque .

Une légère brise souffla et me fit frissonner , la chaleur avait enfin finit de couler sa chappe de plombs sur nos épaules ... je me sentais bien mieux ..le soleil n'étant mon univers ..

Les portes de la cathédrale étaient ouvertes et j'en monta les marches , souriante , je vis Monseigneur ..

Bonjorn Monseigneur !

Lancais je , laissant mon accent du sud ressortir avec joie quand certains tentait de me faire parler berrichon !
Pandorha
La Belle avait prit soin ce jour-là de se lever tôt. Chaque jours en réalité, elle se levait tôt, mais cette fois-ci, elle avait eue extrêmement de mal à trouver le sommeil, ce réveillant sans cesse pour vérifier que son époux était bien à ses côtés. Quittant le lit conjugale pour sortir de bon matin, après avoir donnés ses instructions à la gouvernante, Pandorha parti en direction du centre du village. Plus précisément de l'église. Mais, elle elle n'y alla pas tout de suite. Elle réfléchissant à la décision qu'elle avait prise quelques jours plutôt et à la réussite de son plan, recevant toujours des propositions, elle se devait de prendre son temps pour donner sa réponse. D'ailleurs, un léger sourire lui parvient jusqu'aux lèvres, lors qu'entendant les cloches, elle leva ses yeux vers l'édifice. Au loin, elle apercevait Bender et à sa suite Sephy.

Ayant fait le voyage et ayant pu voir le premier de nombreuses fois, elle s'attarda sur la silhouette de la jeune femme. L'Arundel s'approcha doucement, relevant légèrement sa robe afin qu'elle ne traine pas par terre. Une main sur son ventre, son visage où se lisait une petite fatigue. Prenant la parole, elle salua les personnes présentes.


Monseigneur. Sephy.

Bender.b.rodriguez
Le padré vint saluer Sephy qui s'était rendue à l'office ainsi que Pandorha. Il sourit à celle qui l'avait accompagné depuis la lointaine Guyenne jusqu'à la capitale du Berry. Son air accueillant et agréable trahissait l'excitation de tenir l'office dans cette si grande cathédrale. Avec élégance et courtoisie, il s'inclina devant les deux damoiselles, relevant avec un air surpris le clin d'oeil de Sephy à l'accent du sud.

-"Bonjorn ma chère. Bienvenue dans cette magnifique cathédrale."


A l'attention de Pandorha, il glissa :

-"Ma soeur. Quel plaisir de vous revoir si rapidement."

Aux deux, avec un large sourire, il ajouta :

-"Nous allons attendre Gezah. C'est le diacre de Châteauroux que j'ai nommé. Cette cérémonie lui sera consacrée."

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Roch
A l'appel de l'archèvèque, fraichement nommé, il se rendit à la messe.

Bonjour Monseigneur. Je suis heureux d'être parmi vous pour célébrer cet évènement.

Puis il alla s'asseoir dans l'église.
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Lise.
Dimanche.... le jour du seigneur. Il était évident que la jeune pieuse n'allait pas rater ça. En même tant on oublie pas les vieilles habitude, et après 5ans de couvent là messe était devenue essentielle.
C'est donc tout naturellement qu'à l'appel des cloches la jeune Niraco se prépara avec soin avant de se rendre à la messe.



Arrivée timide à la Cathédrale de la douce Rose, ainsi que son éternel sourire chaleureux pour saluer tout le monde.
Elle repéra l'archevêque et inclina respectueusement la tête devant lui et alla tout de suite le saluer.

Bonjour Monseigneur, je suis Eloïse de Niraco, ravie. Je suis très heureuse de pouvoir assister à votre messe. Ma première depuis mon retour!
Gezah808
Gezah entendit les cloches, sonnant au loin, qui lui rappelait que c'était aujourd'hui la journée désignée par son Archevêque afin d'être intronisé de façon officielle.

