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[Rp-Église] La Cathédrale Saint-Étienne de Bourges

Bender.b.rodriguez
Le padré fixa Lou lorsqu'elle répondit aux questions qu'il lui avait posé. D'un air satisfait, il reprit :

-"Fort bien, vous allez donc devoir m'écouter vous lire un passage du livre des vertus et vous expliquer brièvement deux ou trois choses."

Bender s'approcha de l'autel pour saisir le livre des vertus qui y était posé. Il l'attrapa d'une main et se tourna vers Lou pour lui dire :

-"Je vais maintenant lire un passage du livre des vertus...un passage que je trouve approprié à cette cérémonie. Il est issu du deuxième livre sur la Vita des prophètes, il s'agit du cinquième chapitre de la vita de Christos."

Citation:
« Alors la créature sans nom dit : " Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les plus forts de ses créatures. Parmi nous, je suis sa préférée, car je suis le plus fort de nous tous. J’ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons. Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l’esprit que nous méritons. Y a-t-il un meilleur moyen de Lui rendre hommage autrement qu’en sachant apprécier les plaisirs de Sa création? "

Mais Christos lui rétorqua : "
Va-t’en, tentatrice! Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n’es pas Sa préférée. Il t’a reléguée dans l’ombre, car tu t’es détournée de Sa lumière. Il ne t’a laissé la parole qu’afin d’éprouver la foi des humains. "

et il ajouta: “
Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisir. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l’a enseignée le prophète Aristote nous permet d’apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché.

Il conclut enfin: “
Car le péché est la négation de la perfection divine. L’abandon total aux mille plaisirs s’accompagne du détournement de l’amour de Dieu, alors que le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire que dans l’amour de son créateur. Alors va t'en!"

Aussitôt, la créature sans nom, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. Il avait traversé ce pays de tentations durant quarante jours. »


L'air à la fois grave et solennel, le padré fixa encore Lou de ses yeux bleus perçants. D'une voix calme, il expliqua :

-"Chère Lou, vous qui vous apprêtez à recevoir le sacrement du baptême, abreuvez-vous de ces paroles. Bientôt, vous allez naitre aux yeux du Très Haut, et, dèc cet instant, vous aurez la lourde tâche d'avoir une vie exemplaire et vertueuse, baignant dans l'amitié aristotélicienne et l'amour du Tout Puissant."

Posant le livre su l'autel central, appuyant ses mains sur la table de marbre, il avança légèrement le buste vers Lou.

-"Vous devrez, comme Christos, résister aux tentations de la Créature Sans Nom et vous ne devrez avoir de cesse de tenter d'élever vôtre âme vers la spiritualité en rejetant les valeurs matérialistes et l'égoïsme. Pour vous aider dans cette tâche immense, vous pourrez écouter la voix des guides spirituels chaque dimanche. Ils ont pour rôle de guider les fidèles vers leur salut. Chaque membre de la grande famille aristotélicienne, qu'il soit fidèle ou clerc, est un soutien pour vous. N'oubliez pas cela et pensez que vous en êtes un pour eux également. Sachez suivre l'exemple de Christos en dégustant la vie, mais sans la dévorer. Il ne tient qu'à vous de faire de votre vie terrestre, le chemin menant au paradis solaire. Le baptême est l’entrée de la voie qui mène au paradis, charge à vous de suivre le chemin de la vertu pour vivre auprès de Dieu pour l'éternité."

Bender invita la jeune croyante à le suivre et tous deux se dirigèrent vers le baptistère.



Lentement, il alla se placer à côté du bassin d'eau pour y attendre la jeune femme et déclara en la regardant :

-"Misslou, vous engagez-vous à vivre dans la vertu du mieux que vous le pourrez ?"
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Misslou
MissLou avait écouté attentivement la lecture du Padré. Et compris le sens de la parabole.

A sa demande, elle s'approcha du baptistère, pour le rejoindre.

Puis elle répondit à sa question


Oui je m'engage à vivre dans la voie de la vertu, du mieux que je le peux, et dans l'esprit de l'amitié Aristotélicienne.
Bender.b.rodriguez
Le padré fut heureux d'entendre Lou répondre avec autant de conviction. Il fit un énième sourire à cette enfant qu'il avait devant lui, car, oui, Bender, lors des baptêmes, voyait tous les futurs fidèles comme de petits enfants qu'il fallait protéger, chérir et guider.

