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[Rp-Église] La Cathédrale Saint-Étienne de Bourges

Alleaume
Désolé pour le retard, absence du au travail.. JD alleaume



* Le jeune homme lui en avait fait la demande il y a bien longtemps maintenant, et il avait accepté, c'était toujours un plaisir de conduire une personne sur le chemin spirituel, mais aussi sur le temporel, car il avait bien l'intention d'aider le jeune dans ce qu'il allait entreprendre.. Le Duc d'Argenton avait de l'expérience et non des moindres, et si le fils d'Astérie l'avait choisit, c'était sans doute aussi pour cela..

Afin de sceller tout ceci, Alleaume avait prévu de faire de Maxence son vassal..

Il s'était habillé de ses plus beaux vêtements pour cette cérémonie, sa couronne ducale sur la tête, il avança au prêt des personnes présentes, saluant tout le monde tour à tour, puis avançant à la rencontre de son filleul, il lui glissant un sourire et une tape amicale sur l'épaule, avant de lui adresser quelques mots. *


Je suis comblé d'être le parrain d'un jeune homme si vaillant et bien portant. Vous pourrez toujours compter sur la présence de ma personne pour veiller sur vous et vous guider où que vous alliez.

* Après cette encart, il se recula et prit place sur les bancs et laissa la cérémonie suivre son cours, jusqu'au moment où on aurait besoin de lui.. *
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Arhiana




Arhiana avait voulu aller à la messe, et quand elle arriva, elle tomba sur le baptême de Maxence, le fils d'Asterie. Heureusement qu'elle avait mise une belle robe, malgré qu'elle venait que pour assister à la messe du dimanche.



Elle vit Asterie et lui fit un petit coucou, et elle aperçut son père et du coup, alla s'asseoir à côté de lui en lui souriant.

Elle chuchota :
Bonjour Papa, cela fait un moment que nous ne nous sommes pas vu !!! Comment vas tu ?

Puis elle se tût en attendant la suite de la messe.



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Sidney
Maintenant que tout le monde était prêt

il s'adressa à Aistulf



-"Mon cher Aistulf , croyez-vous en le Très Haut Tout Puissant ?

Croyez-vous en Aristote son prophète et en Christos ?

Croyez-vous en l'action de Dieu et en la Sainte Eglise Aristotélicienne ?

Croyez-vous en la communion des Saints ? En la rémissions des péchés ? En la vie éternelle ?"


Le religieux attendit les réponses de cet enfant qu'il appréciait bien qu'il ne le connaisse pas assez, il se promit d'avoir un oeil plus proche de lui à partir de ce jour...
Aistulf
Le moment était arrivé. L’Ambparé était fièrement debout devant l’autel en attente de voir son parrain faire son entrée avec impatience. Il n’exprima aucune émotion visible sur son visage cependant à l’intérieur, c’était une autre histoire. S’il avait pu faire les cents pas, il aurait fait sans hésiter pour calmer sa nervosité à ce jour. Heureusement, son ami, Le baron bubul fit son entrée et il le salua en inclinant le visage.

« Baron, c’est un plaisir de vous voir. Je suis heureux de vous compter à mon baptême. »

Un nouveau regard vers l’entrée, cette fois, c’est sa mère qui venait de faire son entrée. Il répondit à son sourire tout en espérant voir derrière elle, son parrain arriver mais ce n’était pas encore lui, la damoiselle noldor faisait son apparition. Il posa son regard fixement sur cette jeune fille qu’il trouvait d’une grande douceur et beauté. IL resta un moment à l’admirer, oubliant qu’il n’était pas seul, jusqu’à que celle-ci prenne place puis se rendant compte, détourna son regard encore vers l’entrée… Une silhouette blonde, sixtine qui venait assister à son baptême puis le vicomte de savigny, lui aussi était venu, une présence importante à ses yeux. Et voilà Brianna , sa jeune sœur dont il veillait de près à son éducation. Beaucoup de personne, seulement il manquait la personne la plus importante, l’ambparé commençait à perdre patience et cela se voyait désormais..
Fixant une dernière fois cette entrée, enfin son parrain apparaissait. Le jeune homme se mit dans une posture droite en le regardant s’approcher et reçut de sa part une tape amicale. Il lui adressa un sourire, un sourire rempli de joie en le retrouvant.

