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[Rp-Église] La Cathédrale Saint-Étienne de Bourges

Bender.b.rodriguez
Le padré récitait avec ferveur le crédo, yeux clos, mine relevée vers le ciel lorsque l'agaçant grincement des grandes portes de l'édifice religieux se fit entendre. Il ouvrit un œil à moitié et vit un blond aux cheveux bouclés entrer et faire comme si de rien n'était. Le prêtre exécuta tout de même la prière jusqu'à sa fin. Dans un silence de mort, ou presque, car seul l'écho du amen résonnait encore contre les parois, Bender regarda chacun. Il se déplaça pour prendre place derrière l'autel, en restant face aux fidèles. D'un air sérieux, il se pencha vers le livre des vertus qui était posé sur un petit pupitre juché sur la table de marbre.



De sa main droite, il ouvrit le livre en soulevant la couverture de cuir épaisse et enluminée. Puis, léchant ses doigts, il feuilleta dans un bruit de papier usé et cartonné qui s'étendit jusqu'aux rangs du milieu. Soudain, son visage s'illumina et un sourire apparut.

-"Aujourd'hui, je vais vous lire un court passage. Plutôt quelques courts passages tirés de la vita de Saint Antiochos, personnalité majeure de l'Eglise injustement méconnu. Antiochos est le fils de Séleucos, il fut l'élève de Nicomaque, fils du prophète Aristote. Il a grandit dans la prophétie dite par Aristote selon laquelle, il aurait pour mission d'évangéliser les territoires lointains, ce qu'il fit. Antiochos, devenu empereur Séleucide, territoire couvrant la Syrie et une partie de la Mésopotamie, avait reçu le verbe divin et la grâce d'Aristote. A Théophraste, scolarque du Lycée d'Athènes, il parla ainsi :"

Citation:
je ne suis pas le prophète du Très Haut. Je ne suis que l'instigateur de Sa Foi dans les terres éloignées qui n'ont pas encore été atteintes par la conscience de Sa grandeur ! [...] Je n'aurais de cesse d'étendre la Foi envers le Dieu unique par delà les territoires. Ma vie sera dévouée à Son message, je ferais tout pour illuminer le monde de Son amour pour l'humanité, Dussé-je mourir pour Sa gloire.


-"Ces paroles, lourdes de sens, chargées de ferveur et de vertu, sont restées gravées dans le marbre pour les siècles des siècles. Mais, Antiochos ne s'est pas arrêté au projet d'évangéliser le monde, il l'a fait. Il a même rencontré les tenants du culte d'Oane et leur a apporté la sagesse du message d'Aristote pour créer la première Eglise de notre histoire, l'église Oaniste aristotélicienne, religion officielle de son empire. Un jour, alors qu'il faisait poser la première pierre du grand temple de la capitale Séleucide, il tint un discours que nombre de souverains devraient connaitre aujourd'hui."

Citation:
Moi grand Roi Antiochos, j'ordonne que soient édifiés des temples un peu partout dans notre royaume, sur des fondations qui ne seront jamais détruites. J'accomplirai cela pour prouver ma foi à l'égard du Très Haut. A la fin de ma vie, j'entrerai ici-même dans mon repos éternel et mon esprit rejoindra celui du Tout Puissant dans la sphère solaire.


Bender regarda Zelgius et les autres par la suite. Son regard bienveillant se fit plus solennel.

-"Voyez-vous, Antiochos, grand Roi, empereur même d'un territoire immense, fut l'instigateur de la Foi. On reproche souvent au spirituel de vouloir s'immiscer dans le temporel, on reproche aussi au temporel de s'immiscer dans le spirituel ! Mais Antiochos nous montre que les deux peuvent ne faire qu'un dès lors qu'il s'agit de la grandeur du Très Haut. Aujourd'hui, se tient la bénédiction du Duc du Berry, cérémonie qui me tient à coeur. Je souhaite, que mon arrivée à la tête de l'archevêché soit l'aube d'une nouvelle ère de possibles entre l'Eglise et le gouvernement du Berry. J'ai à coeur de travailler dans la paix, sans jamais chercher à m'immiscer là où je n'ai pas ma place. Mais je souhaite que nos liens se resserrent et que l'Eglise puisse être le relai de la bienveillance du conseil ducal à l'égard de son peuple. Je souhaite aussi que le conseil ducal soit le relai de la bienveillance de l'Eglise à l'égard de ses fidèles. Sans la volonté du souverain du Berry, l'Eglise n'est qu'une institution. Si de concert nous oeuvrons, le Berry sera l'image de ce que doit être le message de Dieu : fraternité, amitié, vertu et Foi."