Il s'avança encore un peu plus près de Lou et lui fit signe de la main en ajoutant d'une voix calme et chaleureuse :


Ma chère, maintenant, devant moi, et devant le Très Haut, dans la vraie Foi et dans la vertu, récitez le serment d'allégeance à la Sainte Eglise Aristotélicienne, la Sainte Institution représentant la parole du Divin.

Bender indiqua une plaque gravée dans le marbre du baptistère.



Bender attendit ensuite que Lou récite le serment avant d'aller plus loin.
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Misslou
MissLou lu et répéta avec application, a haute voix les mots "gravés dans le marbre", consacrés, scellant ainsi son entrée dans la grande famille des fidèles :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle, ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre, de l'Etre Divin.
J'accepte cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant


Les derniers mots prononcés, MissLou se sentie plus légère. Elle souriait.
Elle regarda le Padré, attendant la suite de la cérémonie.
Bender.b.rodriguez
Bender avait chuchoté les paroles du serment pendant que Lou le déclamait avec entrain, il en connaissait les moindres subtilités et savait que nul ne pouvait s'engager à le tenir sans ferveur. Il regarda ensuite Lou et lui lança un regard paternaliste. Maintenant, elle allait devoir mouiller le maillot comme avait l'habitude de dire le religieux.

Bender s'avança vers le baptistère. Il y plongea ses mains et fit une moue crispée en raison de la température de l'eau puis se dirigea vers Lou avec les mains en forme de coupelle. Il ses mains et l'eau sur la tête de la damoiselle tout en prononçant les rituelles paroles :


-"Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité."


Le padré essuya discrètement sa main trempée sur sa soutane cérémonielle tandis que Lou dégoulinait d'eau bénite. Il la regarda, la coiffe aplatie par l'eau et lui déclara :

-"En cette église et sous le regard du Divin, sois la bienvenue ma chère dans la communauté des fidèles et la famille aristotélicienne."

Avec l'humour qui caractérisait Bender, la cérémonie ne pouvait continuer à se dérouler sans une petite note amusante, ainsi, il s'éloigna un peu du baptistère et revint auprès de Lou armée d'un cierge de quatre pieds de haut (1m20) qu'il lui tendit des deux mains faisant au passage une grimace montrant le poids de l'engin.




Attendant que cette dernière l'attrape, il ajouta :

-"Reçois ce cierge, qui représente ton âme purifiée. Puisses-tu être une lumière guidant tes pairs les autres en les aidant à trouver le chemin de la Foi et de la Vertu. Ne laisse pas ta propre Foi s'éteindre et n'oublie jamais le serment que tu as prononcé. Que cette Divine lumière que tu reçois t'éclaire même dans les profondeurs des méandres de la créature sans nom !"

Le padré attendit que la jeune femme se saisisse du cierge pour passer à la suite, sachant que la cérémonie touchait à sa fin. Lorsqu'elle le fit, il l'invita à le suivre jusqu'à l'autel central et lui proposa de déposer le cierge devant elle. Là, il se tourna et récupéra une médaille qu'il brandit en l'air de sa main droite, devant les yeux de Lou.

-"Ma chère, voici la médaille des fidèles aristotéliciens, porte-la toujours sur toi car elle est le signe de ton appartenance à la communauté des fidèles.



Le prêtre la donna à Lou puis vint vers elle et lui donna une franche accolade. Ensuite, il se retourna de nouveau vers la table d'autel et y prit une bouteille. Il en versa le contenu dans le calice argenté qu'il fit tourner sur lui-même avant de le brandir en l'air et d'appeler à partage.



-"Ma chère, comme Christos en son temps, partageons le pain et le vin, symboles de l'amitié aristotélicienne."


Bender lui tendit le calice puis se tourna de nouveau pour déchirer la miche de pain et en tendre un morceau à Lou. Il attendit qu'elle boive pour récupérer le calice et s'en abreuver à son tour. Il prit ensuite un morceau de pain qu'il mangea rapidement puis regarda Lou et lui demanda :

-"As-tu des questions ma chère Lou ?"