« C’est une joie de vous revoir, cher parrain. Enfin à ce jour, nous allons pouvoir devant le très haut, officialiser ce lien qui me tient à cœur. Vous avez toujours été présent à mes cotés depuis la mort de mon père. Vous êtes l’image d’un père en plus d’un parrain. C’est avec une grande fierté que j’ai l’honneur de devenir vostre filleul. J’espère ne jamais vous décevoir. »

Le moment tant attendu arrivé, le jeune homme laissa son parrain rejoindre les bancs de la noblesse et se retourna face à l’autel pour écouter la cérémonie commençait. L’heure d’imposer sa voix dans l’église était arrivé et c’est ce qu’il fit en répondant d’une voix grave, ferme et sincère..

« Oui, mon père. Je crois en le très haut tout puissant. Je crois en Aristote son prophète et en Christo. Je crois en l'action de Dieu et en la Sainte Eglise Aristotélicienne. Je crois à la communion des Saints et à la rémissions des péchés.. et à la vie éternelle ? »

Bien qu’il aurait pu répondre par un simple oui, voilà qu’il venait de répondre à chacune des questions en les répétant sans se rendre compte.
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Sidney
Sidney fixa Aistulf lorsqu'ilrépondit aux questions qu'il lui avait posé. D'un air satisfait, il reprit :

-"Fort bien, vous allez donc devoir m'écouter vous lire un passage du livre des vertus et vous expliquer brièvement deux ou trois choses."

Sidney s'approcha de l'autel pour saisir le livre des vertus qui y était posé. Il l'attrapa d'une main et se tourna vers Aistulf pour lui dire :

-"Je vais maintenant lire un passage du livre des vertus...un passage que je trouve approprié à cette cérémonie. Il est issu du deuxième livre sur la Vita des prophètes, il s'agit du cinquième chapitre de la vita de Christos."

Citation:
« Alors la créature sans nom dit : " Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les plus forts de ses créatures. Parmi nous, je suis sa préférée, car je suis le plus fort de nous tous. J’ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons. Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l’esprit que nous méritons. Y a-t-il un meilleur moyen de Lui rendre hommage autrement qu’en sachant apprécier les plaisirs de Sa création? "

Mais Christos lui rétorqua : "
Va-t’en, tentatrice! Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n’es pas Sa préférée. Il t’a reléguée dans l’ombre, car tu t’es détournée de Sa lumière. Il ne t’a laissé la parole qu’afin d’éprouver la foi des humains. "

et il ajouta: “
Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisir. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l’a enseignée le prophète Aristote nous permet d’apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché.

Il conclut enfin: “
Car le péché est la négation de la perfection divine. L’abandon total aux mille plaisirs s’accompagne du détournement de l’amour de Dieu, alors que le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire que dans l’amour de son créateur. Alors va t'en!"

Aussitôt, la créature sans nom, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. Il avait traversé ce pays de tentations durant quarante jours. »


L'air à la fois grave et solennel, le padré fixa encore Lou de ses yeux bleus perçants. D'une voix calme, il expliqua :

-"Chère Aistulf , vous qui vous apprêtez à recevoir le sacrement du baptême, abreuvez-vous de ces paroles. Bientôt, vous allez naitre aux yeux du Très Haut, et, dèc cet instant, vous aurez la lourde tâche d'avoir une vie exemplaire et vertueuse, baignant dans l'amitié aristotélicienne et l'amour du Tout Puissant."

Posant le livre su l'autel central, appuyant ses mains sur la table de marbre, il avança légèrement le buste vers Aistulf .

-"Vous devrez, comme Christos, résister aux tentations de la Créature Sans Nom et vous ne devrez avoir de cesse de tenter d'élever vôtre âme vers la spiritualité en rejetant les valeurs matérialistes et l'égoïsme. Pour vous aider dans cette tâche immense, vous pourrez écouter la voix des guides spirituels chaque dimanche. Ils ont pour rôle de guider les fidèles vers leur salut. Chaque membre de la grande famille aristotélicienne, qu'il soit fidèle ou clerc, est un soutien pour vous. N'oubliez pas cela et pensez que vous en êtes un pour eux également. Sachez suivre l'exemple de Christos en dégustant la vie, mais sans la dévorer. Il ne tient qu'à vous de faire de votre vie terrestre, le chemin menant au paradis solaire. Le baptême est l’entrée de la voie qui mène au paradis, charge à vous de suivre le chemin de la vertu pour vivre auprès de Dieu pour l'éternité."