Bender se tût et referma soudainement le livre. Il sourit puis s'avança pour faire à nouveau le tour de l'autel. Il se plaça en plein milieu du chœur de la nef. Là, il fixa Zelgius et fit demande.

-"Votre Grâce, voudriez-vous me faire l'honneur de vous avancer afin que je bénisse votre accession à la charge de Duc du Berry ? Par cette bénédiction, nous placerons votre règne sous les auspice de la gloire de Dieu."

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Zelgius
Et au Duc, d'écouter à nouveau le Padré, attiré par sa verve surement trop longue, même pour lui. Il n'entendait plus que de loin les voix dans sa tête. Comme traversait par les paroles de l'archevêque, il se rendait compte que, peut-être, il pourrait réussir là où sa soeur avait échoué... Rendre à l'église toute la grandeur qui lui revient en traquant et décimant ceux qui s'en servait comme d'un outil... A la demande de Bender, il se leva. Sans un mot. Qu'avait-il besoin de dire que son geste n'exprimait pas ? Il s'approcha du padré et laissa l'aube d'un sourire naitre sur son visage. Oui, ils y arriveraient peut-être.
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Bender.b.rodriguez
Le padré vit arriver Zelgius, tête haute, avec élégance et sourire aux lèvres. Voilà longtemps qu'il n'avait béni de gouvernant temporel, et en ce jour, il espérait que cela marquerait le départ d'une nouvelle relation entre pouvoir et Eglise. Bender se garderait bien d'interférer dans les décisions temporelles, mais être proche pouvait tout de même donner l'image d'une gouvernance vertueuse. Lorsque Zelgius fut face à lui, Bender s'avança d'un pas. Il lui sourit pour lui rendre ce geste d'amitié que ce dernier avait fait à son encontre. IL posa ses deux mains avec respect sur le sommet du crâne du duc de Berry. D'une voix forte et presque psalmodique, il parla à l'attention de tous.

-"Par ce geste, moi, Bender Rodriguez, archevêque métropolitain de Bourges, j'attire sur vous, Zelgius de la Rose Noire Champlecy, Duc de Berry, les grâces du Très Haut et la lumière des prophètes. Que la communion des Saints vous encense de sa quintessence et que le Très Haut protège votre règne pour le bien du peuple berrichon. Au nom des pouvoirs que me confèrent ma charge, je vous bénis mon duc, et par cette bénédiction, je supplie le Tout Puissant créateur d'apporter foi, vertu, paix et prospérité sur vos terres. Que soit faite la volonté de Dieu. Ad Maiorem Dei Gloriam."

Le padré ferma les yeux un instant, ne respirant presque plus, atteint d'une sérénité toute particulière. Il abaissa également la tête quelques secondes avant de la relever et d'ouvrir ses yeux tout en les plongeant dans le regard du gouvernant. Il retira ses mains et fit signe à Zelgius de se retourner face aux ouailles. Bender sourit de plus belle, déchirant son visage d'une oreille à l'autre et faisant voir le jour à sa dentition d'un blanc immaculé et à l'alignement divin. D'une voix forte, il conclut.

-"Mes chers amis, fils et filles du Tout Puissant, fils et filles du Berry et d'ailleurs, que ce jour soit celui qui voit le Duc du Berry entrer dans les grâces divines. Afin que, comme le veut la coutume aristotélicienne, nous faisions de l'amitié le ciment de notre communauté, je vous appelle à partager le vin et le pain."


L'archevêque regarda Zelgius et le laissa là, planté tout seul en plein choeur de la nef. Alors qu'il faisait le tour du maitre autel, il se demandait si cela se faisait puis se dit que l'homme, en tant que Duc, devait être habitué à être au centre des attentions. Il cessa d'y prêter attention et se positionna face aux ouailles, une fois de plus. Il s'abaissa légèrement pour sortir une bouteille qu'il avait soigneusement planquée au pied de l'autel. Le prélat en servit une large part dans un calice argenté finement ouvragé. Il le porta haut devant son visage de ses deux mains, psalmodiant deux ou trois mots inaudibles.