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Misslou
MissLou n'avait jamais eu de tenue plus ... présentable...
Sa coiffure était toute avachie, ses habits tous trempés, elle ruisselait et soupconnait La Padré d'avoir bien rigolé en en ramenant une quantité qui aurait permis d'assécher les canaux de Venise...

Elle s'était ensuite interrogée sur les simulacre de difficulté lorsqu'il lui avait confié le cierge... qui en fait n'était pas si lourd que ca... Encombrant ca oui, mais lourd... pas tellement.

Mais ca y était. Elle faisait partie de la famille... Et était maintenant une fidèle.

Elle admirait sa médaille quand le Padré lui demanda si elle avait des questions...


Non, pas pour l'instant...

Puis le regardant

Mais si j'en ai, vous recevrez un pigeon, soyez en sur!

Et elle se mit à rire
Sidney


Baptême de Aistulf, Jeudi 27 décembre 1460


Le Père Sidney, se rendit à La Cathédrale Saint-Étienne de Bourges
avec pour vérifier si tout était bien prêt, pour accueillir les villageois et les gens de passage.

Ensuite il alla à la Sachristie,et demanda aux enfants de chœur de faire sonner les cloches à la volée, pour prévenir tous les personnes que le baptême allait commencer.









L'invitation

Une fois que les cloches eurent achevé de résonner, le Curé traversa l'édifice depuis le choeur, longeant l'allée centrale symbolisée par les rangées de bancs alignés de part et d'autre, puis il s'enfila sous le narthex surplombé par l'orgue majestueux de la cathédrale pour enfin, se poster sur le parvis de la cathédrale. Dans le froid, les flocons lui fouettant le visage, il attendit fièrement que les ouailles arrivent.

Aistulf
Les cloches résonnaient bruyamment dans la capitale de bourges afin d’avertir aux habitants qu’un baptême aurait lieu à ce jour et pas n’importe lequel, celui de Maxence D’Ambparé, fils de la baronne de Châteauneuf-sur-Cher. C’était un grand jour pour le prétentieux qui allait pouvoir suivre les traces de son parrain par l’entrée dans la grande famille aristotélicienne et ainsi officialiser devant le très haut, le lien de filleul avec le duc d’argenton. Pour cette occasion si importante, le jeune homme s’était vêtu dignement.


C’est dans une couleur rouge de sang qu’il monta les grandes marches qui les séparaient de la porte. Il posa son regard froid sur le curé en inclinant légèrement son visage en sa direction.

« Le Bonjour à Vous, mon père »

IL lui adressa un léger sourire avant de poursuivre fièrement son chemin dans la cathédrale. L’Ambparé s’enfonça dans l’allée centrale en faisant claquer ses bottes sur le sol en pierre comme à son habitude. Il était impatient de revoir son parrain, cet homme qu’il considérait comme un père.
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Bubul27
Bubul avait entendu les cloches sonner depuis longtemps.
Mais la route en provenance de buzançais était longue et son vieux George n'avait plus sa fougue cavalière d'antan

Arrivé devant la cathédrale, Bubul sauta de son percheron et courut pour gravir les marches qui menaient à l'entrée de l'édifice aristotélicien

Pénétrant prestement à l'intérieur, il avança d'un pas plus que décidé vers les premiers rangs et l'autel.


Le bon jour mon Père
Ravi de te revoir Maxence

J'espère que tout le monde est en grande forme, c'est un grand jour aujourd'hui.

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Sidney
Le curé vit entrer Aistulf qu'il gratifia d'un large sourire, un peu comme il avait l'habitude de le faire aux ouailles de toutes catégories. Il s'approcha de lui, d'un air bienveillant.

-"Bien, je vous salue mon fils. Je ne vais pas vous faire attendre plus, je vais lancer la cérémonie et si des retardataires viennent, nous pourrons les pointer du doigt et les conspuer pour leur affront."

Le Père Sidney était donc derrière la table d'autel, debout, face au futur fidèle. Il se mit à parler d'un voix calme et retenue.

-"Bienvenue mon cher dans la cathédrale de Bourges. Aujourd'hui, je vous accueille pour une cérémonie toute particulière, votre baptême ! Par ce sacrement, vous allez entrer dans la grande famille aristotélicienne. Mais tout d’abord, comme il est de coutume, nous allons demander pardon au Très Haut pour nos fautes."