Sidney invita le jeune croyant à le suivre et tous deux se dirigèrent vers le baptistère.



Lentement, il alla se placer à côté du bassin d'eau pour y attendre le jeune homme et déclara en la regardant :

-"Aistulf , vous engagez-vous à vivre dans la vertu du mieux que vous le pourrez ?"[/quote]
Aistulf
Fièrement devant l’autel, droit comme un « i », le jeune homme écouta soigneusement le discourt du curé avec son regard fixe en tentant de ne dégager aucune émotion mais la nervosité prenait le dessus. Chaque mot du curé raisonner dans son esprit, montrant que la cérémonie se déroulait à grand pas. L’Ambparé marqua par un silence en inclinant le visage lorsqu’il invita à rejoindre la fontaine ou l’eau était bénite.

« Oui, Je m'engage ici lieu et devant les personnes chères à mon coeur de toujours suivre le chemin de la vertue, mon père . »
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Sidney
Sidney fut heureux d'entendre Aistulf répondre avec autant de conviction. Il fit un énième sourire à cet enfant qu'il avait devant lui, car, oui, Sidney, lors des baptêmes, voyait tous les futurs fidèles comme de petits enfants qu'il fallait protéger, chérir et guider.

Il s'avança encore un peu plus près de Lou et lui fit signe de la main en ajoutant d'une voix calme et chaleureuse :


Mon cher, maintenant, devant moi, et devant le Très Haut, dans la vraie Foi et dans la vertu, récitez le serment d'allégeance à la Sainte Eglise Aristotélicienne, la Sainte Institution représentant la parole du Divin.

Sidney indiqua une plaque gravée dans le marbre du baptistère.



Sidney attendit ensuite que Aistulf récite le serment avant d'aller plus loin.
Aistulf
Sous la demande du curé, le jeune homme porta son regard sur la pierre en marbre blanche dont le serment y était gravé. L’Ambparé prit lecture du sermon en le récitant fermement avec sa voix imposante et grave.

« Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant »


Cette étape faite, il dévia sa vision en direction de cet homme dont il avait une grande admiration et estime. Cet homme qui serait bientôt son parrain et qui pour lui, avait l’image d’un père.
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Sidney
Sidney avait chuchoté les paroles du serment pendant que Aistulf le déclamait avec entrain, il en connaissait les moindres subtilités et savait que nul ne pouvait s'engager à le tenir sans ferveur. Il regarda ensuite Aistulf et lui lança un regard paternaliste. Maintenant, il allait devoir mouiller le maillot comme avait l'habitude de dire le religieux.

Sidney s'avança vers le baptistère. Il y plongea ses mains et fit une moue crispée en raison de la température de l'eau puis se dirigea vers Aistulf avec les mains en forme de coupelle. Il ses mains et l'eau sur la tête du messire tout en prononçant les rituelles paroles :


-"Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité."

Sidney essuya discrètement sa main trempée sur sa soutane cérémonielle tandis que Aistulf dégoulinait d'eau bénite. Il le regarda et lui déclara :

-"En cette église et sous le regard du Divin, sois la bienvenue mon Cher dans la communauté des fidèles et la famille aristotélicienne."



Après avoir béni Aistulf, Sidney se retourna vers l'autel.

Ensuite Sidney donna un cierge allumé

à Aistulf
et lui dit :


-"Reçois ce cierge, qui représente ton âme purifiée. Puisses-tu être une lumière guidant tes pairs les autres en les aidant à trouver le chemin de la Foi et de la Vertu. Ne laisse pas ta propre Foi s'éteindre et n'oublie jamais le serment que tu as prononcé. Que cette Divine lumière que tu reçois t'éclaire même dans les profondeurs des méandres de la créature sans nom !"

Sidney attendit que le jeune hommese saisisse du cierge pour passer à la suite, sachant que la cérémonie touchait à sa fin. Lorsqu'il le fit, il l'invita à le suivre jusqu'à l'autel central et lui proposa de déposer le cierge devant lui. Là, il se tourna et récupéra une médaille qu'il brandit en l'air de sa main droite, devant les yeux de Aistulf .

-"Mon cher, voici la médaille des fidèles aristotéliciens, porte-la toujours sur toi car elle est le signe de ton appartenance à la communauté des fidèles.