-"Mes amis, rejoignez-nous et, ensemble, comme le fit Christos avec ses apôtres, partageons cet excellent vin et ce pain frais du matin. Venez à moi et goutez-moi ça. Vous m'en direz des nouvelles, un bon cru que j'ai rapporté de Cahors ! Je vous l'accorde, ils n'ont guère bonne réputation mais celui-ci a été touché par la grâce de Sainte Boulasse."

Bender tendit le calice au nouveau duc, par respect et courtoisie puis lui tendit un morceau de pain avant d'attendre que chacun vienne participer.
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Taf
Non conventionnel cet office l'était, présidé par un prélât qui semblait ne pas l'être non plus et au bénéfice d'un personnage encore moins conventionnel.
A l'invite du Padre, Taf prit place dans la file qui allait communier pour un futur plus... moins... Autre sans doute.

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Zelgius
Par ce geste, moi, Bender Rodriguez, archevêque métropolitain de Bourges, j'attire sur vous, Zelgius de la Rose Noire Champlecy, Duc de Berry, les grâces du Très Haut et la lumière des prophètes. Que la communion des Saints vous encense de sa quintessence et que le Très Haut protège votre règne pour le bien du peuple berrichon. Au nom des pouvoirs que me confèrent ma charge, je vous bénis mon duc, et par cette bénédiction, je supplie le Tout Puissant créateur d'apporter foi, vertu, paix et prospérité sur vos terres. Que soit faite la volonté de Dieu. Ad Maiorem Dei Gloriam.

Le Champlecy ferma les yeux alors que le padré prononcait ses mots. Lorsqu'il eut fini et qu'il lui fit signe, Zelgius se retourna vers ceux présent. Souriant lui aussi alors que Bender reprenait la parole.

Mes chers amis, fils et filles du Tout Puissant, fils et filles du Berry et d'ailleurs, que ce jour soit celui qui voit le Duc du Berry entrer dans les grâces divines. Afin que, comme le veut la coutume aristotélicienne, nous faisions de l'amitié le ciment de notre communauté, je vous appelle à partager le vin et le pain.

Enfin, le Champlecy se retrouva seul au milieu de tous alors que l'archevêque partait à d'autres préparatifs. Un moment, il pensa dire quelques choses mais, ne sut quoi dire...

Mes amis, rejoignez-nous et, ensemble, comme le fit Christos avec ses apôtres, partageons cet excellent vin et ce pain frais du matin. Venez à moi et goutez-moi ça. Vous m'en direz des nouvelles, un bon cru que j'ai rapporté de Cahors ! Je vous l'accorde, ils n'ont guère bonne réputation mais celui-ci a été touché par la grâce de Sainte Boulasse.

Le Brun se retourna et vit le calice sous son nez, tendu vers lui. Il le prit entre les mains et en but une gorgée ni trop longue ni trop courte, enfin si très courte, extrêmement courte pour lui, mais dans la mesure du normal pour quelqu'un d'autre. Ensuite, il le tendit au premier de la file qui commençait à se créer alors qu'il se retournait déjà vers Bender, prenant le morceau de pain sans le manger.

Merci Monseigneur, je sais qu'il n'est pas aisé de faire des cérémonies religieuse par chez nous, mais j'espère que la donne changera bientôt.
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Bender.b.rodriguez
Bender regarda Zelgius s'envoyer une mini-dose de rouquin. IL sourit, ayant bien vu que l'homme avait fait l'effort de se retenir. Sa remarque le toucha mais le padré rétorqua sans honte :

-"Ho bah vous savez, d'où je viens, on 'était pas bien fourni en fidèles. Je dois dire qu'une ou deux fois j'ai annulé la messe pour aller me pinter en taverne... de désespoir... parce qu'il y avait personne ! Pourquoi, ça glandait avant moi ? Plus sérieusement, fallait pas vous restreindre avec le rouquin, j'en ai encore dans la bouteille."

Le calice était de toutes façons parti dans les mains de Taf. Bender avait reçu missive de sa part lui demandant un engagement sérieux et solennel. Il avait réfléchi, et prenait le temps pour répondre. Il sourit en le voyant et lui glissa un morceau de pain dans la main.

-"Excellence Taf. Content de vous voir. Alors, que pensez-vous du cache-nez ? Est-ce que c'est de la piquette âpre foulée au jus de pieds ? En fin connaisseur du picrate innommable produit en Guyenne, je peux vous dire que celui-ci a reçu la quintessence divine... ou alors, il est coupé au sucre."

Il observa Sephy avec intérêt et lui sourit également. Il ne la connaissait pas depuis longtemps mais la trouvait fort agréable. Lorsqu'elle fut à sa hauteur, Bender la questionna.