Le Père Sidney fit signe à Aistulf de se lever et prit un profonde inspiration. Il récita la prière avec calme.




Lorsqu'il acheva les derniers mots de la prière, il ferma les yeux un court instant. Il les rouvrit et regarda Aistulf avant d'ajouter :

-"N'oubliez pas que cette prière n'est pas un fin en soi. Pour racheter les plus vils péchés, il faut vous confesser et pour cela, il vous faut d'abord achever cette cérémonie. Passons maintenant au fameux credo, symbole de notre attachement à l'Eglise, au Très Haut, ses prophètes et aux valeurs de l'amitié aristotélicienne"

Le Père Sidney indiqua à Aistulf de rester debout.



Le traditionnel amen vint conclure la profession de foi verbale du Père Sidney . Il avait observé Aistulf pendant qu'il récitait pour voir s'il avait suivi les mots que, désormais, il prononcerait à chaque cérémonie à laquelle il se rendrait. De sa main droite, il invita Aistulf à le rejoindre en disant sereinement :

-"Mon cher, voulez-vous me rejoindre et vous placer devant le maitre autel ?"

Il regarda Aistulf et lui fit encore un sourire. Le Père Sidney était toujours content de baptiser une ouaille. Il se pencha un peu sur l'autel en observant Aistulf s'approcher puis, il la regarda intensément droit dans les yeux, en demandant :


-"Mon cher Aistulf , croyez-vous en le Très Haut Tout Puissant ?

Croyez-vous en Aristote son prophète et en Christos ?

Croyez-vous en l'action de Dieu et en la Sainte Eglise Aristotélicienne ?

Croyez-vous en la communion des Saints ? En la rémissions des péchés ? En la vie éternelle ?"


Le religieux attendit les réponses de cet enfant qu'il appréciait bien qu'il ne le connaisse pas assez, il se promit d'avoir un oeil plus proche de lui à partir de ce jour...
Asterie
Asterie se rendit dans la cathédrale de Bourges pour le baptême de son fils ..

Mais dépêché vous nous allons arriver en retard et j’en connais un qui ne va pas être ravi.

Mais Baronne ce n’est pas ma faute c’est !

Je me fiche que ce soit votre faute ou pas il faut que je sois à l’heure à la cathédrale pour le baptême.

La Baronne soupirait tapotait sur la fenêtre de la voiture se demandant si les gens le faisait exprès. Pour une fois qu’elle devait être à l’heure. Décidément tout le monde c’est donné rendez-vous aujourd’hui dans les rues.

Justin !

Oui Baronne ! Je fais ce que je peux. Dégager ! Dégager !

Elle arriva juste à temps. Aider de Justin son cocher la Baronne descendit de sa voiture et se dirigea le plus rapidement possible dans la cathédrale. Elle avait failli arrivée en retard, une urgence de dernière minute une fois de plus. Elle alla s’installer pas loin de son fils. Elle lui sourit et lui fît un petit signe.
Elle écouta le père .Et attendit. La suite.

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Agnesia


Les cloches venaient de finir le chant d’appel quand un carrosse aux armoiries de la famille noldor escorté par quatre gardes armés s’arrêta devant la grande bâtisse religieuse. Un des gardes abandonna sa monture pour venir ouvrir le coche. Une silhouette enroulée d’une cape sombre se glissa à l’extérieur lentement et s’engagea finement en direction des grandes portes qui se proposaient à elle. Son visage était légèrement caché par une capuche qui recouvrait son front, laissant apparaitre une frimousse blanchâtre et harassée aux traits fins ainsi que quelques mèches de sa chevelure au couleur des champs de blés. Cette silhouette mystérieuse se glissa à l’intérieur et remarqua que la cérémonie débutait. La jeune noldor enleva sa capuche d’un petit geste de main puis marcha discrètement d’un pas lent et discret dans l'allée centrale en se laissant guider naturellement vers les premiers bancs pour venir s’asseoir. Son regard se posa naturellement sur maxence qui allait bientôt rejoindre la grande famille aristotélicienne..
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Sixtine_
D'un amour caché ne ressort que l'invisibilité. De l'union de deux corps naît l'enfant.
De la dignité de la femme jadis blessée ne perdure qu'une relation cachée.
La jeune mère s'était parée au mieux à cet évènement, pour lui, même si devant le monde, elle n'aurait sans doute pas de regard, mais cela lui était indispensable d'être présentable et soignée.
Devant lui, elle voulait être parfaite, cherchant parfois à ce qu'il soit fière d'elle, bien que les compliments ou la plus infime attention était le fruit d'un travail de forcené parfois.