Suivant le son des cloches, il arriva devant cette géante cathédrale et vît que les gens commençaient déjà à arrivé. Il pressa donc le pas et monta les marches. Il salua l'Archevêque.
-"Padré"
Fit le signe de la croix, puis alla siéger auprès de Roch, son parrain, qui était venu assister à l'évènement.
Mary_ann_
Je salua Pandorha qui fit son entrée , la gratifiant d'un sourire et remarquant cet air fatigué qui se lisait sur son visage .. je me demandais la raison de cette fatigue ..

Bonjorn Dame Pandorha , vous portez vous bien en cette journée dominicale ?

J'avisais les autres arrivants d'un salut de la tête .
Bender.b.rodriguez
Bender salua celles et ceux qui affluaient, prenant le soin d'essayer de se souvenir du nom et des visages. Serrant les mains, offrant sourires et œillades amicales, le prêtre se montrait agréable et charmeur.

Roch a écrit:
Bonjour Monseigneur. Je suis heureux d'être parmi vous pour célébrer cet évènement.


Le padré lui rétorqua :

-"Bonjour mon cher, je suis heureux de vous voir. J'espère que votre filleul sera content. Mais je vous en prie, installez-vous, il y a de la place devant, c'est plus pratique pour le partage du vin... j'ai choisi un bon cru de Bourgogne."


Bender en profita pour répondre au salut de Gezah d'un signe de tête, le laissant s'installer aux côtés de son parrain. Il salua ensuite Lise.

Lise. a écrit:
Bonjour Monseigneur, je suis Eloïse de Niraco, ravie. Je suis très heureuse de pouvoir assister à votre messe. Ma première depuis mon retour!


L'archevêque nota à quel point les dames du Berry prenaient soin de leur apparence. Il trouvait que cela changeait de la Guyenne ou les cagaudes venaient habillées comme aux champs. La campagne du sud était nettement moins raffinée. Il la salua et lui proposa d'entrer.

-"Bonjour, je suis monseigneur Rodriguez, mais appelez-moi padré. Enchanté de vous rencontrer. Allez donc vous installer, je vais vous suivre."

Le prêtre suivi Lise. Il passa sous le narthex et remonta l'allée centrale, effleurant les têtes de bancs de ses mains. il avançait lentement et sa robe frottait sur le sol tandis que résonnait le bruit de ses pas qui recouvrait le brouhaha des fidèles réunis. Il alla se poster devant le maitre autel, face aux ouailles. Là, il fit un grand sourire. Sa chevelure rousse était légèrement éclairée d'une lumière multicolore s'échappant des vitraux situés au fond de la nef. Il écarta les bras et déclara d'un voix forte et claire :

-"Mes chers amis, chers fidèles et chers croyants, soyez les bienvenus dans la cathédrale de Bourges. Tout d'abord, laissez-moi me présenter, Bender B. Rodriguez, archevêque métropolitain de la province de Bourges. Pour faire court, je viens du sud, de Guyenne, où j'étais évêque de Cahors mais mes origines sont d'Aragon. J'ai émigré en Bourgogne ou j'ai été évêque d'Autun et curé de Dijon. J'ai également servi en tant que curé d'Alençon. Je suis accessoirement préfet de la congrégation romaine du Saint Office et chevalier de l'Ordre teutonique. Voilà, en gros, pour mon passé religieux. Je suis heureux de vous accueillir et j'espère qu'ensemble, nous ferons un long bout de chemin."

Bender s'arrêta pour respirer et reprit aussitôt :

-"Aujourd'hui est spécial pour l'un d'entre nous, Gezah. En effet, j'ai nommé ce fidèle diacre de Châteauroux et aujourd'hui est le jour de son intronisation. La messe sera donc dédiée à cette cérémonie particulière et j'espère que vous saurez accueillir frère Gezah comme il se doit. Mais tout d'abord, parce que nous ne sommes que des humains, nous allons nous lever et demander pardon au Très Haut pour nos fautes."


Le padré se mit alors à réciter la prière de pardon, les yeux clos, l'air serein et l'attitude pleine de ferveur.