-"Dame Sephy. J'ai une question. Elle vaut ce qu'elle vaut mais permettez-moi de vous la poser. Je vais y aller franco, sans honte et tout de go. Ne prenez pas peur, soyez honnête et sincère avec moi, j'ai l'habitude et je préfère me prendre une bonne claque dans le museau que de rester sur ma faim. Avez-vous ou n'avez-vous pas besoin d'aide pour le conseil municipal ?"
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Taf
Le calice arriva dans ses mains, il le porta à ses lèvres et en but une gorgée. Pas vraiment le temps de réfléchir ou même goûter que déjà Monseigneur lui mettait un morceau de pain en main. Il passa le calice à la suivante, Sephy...

Taf, Monseigneur ou messire à la rigueur, mais pas Excellence. N'étant pas diplomate je ne saurai prétendre à ce prédicat.
Ma foi ce vin me laise un sentiment de reviens-y. Mais je suis guère connaisseur en vin.


A peine il eut répondu que déjà le Padré se concentrait à l'accueil de Sephy.
Il alla donc vers l'autel de Sainty-Arnvald et y pria alors que le pain fondait sur sa langue...

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Bender.b.rodriguez
La cérémonie s'achevait. Le religieux remercia chacun en souriant à qui mieux-mieux. Il avala une gorgée du calice puis mangea un peu de pain qu’il avala sans trop mâcher pour ne pas s'exprimer le bouche pleine. Avoir un comportent de pécore devant un duc n'était pas de circonstance. Il reposa le tout sur l'autel central puis prit sa plus belle voix pour donner quelques mots.

-"Mes chers amis. Je suis au regret de vous annoncer que je dois m'absenter. Hélas, je n'ai aucun prêtre ici pour assurer les messes In Gratebus. Je vais voir ce qui est possible mais je dois partir pour Rodez afin d'y nommer l'évêque et puis faire de même avec l'évêque de Limoges. Je sais, cela veut dire que je serai absent quelques semaines, c'est fort ennuyeux, j'en conviens. C'est pourquoi, je vous encourage à vous rendre à Sancerre ou Chatelrou pour suivre les messes du dimanche. Ce n'est guère agréable je le sais, mais je n'ai pas d'autre choix, pour être conforme au droit canon, la nomination d'un évêque doit se faire par le sacre en présence de l'archevêque. Si je ne le fais pas, c'est deux diocèses qui seront sans évêque et moi qui serait perpétuellement sur les routes de la province. Sachez que je ferai au plus rapide et au mieux. Je dois partir en début de semaine. Vous savez que vous pouvez toujours me contacter par pigeon, si vous avez besoin de m'engueuler, je prendrais sur moi. Que le Très Haut veille sur vous et que la barbe soyeuse des prophètes vous tienne chaud en cet automne rigoureux."



En guise de son amitié, le padré raccompagna ses ouailles et le nouveau duc sur le parvis, les remerciant et espérant que son absence ne serait pas trop déplaisante.

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David064
Cela faisait de longues semaines qu'il était en voyage. De nombreux événements étaient venus perturber celui-ci mais il était tout proche de l'arrivée. Aussi il voulut prier aujourd'hui qu'il était aux portes du diocèse d'Orléans. Frère David entra donc dans la cathédrale et il pria Saint Grégoire de Naziance en bon grégorien qu'il essayait d'être. Il joint à sa prière une intention pour les fidèles du diocèse dont il avait la charge, une autre pour ceux du diocèse de Lausanne, une également pour ses frères grégoriens et enfin une dernière pour Lepirate, archidiacre de Sens, assassiné la semaine dernière.


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Archevêque d'Auch

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
--La_mere_michelle
Il replaça les plis de sa robe de bure. Pour l'occasion, il avait revêtu celle de crains gris, bordée de bande en tissus grossier blanche très sale. Au bras de sa robe se trouvé cousu une médaille d‘Aristote en tissus, il s'avança jusqu'à l'avant puis prit place dans le banc de prière
Il salua les fidèles d'un signe de tête et d'un sourire.

Il était venu de loin, le diocèse du Mans pour difuser, recruter et prier en ce jour de joie, pour rien au monde Il n'aurait manqué cette occasion...la joie d‘être là pour les fidèles. En ce Jour de paix et d'amour

Seigneur, pense à la fragile protection du rocher. Tes enfants ont besoin de toi!