Les mois de séparation avaient été durs, très durs, mais à aucun moment elle ne s'est laissée aller au péché. Depuis longtemps elle lui avait juré sa fidélité, depuis longtemps, fidèle elle avait été.

Sa soyeuse crinière disciplinée reliée en un chignon rigoureux sur le bas de sa nuque, c'est vêtue d'une robe bleu pâle que la blondinette assisterait, discrètement, au Baptême de celui qu'elle aimait depuis qu'il lui avait appris les choses de la vie...

Le petit blondinet, bâtard de son statut, issu de leur relation bien gardée depuis le début, était enveloppé d'une couverture jaune pâle aussi et serré contre l'épaule de la jeune mère au coeur battant.
Tout deux se présentèrent devant l'édifice religieux et la jeune Sixt se signa une fois entrée silencieusement....

Elle promena ses yeux vers le devant pour le voir, de loin... cette tenue et cette stature le rendaient impressionnant... beau, comme toujours, unique et cet air hautain qu'il avait ... Mais c'est ainsi qu'elle l'avait aimé, c'est ainsi qu'elle l'aimait. C'est ainsi qu'elle l'aimerait.

Rapidement elle détourna le regard pour ne plus penser qu'au Sacrement qui allait débuter et partit rejoindre un banc tout au fond pour s'y installer, le petit toujours contre elle. Ses doigts cramponnant l'index de la jeune maman...

Depuis sa place, elle entendit immédiatement la Messe débuter et se fit attentive.




Post suivant supprimé car totalement HRP. Visible sur le topic de régul'. Bon jeu {CB}
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Gilgaalad
Les cloches avaient sonné depuis bien longtemps dans le ciel de la capitale berrichonne.
La ville était en ébullition.
Des hommes en armes en nombre s’activaient en tous sens
Là, ils contrôlaient un groupe de manants, là ils dressaient des fortifications pour bloquer l’accès au château.

Poussant son cheval parmi la piétaille, Gilgaalad parvint enfin au pied de la cathédrale.
Le Vicomte se savait en retard, mais hélas il avait tant à faire en ces jours troublés.
Il y avait tant de contrôle à faire, tant de réponses à adresser aux uns et aux autres.

Mais ce jour était jour de grâsce et de prières.
Le Berry avait besoin de prière aussi se pressa-t-il d’attacher son cheval et de grimper les marches d’un pas décidé.
Il entra dans l'édifice alors que la cérémonie avait déjà débuté.
Enlevant son chapeau, il s’avança dans la nef jusqu’à une place respectable où il s’installa après un petit signe de croix.

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Brianna
Brianna d’Ambparé se rendit à la cathédrale de Bourges son frère allait s’y faire baptiser. Sa mère lui avait écrit que son frère Maxence allait se faire baptiser à la cathédrale de Bourges et que cela lui plairait de voir sa sœur à son baptême.
Elle avait été un peu contrariée en plein remplacement au cabinet de Maistre Doli à Saint Aignan. Il avait fallu qu’elle s’arrange et demande une journée qu'elle devra bien entendu rattraper. N’avait ‘il pas pu le faire lorsqu’elle avait été libre au dispensaire cela aurait été le bienvenue mais non... Elle aurait pu s’abstenir mais connaissant son frère et sa mère... Elle en aurait entendu parler durant des années…
La jeune Ambparé arriva juste à temps le curé venait juste de s'approcher de l'autel et allait commencer...
Elle se dirigea vers sa mère , son frère se retourna et l’aperçue ,elle lui fît un grand sourire.


Bonjour mère comment allez-vous ?

Ma chérie, je suis ravie de te voir je voir, comment se passe se remplacement à Saint Aignan ?

Je vais bien et cela se passe très bien. Maxence ne pourra pas dire que j’ai fait un effort pour lui.

Elle fît un signe à son frère.
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