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Mary_ann_
J'escoutais le Padré tout en prenant place sur les bans réservés aux non nobles ..ainsi donc ses origines étaient Argonnaises comme les miennes et il a été à Cahors alors que je vivais en Armagnac ...
Il en avait fait du chemin ...
Je mira de mes prunelles l'homme qui allait être intronisé priant pour qu'il fasse sortir ses ouailles de Castelroux et que la vie reprenne dans le village après le pillage.
Doucement je récita la prière du pardon ...


Bender.b.rodriguez
La prière cessa dans un silence embarrassé. Le padré rouvrit les yeux et son regard plongea dans l'assistance. Il observa celles et ceux qui s'étaient donné la peine de venir assister à l'office. Sa poitrine se souleva et d'un ton toujours aussi ferme, il déclara :

-"J'ai coutume de dire à celles et ceux qui assistent aux offices que je donne, qu'une simple prière de pardon ne suffit pas à racheter les péchés les plus graves. Oui, mes chers amis, ne vous en déplaise, lorsque vous vous présenterez devant le Très Haut, vous devrez répondre de vos moindres faits et gestes, de la plus insignifiante pensée que vous avez eu. Le pardon est la rédemption et la rédemption passe par l'abjuration. Pour ce faire, seule la confession peut amener sur la bonne voie, et la compréhension de l'acte pêcheur et la pénitence, vous amender à ses yeux. C'est pourquoi, je vous invite à rejoindre mes confrères et consœurs ou moi-même, afin de vous confesser."


Soudain, sans prévenir, l'archevêque cessa de parler. Il prit un air convenu, à la fois emprunt de sympathie et de sérieux. Puis, joignant ses mains l'une à l'autre, il reprit l'office.

-"Maintenant, nous allons chanter le crédo, ce symbole de notre attachement à la sainte Eglise et de notre amour au Très Haut et à ses prophètes. Par cette prière, nous réaffirmons notre engagement. Allons mes chers amis, je vous donne le ton."

D'un Ut parfait, le padré donna la tonalité du chant. Sa voix claire et brillante, cristalline et pure, quasiment divine, résonnait dans l'édifice. Sous cette couverture masculine aux reflets roux se cachait une sensibilité musicale étonnante.



Tel un chef d'orchestre, le religieux mit fin à la prière chantée d'une manière grandiloquente, montant dans les aigus et achevant le tout d'un exceptionnel vibrato. Inspiré, les bras ouverts en croix, yeux clos et tête orientée vers le plafond de la nef, le padré était presque en transe. Lorsqu'il s'arrêta, l'écho de sa voix mit quelques secondes à s'estomper, comme si le temps s'était suspendu. Enfin, il rouvrit les yeux et se déplaça pour faire le tour de l'autel central. Là, il se plaça à nouveau face à ses ouailles, mains posées sur le marbre, autour d'un livre.



Sa voix à nouveau perça le silence. Son regard, posé sur les fidèles, se fit plus intense. Il observa plus longuement Gezah qu'il gratifia d'un sourire. Enfin, sa voix résonna de plus belle, grave, solennelle, forte, inspirée.

-"Le texte que je vais lire est issu de la vita de Christos, il s'agit du chapitre huit, lorsque Christos parla aux apôtres. Voici ce qu'il leur dit, qui, aujourd'hui encore prend tout son sens."

Bender regarda encore plus intensément Gezah.

-"Frère Gezah, toi qui aujourd'hui est intronisé diacre, retiens bien ces paroles et inspire-toi des paroles de notre messie."