Le prêtre la donna à Aistulf puis vint vers lui et lui donna une franche accolade. Ensuite, il se retourna de nouveau vers la table d'autel et y prit une bouteille. Il en versa le contenu dans le calice argenté qu'il fit tourner sur lui-même avant de le brandir en l'air et d'appeler à partage.



-"Mon cher, comme Christos en son temps, partageons le pain et le vin, symboles de l'amitié aristotélicienne."


Sidney lui tendit le calice puis se tourna de nouveau pour déchirer la miche de pain et en tendre un morceau à Aistulf . Il attendit qu'elle boive pour récupérer le calice et s'en abreuver à son tour. Il prit ensuite un morceau de pain qu'il mangea rapidement puis regarda Aistulf et lui demanda :

-"As-tu des questions mon cher Aistulf ?"
Aistulf
Après un petit regard sur son parrain, le jeune homme reporta son attention sur le curé qui se déplaça pour aller plonger ces deux mains dans l’eau bénite. L’Ambapré se mit en position à ce moment-là pour recevoir cette eau sur sa tête afin de sceller son entrée dans la grande famille aristotélicienne tout en écoutant les rituelles paroles. Il sentit ce liquide se répandre sur son visage ce qu’il le mettait dans une fière allure, lui étant si fier, si prétentieux..
Il se releva avec l’eau qui continuait de dégouliner sur ses épaules en portant de nouveau son regard vers le curé tout en acceptant la bougie puis se laissa guider vers l’autel afin de poursuivre la suite de la cérémonie, ou la médaille lui serait donnée. IL afficha un sourire franc en la prenant.


« Je vous remercie, mon père. »

Il prit le calice pour boire une gorgée puis le tendit au curé afin de prendre la suite, le morceau de pain et lui répondit

« Point de question. J’aurai aimé entendre la voix de mon parrain qui semble s’endormir.. »
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Taf
Arrivé très très en retard, après s'être signé, Taf pu juste assister à la profession de foi de Maxence, puis à la réception de la lumière, le baptême proprement dit et la remise du médaillon qui scellait son entrée dans la Famille. Il souriait de contentement. Pourquoi? Il ne cherchait pas à savoir, il était content et cela suffisait.

Une fois la cérémonie cloturée par le Père Sydney, il ne put s'empêcher de féliciter haut et fort le nouveau "frère en Aristote".


Bienvenue dans la famille aristotélicienne frère Maxence!

C'est alors qu'il regarda les présents... Saluant ceux dont le regard croisait le sien.
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Aistulf
La cérémonie venait de s’achever sur le morceau de pain. Il ne restait plus qu’à recevoir ce parchemin qui lui permettrait de pouvoir proclamer qu’il était enfin baptisé devant le très haut et qu’enfin il avait la joie d’avoir en parrain, cet homme au nom de Alleaume. Il laissa le curé poursuivre dans sa dégustation quand une voix frappant vint raisonner derrière son dos. Il se retrouva brusquement en remarquant Taf. L’Ambparé afficha un sourire en répondant.

« C’est avec fierté de pouvoir enfin annoncer mon appartenance à l’église, enfin officialiser devant le très haut. Je vous remercie Frere Taf ! »

Il afficha un petit sourire au coin des lèvres lors des derniers mots. Petit touche de taquinerie en réponse.
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Jean_girodet
Les portes de l'église s'ouvrirent à la volée. A quelques minutes près, Jean aurait interrompu le baptême...

L'homme, en voyant Arhiana sur l'un des banc, la pointe du doigt et se met à crier :


A l'Assassin !!! Au voleur !!!! Vous !! Vous !!! Votre mari !!!! C'est un bandit !!!
Bender.b.rodriguez


[Cathédrale de Bourges, samedi 2 février 1461, début d'après-midi, mariage de Taf et Seiko]



Le cardinal-archevêque Bender allait célébrer l'union de deux fidèles, Taf et Seiko. Il ne s'était pas arrêté à la taverne pour se rafraichir le gosier sur le trajet de sa demeure à l'édifice et, au petit jour, avait préparé l'édifice à recevoir les futurs époux, décorant avec grâce et bon goût l'autel central de quelques fleurs. Il avait choisit des Lys blancs car le blanc symbolisait la pureté qui, à coup sûr, était le lot des deux tourtereaux qui allait se présenter à lui. A cette évocation, le prêtre ne put retenir une pensée dubitative.