Merci seigneur de m’avoir donné la force de devenir ce que je suis aujourd’hui.

Merci seigneur de me permettre d’aider les fidèles de tous les pays!

Merci seigneur de tes bontés envers moi et envers tes autres enfants.

Merci seigneur de leur pardonné de se trompé et de vouloir toujours faire autrement que les autres juste pour dire qu’ils sont des rebelle.

Merci seigneur de pardonné à tes enfants-adultes de se comporter comme des enfants-enfants.

Merci seigneur de voir que certain essaye d t’utiliser juste pour faire croire qu’ils sont plus marrant et intéressant que les autres en colportant de fausse rumeur sur l’un ou l’autre.

Merci seigneur de me rendre aussi fort et de ne jamais me permettre que la haine s’empare de moi!
--La_mere_michelle
Quelques heures plus tard, juste avant de continuer sa route vers le recrutement, Il revenait prier.

D'un pas décidé, Elle pénètre dans l'édifice et va adresser sa prière de remerciement pour ce long voyage qu'était sa vie.
Demandant directement à Aristote de soutenir Minlawa dans la tache d'évêque du Mans en cas de route favorable. Il se dit en lui- même qu'il valait peut- être mieux recourir directement à Dieu.
Montrant son attachement à Christos et Aristote et le Très Haut.

La fan de félin Aristotélicien n'était pas désespéré, mais Il était fatigué par le périple, Il aimerait tant que le peuple écoute.

Saint parmis les saint, grand Aristote,

Entend ma prière, écoute mes demandes,

Protège et inspire chaque habitant de Du Berry, et bien sur du Mans en entier en ces heures sombres que vit que la France,

Fais que les femmes, du moins certaines, arrêtent de réfléchir comme des moutons, suivant leur homme sans voir le défaut qu'ils peuvent avoir. Ces femmes qui défendent leur homme infâme jusqu'au jour ou il découvre, le coeur en miette, qui ils sont.

Fais aussi que les Fidèles et non fidèles soit moins ingrat. Je sais que c'est mon sacerdoce, mais certain pense encore que je suis leur esclave, seigneur, pardonne les comme je leur pardonne.

Je prie aussi pour tous les morts qui sont, qui vont arrivé devant toi pour être jugé!

Je prie aussi pour le salut de mes frères et Soeurs qui se font agressé et pillé sur les routes!


Il resta encore un long temps recueillit dans le silence en prière pour que soient sauvées toutes les âmes des Habitant de cette ville finissant par le crédo Aristotélicien, puis Il e résolu à quitter ce lieu de plénitude pour retourner veiller sur la Foy Aristotélicienne Romaine, se dirigea vers le reste du village, espérant voir des amis, des frères, des soeurs, des fidèles en taverne.
Bender.b.rodriguez


Baptême de MissLou, vendredi 7 décembre 1460


En ce vendredi neigeux de décembre, le froid avait envahit la capitale berrichonne et le padré était emmitouflé dans une épaisse cape de laine rouge duveteuse. Il avait fait préparer la nef et l'autel central pour que tout soit fin prêt afin de recevoir MissLou et de lui donner le sacrement du baptême.

Les cierges avaient été allumés, les boiseries lustrées, la table d'autel décorée d'un napperon de soie blanche brodée. Sue la table se trouvait un calice et une belle bouteille de rouge, une petite médaille, quelques parchemins, de l'encre, une plume ainsi qu'un grand exemplaire du livre des vertus.

Le froid régnait dans l'édifice, rendu encore plus présent par l'humidité des lieux. De la vapeur d'eau s'échappait des bouches lorsque les souffles se reprenaient. Les doigts picotaient légèrement et s'engourdissait vite si bien qu'il fallait les garder sous ses manches. Une chaise était posée devant l'autel central, au choeur de la nef centrale. Le padré fit appeler un jeune acolyte et lui ordonna d'aller sonner l'appel qui ne tarda pas à retentir à travers la capitale.




Une fois que les cloches eurent achevé de résonner, le padré saisit sa crosse et traversa l'édifice depuis le choeur, longeant l'allée centrale symbolisée par les rangées de bancs alignés de part et d'autre, puis il s'enfila sous le narthex surplombé par l'orgue majestueux de la cathédrale pour enfin, se poster sur le parvis de la cathédrale. Dans le froid, les flocons lui fouettant le visage, il attendit fièrement que les ouailles arrivent.