Citation:
"Vous voulez me rejoindre ? Dans ce cas ayez beaucoup d’amour dans votre cœur et suivez-moi, partagez un peu de votre temps et de vos biens le temps que vous pourrez. Par contre si vous choisissez de vous dédier à guider les autres sur la voie de l'Eglise, il faut alors que vous soyez prêts à lui donner priorité. Alors prenez de la distance par rapport à vos biens, à votre travail, à vos outils, dites au revoir à votre famille… Préférez la simplicité et l'instruction aux riches ornements et aux beaux atours. Car notre tâche nécessitera de sacrifier le bien personnel au bien collectif, mais en échange vous serrez sacrés parmi les enfants de Dieu. "

Et il dit encore :

" Si votre famille ne vous comprend pas, priez pour elle, car elle n’est pas sensible au message de Dieu.
Si celui qui vous embauche vous en veut, ne lui en voulez pas, et priez pour lui, car il n’est pas sensible au message de Dieu.
Si vos amis vous retiennent, alors entraînez-les avec vous, afin qu’ils découvrent aussi le message de Dieu.

La route sera longue et tortueuse, le chemin rugueux, l’horizon lointain, la pente forte, mais le soleil qui brille guidera nos pas. Nous connaîtrons des difficultés, des disputes, des colères, des passions, des hésitations, mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera.

Si vous voulez vivre seuls, raisonner seuls, manger seuls, marcher seuls, alors rien ne vous en empêche, passez votre chemin et réfugiez-vous dans l’amour de vous-mêmes.

Mais si quelqu’un vous frappe, et que vous tombez, alors personne ne vous relèvera.

Si vous voulez vivre en groupe, dans l’amour de votre prochain et de la multitude, si vous voulez partager votre pain avec vos amis, marcher avec vos frères, alors venez à moi et suivez-moi.

Dans ce cas, si vous tombez sur le chemin, un frère s’arrêtera, et vous relèvera. "


L'archevêque de Bourges cessa de lire. D'une voix forte, il donna un sermon éloquent, dynamique. Ses gestes appuyaient ses paroles et chacun était pesé.


-"Aujourd’hui, c'est un frère que j'intronise. Gezah. Voyez ce qu'est être religieux. Ce n'est pas seulement une charge qu'on prétend porter, mais un engagement sérieux, vertueux, sans intérêt. Par l'Eglise l'on ne devient riche d'or et de bijoux. Par l'Eglise, l'on devient riche d'amitié et de vertu. Abandonner sa famille, ses proches pour embrasser la foi n'est pas une mince affaire. Comme tous, nous ne sommes qu'hommes, et par ce fait, imparfaits. Quel homme d'église peut se vanter de n'avoir jamais voulu renoncer ? Quel homme d'église peut dire qu'il n'a jamais failli ? Je n'en connais aucun. Et vous, mon frère, je ne peux que vous encourager à vous donner corps et âme à la tâche qui sera la vôtre. Si vous sentez le poids de cette charge, tournez-vous vers celles et ceux qui comptent sur vous, ces ouailles dont vous avez la charge du salut. N'oubliez pas que, désormais, c'est à vous de les guider. Quant à vous qui nous écoutez, comprenez que nous, hommes de foi, nous vous sommes tous dévoués. Ma charge d'archevêque n'est pas un titre qui brille et qui ronfle, non, c'est avant tout vous, votre salut, et celui de celles et ceux que je croise."

Bender observa plus longuement Gezah et d'un signe de la main, l'invita à le rejoindre.


-"Frère Gezah, je te prie de me rejoindre. Une fois encore, je te demande de t'agenouiller devant nous afin de réitérer ton serment. Frère Gezah, veux-tu embrasser les mots que je te souffle ?"

Citation:
Je fais le serment devant Aristote & sur les Saintes-Ecritures
de toujours agir dans l'interêt premier
de l'Eglise Aristotélicienne, Apostolique & Romaine.

Je me reconnais soumis à la triple obéissance aristotélicienne :
obéissance à la hiérarchie instaurée par Christos,
l’obéissance aux dogmes,
l’obéissance au droit canon.

Je fait le serment devant Christos & sur les Saintes-Ecritures
de toujours servir primement le pape & ses représentants.
Par là même je reconnais comme subordonnées au présent serment
mes autres allégeances, hommages & obligations.

Je fait le serment devant Arnvald & sur les Saintes-Ecritures
de respecter le présent serment jusqu'à la mort
ou jusqu'au jour où j'en aurais été relevé.

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