Bender avait aussi pris le temps de disposer à quelques endroits de jolis bouquets plantés sur de sublimes vases transparents. Ceci donnait à toute la cathédrale un air de fête comme on en voyait qu'a ces moments là.



Ensuite, il s'était affairé à rendre l'allée centrale plus gaie qu'à son habitude en parsemant de ci de là des compositions qu'il avait fait faire par les gamins qui chantaient dans la chorale de Bourges. Attachées par de simple cordelettes, cela était du plus bel effet.



Puis, avec l'aide d'acolytes, il avait installé un porche de fleurs blanches sous lequel passeraient les deux fiancés en entrant et sous lequel repasseraient deux mariés après la fin du sacrement. Bien sûr, il avait du jouer les équilibristes et, gauche comme il était, cela n'avait pas été aisé d'installer cela au poil de fesse près. Bender en convint néanmoins, cela rendait on ne peut mieux.
Enfin, le prêtre se mit à préparer le parvis, car, il fallait aussi montrer à tous les membres de l'ordre que ce jour était jour de mariage. Ainsi, toujours avec l'aide de ses larbins de circonstance, il installa des guirlandes de fleurs et quelques sapin bas, tout décorés de ces mêmes fleurs blanches.Sur les marches de l'édifice, un tapis de fleurs mélangé à quelques branches vertes faisait office de tapis rouge et cela ressortait à merveille.




Une fois cette décoration terminée, le padré se dirigea à nouveau dans la sacristie pour se préparer et revêtir sa tunique de cérémonie. Il ne fallait pas se tromper aujourd'hui car il s'agissait d'un mariage et non d'une simple messe. il enfila ainsi sa tunique blanche à liserée de rouge et apposa son écharpe cérémonielle sur ses épaules. Il avait l'air plus sérieux avec ça sur le dos et ressemblait beaucoup moins à un curé de campagne. Une fois qu'il eut enfin terminé de se bichonner, il décida de monter au clocher, traversant la nef centrale de part en part pour rejoindre la porte qui menait au couloir conduisant à l'escalier. Cet escalier, comme toujours, il le redoutait, il s'agissait probablement d'un monument artistique mais aussi, d'un des colimaçons les plus dangereux de tout le royaume. C'est avec la plus grande prudence qu'il grimpa les marches, soulevant sa soutane pour ne pas se prendre les pieds dedans et éviter de présenter la cérémonie les vertèbres fracturées. Après avoir, avec succès, réussi l'ascension du dit colimaçon, il parvint face aux grandes cordes de lin qui actionnaient les cloches de l'édifice. Il saisit la corde des deux mains et tira dessus de toutes ses forces puis laissa sonner celles-ci grâce à l'impulsion qu'il avait donné.



C'est donc au son de l'appel festif que le padré redescendit jusque dans la nef centrale, il traversa alors l'allée de bancs alignés et décorés et alla se poster fièrement sur le parvis de l'édifice. Là, il attendit sous le soleil de midi qu'arrivent les premiers invités, et bien sûr l'heureux couple. Bender attendait donc avec impatience les premiers venus, afin de les accueillir comme il se doit...


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Taf
Au 15 de la place Jacques Coeur

La nuit n'avait pas été des plus reposante. Tourner, retourner, se lever, arpenter les pièces. Les secondes s'égrènaient lentement. Elles le faisaient exprès il en était sûr. La clepsydre enchainant les "plocs" à un rythme insupportablement long. Las de cette tension qui ne cessait de croître, il décida d'entamer ses ablutions... Par un bain aux feuilles de tilleul. Ca détendait lui avait un jour dit Asterie. Pour délasser ça délassait! Il s'y endormit. Jusqu'à ce que le froid le prenne. Le soleil brillait haut lorsqu'il réémergea...
Il revêtit sa tenue et alla à la Cathédrale. Les cloches résonnaient leur premier appel par dessus bourg et campagnes...




Sur les lieux cérémoniels... Enfin!

Quelle surprise que la décoration! Il eut tout loisir d'en goûter la beauté attendant l'arrivée de son témoin mais surtout surtout celle de la mariée. Il salua le Cardinal-Archevêque d'une baiser d'anneau Cardinalice.

Le bonjour Eminence.

Un noeud lui contractait l'estomac... Attendre encore...
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