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Misslou
MissLou était nerveuse...
Ce moment était important, peut etre meme le plus important de sa vie.
Il y aurait toujours l'avant et l'après...

Mais elle était confiante. Le Padré saurait gérer tout ca, il avait l'habitude.
Elle se placa donc au premier rang, voyant les préparatifs qui devaient être pour elle. Elle l'entendit arriver, faisant doucement claquer sa crosse par terre à chaque pas.
Bender.b.rodriguez
Le padré vit entrer Misslou qu'il gratifia d'un large sourire, un peu comme il avait l'habitude de le faire aux ouailles de toutes catégories. Il s'approcha d'elle, d'un air bienveillant et le visage illuminé par un moue chaleureuse.

-"Bien, je vous salue ma chère. Je ne vais pas vous faire attendre plus, je vais lancer la cérémonie et si des retardataires se ramènent, nous pourrons les pointer du doigt et les conspuer pour leur affront."

Un léger rire s'échappa de la gorge du rouquin. Du haut de son mètre soixante quinze, son corps à la fois musclé et bien taillé tranchait avec son caractère religieux. En effet, sous la soutane et la cape se cachait un corps bien taillé, celui d'un homme qui s'entretenait. Ses cheveux roux bien coiffés, ses yeux bleus perçant et son sourire ravageur lui donnait un air presque diabolique. Il s'avança vers l'autel central puis alla se placer derrière, se retournant pour faire face à Lou.

Bender était donc derrière la table d'autel, debout, face à la future fidèle. Il se mit à parler d'un voix calme et retenue.


-"Bienvenue ma chère dans la cathédrale de Bourges. Aujourd'hui, je vous accueille pour une cérémonie toute particulière, votre baptême ! Par ce sacrement, vous allez entrer dans la grande famille aristotélicienne. Mais tout d’abord, comme il est de coutume, nous allons demander pardon au Très Haut pour nos fautes."


Le padré fit signe à Lou de se lever et prit un profonde inspiration. Il récita la prière avec calme.




Lorsqu'il acheva les derniers mots de la prière, il ferma les yeux un court instant. Il les rouvrit et regarda Lou avant d'ajouter :

-"N'oubliez pas que cette prière n'est pas un fin en soi. Pour racheter les plus vils péchés, il faut vous confesser et pour cela, il vous faut d'abord achever cette cérémonie. Passons maintenant au fameux crédo, symbole de notre attachement à l'Eglise, au Très Haut, ses prophètes et aux valeurs de l'amitié aristotélicienne"

Bender indiqua à Lou de rester debout.



Le traditionnel amen vint conclure la profession de foi verbale du padré. Il avait observé Lou pendant qu'il récitait pour voir s'il elle avait suivi les mots que, désormais, elle prononcerait à chaque cérémonie à laquelle elle se rendrait. De sa main droite, il invita Lou à le rejoindre en disant sereinement :

-"Ma chère, voulez-vous me rejoindre et vous placer devant le maitre autel ?"

Il regarda Lou et lui fit encore un sourire. L'archevêque était toujours content de baptiser une ouaille. Il se pencha un peu sur l'autel en observant Lou s'approcher puis, il la regarda intensément droit dans les yeux, en demandant :


-"Ma chère Lou, croyez-vous en le Très Haut Tout Puissant ?

Croyez-vous en Aristote son prophète et en Christos ?

Croyez-vous en l'action de Dieu et en la Sainte Eglise Aristotélicienne ?

Croyez-vous en la communion des Saints ? En la rémissions des péchés ? En la vie éternelle ?"


Le religieux attendit les réponses de cet enfant qu'il appréciait bien qu'il ne le connaisse pas assez, il se promit d'avoir un oeil plus proche de lui à partir de ce jour...
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Misslou
MissLou aimait beaucoup cette atmosphère solennelle.

Elle suivit le Padré des yeux, et s'approcha quand il le lui demanda.

Puis, consciencieusement, d'une voix forte et claire, elle répondit aux questions...


Padré a écrit:
Ma chère Lou, croyez-vous en le Très Haut Tout Puissant ?
Oui j'y crois

Padré a écrit:
Croyez-vous en Aristote son prophète et en Christos ?
Oui j'y crois

Padré a écrit:
Croyez-vous en l'action de Dieu et en la Sainte Eglise Aristotélicienne ?
Oui j'y crois

Padré a écrit:
Croyez-vous en la communion des Saints ? En la rémissions des péchés ? En la vie éternelle ?
Oui j'y crois
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